Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Kaori4ever

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 2 chapters

Published: 26-12-07

Last update: 01-01-08

 

Comments: 11 reviews

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General

 

Summary: Il suffit d'y croire pour le voir .. // Alternative ! ( ne soyez pas terroriser par le titre ! lOl ^^

 

Disclaimer: Les personnages de "Âmes en peine" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Âmes en peine

 

Chapter 1 :: Nouvelle vie

Published: 26-12-07 - Last update: 26-12-07

Comments: Voilà encore une fic de deux chapitres, vous aurez le deuxième dans une semaine, sauf si je cède avant -_-' bref, ce n'est plus Noël, alors disons que c'est un cadeau du jour de l'an !! ^^ J'espère que cette histoire assez " particulière " sera appréciée, et je remercie du fond du coeur ma Beta qui a prit du temps sur elle pour corriger cette fic ! Alors GROS bisous à toi ma Bêta, et à vous tous aussi ! Bonne lecture

 


Chapter: 1 2


 

J’en suis consciente.  

 

Moi, Kaori Makimura, 21 ans, je suis victime d’une magie que personne d’autre n’aura l’occasion de connaître. Parce qu’il faut y croire pour le voir…  

 

Sur cette déclaration secrète, je vais vous raconter mon histoire. Mai soyez-en sûr : juste après avoir écrit le dernier mot, la feuille qui aura connu mon secret ne deviendra que poussières parmi tant d’autres. Je la brûlerai pour que personne ne sache réellement ce qu’il s’est passé. Je serais la seule…enfin presque.  

 

Qui aurait pu penser un jour que de croire aux compte de fées, au coup de foudre, quelque soit l’âge, suffirait à attirer la magie vers soi ? Au fond, je me disais « des sornettes ! » Mais je me rends bien compte à présent que le prince charmant de Cendrillon est bien réel. Et je suis Cendrillon.  

 

Au fond, c’est peu être mon imagination qui me joue des tours ? Mais toutes ses sensations me paraissent si réelles ! Je les ai ressenties, vécues ! Je comprends que vous ne pouvez pas me croire, vous voulez des preuves, mais … Ces preuves je les ai, tout au fond de moi, mais je me demande s’il n’est pas mieux qu’elles n’appartiennent qu’à moi. Oui…ce sont des preuves, des souvenirs d’un bonheur vécu avec quelqu’un, qui a du souffrir et que je n’oublierai jamais. Non…jamais.  

 

Amour éternel, j’y crois. Aimer pour la vie, j’y crois. Maintenant que j’ai une raison d’exister, que je n’ai plus à pleurer, que je peux enfin vivre le cœur léger… je crois en tout.  

Je crois en la vie, l’amour, l’amitié, comme je l’ai dit tout à l’heure «  il faut y croire… pour le voir. »  

 

* * * * * * * * *  

 

Tout a commencé ce jour-là. Oui, ce jour-là j’avais décidé d’aller au cinéma. Après un an à avoir renfermé mon cœur, j’avais décidé de … revivre. Oui, mon frère est mort. Il est mort dans un accident de circulation…  

Je me suis donc retrouvé seule, à vivre du jour au lendemain indépendante. Moi qui avait été habituée pendant des années à vivre auprès de la chaleur de mon frère, me retrouvait seule dans la froideur et la solitude. Oui, j’étais seule, abandonnée… Je ne vivais plus, je survivais. Les rares amis qui m’entouraient, tentaient de me consoler, mais avec moi c’était comme parler à un mur. Je n’écoutais pas... Je n’écoutais plus.  

À présent je me demande pourquoi je me suis autant laissé aller ? Pourquoi n’ai-je pas fait d’efforts, mon frère là-haut devait être triste de me voir dans cet état…  

Ça a duré un an.  

 

Donc je disais revivre après un an, et pour fêter cela j’avais décidé d’aller au cinéma. La bande annonce du film que j’avais vu auparavant, m’avait beaucoup plu, le titre en lui-même m’attirait. City Hunter. Chasseur de la ville. Ce titre révélait à lui seul une histoire plutôt triste. Dans ma tête j’imaginais déjà quelques séquences, un homme solitaire errant dans la ville, chassant ses proies. En y repensant maintenant, je me rends compte que j’en avais fait une bonne déduction.  

