Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: grifter

Beta-reader(s): Shamane

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 1 chapter

Published: 21-12-07

Last update: 21-12-07

 

Comments: 17 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Petite one-shot dans laquelle toute la petite famille Saeba a décidé de mettre les petits plats dans les grands afin de faire une surprise à Kaori pour son anniversaire :)

 

Disclaimer: Les personnages de "L'anniversaire de Kaori" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'anniversaire de Kaori

 

Chapter 1 :: La surprise

Published: 21-12-07 - Last update: 21-12-07

Comments: Hello :) Je sais bien que ce n'est pas du tout le mois de l'anniversaire de notre petite Kaori mais j'ai déjà pondu deux fics sur le thème de noel l'an dernier alors je me suis dis qu'il fallait changer. J'espère que cela vous plaira :) Bonne lecture et un énorme merci à ma petite Shamane pour avoir acceptée d'etre ma béta pour le coup. En plus aujourd'hui c'est ton anniversaire alors je te fais un gros bisous et je te souhaite un joyeux anniversaire :)

 


Chapter: 1


 

-Je ne m'absente que quelques heures, déclara Kaori à l'attention de Ryo totalement absorbé par son programme télé favori pendant qu'à ses cotés, Zaza et Tsunéo dessinaient tranquillement, Mokorette avachie de tout son long sur le tapis à leurs pieds.  

 

Son mari leva les yeux pour croiser le regard de sa moitié et lui sourit.  

 

-Ca va aller ? S'enquit-elle en enfilant son manteau afin de rejoindre Eriko dont la voiture l'attendait en bas pour l'emmener faire du shopping.  

 

- Ne t'inquiète pas, rétorqua-t-il en reposant son mug de café fumant devant lui. Si le brouillard se lève, on a prévu d'aller au parc et sinon j'ai ramené plein de dvd pour eux, lui dit-il en désignant la pile de Disney trônant sur la table basse et dont les enfants raffolaient, alors que la jeune femme se baissait pour déposer un baiser sur le front de ses enfants.  

 

-Et moi ? Pigna-t-il soudain alors qu'elle faisait mine de s'éclipser. Je n'ai pas droit à un petit bisou moi aussi ?  

 

-Un seul alors parce que si je ne te laisse faire, je ne partirai jamais, le taquina son épouse en comblant la distance qui les séparait.  

 

Ryo glissa sa main derrière sa nuque et l'attira à lui, quémandant ses lèvres pour un baiser passionné, taquinant la commissure des lèvres de sa belle de la pointe de la langue, demandant implicitement qu'elle les entrouvre pour lui, ce qu'elle fit aussitôt ravie et le laissa approfondir le baiser en participante active.  

Le klaxon de la Lexus garée dans la cour retentit soudain et Kaori comprit que son amie s'impatientait. Aussi, elle se détacha à regret de Ryo, se saisit de son sac à mains et enfila ses chaussures prestement.  

Comme elle allait franchir le seuil de la porte, elle se retourna tout à coup et ajouta :  

 

-Les enfants soyez sages avec papa, je compte sur vous.  

 

-Oui maman ! Répondirent les chérubins en agitant la main en signe d'au-revoir.  

 

-Et toi Ryo, sois sage avec Mokorette.  

 

-Pff, je suis un vrai petit ange, c'est elle le petit démon ! Rétorqua son mari sous les rires des enfants.  

 

Kaori se fendit d’un large sourire et la seconde suivante elle s'était éclipsée pour rejoindre son amie, totalement inconsciente de ce qui se tramait derrière son dos.  

Sitôt la porte refermée sur elle, toute sa petite famille se précipita à la fenêtre, guettant la Lexus rouge et s'assurant bien que Kaori montait à son bord. Une fois qu'ils virent le véhicule s'éloigner, ils échangèrent un regard complice et s'écrièrent d'une même voix avec enthousiasme :  

 

-C'est parti !  

 

-On fait comme prévu : Tsunéo s'occupera des ballons et des serpentins, tandis que Zaza et moi nous chargerons du gâteau. Il faudrait surveiller aussi à la fenêtre et prévenir lorsque maman reviendra.  

 

-Moi ! Répondit tout excité le petit garçon en levant le bras en l'air. Avec Mokorette, on va surveiller.  

 

-Alors chacun à son poste !  

