Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: grifter

Beta-reader(s): Lady Gaby

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 2 chapters

Published: 02-11-09

Last update: 08-11-09

 

Comments: 25 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Version tout public retravaillée en deux parties de cette one-shot que j'avais à l'origine écrite pour un public adulte. Il ne se passe pas grand-chose dans cette fic mais bon...

 

Disclaimer: Les personnages de "Retrouvailles" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're as ...

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   Fanfiction :: Retrouvailles

 

Chapter 1 :: Amères Retrouvailles

Published: 02-11-09 - Last update: 02-11-09

 


Chapter: 1 2


 

Aéroport de Tokyo par une belle matinée de septembre, un homme de haute stature se tenait debout devant le panneau des arrivées.  

Insensible à la foule de passagers qui allaient et venaient dans le terminal tels des fourmis en perpétuel déplacement, il scrutait d'un œil impatient que le vol qu'il attendait depuis plus d'une heure soit enfin annoncé.  

Arrivé en avance, il avait dans un premier temps essayé de tromper son impatience en achetant un magazine quelconque mais rien à faire. Il avait beau tourner les pages, le visage souriant de sa belle s'imposait sans cesse devant ses yeux. Il avait donc fini par froisser le magazine en question et l'avait déposé dans la première poubelle croisée avant de se poster devant l'une des grandes baies vitrées d'où il pourrait observer incessant des avions.  

Toute la bande aurait aimé être là à ses cotés pour accueillir la jeune femme comme il se devait mais il avait refusé, prétextant qu'elle serait surement fatiguée avec le décalage horaire et qu'ils passeraient au café dès le lendemain.  

La vérité était qu'il voulait pouvoir être libre de ses faits et gestes lorsqu'il la verrait sans avoir à justifier quoi que ce soit.  

 

Enfin, une voix nasillarde informa le nettoyeur que le vol JAL 432 en provenance de New York venait d'atterrir. Un large sourire se dessina sur les lèvres du nettoyeur.  

Déjà un mois depuis son départ. Ils s'étaient certes, parlés à plusieurs reprises au téléphone, la veille encore, mais entendre sa voix dans le combiné ne faisait que lui rappeler douloureusement qu'elle se trouvait hélas à des milliers de kilomètres de lui. Jamais, ils n'avaient été séparés si longtemps, et il devait bien le reconnaître, elle lui avait cruellement manqué. Bien plus qu'il ne l'aurait imaginé.  

Avant qu'elle ne déboule dans son existence et ne bouscule tout sur son passage, jamais il n'aurait pas cru qu'une femme puisse prendre une telle place dans sa vie et dans son cœur.  

Pour tromper ce manque d'elle, il s'était investi à fond dans un entraînement en compagnie d'Umibozu, l'effort physique et la fatigue ayant raison de lui. Il avait fait comme à l'accoutumée la tournée des bars en espérant noyer sa morosité dans un verre, sans succès.  

Le nettoyeur avait depuis longtemps compris que la présence à ses cotés de sa partenaire lui était aussi vitale que l'air qu'il respirait, si ce n'était plus.  

Il devait bien aussi admettre que les massues lui manquaient. Dépourvu la présence de sa partenaire, l'appartement ne résonnait plus de leurs chamailleries incessantes. Dormir seul dans son lit ne l'enchantait guère. Se réveiller seul sans avoir la vision de sa belle langoureusement blottie contre lui, sa manière de le tirer des bras de Morphée si sensuelle et qui se transformait inévitablement en des caresses…Chaque fois qu'il y repensait, cela l'obligeait à prendre à une douche bien glacée pour lui remettre les idées en place.  

Kaori revenait. Il ne la laisserait plus partir aussi longtemps loin de lui dorénavant.  

 

Les passagers défilèrent devant lui mais toujours aucune trace de sa partenaire.  

"Mais où est-elle ?" Se demanda Ryo inquiet.  

 

Tout le monde était à présent sorti sauf elle, aussi s'apprêtait-t-il à se rendre au comptoir de la compagnie aérienne afin de vérifier qu'elle avait bien embarqué lorsque la voix cristalline de sa partenaire lui parvint aux oreilles et c'est les bras chargés de paquets, suivie de près par un homme d'affaires qui croulait aussi sous les sacs qu’elle apparut. La jeune femme semblait être en grande conversation avec cet homme, cet inconnu que le nettoyeur ne connaissait point.  

Le cœur de Ryo se serra à cette vision. Qui était ce type et surtout pourquoi lui souriait-elle ainsi ?  

Tous ses doutes s'envolèrent quand il vit une jeune maman et son bébé faire un signe à l'homme en question et que celui-ci leur répondit avant de se tourner vers Kaori.  

 

- Au revoir Monsieur Sagara, fit la nettoyeuse. Ravie d'avoir fait votre connaissance et merci encore de m'avoir aidé à porter mes sacs.  

 

-Mais je vous en prie Kaori ! Ce fut un plaisir de voyager en votre compagnie. Tenez, dit-il en lui tendant un petit bout de carton que la jeune femme prit. Si vous repassez par New York, voici ma carte. N'hésitez pas à me faire signe et je vous inviterai avec grand plaisir votre sœur et vous dans mon restaurant.  

 

-Voilà une promesse alléchante. Diner dans le meilleur restaurant de la ville...C'est très gentil à vous, merci beaucoup, dit-elle en s'inclinant comme il faisait de même.  

 

-A bientôt alors, au revoir !  

 

-Au revoir, répondit-elle tandis qu' il disparaissait dans la foule.  

 

La jeune femme tourna le regard et c'est alors qu'elle aperçut Ryo de l'autre coté de la barrière. Elle esquissa aussitôt un magnifique sourire et se mit à courir pour venir se jeter telle une tornade brune dans ses bras. Laissant ses paquets choir au sol, elle l'enlaça tendrement.  

