Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: 1grisou

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 1 chapter

Published: 05-04-09

Last update: 05-04-09

 

Comments: 13 reviews

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DrameDrame

 

Summary: l'histoire d une vie: partir sans regrets...

 

Disclaimer: Les personnages de "Partir sans regrets..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Partir sans regrets...

 

Chapter 1 :: Moi

Published: 05-04-09 - Last update: 12-11-12

Comments: Coucou à tous. Voici un petit one shot pour vous. Il est un peu sombre alors j’espère qu’il vous plaira. Merci à Cris pour son aide, ses idées et ses corrections bisous la miss. Bonne lecture à vous Kiss.

 


Chapter: 1


 

La nuit venait de tomber sur Tokyo et sa banlieue. Le froid de décembre déjà bien présent dans la journée, s’intensifia aux premières lueurs de l’aurore. Les rues se vidaient lentement. La population préférant la douce chaleur d’un foyer à la froideur noire des rues de l’hiver.  

 

Seul tapit dans l’ombre d’une ruelle dont l’unique réverbère venait de lâcher, un homme marchait tenant dans ses bras une jeune femme. Cela faisait une journée que cette dernière avait disparue. Toute la bande était à sa recherche. Ratissant de long en large les rues de la capitale et ses alentours.  

 

La jeune femme était mal en point. Elle avait reçue un coup de couteau à l’abdomen ainsi qu’un violant coup à la tête le matin même alors qu’elle se rendait au Cat’s. Un homme l’avait agressée pour une poignée de yens. Pensant qu’elle était morte à cause des coups qu’il lui avait portés, il l’avait ensuite traînée dans une ruelle afin de la cacher. Puis il était parti comme il était venu. Seul, incognito, invisible aux yeux de tous. Tel un clochard.  

 

La jeune femme était là, allongée à même le sol au milieu des poubelles et des cartons, à quelques mètres de la rue principale. Elle pouvait entendre les pas des gens se presser. Elle tenta de se relever mais, ses membres ne répondaient plus. Elle voulait hurler. Appeler au secours. Mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle ne savait même pas si celle-ci s’était ouverte.  

 

La jeune femme porta alors un regard circulaire sur son environnement. Des larmes silencieuses coulèrent, contournant soigneusement ses oreilles avant de s’écraser au sol. C’est là qu’elle allait mourir. C’est ici même, qu’elle allait rendre son dernier souffle. Dans cette misérable ruelle lugubre où des odeurs plus nauséabondes les unes que les autres se mélangeaient. Elle allait partir seule, sans ses amis autour d’elle. Sans voir vue une dernière fois leurs visages, sans leurs dirent qu’elle tenait énormément à eux.  

 

A chaque respiration sa poitrine se soulevait délicatement et un petit nuage blanc s’échappait de sa bouche. Elle avait froid et ne savait pas depuis combien de temps elle était là. Le temps passait normalement certes mais, cela lui semblait une éternité. Elle ferma un instant les yeux et des moments de sa vie lui revinrent en mémoire.  

 

Elle se trouvait au Cats’. Umibozu était comme d’habitude en train d’astiquer et de laver. Le café brillait de mille feux tel un sous neuf. Les clients avaient déserté les lieux pour se rendre à leur travail. Le calme était revenu. Miki était à côté de son mari. Il est vrai qu’il formait un couple vraiment étrange. Lui était grand avec une impressionnante carrure. Elle était petite et angélique. Tous deux étaient d’anciens mercenaires qui avaient vu souffrance, mort et désolation. La vie ne leur avait pas fait de cadeau mais, maintenant ils étaient réunit.  

 

Ils formaient un couple très décalé. Elle était tendre et aimait montrer son amour au grand jour. Aux yeux de tous. Lui, était plus timide. Qui aurait cru que derrière cette forte carrure se cache un homme aussi timide ? Rougissant à chaque « nounours » ou « mon chéri ». Il l’aimait comme un fou mais, il n’aimait pas le montrer en public, mais en privé.  