 

Aussitôt dit, aussitôt fait, Tsunéo fila à sa chambre dont il tira de dessous le lit un carton contenant moult ballons multicolores et serpentins ainsi que des petits chapeaux pointus qu'ils comptaient mettre au tout dernier moment pour accueillir Kaori. Il le rapporta au salon et s'installa sur le tapis où Ryo lui apporta une petite pompe et lui expliqua comment s'en servir pour gonfler les ballons.  

 

-Je vais t'aider si tu veux? Offrit le père.  

 

-Je sais faire papa. Tata Miki m'a appris pour l'anniversaire de Zaza, regarde !  

 

Effectivement, en un tour de main l’enfant gonfla son ballon rouge et le tendit tout fier au nettoyeur qui lui sourit. Ryo se redressa et lui ébouriffant gentiment les cheveux, il lui dit:  

 

-Je vois que tu te débrouilles très bien en effet. Je t'aiderai à les accrocher tout à l'heure. Je reviens, je vais chercher les cadeaux.  

 

Ryo s'absenta quelques instants au grenier pour en redescendre avec les cadeaux. Tous trois avaient profité de l'absence de leur mère partie au cinéma en compagnie d'Eriko la veille pour faire quelques menues applettes. Précautionneusement, il les dissimula derrière un pan du rideau au cas où Kaori reviendrait à l'improviste et vint s'assurer que Tsunéo s'en sortait. Mais le petit visage chafouin que le petit garçon arborait l'étonna. Que se passait-il donc ?  

 

-Tsunéo ? Lui demanda-t-il en se baissant à sa hauteur.  

 

-C'est Mokorette, expliqua le gamin en désignant la chienne du menton sans cesser sa tache. (Nebéta : Je me demandais bien où elle était passée cette coquine)  

 

-Qu'est-ce qu'elle a encore fait ? Bougonna Ryo en observant l'animal qui semblait dormir tranquillement non loin de son petit maitre.  

 

-Elle a crevé trois ballons ! S'écria-t-il en montrant les cadavres un peu plus loin.  

 

-...Ce n'est pas grave, il en reste encore plein mon grand, le rassura-t-il d'un sourire.  

 

-Oui mais elle va recommencer ! Elle guette quand tu ne regardes pas et elle vient m'embêter !  

 

-Bon ! Je sais ce qu'il me reste à faire pour qu'elle ne vienne pas mettre son grain de sel dans notre surprise, fit-il en se tournant vers la chienne qui s'était assise sur son séant et les observait d'un air innocent. Mokorette, tu viens avec moi, dit-il en saisissant l'animal pour l'emporter avec lui dans ses bras.  

 

L'animal surprit, se laissa faire sans opposer de résistance lorsque le nettoyeur la déposa sur le sol du bureau plongé dans le noir. Mais, profitant de ce que Ryo avait le visage tourné vers la cuisine pour répondre à une question posée par sa fille, la coquine se faufila au-dehors juste comme la porte se refermait sur elle.  

Le nettoyeur ne remarqua rien et se dirigea vers la cuisine afin d'assister sa fille à la confection du gâteau d'anniversaire, non sans avoir au préalable jeté un coup d'œil sur son fils. Tsunéo semblait beaucoup s'amuser et chantonnait gaiement. Satisfait, Ryo le laissa poursuivre et entra dans la cuisine.  

Sur la table, Zaza en vraie professionnelle avait sorti tous les ingrédients nécessaires pour la réalisation de la recette avant de se laver précautionneusement les mains sous le regard amusé de son père qui ne tarda pas à l'imiter. Elle avait beau n'avoir que huit ans, lorsqu'il s'agissait de cuisine, la petite fille agissait avec le plus grand sérieux, s'avérant un vrai cordon bleu.  

La fillette adorait s'occuper des sauces et des décorations lorsque sa maman était aux fourneaux, mais ce qu'elle préférait par-dessus tout c'était confectionner les desserts plus ou moins élaborés comme ce gâteau au chocolat à plusieurs étages recouvert de ganache, au sommet décoré de smarties et de crème chantilly pioché dans ce magazine culinaire appartenant à Miki.  

En voyant la photo accompagnant la recette, tous trois avaient décidé de le tenter pour l'anniversaire de Kaori.  

 

-Que veux-tu que je fasse ? Proposa le nettoyeur en parcourant du regard la recette.  

 

-Tu veux faire la ganache et la crème chantilly Papa ?  

 

-D'accord !  

