Chapter 1 :: Babysitter

Published: 10-11-07 - Last update: 10-11-07

Comments: Surtout, criez moi dessus si vous voulez ! blâmez moi, faites tout ce que vous voulez ! Je sais, je n'ai pas majé mes deux fics depuis 3 semaines, alors vous m'en voulez, et je vous comprends ! Mais j'ai beaucoup de travail en ce moment, c'est l'arrêt des notes bientôt du coup j'ai au moins 3 contrôles par jour ! Bref ce petit ( enfin ... ) one-shoot pour me faire pardonner qui j'espère vous plaira. Il m'est venu à l'esprit un soir où je n'avais pas le droit de rester chez moi... Quel injustice lol lisez-bien et votre avis por favor !

Chapter: 1

« Oh non alors ! Juste parce que je suis encore mineure, il exagère ! »  

Kaori était chez elle en train de se plaindre de la dureté de son frère. Pour la simple raison qu’elle n’avait encore que 17 ans, il refusait de la laisser seule le soir.  

Hideyuki, son grand frère, avait prévu une sortie avec « je ne sais qui », et frère poule comme il était, ne voulait pas que sa petite sœur chérie reste seule chez eux, la nuit. C’est ainsi qu’elle se retrouvait chez un ami à lui qu’elle ne connaissait pas.  

« Et puis c’est qui celui là ?? »  

Il l’avait lâché « en pleine nature » se plaignait t-elle.  

Kaori se trouvait dans le quartier le plus malfamé du Japon, Shinjuku, dans un immeuble de briques rouges qui ne disait rien qui vaille, en compagnie d’un homme plutôt… bizarre.  

« Je me demande comment il a fait pour s’attirer les faveurs de Maki… »  

Kaori regardait avec un regard mauvais son frangin qui l’abandonné entre les mains d’un inconnu. Hide essayait de la convaincre que c’était le mieux pour elle, qu’une jeune fille ne devait pas rester seule chez elle, surtout dans un quartier comme celui-ci et la nuit ; qu’il ne savait pas combien de temps durerait son rendez-vous alors il viendra la chercher demain matin.  

Après ça il prit à part l’homme à qui elle avait été confiée, lui chuchoter quelque chose à l’oreille, mais assez fort pour qu’elle l’entende…  

- « Tu touche un cheveu de ma sœur, et t’es mort. Capiche ? »  

- « Oui chef ! Et puis, de toute façon, ce n’est qu’une gamine…et moi je n’aime que les femmes… les VRAIES femmes. » termina-t-il la bave aux lèvres.  

Cette remarque lui serra le cœur…Elle ne savait pas pourquoi.  

- « Même si ce que tu as dit ne me plait pas tellement, je préfère quand même ça qu’autre chose… Au moins, je sais que tu ne lui fera pas des choses « bizarres », si tu vois ce que je veux dire… »  

- « Enfin, tu me connais quand même ! Je ne serais pas capable de faire du mal à ta petite sœur chérie ! »  

D’un œil suspicieux, Hideyuki scruta son regard à la recherche d’un quelconque indice prouvant ses intentions.  

- « Bon… On va dire que je te crois. Mais je t’aurais prévenu. »  

- « Oh ça va, hein ! Ne me regarde pas avec cette tête là ! »  

Le grand frère protecteur se dirigea vers la porte, puis lança un :  

- « Bon, je te laisse, Kaori ! Surtout n’hésite pas à le maltraiter comme tu sais si bien le faire s’il te cause du soucis ! »  

La porte claqua.  

Ça y est, il est partit.  

Ça y est, son grand frère adoré l’avait abandonné dans cet endroit sordide tout pleins de cannettes de bières et de revues pornos qui jonchent le sol.  

Ça y est, elle était seule avec cet homme.  

« Vraiment, on se demande après à quoi servent les grands frères, quand ils ne protègent pas les petites soeurs du loup, mais qu’ils les envoient directement dans leurs gueules… Parce que lui c‘est un loup, ça se voit au premier coup d‘œil ! »  

Les jambes repliées ramenées vers elle et un air boudeur inscrit sur le visage, Kaori faisait la gueule.  

Pour qui il se prenait quand même ! Toutes les filles de son age restent seules chez elles le soir. Pourquoi devrait-elle être une exception ?  