 

C’était différent. Elle avait pu le constater une fois. Juste avant la fermeture. La jeune femme était revenue sur ses pas car elle avait oublié son sac sur le comptoir. Elle les avait surprit dans un moment privé presque intime. Ils n’avaient même pas entendu la porte du café se rouvrir. Ils étaient dans les bras l’un de l’autre. Échangeant avec passion un baisé. Ils étaient si beaux à cet instant. La belle embrassant la bête.  

 

Elle rouvrir les yeux précipitamment au son métallique qui lui arriva aux oreilles. Elle tourna la tête en direction de la source du bruit. Elle vit passer devant elle un couvercle métallique roulant doucement sur sa tranche et qui arrivant à la fin de sa course, tomba en faisant la toupie. Le tout dans un bruit de moins en moins fort. Un espoir naquit au fond de sa poitrine, une personne allait peut être venir ? Elle tenta une nouvelle fois de crier à l’aide. Mais en vain. Aucun son ne sorti.  

 

Les secondes passèrent. Se transformant en minutes. Les minutes en quart d’heure. Rien. Personne. Un léger bruit lui arrivait pourtant toujours aux oreilles. D’où elle était, la jeune femme ne pouvait pas voir qui ou quoi faisait ce bruit. Il y avait peut être quelqu’un à deux pas d’elle. Son cœur se mit à cogner fort dans sa poitrine à cette pensée. Si la personne ne la voyait pas ? Ou pire. Si c’était la personne qui l’avait attaquée et qui revenait pour finir son travail ? Non ne pas penser à cela, surtout ne pas penser à cela.  

 

Elle crut voir une ombre se détacher du mur. Celle-ci s’étirait vers elle. Cependant, elle ne la distinguait pas correctement. Elle apercevait juste une ombre difforme et filante s’approcher doucement. « Etrange d’ailleurs » pensa-t-elle. Elle se concentra sur les bruits aux alentours mais rien. Pas un seul bruit de pas. Rien. Seul raisonnait les différents bruits de la grande rue.  

 

L’ombre se rapprocha doucement, son cœur s'accéléra. L’ombre se dessina de plus en plus, son cœur cogna plus vite. L’ombre s’arrêta d'un coup, son cœur aussi. Retenant sa respiration elle tenta de dissimuler sa présence. L’ombre reprit sa course, son cœur s’emballa.  

 

Puis deux yeux à même le sol la fixèrent. Deux yeux brillant. Deux yeux sortant de nulle part. Deux yeux qui contrastaient avec la noirceur de la ruelle. Ils se rapprochaient. Ils la fixaient toujours. Ils n’étaient plus qu’à quelque centimètre d’elle. La peur brouillait son regard, la jeune femme ne distinguait rien de claire. Seul des contours flous et incertains. La silhouette était petite. Très petite et elle… Ronronnait !  

 

Ronronnait ? S’était un chat. Elle avait eu peur d’un chat. D’un pauvre et malheureux petit chat.  

 

« Quelle idiote » Pensa-t-elle éclatant nerveusement de rire alors que le chat se plaçait à côté d’elle ! Il s’était mit en boule et se lécha. Elle n’était plus seule dans cette ruelle. Elle avait désormais pour compagnon d’infortune un chat noir. Noir comme la nuit, noir comme la mort.  

 

Son cœur qui avait reprit son rythme normal, la berçait à présent. Ses paupières devenues trop lourdes se fermèrent. La fatigue reprit le dessus. Et son esprit l’emmena à travers des mondes bien à elle. Cette fois-ci elle était dans les bras de Ryo.  

 

S’était le matin car ils étaient tous les deux au lit. Les draps recouvraient leurs deux corps complètement nus. Le nettoyeur la tenait par la taille et avait sa tête posée sur sa poitrine. Elle ne voyait de lui que sa crinière brune où elle fit glisser sa main ce qui arracha au dormeur un râle de plaisir mal maîtrisé. Il releva la tête vers la jeune femme et lui sourit avant de fondre sur ses lèvres.  