 

Mokorette de son poste d'observation sous la table de la salle à manger surveillait du coin de l'œil ce qui se passait dans la cuisine. Elle se pourlécha les babines en apercevant Zaza qui officiait. Lorsque sa maitresse portait un tablier cela signifiait qu'il y aurait bientôt des bonnes choses à se mettre sous les crocs. Tous ses sens en alerte, elle s'assura que le petit garçon était bien trop accaparé par sa tache pour faire attention à elle et se rapprocha à pas de loups de la porte de la cuisine entrouverte puis, vive comme l'éclair, elle se glissa sous les plis de la nappe.  

Ryo se figea et stoppa le batteur électrique, balayant du regard la pièce. Mais rien, tout semblait normal. Et pourtant...  

Ce sentiment d'être observé ne le quittait pas d'une semelle. Reposant momentanément l'appareil en prenant bien soin de le débrancher, il s'avança en direction du salon où son fils achevait sa tache et lui lança un regard interrogateur devant la mine concentrée qu'affichait son père.  

Profitant de ce que Ryo avait quitté la pièce, Mokorette saisit sa chance. Zaza s'était retournée pour prendre une grande assiette et lorsqu'elle fit volte-face, elle tomba des nues devant le spectacle suivant : Les deux pattes en équilibre, ses petites griffes agrippant le rebord du saladier et son museau plongé dans la crème chantilly, Mokorette se régalait visiblement en engloutissant à une vitesse vertigineuse le travail du nettoyeur !  

 

-Oh non ! Mokorette ! Arrête ! Papa ! S'écria Zaza en déposant l'assiette qu'elle tenait en mains pour se précipiter sur la gourmande et la forcer à descendre en tirant sur son collier avec force.  

 

Rien à faire ! Mokorette refusait d'abandonner sa pitance et enfouit plus profondément la tête dans le saladier, léchant autant de crème que possible ! (Nebéta : Cette chienne est une catastrophe ambulante !! Pauvre Ryo, il va pêter les plombs lol)  

 

-Papa ! Mokorette mange ta préparation ! Mokorette, arrête tout de suite !  

 

-Quoi ? Ce n’est pas vrai ! Cria-t-il en déboulant en trombes.  

 

Sentant le vent tourner pour elle, la petite chienne lécha une dernière lampée de crème et esquiva les mains du nettoyeur qui s'escrimaient vainement à l'attraper. Elle déguerpit prestement entre ses jambes pour aller se réfugier sous les franges du canapé.  

 

-C'est ca vilaine ! Va te cacher !  

 

-Elle a encore fait une bêtise ? S'enquit Tsunéo en pénétrant dans la pièce.  

 

-Comme toujours, souffla son père dépité de voir son travail réduit à néant.  

 

Zaza contemplait d'un regard navré le saladier ravagé et son contenu irrémédiablement fichu ! Tout était à recommencer, heureusement qu'ils n'étaient pas sur la fin de l'élaboration du gâteau mais à son début !  

 

-Bon je n'ai plus qu'à recommencer, fit-il en prenant un nouveau saladier et en se remettant à l'œuvre sous le regard de son fils.  

 

-J'ai fini ! Je vais surveiller si Maman revient.  

 

-Tsunéo, tu peux t'assurer que la chienne n'approche plus la cuisine ? Je ne voudrais pas la retrouver le nez dans la ganache dès qu'on a le dos tourné.  

 

-Ok. Je vais lui mettre sa laisse et l'attacher à coté de moi.  

 

-Merci, lui répondit-il avec un petit sourire.  

 

Le petit garçon s'accroupit sous le canapé tendant la main pour saisir l'animal mais elle se recula aussi eut-il recours à la ruse pour la faire sortir de sa cachette. Plongeant la main dans sa poche, il en extirpa un marshmallow enrobé qu'il déplia et posa à même le sol, à faible distance de l'animal qui le renifla, intéressée.  

Sa gourmandise finit par avoir raison de sa méfiance et elle sortit, prudente, le museau de dessous les franges, se rapprochant inéluctablement de l'appât mais le petit garçon veillait assis sur les coussins du canapé et à peine eut-elle le temps de réagir que le claquement métallique de l'anneau de la laisse retentit alors qu'elle mangeait le marshmallow.  

 

-Elle est attachée ! Déclara Tsunéo d'un air triomphant.  

 

-Génial ! J'avance un peu avec ta sœur et je viens dresser la table.  

