Chapter 1 :: Le début (1grisou)

Published: 12-03-09 - Last update: 13-03-09

Comments: Re bonjour tout le monde. Me revoilà. Je poste ici une fic de groupe si cela vous intéresse. Car je n’arrive pas à faire la suite. Toto m’a donc conseillé de faire comme Esmé. Alors voici. J’espère que l’idée vous plaira. Une dernière chose. Une autre version de cette fic est disponible sur le fofo voici l’adresse pour ceux qui ne connaissent pas. http://lafoliedesmangas.forumactif.net/forum.htm Alors bon lecture et à vos plumes. Puis on est de fou et plus on rie. Kiss

Chapter: 1 2 3 4 5

Cela faisait maintenant un mois que les deux compères avaient une attitude étrange. Que l’on pouvait qualifier de bizarre même ! Ils partaient durant des heures et, personne ne savait ou ils détalaient. Lorsqu’ils revenaient, s’étaient juste pour manger, dormir et se laver. Si par hasard, ils restaient un peu de temps avec leurs amis. Comme s’était la cas aujourd’hui. Il suffisait d’un simple coup d’œil entre eux pour qu’ils éclatent de rire. Comme des gamins ou des débiles ! Tout dépendait de la façon dont on les regardait. Mais la seconde solution était plus à envisager vu la situation.  

- Kaori, tu ne sais toujours ce qui arrive à ses deux là ? Demanda Miki en désignant du doigt les deux masses pliées en deux sur la table tellement ils riaient.  

- Hélas ! Non !, répondit la nettoyeuse. Mais ce n’est pas faute d’avoir essayer. Crois-moi !  

Il est vrai que Kaori et Kazue dans un premier temps avaient bien essayé de les pister, pour savoir où ils passaient leurs journées. Mais sans succès ! Ils étaient filous les bougres. Elles étaient persuadées qu’ils cachaient quelque chose. Qu’il y avait le truc louche dans le comportement ! Ils devaient traîner dans cabarets, draguer des filles à tout va. Ou même aller dans des love hôtel. Grrrrr. A cette idée, les deux pauvres partenaires étaient comment dire. Enervées, contrariées, bref prêtes à faire un vrai massacre. Mais pour cela, il fallait les prendre la main dans le sac.  

Kaori avait même pensé à une approche directe pour connaître le fin mot de l’histoire. C’était il y à quatre jours pour être exact.  

FLASH BACK  

Ryo était rentré tard encore cette fois ci. Comme d’habitude il avait prétexté un boulot quelconque. Mais Kaori n’était pas dupe. Elle avait fait son enquête de son côté. Elle n’avait pas mâché ses mots avec Saeko. Elle y était allée franco et armée. Avec une bible pour prêter serment de ses dires, un contrat en bon et du forme pour ne plus avoir de mission sans argent à la clef (ben oui il fallait en profiter s’était le moment ou jamais ! ) et, massue spéciale fille pour être plus convaincante. Mais, elle était repartie comme elle était venue. Sans rien.... Bredouille...... Pas de travail gratifié de coups cette fois ci. Elle en était heureuse, mais… Cela n’expliquait pas où son pervers de partenaire passait ses journées.  

Alors, lorsqu’il rentra vers vingt heures pour dîner, elle se plaça juste devant lui. Sous son nez. Le regarda droit dans les yeux et lui demanda.  

- Tu étais où ?  

- Avec des indics !, répondit du tac au tac le nettoyeur. Je suis sur une affaire de Saeko…  

Ne voyant aucune réaction de la part de sa partenaire, il continua son discours :  

- Je sais que tu n’aimes pas quand je travaille pour Saeko mais… J’ai pas pu résister encore une fois., dit-il en la regardant droit dans les yeux. Tu comprends n’est-ce pas Kao chérie ?  

Avec cette dernière phrase, le nettoyeur pensait toucher le petit cœur de sa tendre et douce partenaire. Mais à voir ses traits de visage qui se tendaient, il en était moins sûr d’un coup. Alors pour rattraper le pas et, émouvoir sa partenaire, il tenta le tout pour le tout.  

- C’est une affaire qui concerne une petite fille. Oui, oui. Une petite fille Hahahaha.... Elle a perdu ses parents et maintenant elle est menacée de mort par les yakusa.  

Puis il s’arrêta un instant. La réaction qu’il attendait n’était pas celle à quoi il s’attendait. Mais courageux comme il était, il continua sur sa lancée. Et tenta de l’émouvoir un peu plus.  

- Tu sais… Les yakusas… Ceux qui ont tué ses… parents.  