 

Qu’elle était bien comme cela ! Heureuse de vivre. Elle était avec lui. L’homme que son cœur avait toujours aimé. Elle profitait de sa chaleur, sa douceur et de ses baisés. Celui là était passionné, enflammé. Leurs langues vacillaient avec toujours plus de désir. Mais un bruit aigu et répétitif les fit sortir de leur bulle de bien être. Elle vit son homme se lever et lui échapper doucement pour rejoindre le téléphone qui sonnait.  

 

Mais le bruit de ce dernier était persistant. Il sonnait encore et toujours, sans relâche. Et cette sonnerie semblait si réelle, si proche.  

 

Elle rouvrit les yeux. La douce chaleur du corps du garde du corps avait disparu pour faire place à la froideur de cette fin de journée. Elle avait rêvé. « Juste rêvé » Murmura-t-elle tristement. Mais quel rêve ! Une douce et triste mélodie s’éleva une nouvelle fois dans les airs. Alors, elle n’avait pas entièrement rêvé. C’était la même musique que dans son rêve. La même musique que sa sonnerie de portable. Quelqu’un l’appelait. Elle avait avec elle son portable.  

 

Alors, elle chercha du regard ou celui-ci pouvait bien être. Le chat n’avait pas bougé d’un pouce et, ne semblait nullement déranger par cette triste mélodie. Il était toujours à ses côtés. Un mince sourire vient étirer ses lèvres bleutées. Puis, son regard repartit à la recherche de l’objet convoité. Elle le vit proche d’elle. Il avait certainement du tomber lorsqu’elle avait été amenée ici. Elle étira son bras. Mais cela ne suffisait pas. Elle était trop courte.  

 

Le téléphone s’arrêta. Le silence de la ruelle revint. Des larmes de désespoir et de colère se mirent à couler le long de ses joues. Elle attrapa l’un des morceaux de carton qui l’entourait pour combler la distance qui lui manquait entre elle et son portable lorsqu’il se mit à sonner de nouveau. Son cœur se gonfla de joie à la vue du nom affiché dessus.  

 

Elle décrocha et, murmura :  

 

- Aide-moi.  

 

A ce moment là, une voix féminine inquiète et nerveuse se fit entendre :  

 

 

- Allo ! Allo ! Tu m’entends ? ? Dis-moi ou tu es. Répond bon sang ! ! Ka…  

 

La jeune femme à bout de force lâcha son téléphone qui tombant au sol se brisa, le rendant ainsi inutilisable.  

 

Le temps passait inexorablement. La nuit était tombée, le froid gagnait la ville. Le ciel dégagé de tout nuage annonçait une attente glaciale. Elle se repositionna sur le dos afin de contempler le ciel étoilé. Elle ne pouvait voir qu’une partie de la grande ours l’autre étant cacher par les bâtiments.  

 

- Voir une dernière fois les étoiles. Dit-elle tristement.  

 

La jeune femme à bout de force s’évanouie. Elle repartit dans un souvenir où, elle se voyait parmi les personnes qui comptaient le plus à ses yeux.  

 

Elle était de nouveaux au Cat’s. Entourée des personnes qui représentaient sa famille de cœur. Il y avait Miki accoudée au comptoir en grande discussion avec Kaori. A ces côtés, se trouvait Umibozu qui était en train de se battre avec Ryo. Comme d’habitude, ils se chamaillaient pour des broutilles. Mais cette dispute s’arrêta nette au tintement de la porte. Un blondinet volant faisait son entrée avec sa femme.  

 

Kazue fut accueillit à bras ouverts contrairement à Mick Angel qui embrassa en premier un plateau lancé par le mercenaire puis, une massue de 1000 tonnes. Il se releva sous le regard moqueur de son homologue japonais. Il ne manquait plus que les sœurs Nogami pour que le tableau soit complet.  

