Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sand

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 6 chapters

Published: 05-09-08

Last update: 11-04-09

 

Comments: 75 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Suite de la fic "un jour, tu m'appartiendras". Massao a toujours la main mise sur Natsume mais jusqu'où ira-t-il cette fois ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le faux pas" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le faux pas

 

Chapter 1 :: Une douleur persistante

Published: 05-09-08 - Last update: 09-09-08

Comments: Salut tout le monde. Comme certains d'entre vous me l'avaient demandé dans leur pécédentes reviews, je vous ai donc concocté la suite d'un jour, tu m'appartiendras. J'espère que cette suite vous plaira toujours autant. Gros bisous, bonne lecture et à la semaine prochaine.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6


 

Voilà plusieurs semaines que l’affaire des meurtres perpétrés par Izumi s’était déroulée mais malgré une fin aboutie et sans autre forme de jugement, comment tirer un trait sur ce qui s’était produit ?  

Son attitude, au départ, témoignait d’une grande froideur ressemblant presque à de l’indifférence mais au fil des jours, sa carapace se fendillait pour se briser littéralement. Une lueur s’était éteinte dans son regard malgré que les sourires et son habituel altruisme continuent à constituer son quotidien.  

 

Appuyée contre le chambranle de la fenêtre du salon, alors que le jour commençait à peine à poindre, le regard perdu dans le lointain parsemé de nuages orangés, Kaori prenait, journellement, quelques minutes pour laisser son esprit vagabonder dans un douloureux passé.  

 

Pas un jour ne s’écoulait sans qu’elle ne pense à sa sœur assassinée par cette psychopathe, ce monstre qui avait tué sans vergogne, toutes les personnes se mettant en travers de son funeste projet. Mais elle, Kaori Makimura avait survécu physiquement mais tout son être s’était désagrégé au fil du temps.  

 

Combien de fois la même scène se déroulait dans sa tête ; combien de fois se voyait-elle entrain de sauver Sayuri in extremis ; combien de fois, s’imaginait-elle, achevant d’une balle franche en pleine tête, cette femme pourtant d’aspect angélique pour sauver son aînée ?!  

 

Tous les matins, d’un réveil en sursaut, s’asseyant ensuite sur le bord de son lit alors qu’elle recouvrait d’un drap son corps en sueur frissonnant encore ; son regard brillant d’émotions fouillait les alentours à la recherche de la silhouette féminine qui saurait la rassurer.  

 

Sans cesse, elle se réveillait le cœur bondissant, dans l’espoir que tout ceci ne soit que purement et simplement un cauchemar mais bien vite la réalité refaisait surface et son immense peine la broyait davantage. Quelques larmes scintillaient dans sa prunelle noisette mais pour tenter d’évincer cette souffrance, elle posait un regard plus adouci sur son tendre compagnon qui dormait bien paisiblement à ses côtés. Malheureusement, bien des fois, alors que cette douceur pourrait la consoler, l’épreuve se faisant trop insupportable, elle se levait hâtivement pour quitter la pièce. Laissant libre cours à son émotion, elle tombait à genoux sur le frais carrelage de la salle de bain pour pleurer à chaudes larmes, tout en le martelant rageusement sous le coup d’une cruelle incompréhension.  

 

Allongé dans son lit, les yeux grands ouverts fixant la séparation de bois, Ryô n’arrivait pas à y détacher son attention. Comment, lui, le grand Nettoyeur le plus craint de tout le Japon avait-il pu faillir à sa mission et ainsi faire souffrir la femme qu’il aimait tant ?  

Comment avait-il pu se laisser embobiner par cette femme… cette folle ?  

Il n’y avait qu’un mot qui lui venait à l’esprit… La jalousie… Ce sentiment néfaste qui avait obscurci votre jugement.  

Il aurait enduré mille souffrances pour l’épargner ne serait-ce qu’un tant soit peu.  

Cette scène affligeante et quotidienne ne pouvait pas le laisser de marbre ; à ces instants de tristesse, il attendait un geste de sa part pour qu’elle se confie à lui et se laisse aller sur son épaule. Il ne savait comment faire pour la soulager mais il l’aurait prise dans ses bras pour lui montrer qu’il était là pour elle.  

Mais un traître masque camouflait ce fragile visage et la brunette se murait dans sa silencieuse souffrance dont le sourire, presque franc, apparaissait lorsqu’il la croisait.  

Il ne savait que faire pour lui rendre sa vie brisée, il aurait tout fait pour sauver la journaliste rien que pour elle et ainsi lui épargner ce chagrin.  

 

Ecartant le drap, il se leva silencieusement pour se diriger vers la salle de bain pour y poser sa large paume, puis effleurant la porte dans un geste caressant, il murmurait sans cesse.  