Jamais elle ne connaître plus vexant que ça. Il la prenait vraiment pour un bébé…  

En face d’elle, un homme, dans les environs de 27 ans, était allongé sur le canapé, et zappait les chaînes de la télévision, ne trouvant rien à son goût.  

« 19 h 30... Il était encore trop tôt …» pensait celui-ci.  

Sa chaîne préférée ne commençait ses diffusions sexy qu’à partir de minuit…Il renifla un bon coup à cette triste nouvelle. S’il voulait survivre jusqu’à ce soir, il devait se rabattre sur autre chose… Son regard accrocha celui de la jeune fille en face de lui, avant d’accrocher sa poitrine, puis sa jolie petite paire de fesses…  

« Raaaaaah ! Nan mais tu vais pas bien des fois, toi ! Vraiment, c’est encore une gamine »  

« Ouais ben la gamine elle est plutôt bien roulée, tu trouves pas ? »  

« Imagine ce que te ferait subir Hideyuki si jamais tu la touchait… Il t’a bien mis en garde tout à l’heure »  

« Et alors ! T’es le nettoyeur numéro 1 du Japon quand même, Hideyuki ne pourrait pas te toucher »  

« Hideyuki est capable de tout quand il s’agit de sa soeur »  

« On s’en fou d’ Hideyuki ! Regarde moi cette beauté, elle n’est pas magnifique pour son age ? Et puis d’après les dires du grand frère, elle aura 18 ans dans à peine une semaine… 7 jours et elle est majeure. Met-la déjà dans ta poche, pour plus tard ! »  

Un combat infernal avait lieu entre le petit ange Ryo et le petit démon Saeba dans la tête de l’homme Ryo Saeba  

Kaori l’observait, elle se demandait à quoi pouvait bien penser cet homme.  

Elle l’observait discrètement… Il avait un beau visage, des yeux noirs profonds… Un corps que n’importe quelle femme réclamerait à toucher… des mains fortes, des cuisses fermes qu’elle devinait sous le tissu de son jeans. Un look simple, pas classe, mais qu’elle aimait beaucoup, elle s’habillait du même genre.  

Quand elle le vit la regarder, son cœur battit plus vite, et inconsciemment, elle se sentit rougir, mais après s’être rendu compte de la direction choisi, c’est-à-dire les parties rondes de son corps ( Nda : Me suis-je bien exprimée ?? ^^ ) une colère naquit en elle.  

« Vraiment tous pareil les hommes… »  

Elle le vit se lever pour partir en direction de la cuisine, pour revenir deux minutes plus tard une pizza dans les mains, qu’il jeta nonchalamment sur la table basse.  

La bouche pleine il lui dit :  

- « Sers-toi »  

Avec dégoût elle regarda le contenu : la pizza avait l’air de daté d’au moins 3 jours, et une odeur de puanteur en sortait.  

Elle lui répondit alors :  

- « Je crois que je vais plutôt aller me préparer quelque chose. »  

- « Tu ne pourra pas, mon frigo et mes tiroirs sont aussi vides que ton t-shirt »  

Elle le regarda étonnée de sa remarque, qu’elle ne comprenait pas :  

- « Comment ça, « aussi vides que mon t-shirt » ? »  

- « Bah oui ! Ton t-shirt est vide puisque tu n’as pas de poitrine ! »  

Alors là, c’était trop ! Il allait voir de quel bois elle se chauffe !  

La massue Kaori « T’aurais pas du mon gars ! », qu’elle avait préparé spécialement avant de venir ici, s’abattit sur la tête du nettoyeur. ( Nda : Je tiens à dire que Kaori connaît le métier de son frère, même si elle n’avait encore jamais vu Ryo )  

Kaori n’aimait pas tellement ce genre d’humour, même si bizarrement, quand on le lui disait, elle ne se vexait pas autant. Mais venant de la part du nettoyeur…  

- « Bon, puisque c’est comme ça, tu vas m’accompagner faire quelques courses à la superette du coin. »  

- « Ah ouais, et pourquoi je devrais t’obéir ? »  

- « Tu veux peut être que je dise à mon frère que tu as louché sur moi tout à l‘heure ? »  

Merde ! Alors comme ça elle l’avait vu ? M’ enfin, si elle dit ça à son frère, il est mort d’avance !  

- « Oh non grande prêtresse ! Tout sauf ça ! »  

- « Je ne dirai rien, mais tu dois m’accompagner. J’ai pas envie de manger ta pizza pourrie moi ! Je préfère encore la cuisine d‘Hide, même si c‘est pas terrible non plus… » grimaça-t-elle de dégoût en imaginant les repas de son frère. La dernière fois, elle avait été malade pendant au moins une semaine !  