 

-D'accord.  

 

Tsunéo prit place à son poste d'observation depuis la fenêtre armé de ses jumelles et s'installa confortablement, un coussin pour le rehausser sous ses fesses et balaya la rue et celles attenantes du regard, prenant son rôle très au sérieux.  

 

Entretemps, dans le centre-ville Eriko et Kaori déambulaient le long des rues commerçantes. Les bras chargés de paquets, elles terminaient leur shopping et décidèrent de se poser à la terrasse d'un petit café Français un peu en retrait de la foule et d’où se dégageait une agréable odeur de croissants chauds.  

S'attablant, Eriko passa commanda tandis que la partenaire de Ryo s'éclipsait aux toilettes. Lorsqu'elle eut disparue, Eriko sauta sur son téléphone et composa le numéro de l'appartement. Ce fut Tsunéo qui répondit:  

 

-Allo ?  

 

-Tsunéo ?  

 

-Marraine ?  

 

-Oui mon chéri. J'ai fini les courses avec ta maman et je pense que nous serons là d'ici une petite heure. Ca va aller ?  

 

-Oui, le gâteau est fini, Papa et Zaza le mettent dans le four et j'ai gonflé tous les ballons...  

 

-Parfait ! Je te laisse ! Bisous !  

 

Et Eriko raccrocha aussi sec alors que Kaori regagnait son siège.  

 

-Un souci ? S'enquit Kaori en voyant son amie ranger son portable dans son sac à mains alors qu'elle se rasseyait en face d'elle.  

 

-Non, juste un de mes assistants qui avait une question à me poser sur la prochaine collection, mentit-elle avec le sourire. J'ai pris la liberté de nous commander deux cafés viennois et des croissants aux amandes, ca ira ?  

 

-Parfait ! Il faudra que je pense à rapporter des croissants pour toute la tribu. J'espère que tout se passe bien à la maison en mon absence...  

 

Eriko feignit l'étonnement et répondit :  

 

-Mais bien sur ! Pourquoi ca n'irait pas ?  

 

-Tu sais bien que Ryo et Mokorette dans la même pièce, ca tourne souvent à la tragédie grecque.  

 

-Tu exagères ! Plaisanta Eriko en visualisant Ryo pestant contre la petite teckel. Mokorette est adorable !  

 

-Avec nous, oui mais il est vrai qu'elle prend parfois un malin plaisir à le faire tourner en bourrique, sourit Kaori en réceptionnant sa commande et en posant sa serviette négligemment sur ses genoux.  

 

Eriko pouffa de rire en se remémorant la tête ahurie du nettoyeur lorsqu'il découvrit le cadeau qu'elle avait offert aux enfants quand ils avaient regagné l'appartement.  

 

FLASH-BACK  

 

-Papa ! Papa ! S'écrièrent les bambins tout excités en tirant ce dernier par le bras, le faisant se lever d'autorité de son canapé moelleux pour lui montrer Mokorette.  

 

-Du calme les enfants, je viens ! Je viens ! Avait répliqué le nettoyeur en leur emboitant le pas mais lorsqu'il avait débouché dans le vestibule et que ses yeux avaient accroché le petit animal blotti en en boule dans les bras de Kaori, le sourire amusé qu'il affichait la seconde précédente s'évanouit aussitôt sur ses lèvres pour laisser place à un visage fermé.  

 

-Bonjour Ryo, avait dit Eriko mais Ryo n'avait répondu et à la place marmonné un "Qu'est-ce que c'est que ca ?"  

 

Kaori s'aperçut du changement qui s'opérait chez son compagnon et désamorça sur le champ la situation, Mokorette était trop mignonne et les enfants aussi déjà babas devant elle, il fallait à tout prix convaincre Ryo de la garder.  

 

-Regarde Ryo ! N'est-elle pas à croquer ? Dit-elle en caressant doucement la chienne du bout du doigt sous le menton.  

 

Cette dernière, ravie, se mit à lécher la main bienfaitrice tandis que Ryo s'immobilisait et tournait son regard sombre vers la jeune styliste, sachant pertinemment que tout ceci était son œuvre.  

Il avait toujours répété haut et fort à son entourage que les animaux ne représentaient que contraintes et source d'ennui et que jamais, oh grand jamais, il n'y aurait d'animal sous son toit ! Et voilà qu’Eriko venait de passer outre sa volonté et de lui forcer la main car il était évident en jetant un regard à Kaori et aux enfants qu'ils s'étaient déjà amourachés de ce tas de poils...  