 

Oui une famille merveilleuse mais particulière. Si des gens s’étaient arrêter ne serait ce que quelques minutes pour regarder à travers les vitres du café, la seule chose qu’ils verraient ce serait des excités un peu fou parfois. Des personnes étranges avec des humeurs changeantes. Des plateaux voler, des massues s’écraser au sol. Des hommes volants, se déshabillant plus vite que superman et se rhabillant tout aussi vite lorsqu’une furie aux cheveux courts s’énervait.  

 

Mais ce qu’ils ne verront c’était tout ces regards en coin remplit d’amour. Des gestes discrets et presque invisibles aux yeux de tous. Des attentions déguisées, des mots à doubles sens, des sous-entendus. Non des personnes extérieures ne verraient rien de tout cela. Rien de ce qui les unissaient tous. Rien de l’amour que chaque homme portait à sa moitié. Chacun avait sa façon d’aimer.  

 

Le mercenaire lui, le faisait loin des regards indiscrets. Mais, même dans l’intimité il rougissait comme le disait Miki. Mick Angel, lui aimait séduire les femmes mais à chaque fois, il savait se faire pardonner. A ce demandé s’il ne le faisait pas exprès. Ryo, était comme son compère. Toujours à l’affût d’une poitrine avantageuse. Mais lui aussi faisait cela dans l’unique but de se rassurer sur les sentiments de sa partenaire. Qui, à chaque fois portée par sa jalousie, le « corrigeait » à sa façon.  

 

Oui chacun avait une façon particulière d’aimer et de le monter à son âme sœur. C’est pour cela qu’elle était si bien avec eux. Comme maintenant ! Alors qu’une main caressa tendrement sa joue.  

 

- Ryo c’est bien toi ? Demanda-t-elle timidement les yeux brillant de larmes. Tu m’as retrouvée ?  

 

- Oui c’est moi ma belle. Lui répondit le nettoyeur. Tu sais que je retrouve toujours les jolies filles. Non ?  

 

Ryo la regardait. Elle était allongée dans son sang. Elle était aussi blanche qu’un linge. Ces lèvres bleues contrastaient avec sa pâleur. Le chat qui avait déguerpit à l’arrivé du nettoyeur, avait laissé ses empruntes lors de sa fuite.  

 

Elle pleurait comme une enfant. Le nettoyeur savait très bien que les blessures étaient graves. Et que d’avoir mit si longtemps à la retrouvée l’avait condamnée. Elle semblait si fragile en cet instant que son cœur lui fit mal.  

 

Il la saisit délicatement et la prit dans ses bras. Elle s’y blottit instinctivement. La douleur physique était plus forte maintenant. Mais pas autant que les regrets qui la rongeaient. Alors pour libérer son cœur avant de rejoindre un monde meilleur, elle brisa le silence.  

 

- Ryo ? Haleta-t-elle.  

 

- Oui je suis là. Ne dis rien. Repose-toi.  

 

- Ne fais pas comme moi. Ne meurt pas avec tous ces regrets.  

 

Il la regarda avec étonnement. Comment pouvait-elle dire cela ? Et surtout pourquoi ?  

 

- Je vais mourir sans avoir eu la chance d’être avec la personne que j’aime. Sans lui avoir dis combien il comptait pour moi. Alors je tant pris. Ne fais pas comme moi. Promets-moi de lui dire.  

 

Elle avait mis tant de conviction dans ces dires que le garde du corps en frissonna. Elle le regardait droit dans les yeux. Puis avant de perdre la dernière étincelle qui brillait dans ces yeux elle lui susurra au creux de l’oreille.  

 

- Je t’aime.  

 

Je suis Kasumi ASOU et je viens de mourir dans les bras de l’homme que j’ai toujours aimé. Même si cet amour n’a toujours été qu’à sens unique, j’ai senti une dernière fois sa chaleur, j’ai entendu une dernière fois sa voix qui me fait tant vibrée me dire des belles choses. Mon seul regret. Que son cœur soit déjà prit ! 

 


Chapter: 1


 

 

 

 

 

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