- « Bon, très bien. »  

Ryo s’était déjà relevé de sous la massue, et arborait un visage sérieux. Ce qui étonna Kaori, elle ne l’avait encore jamais vu avec cet air sur le visage.  

La jeune femme se décida donc à prendre sa veste parmi les vêtements dans le sac qu’elle avait emmené tout à l’heure, et partit, suivi de Ryo.  

La nuit était tombé depuis longtemps. Quelques passants dans la rue, pressés de rentrer chez eux après cette dure journée.  

Les gens « normaux » rentraient chez eux pour laisser place aux yakusa.  

Malgré tout, Kaori n’avait pas peur. Quelqu’un de normal n’aurait jamais osé s’aventurer la nuit dans un quartier comme celui-ci, mais Kaori était une exception. Elle avait tendance à faire tout ce que les autres n’osaient jamais faire. Elle était différente…  

Et Ryo le remarqua.  

Elle, elle n’a pas eu peur de lui quand elle l’a rencontrée, pourtant elle connaît son métier.  

Les autres, si.  

Elle, elle n’a pas peur de le frapper.  

Les autres, si.  

Elle, elle n’a pas peur des ténèbres de la nuit, elle sort quand même.  

Les autres, si.  

Depuis le début il avait remarqué qu’elle était différente. À croire que tous les Makimura sont différents du reste du monde.  

Mais les Makimura ne devraient pas trop s’approcher de lui…  

Kaori marchait devant, Ryo derrière. Celui-ci pouvait ainsi l’observait à loisir.  

Elle avait des très fins, légers, doux… De grandes jambes, fines elles aussi, les cheveux coupés à la garçonne, mais sur elle on dirait que ça lui allait mieux que les cheveux longs. C’était sa personnalité.  

Elle avait aussi un déhanchement attirant… elle ne devait sûrement pas s’en rendre compte.  

Sa peau paraissait douce, il était attiré par celle-ci. Il avait envie de la toucher… Mais à quoi il pense là ?! C’est la sœur de Maki ! Et mineur en plus !  

Ça y est, ils sont arrivés devant la petite boutique ouverte 24h/24.  

Personne à l’horizon à l’intérieur, seulement eux deux et le caissier.  

Kaori fit le tour des rayons et prit le stricte nécessaire, c’est-à-dire simplement ce qu‘il lui fallait pour concocter un bon repas.  

En venant chez Ryo, elle avait pensé à tout ! Son porte feuille était rempli à craquer vu tout les économies qu’elle avait fait.  

Elle paya le caissier, puis après avoir vu celui-ci lui jetait un petit clin d’œil, s’en alla.  

Ryo lui aussi avait remarqué cet échange, il en était même un peu jaloux.  

Bref, il rentrèrent côte à côte, ne discutant que très rarement.  

Arrivée à l’immeuble, Kaori se dirigea directement à la cuisine. Elle mourrait de faim.  

Une des rares pièces propres : la cuisine. À croire qu’il n’en avait jamais besoin, puisqu’il ne faisait jamais la cuisine.  

Tant mieux pour elle !  

Elle rangea ses courses dans le frigo pratiquement vide, ne contenant que des cannettes de bières.  

Soupirant de désespoir en découvrant la personnalité de cet homme, Kaori prit les ustensiles nécessaires pour cuisiner son repas.  

Étant un vrai « cordon bleu » d’après les dires de son frère, et « bonne à marier », elle n’eut pas besoin de beaucoup de temps pour préparer son petit plat, à la fois simple, mais aussi en étant un festin.  

10 minutes plus tard, Kaori sortit de la cuisine avec dans les mains son repas. Bien évidemment, elle en avait préparé en plus, pour Ryo… Elle n’allait quand même pas le laisser manger sa pizza infecte !  

Ryo la vit arriver avec dans les mains un bon plat. La bave aux lèvres, il se dirigea les mains en avant prêt à jouer dans la nourriture pour l’ingurgiter. Mais il se reprit très vite, voyant le regard menaçant de Kaori.  