 

- Pardonne moi Kaori.  

 

Et c’est d’un regard tout aussi peiné, qu’il retournait dans leur lit et se couvrant à nouveau du drap aux couleurs neutres, il fermait les yeux alors que le cliquetis de la porte se faisait entendre. Il l’imaginait, les yeux rougis, la gorge nouée tentant de reprendre son self-control tout en prenant une profonde inspiration alors qu’elle franchissait le seuil de la salle de bain.  

Sur la pointe des pieds, elle parcourait la chambre pour s’effacer derrière la porte et descendre dans le salon ; là, la suivant à pas de loup, il avait eu l’occasion de la voir, figée devant l’une des fenêtres, la tristesse guidant ses prunelles noisette dans une éphémère échappée où elle devait revoir sa sœur.  

 

Quittant sa tour de guet, Kaori, d’une démarche plus assurée, se dirigeait vers la cuisine et ouvrant tour à tour les placards, elle sortait les poêles, plats, bols et ingrédients pour préparer un succulent petit déjeuner. Alors que les légumes frémissaient dans l’huile bouillante qu’elle agitait, d’un coup de poignet expert, deux bras puissants vinrent enlacer la fine taille alors qu’un doux baiser se posait dans son cou, lui tirant ainsi un radieux sourire.  

 

- Hum, tu sens bon. Lui murmura-t-il à l’oreille.  

 

Sentant cette bouffée de vie l’envahir, c’est dans un long soupir qu’elle gonfla sa poitrine tout en fermant les yeux. Délicatement, elle caressa les avant-bras masculins. Comme elle appréciait de le sentir auprès d’elle, si prévenant, si doux et patient alors qu’elle passait ses journées, murée dans un lourd silence.  

C’est d’une humeur taquine qu’elle interrompit cet instant réconfortant.  

 

- Dis plutôt que c’est le petit déjeuner que tu as senti. Sourit-elle en poursuivant sa tâche.  

 

- Et après on dit que les hommes ne sont pas romantiques. Soupira-t-il en lâchant prise pour s’asseoir à table d’une mine boudeuse.  

 

Faisant mine de ne rien avoir entendu, elle acheva sa préparation. Le petit déjeuner fin prêt, elle déposa les divers mets sur la table et remplissant un bol d’une bonne quantité de riz, elle se dirigea vers son partenaire de cœur pour le poser face à lui et d’un furtif baiser, elle lui dit.  

 

- Bon appétit.  

 

L’attrapant doucement par le poignet alors qu’elle s’éloignait pour quitter la pièce, il lui demanda.  

 

- Tu ne manges pas ?  

 

- Tu sais… Je n’ai pas très faim. Avoua-t-elle à demi mot.  

 

D’une légère pression de la main, il la ramena vers lui et collant sa tête contre le ventre féminin alors que ses bras emprisonnaient la taille de la jeune femme, les doigts de Kaori vinrent machinalement se perdre dans l’abondante chevelure noire du Nettoyeur.  

 

- Je sais que tu as de la peine… Murmura-t-il. Parle moi.  

 

Se détachant de cette amoureuse étreinte, elle vint l’embrasser affectueusement sur les lèvres.  

 

- Il me faut encore un peu temps… C’est tout. Murmura-t-elle tristement.  

 

Sans plus un mot, elle quitta la pièce pour monter à l’étage pour prendre une bonne douche et enfiler une nouvelle tenue… Une nouvelle peau pour un nouveau jour et tenter de faire illusion.  

 

Tout en soupirant son impuissance, Ryô porta mollement ses baguettes à sa bouche alors que sa mâchoire mastiquait machinalement le poisson frit tandis que ses yeux accrochaient la porte de la chambre qui s’était refermée sur sa Belle.  

 

***  

 

Quelques heures plus tôt, à New York, assis tranquillement sur un banc, une casquette vissée sur la tête, un jeune homme au visage agréable se terminant par une petite barbichette couvrant un frêle menton, esquissait les idées d’un nouveau tableau alors qu’il se trouvait dans Central Park. De son coup de crayon assuré, il capturait l’âme d’enfants jouant joyeusement sur un toboggan alors que ces yeux plissés gravaient dans sa mémoire les formes et attitudes des garçonnets.  

 

Tout à son ébauche, Natsume ne perçut pas la jeune femme, le fixant avec intérêt, un livre à la main, l’ouvert inlassablement à la même page depuis maintenant deux jours.  

Cette posture, elle l’avait adopté machinalement comme pour trouver une excuse à être là, à l’observer sans retenu alors que l’artiste était absorbé par son œuvre. Elle l’avait repéré par hasard au milieu de la foule ; elle était étrangement attirée par cet homme qui n’avait pourtant manifesté aucun intérêt probant à son encontre.  