 

-Je présume que c'est ton œuvre ? Lâcha-t-il, la contrariété clairement sous-entendue dans le ton employé.  

 

-Eh bien...Sourit Eriko un peu gênée et cherchant du regard Kaori pour qu'elle vienne à sa rescousse. Disons que lorsque je l'ai vu je me suis dit que...  

 

-On peut la garder papa ? Hein dis ? On peut ? Quémanda Zaza en offrant un magnifique sourire à son père pour le gagner à sa cause.  

 

-La garder ? Comment ca la garder ? Ici ?  

 

-Oui ici, elle est petite et tu remarqueras à peine sa présence, intervint Kaori en s'approchant de son homme, l'animal toujours blottie dans ses bras. Regarde les enfants, ils sont aux anges, poursuivit-elle en sachant qu'elle gagnait peu à peu du terrain sur la volonté farouche de Ryo.  

 

-Mais, mais...Ici, elle va se cogner partout et...Tenta Ryo peu convaincant.  

 

-Ryo, ne dis pas de bêtises, pourquoi se cognerait-elle partout voyons ?  

 

-Bon mais et, et, et qui va la sortir les jours de pluie, de neige et de brouillard ainsi que ceux de la retransmission du sport et du concours de Miss Univers à la tv ? (Nebéta : Décidemment il ne perd pas le nord notre Ryo). Sans compter que ca fait pipi partout ces trucs là et...Commença-t-il juste avant que Zaza ne le coupe et ne prenne l'animal des bras de sa mère pour le tendre à son père.  

 

-Tiens papa, prends la, tu vas voir comme elle est gentille.  

 

-Mais, euh...  

 

-Et puis Tsunéo et moi on s'occupera d'elle promis, tu n'auras rien à faire, supplia l'enfant en déposant la petite boule de poils chauds au creux des larges mains paternelles qui l'observa faire, déconfit. Dis oui papa s'il te plait !  

 

-Tu vois ? Elle est tout bébé et ne t'embêtera pas. Comment va-t-on l'appeler ? Assena Kaori avec un clin d'œil complice à l'intention de son amie.  

 

Ryo s'était figé un instant puis doucement soulevé Mokorette pour l'inspecter de plus près et collé son nez contre le museau de l'animal. Les deux s'étaient jaugés du regard un moment puis Mokorette avait émis un jappement joyeux et gentiment fait pipi sur le pull du nettoyeur au grand dam de celui-ci.  

Evidemment il s'agissait là de son pull favori et la guerre entre eux deux avait aussitôt démarré... (Nebéta : je comprends mieux l’attitude de Ryo à présent lol)  

 

FIN DU FLASH-BACK  

 

-Pauvre Ryo tout de même ! Rigola Eriko en y repensant. Incapable de se faire respecter par son animal mais terrorisant par son seul nom les plus dangereux criminels du pays ! Au fait, tu ne m'as jamais dit qui l'avait affublé de ce nom ridicule ?  

 

-Ah ca ! C'est une idée d'Umibozu.  

 

-Umibozu ?  

 

-Oui, les enfants avaient tenu le soir même à passer au Cat's pour la présenter à Miki et Umibozu.  

 

-Miki adore les animaux mais je pensais que son mari en avait une trouille bleue ? S'étonna Eriko, en buvant une nouvelle gorgée de sa boisson.  

 

-En fait, il est terrorisé par les chats uniquement, corrigea Kaori. A peine avons-nous franchi la porte du café que les enfants ont couru vers Miki pour lui montrer la chienne tandis que Umibozu très étonné croisait le regard peu enthousiaste de Ryo.  

 

FLASH-BACK  

 

-Ce n'est pas mon idée, avait cru bon d'expliquer le nettoyeur à l'assemblée avant de s'asseoir mollement sur un tabouant, observant du coin de l'œil Miki qui apportait un bol d'eau fraiche pour la petite chienne.  

 

-Elle est trop adorable ! S'extasia Miki en se redressant. Tu ne trouves pas ? Demanda-t-elle en se retournant vers son mari occupé à préparer un chocolat chaud pour les enfants sur lequel il déposa une bonne ration de crème chantilly à la grande joie des petits avant de leur tendre.  

 

-Merci tonton !  

 

-Merci parrain ! S'exclama Zaza en buvant deux gorgées du sien, se régalant visiblement.  