- « Dis, tu m’en donne un peu, hein ? »  

Voulant jouer un petit peu, Kaori répondit :  

- « Ah bon ? Et pourquoi je devrais faire ça ? Après tout, c’est moi qui ai fait la cuisine, et c’est moi qui ait payé les achats ! »  

- « Allez, soit sympa ! Je t’héberge ! »  

- « Peut-être bien, mais j’ai rien demandé ! »  

À genoux, Ryo supplia au pieds de Kaori :  

- « Pitiééééé !! »  

Amusée, Kaori explosa de rire. Voir un Ryo à genoux lui supplier de la nourriture la mettait hors d’elle.  

- « C’est bon, relèves-toi ! Et puis j’allais pas manger tout ça ! »  

Ils se mirent donc à table, d’un côté Ryo avalant tout ce qu’il pouvait, et de l’autre Kaori jouant dans son assiette.  

Kaori n’avait pas très faim tout à coup. Elle venait d’avoir un coup de blues.  

Avec une soudaine envie de boire, elle se leva pour aller prendre une canette de bière qu’elle avait aperçue tout à l’heure.  

Ryo lui avait fini de manger, tapant sur son ventre de ses mains, il vit Kaori revenir avec de l’alcool dans la main.  

Celle-ci s’assit sur le rebord de la fenêtre pour pouvoir observer la ville, et alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir sa boisson, la voix de Ryo l’en empêcha  

- « Kaori, reposes ça. »  

- « Mais pourquoi ? »  

- « Tu es mineure, j’ai pas envie que ton frère me flanque son poing sur la figure. »  

- « Allez, s’il te plait, j’aurais 18 ans dans 7 jours seulement, c’est pareil ! »  

- « Hors de question. »  

- « S’il te plait… J’en ai besoin »  

Tout le corps de Kaori criait à l’aide, elle avait besoin de se consoler quelque part.  

Et tout ce qu’elle avait trouvé, c’était l’alcool.  

Devant cet air suppliant et cet souffrance interne, Ryo n’insista pas.  

- « Comme tu veux… »  

- « Merci… »  

Kaori ouvra alors le métal contenant la boisson, et ingurgita d’une traite presque la moitié de la boîte.  

Le liquide coula lentement dans ton son être, et la réchauffa. C’était la première fois qu’elle buvait. Elle trouvait cela infecte, mais en cette soirée c’est de ça qu’elle avait besoin.  

Les joues rosies par cette chaleur, Kaori regardait la ville. Elle se marmonnait des trucs à elle seule, pas même l’ouie fine de Ryo pouvait entendre ses phrases incompréhensibles.  

Comprenant sa détresse soudaine, il se rapprocha d’elle et l’enlaça. Il l’a berça, et c’est ainsi que Kaori se laissa aller. Elle pleura toute les larmes de son cœur.Cette chaleur réconfortante qui lui serrait atténuait sa tristesse.  

Elle se retourna alors, et le visage en pleur elle regarda l’homme :  

- « Je sais tout… » Lui avoua-t-elle entre ses sanglots.  

Ryo ne comprenait pas. Que savait-elle ? De quoi parlait-elle ?  

- « Que sais-tu ? »  

- « Je sais qu’ Hideyuki n’est pas mon frère. Je sais que je suis la fille d’un autre homme que le père Makimura. »  

Les yeux de Ryo prirent la teinte d’une infinie tristesse.  

En effet, lui aussi savait. Hideyuki lui avait raconté cette histoire un jour, sur un des bancs du parc. Kaori était la fille d’un criminel, lui avait-il dit. À à peine deux ans, elle avait tout perdu : son père, sa mère, tous ses proches… Le père de Maki l’avait alors adopté, prit de pitié, puisque le criminel était mort un peu à cause de lui.  

« Elle s’appelle Kaori. C’est ta sœur à présent. » avait simplement expliqué Makimura à son fils. Il était mort quelques années plus tard et c’est Hideyuki qui avait du élever seul sa petite sœur.  

Oui, Ryo savait. Il savait tout…  

Kaori se retourna, les larmes recouvrant son magnifique visage.  

Ryo en fut ébloui. Même les larmes aux yeux, Kaori était une fille, non une femme magnifique.  

Elle se serra contre lui, elle avait besoin de réconfort. Ryo lui murmura des mots doux, pour l’apaiser. Il connaissait cette douleur, celle de se sentir seul au monde, celle de penser qu’on avait personne sur qui compter.  

Mais maintenant, il avait Hideyuki sur qui comptait…Et Kaori à présent.  