 

L’élégante stature féminine laissait présager qu’il s’agissait d’une femme importante, peut-être une femme d’affaires fuyant ses grands buildings bordant le parc et s’y réfugiant pour se détendre au milieu de cette verdure. Ce chignon hautement épinglé et cette petite monture de lunette n’alourdissaient en rien ses traits agréables ; ses beaux noirs et sa chevelure sombre rehaussés par un rouge à lèvres carmin, donnaient à cette jeune femme une envoûtante prestance mais le dessinateur ne semblait pas en tenir compte.  

 

Le temps s’écoulait pareillement depuis deux jours, elle ne se lassait pas de le regarder. Ses yeux fixant un point précis alors que sa main griffonnait habilement ce qu’il percevait.  

Ce soir, elle avait décidé d’aller lui parler et pourquoi pas l’inviter à boire un café.  

Ferme dans sa décision, elle laissa les heures s’écouler alors qu’il achevait son dessin avec minutie.  

 

Vingt heures précise, comme la veille, il ré emballait son matériel pour quitter le parc ; à cet instant, la jeune femme se redressa à son tour en glissant hâtivement la bride de son sac sur son épaule pour le suivre mais en faisant quelques pas dans sa direction, elle s’aperçut bien vite qu’elle avait oublié son précieux livre sur le banc.  

 

Revenant sur ses pas, alors que le parc se vidait de ses occupants, elle fouilla du regard les alentours à la recherche du dit bouquin quand sa prunelle croisa enfin le recueil non loin d’un fourré.  

 

- Ah te voilà ! Sourit-elle en s’agenouillant pour le ramasser, alors qu’elle en époussetait la couverture.  

 

Tandis qu’elle se redressait son regard capta, dans le feuillage, un léger mouvement ; peu à peu, alors que ses yeux pétillaient de malice, son air enjoué ainsi que sa mine réjouie, s’effacèrent pour laisser place à une grimace et un cri qui fut bien vite étouffé par un chiffon chloroformé.  

 

Son appel feutré n’atteignit malheureusement pas l’attention des derniers promeneurs qui se dirigeaient vers la sortie et sa silhouette s’appesantissant fut traînée dans l’épaisse verdure.  

Fixant avec un ressentiment mal contenu le corps affalé, c’est d’un geste vif qu’il extirpa de sa poche, une fine cordelette blanche. Se penchant au dessus de l’inconsciente, fier de sa domination, tout en tendant énergiquement chaque extrémité de la cordelette, il vint murmurer à son oreille, alors que dans son regard dansait une étrange lueur.  

 

- Tu crois que je n’avais pas repéré ton manège, petite garce. Ricana-t-il doucement. Je ne suis point aveugle mais « IL » est sous ma protection et personne ne l’en extirpera.  

 

Son souffle se fit haletant alors que sa colère crispait davantage ses traits déformés par une effrayante hargne.  

 

- Tu ne va pas bousiller tous les efforts que j’ai eu tant de mal à obtenir.  

 

Lui soulevant lentement la nuque, la fine corde vint encerclé la gorge de la jeune femme qu’il serra avec empressement. Alors que l’air commençait à lui manquer, la victime ré ouvrit les yeux subitement et dans des gestes désordonnés, elle tenta de glisser ses doigts entre la corde et son cou pour retrouver un peu de ce précieux air, alors que sa bouche s’ouvrait hystériquement comme le poisson frétillant hors de l’eau tentant de trouver l’oxygène.  

Dans une tentative désespérée de lui faire lâcher prise, ses jambes s’agitèrent convulsivement mais la panique et surtout l’asphyxie ne lui laissèrent guère de chance d’aboutir à un résultat.  

Alors que le sourire de son agresseur s’élargissait, les yeux de la jeune femme devinrent globuleux presque même exorbités alors que son teint devint rouge, puis bleuté et finit dans une teinte cramoisie.  

 

Relâchant la pression, tel un serpent, la cordelette libera sa proie alors qu’un râle s’échappait de la gorge de la victime.  

 

- Ton meurtre sera classé avec tous les autres. Tu n’aurais jamais du te promener seule dans ce parc. Ironisa-t-il en ricanant. Et surtout, tu n’aurait pas du t’approcher de LUI. Ragea-t-il en fixant la sortie du parc, depuis longtemps déserté par l’intéressé.  

 

Tout en réajustant promptement sa veste de costume et d’une main ferme recoiffant les mèches ébouriffées, c’est sans le moindre scrupule qu’il enjamba le cadavre pour quitter à son tour le parc. Se glissant sans aucun mal dans la foule, le Manager, enfonçant ses mains dans ses poches, parcourait maintenant d’une manière décontractée, les quelques mètres qui le séparaient de chez lui, en ayant au préalable, fait un petit détour pour s’assurer que l’artiste était rentré sans encombre chez lui.  