 

Umibozu lui sourit et déposa deux cafés fumants devant leurs parents.  

 

-Quel est son nom ? S'enquit le géant à l'adresse de Kaori, ignorant superbement la moue de Ryo.  

 

-Justement, on n'a pas encore décidé. C'est l'année des M et...  

 

-Mokorette, avait lâché alors Umibozu d'un trait en posant son regard sur l'animal puis sur son nouveau maitre.  

 

Un silence pesant s'était abattu sur le café que Zaza avait coupé en levant le nez de son bol pour demander :  

 

-Mokorette ? C'est rigolo mais ca veut dire quoi ? Interrogea l'enfant en se tournant vers son père qui s'étrangla en avalant son café.  

 

-Eh bien, toussa-t-il pour se donner une contenance, vois-tu ma chérie, ca veut juste dire que...Bafouilla-t-il en cherchant du regard Kaori pour le sortir de ce mauvais pas.  

 

-C'est un peu compliqué mais ca veut simplement dire que votre papa m'aime beaucoup, expliqua-t-elle les joues empourprées.  

 

-Alors ce sera Mokorette ! D'accord Tsunéo ? Rétorqua la fillette en se contentant de l’explication fournie.  

 

-D'accord ! Hein Mokorette ? Ton nom te plait ? Lui demanda-t-il en la prenant dans ses bras pour la mettre sur ses genoux où elle s'installa.  

 

Miki réprima à grand peine un fou-rire du nom choisi par son mari alors que Ryo pointait son doigt sous le nez de son ami et lui assenait gêné :  

 

-Tu es content de toi tête de poulpe ? Sérieusement, tu me vois appeler ce truc dans la rue par son nom ? J'aurai l'air de quoi moi, je te le demande ? Les gens vont se ficher de moi ! Pleurnicha-t-il en songeant à leur voisine Mme Mistuba.  

 

Umibozu ne répondit rien et se contenta d'un sourire triomphal. Ryo était coincé et il le savait. Pourtant; il se mit à secouer la tête négativement avec véhémence devant le nom choisi.  

 

-Ca va pas du tout ce nom, on n’a qu'à l'appeler Médorette ou encore Championne, je ne sais pas moi !  

 

-Ryo, voyons, calme-toi, ce n'est pas la fin du monde tout de même. Et puis, regarde-la, elle a l'air d'approuver le choix.  

 

-Papa, Médorette c'est pas joli, désapprouva Tsunéo.  

 

- Oui et puis Championne ce n’est pas bon, maman a dit l'année du M et pas du C, poursuivit Zaza.  

 

-Argh, tout les noms que vous voulez mais pas celui-là, pitié !  

 

-Allons Ryo, il ne s'agit après tout que du nom de la chienne, pourquoi te mettre dans ses états pareils ? Intervint Miki.  

 

-Parce que ca fout en l'air ma réputation un clébard avec un nom comme ca, voilà pourquoi ! (NDB : Tu m’étonnes mon Ryo)  

 

-Tu n'as qu'à t'en prendre à toi-même aussi, déclara Kaori.  

 

-Hein ? Tout ca c'est la faute de Umibozu je te signale !  

 

-Peut-etre mais si tu n'avais pas cavalé après toutes ces créatures en hurlant à tue-tête "Mokkori "par ci et "mokkori" par là, on n'en serait pas là, lui assena Kaori en clôturant définitivement la discussion.  

 

Devant l'explication fournie, Ryo se tut. Ce soir là, Mokorette faisait officiellement son entrée dans la famille Saeba à la grande joie du reste de la famille.  

 

Aussitôt qu’il avait raccroché, Tsunéo avait couru vers la cuisine informer les autres membres de la famille.  

 

-Papa ! Zaza ! Il faut se dépêcher maman va bientôt revenir a dit marraine ! Oh ! S'écria-t-il en s'interrompant net à la vue du somptueux dessert. Il est très beau ! Maman sera contente !  

 

-Il ne te reste plus qu'à disposer les smarties tout autour pendant que je dresserai la table et nous serons fin prêts.  

 

Une fois que la table fut dressée et tous les ballons accrochés dans le salon, il ne restait plus aux trois membres de la famille qu'à coiffer leur petit chapeau et à plonger la pièce dans l'obscurité afin de surprendre Kaori à peine celle-ci franchirait-elle le seuil de l'appartement et tout serait fin prêt pour leur surprise.  