C’est pour ça qu’il devait lui faire comprendre, qu’elle pouvait compter sur lui.  

Voyant qu’elle s’était un peu calmée, il la prit dans ses bras pour la monter à la chambre qui lui était destinée.  

Il l’allongea sur son lit, faisant attention à ne pas la réveiller, car elle s’était endormie sur lui.  

Ryo la passa sous la couverture, et alors qu’il allait refermé, il entendit des mots qui lui étaient destinés.  

- « Merci pour tout, Ryo… »  

Il sourit.  

Tout doucement, il ferma la porte alors que Kaori plongeait dans un sommeil profond…  

* * * * * * *  

Le lendemain matin, Kaori se réveillait tout en s’étirant dans un grand lit.  

Elle ne le reconnut pas de suite, mais après avoir remit ses idées en place elle comprit.  

Elle avait trop bu hier soir, il ne lui fallait que si peu pour devenir saoule…  

Jetant un coup d’œil sur l’horloge accroché au mur qui indiquait les 8 heures, Kaori se leva.  

Elle passa à la salle de bain se rafraîchir les idées, en effet un mal de tête régnait.  

Au salon elle entendit des voix graves discutaient tranquillement. Instinctivement elle reconnut celle des DEUX hommes à présent qui comptaient le plus à ces yeux.  

Elle descendit donc les rejoindre, faisant un bonjour amicale à tout le monde.  

- « Hideyuki depuis quand tu es là ? »  

- « Ça fait à peine dix minutes. Tu as bien dormi ? »  

- « Oui, ça va. »  

- « Et Ryo ne t’as pas embêté j’espère ? »  

- « Non plus. »  

Hide but une gorgée de son café, puis repris :  

- « Qu’as-tu donc fais alors hier soir ? »  

Elle jeta un regard à Ryo, puis déclara :  

- «  Nous sommes allés faire des courses, sinon je me serais intoxiqué avec sa bouffe, puis on est rentré, j’ai cuisiner, et puis… je suis partie direct me coucher. N’est-ce pas Ryo ? »  

- « Ouaiche… Mais par contre je suis pas d’accord pour l’histoire de la pizza pourrie ! C‘était encore meilleure que ce plat que tu m‘as donné à manger !! »  

Kaori se mit à rire.  

Oui, cette soirée lui avait redonnée la pêche, et puis…  

« Je crois que je suis tombée amoureuse… » Se dit-elle à elle-même.  

Elle offrit donc un magnifique sourire à ces interlocuteurs, auquel ils répondirent, Ryo parce qu’il était heureux qu’elle ne pleure plus, et Hide parce que… parce que tous les sourires de sa sœur le rendait heureux… tout simplement.  

Hide dit alors à sa sœur qu’il fallait y aller, et quelques minutes plus tard ils étaient tous en bas devant la voiture.  

- « Je reviens, j’ai oublié les clés ! » Déclara bêtement Hideyuki.  

Il laissa donc les deux personnes les plus chères à ces yeux seules, le temps d’aller chercher ce qu’il lui fallait.  

D’un regard complice, Ryo et Kaori se dévisageait.  

Kaori était tombée amoureuse, et Ryo lui ne savait pas trop déterminer ses sentiments. En tout cas, ils étaient différents de tous ceux qu’il a pu ressentir pour les autres femmes.  

- « Merci beaucoup Ryo, pour hier soir… » dit soudainement et timidement Kaori à son interlocuteur.  

- « J’ai pas fais grand-chose … »  

- « Si, tu as fait quelque chose de très important à mes yeux… Merci. »  

Elle lui donna un rapide baiser sur la joue, et son frère arriva tout de suite après.  

- « C’est bon, on peut y aller. »  

- « Ryo, tu viendras à mon anniversaire, n’est-ce pas ? »  

Il lui sourit  

- « Bien sûr… »  

- « Ok, alors à dans sept jours ! »  

Elle grimpa dans la voiture côté passager alors que son frère montait au volant.  

La voiture démarra, et alors qu’ils s’éloignait, Ryo cria :  

- « A dans sept jours ! »  

La voiture n’était déjà plus visible, mais Ryo répétait quand même  

- « Oui… A dans sept jours… »  

FIN.  

Nda : Voilà mon deuxième one shoot, plutôt long mais j’espère qu’il vous a plu. Donnez moi votre avis, et surtout désolée pour les fautes ! Gros bisous à vous. ______*  

Chapter: 1