 

La nuit était fraîche encore aujourd’hui, la bise animant les feuilles mortes, vint se faufiler au travers des feuillages pour frôler ensuite le visage de la jeune femme étendue dans le parc à l’abri des regards. Comme pour la réveiller, le vent augmenta de puissance mais malgré sa bonne intention, la jeune femme ne reprit pas connaissance et le liseré bleuté se dessinant autour de son cou, ne faisait que dépareiller avec son teint blafard au fil du temps.  

 

La jeune femme ne sera retrouvé que le lendemain matin alors qu’un jogger arpentait les allées sinueuses de Central Park.  

 

***  

 

Plus tard dans la matinée, à Shinjuku, Kaori s’afférant à ses tâches ménagères tandis que Ryô zappant sur les diverses chaînes en lâchant de lourds soupirs d’ennuis, attendait avec impatience le signal de départ de sa compagne pour qu’ils quittent leur appartement pour ainsi rejoindre leurs amis au petit café.  

Alors qu’il atterrissait sur les informations internationales, le journaliste commençait à énoncer les divers faits qu’il détaillerait ensuite. Une catastrophe météorologique dans les îles haïtiennes, la disparition d’un chanteur populaire au Japon, le meurtre d’une jeune femme à New York…  

 

- Hé bien, le Monde est bien agité. Soupira-t-il.  

 

Alors qu’il se calait dans le divan pour se laisser accaparer par les faits journalistiques, son oreille capta davantage l’interruption du ronflement de l’aspirateur et du coin de l’œil, il suivit la jeune femme qui rangeait avec minutie son attirail pour ensuite aller se laver les mains. Réapparaissant quelques minutes plus tard, elle lui sourit en disant.  

 

- C’est bon, on peut y aller.  

 

Ni une ni deux, il éteignit la télévision et en sautant par-dessus le sofa, il se trouva aux côtés de sa Belle et d’un sourire charmeur, il lui tendit son bras en disant.  

 

- Mademoiselle.  

 

D’un sourire radieux, Kaori se plia au petit jeu du Nettoyeur et se saisit avec plaisir du bras tendu alors que ce dernier jetait sa veste sur son épaule. Alors qu’un air des plus complices et enjoués se peignait sur leur visage respectif, la main posée sur le bouton de porte, Kaori tourna le poignet pour se trouver nez à nez avec le facteur.  

 

- Mademoiselle Makimura ? Demanda le postier en tendant un pli postal.  

 

- Oui, c’est moi. Avoua-t-elle, emprise d’une étrange anxiété, en se détachant de l’étreinte de son amant.  

 

- Signez le récépissé, s’il vous plait. Dit-il en tendant le bon.  

 

Une fois, chose faite, ce dernier disparut sans tarder ; prise d’une troublante sensation, Kaori se mit à frissonner alors que son regard n’avait pas encore accroché les caractères lui donnant l’identité du destinataire.  

Soutenant la brunette par le bras, Ryô l’attira de nouveau dans leur appartement et l’incita à s’asseoir dans l’un des fauteuils.  

L’anxiété transpirant par tous les pores de sa peau, Kaori ne cessait de fixer son partenaire alors qu’elle tenait fermement l’enveloppe entre ses doigts.  

 

- Kaori ? Kaori ! L’appela-t-il doucement en lui prenant la main pour s’agenouiller auprès d’elle. Tu devrais ouvrir ce courier. Ca doit être important.  

 

D’un hochement de tête affirmatif, la jeune femme décacheta mollement la lettre et tandis que dans un silence presque religieux, ses prunelles détaillaient les divers caractères, son expression se fit mélancolique puis de plus en plus triste pour laisser ensuite apparaître des larmes silencieuses qu’elle contenait avec difficulté depuis plusieurs semaines.  

Détachant son attention du courrier, elle plongea son regard dans celui de son partenaire.  

 

- C’est New York… C’est le journal de Sayuri…  

 

Laissant sa peine la submerger, son corps s’agita de violents sanglots et dans un geste d’une infinie tendresse, Ryô la serra dans ses bras tout en caressant doucement sa courte chevelure acajou.  

 

- Sayuri… Elle a gagné un prix grâce à son article sur Izumi… Ils me demandent de venir le chercher pour elle.  

 

Se serrant davantage dans les bras de Ryô, les mélancoliques soubresauts agitèrent davantage son être meurtri alors que dans sa main droit, le courrier se froissait sous le coup d’une colère sourde. 

 


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