 

-Et si Mokorette portait aussi un chapeau ? Déclara soudain Ryo en voyant leur chienne qui les observait intriguée.  

 

-Excellente idée et puis elle fait partie de la famille, acquiesça Zaza en piochant un autre couvre-chef dans le carton à ses pieds avant de s''avancer vers l'animal.  

 

Sur le qui-vive, Mokorette se mit sur pattes tandis que Zaza s'accroupissait pour doucement la coiffer elle aussi d'un petit chapeau pointu en papier multicolore dont elle passa l'élastique sous le menton de l'animal avant de se relever pour juger de l'effet obtenu.  

Aussitôt, l'animal commença à racler le plancher de la tête, espérant ainsi se défaire de ce capuchon gênant qui la grattait.  

 

-Reste tranquille Mokorette, ca fait pas mal lui dit Tsunéo en voyant qu'elle gigotait.  

 

-Mokorette, ne fais pas ta tête de mule, s'écria Ryo, ca te va très bien et puis c'est juste quelques minutes.  

 

-Elle est adorable comme ca ! S'extasia Zaza  

 

Mais la chienne ne semblait visiblement pas partager son opinion et continua à tenter de se débarrasser de ce gênant capuchon, sans succès. Résignée, elle s'assit alors et baissa la tête, non sans avoir décoché un regard noir qui en disait long au nettoyeur sur son mécontentement.  

 

-Allons allons Mokorette, ce n'est pas la fin du monde, dès que Kaori est là, on te le retire, promis.  

 

Soudain le crissement des pneus d'une voiture de sport les ramena à la réalité : Se précipitant à la fenêtre, ils vinrent Kaori descendre de voiture et après un petit signe à l'attention de la conductrice, se saisir de ses paquets et se diriger vers le hall.  

Branlebas de combat général à l'étage où Ryo s'activa à poser les deux cadeaux en pile sur la table du salon autour du gâteau tandis que les enfants éteignaient vite la lumière du couloir et celle du salon et rejoignaient leur poste cachés derrière le canapé avec leur père.  

 

-Pourquoi l'appartement est-il plongé dans le noir ? On a une coupure d'électricité ? S'étonna Kaori en progressant à tâtons. Ryo ? Les enfants ? Vous êtes là ? Je vous ai ramené des croissants !  

 

Seul le silence lui répondit et comme elle s'avançait, une petite main tourna l'interrupteur et la lumière se fit.  

 

-Surprise ! Joyeux anniversaire ! Entonnèrent en chœur le trio sous le regard stupéfait de Kaori en venant à sa rencontre.  

 

Tout à coup, elle comprit qu'ils avaient comploté avec Eriko pour la tenir éloignée de l'appartement pendant qu'ils s'affairaient à lui préparer cette délicieuse surprise qui trônait sur la table.  

 

-Mais...Mais, et moi qui croyais que vous vouliez attendre ce week-end pour le célébrer, vous m'avez bien eu ! Leur sourit-elle en prenant ses enfants dans ses bras.  

 

-Tu es contente Maman ? Demanda Zaza en voyant sa mère balayait la pièce du regard.  

 

Rien ne manquait, ils avaient même coiffé un petit couvre-chef et se rendit compte que la chienne elle aussi en portait un.  

 

-Merci beaucoup mes chéris ! Quel gâteau magnifique !  

 

-On a mis la main à la pate tous les quatre, expliqua son mari avec un petit clin d'œil à l'attention de ses enfants qui le lui rendirent.  

 

-Tous les quatre ?  

 

-Oui, nous on confectionnait et Mokorette se chargeait de manger notre préparation, marmonna Ryo en décochant un regard plein de sous-entendus à la chienne dressée sur ses pattes et qui, profitant de ce que tous accueillaient Kaori, s'était aventurée plus près de ce fameux gâteau et escaladait vaillamment la chaise pour l'atteindre.  

 

-Aie aie ! J'ai l'impression qu'elle veut y gouter en premier, s'écria Kaori en se précipitant pour la reposer à terre. Mokorette, tu permets ? Tu ne veux tout de même pas ruiner ce qu'ils ont gentiment préparé pour moi ?  

 

"Quelle plaie cette chienne !" Songea Ryo en son fort intérieur en tirant la chaise pour que Kaori prenne place tandis que les enfants s'installaient autour d'elle.  