 

Bizarrement, la salle était vide. J’avais acheté un paquet de Pop corn.  

Étant la seule spectatrice, je me suis choisie la meilleure place. À mon goût.  

Le film pouvait démarrer.  

 

Le film est fini, j’ai beaucoup aimé l’histoire. Un résumé global : ça parle d’un homme (très beau d’ailleurs) qui vit seul dans un grand immeuble de briques rouges à Shinjuku. Il est nettoyeur dans le quartier, et fait tout son possible pour débarrasser le monde de la vermine. Solitaire, sans attaches, il croit au grand amour, mais ne veut pas le rencontrer. Il a peur qu’à cause de son métier celle qu’il aimera se fasse tuer.  

C’est un film plutôt triste, mais il reflétait les mêmes sentiments que j’éprouvais il y a peu de cela. Toute la tristesse connu précédemment m’envahi, et alors que le film se terminait, moi je restais sur mon siège sans bouger. Personne ne remarqua que j’étais encore là puisque comme je l‘ai déjà dit, j‘étais la seule spectatrice. Et ce film étant apparemment la dernière séance, les lumières s’éteignirent me laissant dans l’obscurité totale, seule…  

Je ne m’en rendis d’ailleurs pas compte. J’essayais de comprendre la tristesse de l’homme qui vivait seul…J’aurais voulu l’aider « mais ce n’est qu’un film ! » me disais-je ! Pourtant…  

 

Doucement, je me levais de mon siège. De la rangée, je regardais le grand écran avec des yeux tristes, puis m’en approcha lentement. Hésitante, je voulais poser mes doigts sur la surface plate, mais bizarrement je doutais. De quoi ? Je n’en savais rien. Je laissais donc mon cœur me guider, et posa mes doigts sur l’objet où quelques minutes auparavant étaient diffusées les images du film.  

 

Caressant l’écran, je fermais les yeux, et sans réellement m’en rendre compte, même au plus profond de mon cœur, mes lèvres murmurèrent :  

 

- J’aimerais tellement pouvoir aider cette âme en peine…  

 

Inconsciemment, une larme perla sur ma joue, jusqu’à tomber, frôlant le tissu de l’écran. La larme brilla quelques instants, avant de disparaître.  

J’avais perçu cette lueur à travers mes yeux fermés, c’est pourquoi je les rouvris.  

 

La pièce se ralluma d’un coup. Je crus d’abord que quelqu’un s’était rendu compte qu’il restait une personne dans la salle, mais ce ne fut pas le cas. Personne ne vint pour me dire de partir. Les lumières clignotèrent, d’abord lentement puis de plus en plus vite, l’écran s’alluma, diffusant quelques scènes du film, de plus en plus vite elles aussi. Je ne comprenais pas, j’avais l’impression que tout tournait autour de moi, mes yeux étaient aveuglés par la lumière forte, et juste avant de m’évanouir, je vis l’écran. J’avais l’impression qu’il m’aspirait. J’essayais de toutes mes forces de m’échapper de ce sable mouvant qui me tirait vers lui. Tout devint blanc, et je m’évanouis pour de bon.  

 

* * * * * * * * * * * *  

 

Je me réveillais avec un mal de tête, comme si on m’avait porté un coup à celle-ci. Je me relevais non sans mal, m’appuyant de mes deux mains pour tenter de me redresser. J’observais autour de moi, mon esprit encore un peu dans les vapes, quand je me rendis compte que je n’étais plus dans le cinéma.  

Écarquillant les yeux, j’observais les paysages autour de moi. J’étais dans une sorte de couloir sombre, des escaliers derrière moi et une porte de métal devant. L’endroit plutôt sobre, je me décidais donc à ouvrir la porte de métal. Elle était un peu dure à ouvrir je dus user de toutes mes forces, la porte était tenace ! Quand j’entendis un léger grincement me montrant qu’elle allait bientôt céder, je forçais un petit coup en plus, et elle s’ouvrit enfin. Une rafale de vent m’envahie, je dus mettre un bras devant mes yeux pour éviter qu’ils prennent la poussière. J’avançais contre le vent, lentement. Devant moi tout était blanc avec de la lumière, j’en avais donc déduit que ça devait être l’extérieur. Au fur et à mesure, le vent diminua d’un ton, je pus donc ouvrir correctement les yeux.  