Le nettoyeur commençait à transpirer. Il avait du mal à parler tellement l’aura de Kaori était menaçante. La jeune femme avait l’air vraiment fâché contre lui. Il devait trouver une échappatoire et vite. Il regarda de droite à gauche à la recherche d’un truc, d’une astuce. Mais rien ne lui venait. Face à ses paroles, Kaori perdait peu à peu son self contrôle. La métamorphose s’opérait lentement. Elle commença par décroiser les bras et les laissa pendre le long de son corps. Sa tête bascula en avant. Cachant ainsi son regard qui brillait d’une rage mal contenue. Puis, ses poings se serrèrent. De la fumée s’échappa de sa tête devenue rouge de colère. Et d’une voix qu’elle voulut calme et posée lui répliqua.  

- Je répète ma question. Et cette fois ci, je te conseille de me donner la bonne réponse : Où étais tu ?  

Ryo déglutit péniblement devant ce spectacle qu’il connaissait bien. Et lui qui n’avait pas d’idée pour ce sortir de ce pétrin dans lequel il s’était mis tout seul. Il avait pourtant prévu le coup avec Mick. Mais Kaori n’avait pas semblé être convaincue. Il devait trouver vite un plan B.  

Alors, tel un félin, il s’approcha de Kaori. Et la prit dans ses bras musclés. Il fit son regard séducteur, un brin ténébreux avec le sourire en coin qui va avec.  

La nettoyeuse fut surprise du revirement de situation. Elle pouvait sentir l’odeur caractéristique de son partenaire. Celle de poudre mélangée à l’huile. L’odeur qui faisait tout son charme et qui la rassurait dans les moments d’angoisse et de tristesse. Elle eut un début de réponse par la même occasion. Il n’avait pas passé sa journée dans les cabarets puisqu’il y n’avait pas l’odeur spécifique du parfum bon marché que mettaient les femmes qui travaillent là bas.  

Il restèrent un long moment dans cette position. Se perdant dans les yeux l’un de l’autre. Kaori savourait ce moment. Mais elle connaissait le gaillard. Il tentait de faire diversion. Elle espérait qu’il ne trouve pas une solution trop rapidement. Elle était trop bien dans ses bras.  

Ryo aussi de son côté savourait le contact avec sa partenaire. Mais il ne perdait pas de vu que se n’était que purement le temps d’avoir un petit répit avant d’être châtié. Mais son idée de rapprochement ne l’aida pas à se concentrer sur une échappatoire. Au contraire ! Son mokkori avait pris le contrôle de son cerveau. Et montrait le bout de son nez. Kaori devait d’ailleurs commencer à sentir sa présence car ses joues se tintèrent de rose alors qu’elle baissait son regard.  

Et là contre toute attente, une massue s’abattit sur lui. Il se retrouva écrasé par une massue de mille tonnes. Et il pouvait entendre quelques mots comme « pervers » ou « dégénéré du slip ». Mais sa diversion avait marché. Elle avait été douloureuse mais, victorieuse. Kaori n’osait plus le regarder en face. Donc plus de questions dérangeantes.  

FIN DU FLASH BACK  

Il était bientôt seize heures. Kaori était toujours au café. Assise au comptoir avec à ses pieds, deux grosses valises. La sienne et celle de son partenaire. Elle était entourée de Miki qui discutait avec elle du comportement étrange des deux pervers. Et d’Umibozu qui essuyait depuis dix bonne minutes le même verre. Tous trois attendaient Kazue qui allait bientôt finir son service. Saeko et Reika devaient les rejoindre aussi. Toute la petite troupe avait prévu un week end détente au bord de la plage.  

- Bon j’espère au moins qu’ils sauront se tenir tranquille ce week end., déclara une voix bourrue.  

- Ne tant fais pas Umi. J’ai prévu de quoi le refroidir pour le cas contraire., répondit Kaori  

- En parlant de week end, tu as prévu quoi pour ce week-end Kaori ? demanda Miki.  

- Moi mais rien. Je croyais que c’était vous qui vous chargiez des préparatifs !, répliqua Kaori  

- Mais non, Ryo nous a dit que tu te chargeais de tout !, répondit Miki étonnée.  

Puis, trois têtes se tournèrent vers les deux compères. Qui, en sentant les regards portés sur eux, arrêtèrent illico presto de rire. Ils tentèrent de se fondre avec la banquette alors que trois masses s’avançaient vers eux, le regard méfiant. Ryo et Mick s’échangèrent un regard complice. Leur fin était proche. Leur petit week end allait tomber à l’eau. Ils avaient été démasqués. Et l’heure des explications avait sonné.  

Chapter: 1 2 3 4 5