Puis il lui tendit le premier cadeau dont elle ôta fébrilement le papier d'emballage et s'extasia à la vue de son contenu : Ni plus ni moins que cette paire d'escarpins qu'elle avait repéré dans un magasin quelques jours plus tôt en compagnie de Miki et qu'elle s'était promit d'acheter la prochaine fois.  

Hélas, lorsqu'elle s'était représentée au magasin, ce fut pour se faire entendre dire que la dite paire exposée était un modèle unique qui avait déjà trouvé acquéreur malheureusement pour elle. Dépitée, Kaori était ressortie sans se douter le moins du monde que c'était Miki elle-même qui était revenue sur ses pas après avoir prit congé de son amie pour acheter la précieuse paire de la part de Ryo.  

En effet, ce dernier en prévision de l'anniversaire de sa tendre moitié avait chargé Miki d'effectuer des repérages et le cas échéant d'acheter ce qui lui taperait dans l'œil.  

 

-Merci beaucoup Ryo, mais tu n'aurais pas du voyons...  

 

-Taratata, c'est ton anniversaire oui ou non ? La gronda-t-il affectueusement en se penchant pour effleurer ses lèvres d'un baiser papillon. Elles te plaisent et c'est l'essentiel.  

 

-Je les adore !  

 

-Ca c'est de notre part à Tsunéo et à moi, intervint Zaza en lui remettant une petite enveloppe entre les mains.  

 

-Je me demande bien de quoi il peut s'agir ? Interrogea Kaori mai sa fille se contenta de sourire et de guetter la réaction de sa mère.  

 

La dite réaction ne fut pas longue à arriver et Kaori retourna deux fois les billets pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas éveillée.  

 

-Deux places pour aller voir Carmen à l'opéra !  

 

-Tata Eriko m'a dit que tu avais envie d'aller voir ca avec Papa alors on les a acheté, ca te plait ?  

 

-Oh oui, beaucoup ! Merci mes chéris ! Fit-elle en embrassant tendrement ses bambins sur la joue.  

 

-Carmen ? Tu veux me voir déguisé en pingouin ?  

 

-Mais tu es très sexy en smoking mon cher Ryo et puis si vraiment tu n'es pas très chaud, je peux toujours demander à Mick si...  

 

-Je viendrai ! Je viendrai ! Je plaisantais voyons ! (Nebéta : Il n’aura pas résisté longtemps lol)  

 

-Mais moi également, tu sais bien que je n'ai aucune envie que Mick m'accompagne, c'est avec toi que j'ai envie d'y aller.  

 

-Je pourrais choisir ta toilette ? S'avança le nettoyeur en bavant intérieurement à l'idée de l'habiller lui-même.  

 

-On verra ca le moment venu, répliqua Kaori amusée du cheminement de pensées de son mari qu'elle devinait aisément.  

 

Il ne changerait jamais !  

 

Il trancha de belles parts qu'il distribua à l'assemblée en omettant volontairement l'animal qui alla se coucher sous la table, comprenant que cette fois-ci elle n'obtiendrait pas gain de cause.  

 

-Mh, votre gâteau est délicieux ! Bravo ! Dit Kaori en se régalant visiblement.  

 

-Il faut faire une photo ! S'exclama d'une voix enjouée Zaza en se levant pour aller chercher l'appareil qui se trouvait dans la chambre de ses parents, soigneusement rangé dans le tiroir de la table de nuit.  

 

-Reste-là, j'y vais ! Lui enjoignit Ryo en s'éclipsant rapidement. (Nebéta : Pourquoi ais-je l’impression que cet appareil photo n’est pas caché là pour rien ? lol)  

 

Une minute plus tard, le retardateur était enclenché et tous avaient regagné leurs postes, Ryo avait passé ses bras autour de sa femme et se tenait debout penché derrière elle, tandis que les enfants, assis autour d'elle avaient chacun posé leur tête au creux de l'épaule de leur mère. Mais, au moment où le petit clic allait retentir, Mokorette se sentant délaissée s'invita soudain dans le cadre et jappa de mécontentement.  

Kaori eut tout juste le temps de s'en saisir et de la poser sur ses genoux avant de reprendre la pause que le petit clic retissait. Toute la petite famille Saeba y figurait et encadrait Kaori, rayonnante de bonheur.  

 

FIN  

 

 

 

 

 

 

 


Chapter: 1


 

 

 

 

 

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