Au loin, j’apercevais une silhouette allongée, levant les bras de temps à autre.  

La couleur blanche diminuait pour laisser place aux couleurs primaires et secondaires. J’apercevais des briques rouges, du gris pour le sol, bleu pour le ciel, pleins d’autres couleurs pour ce qui était apparemment la ville. Jaune, vert, violet, ocre… toutes les couleurs existantes faisaient parties de ce paysage. Celui-ci me disait quand même quelque chose, mais je ne savais pas quoi, ni d’où.  

 

La silhouette ne m’avait pas entendu, ni vu. Enfin c’est ce que je pensais. Je m’approchais donc lentement, tout en essayant de rester cachée, on ne sait jamais. Plus j’avançais, plus les détails me paraissaient net. Je pus alors me rendre compte qu’il s’agissait d’un homme. Qui d’ailleurs avait une très grande taille, un bon mètre quatre-vingt, ainsi qu’un très beau corps. Je ne voyais pas encore son visage, celui-ci étant tourné vers la ville.  

Je m’approchais encore un peu, et là se fut le choc. Comment était-ce possible ? Que s’était-il passé ? Je devais être entrain de rêver, ce n’était pas possible ! Cet homme … C’est …c’est …  

 

Je fermis mes yeux, essayant de remettre un peu d’ordre dans ma tête. Je me mordis la langue, me pinçais, me donnais des claques… Rien n’y faisait. Mes pensées étaient encombrées dans mon esprit, je ne comprenais vraiment plus rien.  

 

Je rouvris alors les yeux. Là, mon étonnement. Il avait disparu. Mais où était-il ? Comment aurait-il pu disparaître en l’espace de quelques secondes ?  

 

- C’est moi que vous cherchez ?  

 

Il était là, derrière moi. Je me crispais. Lentement, je me retournais. Je pouvais sentir son souffle sur ma peau, il s’était rapproché de moi pour me murmurer ces quelques mots. De près, il était complètement différent que de loin. De loin on ne pouvait pas voir ses beaux yeux sombres, couleurs ténèbres. On ne pouvait pas bien distinguer ses lèvres qui ne demandent qu’à être gouttées… On ne pouvait pas voir toutes ces choses, ces petits détails…  

Sans savoir pourquoi, je me mis à rougir violemment.  

 

J’essayais de m’éloigner de lui, surprise par son apparition soudaine.  

Je ne savais pas quoi dire, il me regardait avec des yeux … rieurs, un petit sourire au coin des lèvres, qui me faisait craquer.  

Difficilement je bégayais un simple :  

 

- Heu … C’est-à-dire que…  

 

Il ne me laissa même pas le temps de terminer ma phrase, que je pense d’ailleurs ne pouvoir jamais terminé.  

 

- Je sais ! Vous avez du voir l’annonce sur le tableau, celle où je dis que je cherche une femme de ménage !  

 

Libellule, libellule… Mais d’où elles sortent toutes ces libellules ??!!  

Vraiment, je ne sais plus où je suis…  

 

- Alors, c’est bien ça ?  

 

Au fond je ne savais pas quoi dire, qu’aurais-je pu lui répondre de toute façon ? Que j’avais atterri là par hasard, après m’être fait aspirer par un écran de cinéma ? Bien sûr que non, il m’aurait prise pour une folle.  

Je n’ai pas eu d’autre choix que de répondre :  

 

- Euh… Oui ! C’est bien ça !  

- Parfait ! Je vais vous expliquer ce que j’attends de vous.  

 

Il me prit par le bras et me tira à l’intérieur.  

Je découvris des pièces que je n’avais encore jamais vu, pas même dans le film. Il m’expliqua les horaires qui l’arrangeait, ce que je devais faire … Il avait même prévu une chambre pour moi, à l’étage en dessous, si cela me tentait. Je voyais bien sur son visage qu’il n’avait, à ce moment précis, aucunes idées mal placées.  

 

Il me parlait avec une voix enjouée, il avait l’air bien plus heureux que dans la version du film. Comme si une présence à ses côtés lui donnait l’impression de ne plus être seul. J’observais ce visage parler, rire, sourire, ses yeux… Qu’il me transmit finalement sa bonne humeur. Je me mis alors à lui sourire, à jouer avec lui… j’étais à mon tour heureuse.  

 

Nous conclûmes donc notre contrat, qui était que je dorme dans la pièce du dessous, et que je ferais le ménage, la lessive, la cuisine… le tout pour une somme bien plus que correct. Je lui demandais quand même de diminuer mon salaire, c’était bien trop pour moi.  

Il insista. Moi aussi. Je gagnai.  

 

Discuter avec lui me fit complètement oublier que je ne faisais pas partie de cette vie, que je devais sûrement être dans une sorte d’autre dimension.  

 

Je m’entendais bien avec lui, je me sentais en sécurité. Tout de suite, je l’avais pris en grande confiance. Je ne sais pas si lui a ressenti la même chose que moi… Peut-être ? …  

 

Je lui ai demandé quand est-ce que je commençais, il m’a répondu que le plus tôt serait le mieux, vu l’état de l’appartement. Je me suis mise à rire, c’est vrai que cet appart’ méritait vraiment un bon « bain » ! Je lui ai alors dit « Pourquoi pas aujourd’hui ? », il m’a répondu « Pourquoi pas ? ». Je lui ai souri, il m’a souri… Je m’étais vraiment prise d’affection pour lui. Il était quelqu’un de formidable, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il était remarquable.  

 

- Je n’aurais jamais cru qu’une femme se porterait volontaire pour venir faire le ménage chez moi ! »  

- Ah bon ? Et pourquoi cela ?  

- Parce que je suis réputé pour être un ’’ méchant ’’, un tueur sans scrupule… City Hunter ! M’avait-il dit.  

Et moi je lui ai répondu « Peut-être bien, mais je suis sûre que si elles vous avaient vu elles auraient de suite accepté ! »  

Il m’avait demandé alors « Pourquoi ? Parce que je suis beau comme un dieu ? » Et je lui avais encore répondu « Non, je dis ça par rapport à votre âme … à votre bonté de cœur. »  

Et là il avait paru stupéfait, comme si j’avais dit quelque chose d’impensable, d’inimaginable. Au fond c’était la vérité, enfin si je me rapporte au film. Mais je crois bien que je suis la seule à avoir su lire dans son cœur, enfin, à moitié… Chacun cache un jardin secret au fond de soi, où personne ne peut entrer, sauf peut-être l’être le plus cher aux yeux de la personne…  

 

C’est là qu’il me sourit, et que je lui souris en retour, pour lui montrer toute ma gratitude. J’étais vraiment heureuse, Ryo était, à cette époque, pour moi, comme un nouveau grand frère, un meilleur ami, un confident…  

 

Je le laissais donc seul quelques instants, afin de pouvoir m’installer dans ma nouvelle chambre. Mais arrivée en bas, je me posais pleins de questions.  

 

« Comment pouvais-je m’installer, puisque j’étais venu ici sans rien, sans même savoir où j’allais ? »  

 

N’oublions pas que j’ai été aspirée par un écran de cinéma ! Je n’ai, dans ce monde, ni vêtements, ni voiture, ni lieu précédent ou vivre …  

Quel ne fut pas mon étonnement quand je vis dans la pièce qui m’étais destinée une horde de vêtements bien plus que féminin accrochés au placard, des clés apparemment de voiture accroché à la porte, des chaussures bien plus que ce que je n’avais moi-même au précédent, et surtout, surtout le cadre photo où je suis avec mon frère, ainsi que la bague qu’il m’avait remit. Comment tout ceci avait-il pu atterrir ici ? Je l’ignore encore aujourd’hui… Serait-ce cette magie qui m’avait fait pénétrer dans ce monde ? …  

 

Je m’allongeais sur mon lit, fermant les yeux et les mains derrière la tête. Je repensais à tout ce qui venait de m’arriver … Peu importe, j’étais heureuse ici…  

 

Je remontais donc le rejoindre, je m’étais douchée, coiffée… j’avais changé de vêtements… J’étais habillé façon naturelle, c’est ce que je préfère, rester naturelle…  

 

Quand je suis arrivée, il était assis sur le canapé, en train de regarder un programme TV d’aérobic ! Il bavait carrément sur l’écran ! Et sans savoir pourquoi, j’ai sorti une grosse massue et je l’ai lancée sur lui. En plein dans le mille !  

 

Ryo paraissait abasourdi. Il avait l’air comme si c’était impossible de le toucher sans qu’il ne s’en aperçoive. Je ne savais pas ce qui m’avait prise, je courus tout de suite après à la rescousse :  

 

- Mr Saeba, vous allez bien ?  

 

Je me souviens qu’il me regarda d’un air hébété.  

 

- Co...Coco…comment t’as fait ça ?  

 

Je me souviens aussi de l’air gêné que j’aie pris. Mais au fond, voir sa tête avec une grosse bosse au milieu, je ne pouvais rien y faire. J’ai tout simplement éclaté de rire.  

Il m’a regardé bizarrement, avant de lui aussi éclaté de rire.  

 

Nous avions finalement arrêtés nos fous rires, et j’étais partie faire la cuisine, étant la femme de ménage à partir d’aujourd’hui, il fallait que je prouve mes compétences. Heureusement, toutes mes tâches étaient dans mes cordes. C’est ce que je faisais tout le temps quand je vivais encore avec mon frère. Je lui préparais ces bentôs avant qu’il aille travailler… Je lui lavais son linge sale…  

 

Cette journée avait été riche en émotion pour moi. J’avais beaucoup aimé, l’ambiance de fête qui régnait …  

 

Bref, nous étions à table quand il commença à me poser des questions sur ma vie :  

 

- Alors, fais-tu un travail en dehors de celui-ci ?  

- On peut dire ça, je faisais des études de médecine… mais on va dire que j’ai arrêté.  

- Ah … et tu as de la famille ?  

 

Là je ne bougeais plus, la question m’avait prise au dépourvu.  

 

- Je n’ai pas de parents… et mon frère unique est mort il y a peu… il est mort dans un accident de voiture, en voulant sauver une petite fille …  

 

Il m’avait regardé avec compassion et avait posé sa main sur la mienne.  

 

- Je suis désolé.  

 

Non… Ces paroles je ne supportais plus de les entendre depuis un an. Tout ces gens qui me regardaient avec pitié; « la pauvre fille qui est seule du jour au lendemain, le frère mort bêtement… » Je ne supportais vraiment plus ces paroles qui me meurtrissaient le cœur.  

Alors je retirais ma main brusquement, avant de dire bien haut et fort :  

 

- Non ! Moi je ne le suis pas ! Parce que mon frère n’est pas mort bêtement, il est mort loyalement, en voulant sauver une enfant … c’était quelqu‘un de bien, il avait le sens de la justice… Alors moi je ne suis pas désolée. Parce que je sais que là où il est maintenant, il voit à quel point je suis fière de lui.  

 

J’étais terriblement énervée. Au fond, je m’énervais pour rien, c’était injuste ce que je lui avais dit, il ne méritait pas ça…  

 

- Pardon… Je me suis laissé emporter par mes sentiments... Je vous demande de me pardonner Mr. Saeba s’il vous plait. »  

 

Là il se leva brusquement faisant ainsi tomber sa chaise.  

 

- Ai-je bien entendu ? MR SAEBA ? Ah non je ne veux pas de ça ! Moi c’est Ryo !  

 

Il me tendit une main, avec toujours ce sourire protecteur et joueur. Je l’acceptai volontiers.  

 

- D’accord, Ryo.  

- Allez viens, je veux te présenter quelqu’un.  

- Quoi ? Mais …  

 

Je n’eus pas le temps, ni le choix de riposter. Il m’entraînait déjà au hasard des rues, j’avais l’impression de les connaître mais je n’en étais pas sûre.  

 

Il faisait nuit, et je ne courais pas assez vite à son goût. Il s’arrêta donc brusquement pour me prendre dans ses bras, et m’entraîner vers un lieu qui m’était totalement inconnu.  

 

Il courrait, je rigolais. Cela me semblait si familier, pourtant nous ne nous connaissions que depuis quelques heures…  

 

 

 


Chapter: 1 2


 

 

 

 

 

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