 

-Ryo Tu es venu !  

 

-Tu ne croyais tout de même pas que j'allais laisser Miki et les autres se charger de te récupérer comme ils l'escomptaient, dit-il en admirant sa mine épanouie avant de la serrer contre lui. Si je l'avais fait, j'aurais du attendre qu'on soit seuls pour faire ca.  

 

Et tout en parlant, il encadra le visage de ses larges mains et l'attira à lui.  

 

-Tu m'as manqué, avoua-t-il dans un souffle chaud avant de fondre sur ses lèvres gourmandes pour lui donner un baiser passionné auquel la jeune femme répondit avec ferveur.  

 

Elle ne put s'empêcher de gémir dans la bouche de Ryo. Enfin ! Elle avait imaginé leurs retrouvailles durant tout le trajet retour. Être dans ses bras, sentir sa langue se mêler à la sienne dans un ballet fiévreux, ses mains chaudes parcourant son corps alangui… Il lui avait tellement manqué !  

Même si elle avait adoré chaque seconde passée auprès de sa sœur, être loin de Ryo lui avait semblé une éternité. Sans lui, elle n'était qu'à moitié.  

A bout de souffle, le couple se sépara mais resta un moment les yeux dans les yeux, seuls au monde. Toutefois, le brouhaha des alentours se chargea de les ramener à la réalité.  

 

-Toi aussi tu m'as manqué, reconnut-elle les yeux brillants en entrelaçant ses doigts aux siens.  

 

Il remit une mèche rebelle des ses cheveux de jais en place derrière son oreille et se pencha pour l'aider à ramasser les bagages.  

 

-Tu es chargée comme une mule, dis-moi !  

 

-Oui, j'ai fait des emplettes avec Sayuri hier après-midi. Et puis je vous ai ramené à chacun un petit quelque chose.  

 

Ryo lui sourit, ravi d'entendre sa voix mélodieuse de nouveau. Kaori était superbe. Son teint halé la mettait incroyablement en valeur ainsi que cette robe légère qui remontait sur ses genoux. Une bouffée de chaleur s'empara du bas ventre de Ryo.  

 

"Du calme, elle vient juste d'arriver, maîtrise toi !" se fustigea-t-il mentalement.  

 

Kaori serra un peu plus la main de son amant et c'est ainsi qu'ils prirent la direction du parking souterrain.  

Sur le trajet qui les ramenait chez eux, Ryo s'enquit de son voyage:  

 

-Alors, raconte-moi par le menu ce que tu as fait pendant ces quatre semaines.  

 

-Sayuri m'a emmené chez ses amis en Floride où nous sommes restées deux bonnes semaines et puis dans sa maison de campagne à Boston. Le temps était magnifique, je me suis bien amusée !  

 

Puis son visage s'assombrit soudain quand elle ajouta :  

 

-Tout aurait été parfait si tu avais partagé ça avec moi, ajouta-t-elle d'une voix faible.  

 

Ryo laissa sa main droite sur le volant et vint poser sa main gauche sur celle de la jeune femme. Elle leva les yeux vers lui et leurs regards se croisèrent l'espace d'un instant.  

 

-Tu sais très bien que je t'aurais accompagné si je n'étais pas fiché aux Usa.  

 

-Je sais…  

 

-Et puis, ta sœur traversait une mauvaise passe et ta place était à ses cotés.  

 

-C’est vrai, la pauvre Sayuri. Cela va mieux maintenant mais à mon arrivée, elle était si déprimée, trop stressée par son nouveau patron. Un vrai tyran ce type, si tu le voyais ! En fait, les deux semaines qu'on a passé en Floride lui ont fait beaucoup de bien, elle a reprit du poil de la bête expliqua-t-elle en songeant à sa sœur.  

 

-Ravi de l'entendre.  

 

-Ryo ?  

 

-Hm ?  

 

-Je ne veux plus partir aussi longtemps sans toi.  

 

A ces mots, il porta la main de sa belle à ses lèvres et lui dit :  

 

-Moi non plus je ne veux plus que tu partes si longtemps loin de moi.  

 

-Ryo…  

 

-Et puis, je n'ai plus l'habitude de dormir seul. Le lit est bien trop grand et mon pauvre mokkori n'aime pas être au pain sec et à l'eau si longtemps, ajouta-t-il en faisant sa tête de chien battu.  

 

En entendant cela, Kaori éclata de rire. Soudain, un grognement se fit entendre dans l'habitacle de la Mini et la jeune femme rougit, gênée que son ventre se manifeste si bruyamment.  

 

-Mais tu es affamée ! Ne me dis pas que tu n'as rien avalé depuis ton départ ? Interrogea le conducteur en levant un sourcil étonné.  

 

-Tu sais, dans l'avion le repas était infect et du coup, je n'ai quasiment rien touché.  

 

-Bon, on va manger directement en arrivant.  

 

Quelques minutes plus tard, ils pénétraient chez eux et tandis que Kaori se rafraîchissait avant de passer à table, Ryo qui l'avait dressée, l'attendait confortablement assis devant le poste de télévision. C'est dans cette position qu'elle le retrouva :  

 

-Ryo ? Tu peux m'expliquer ? Questionna-t-elle sur un ton glacial en brandissant une petite trousse de toilettes.  

 

"Aie, aie ! " Se dit Ryo en comprenant ce qui traversait l'esprit de sa compagne. Si je lui dis la vérité, elle ne me croira jamais mais si je lui raconte des bobards, elle le saura aussitôt.  

 

Il trancha donc pour la vérité et se lança :  

 

-Oui, cette trousse de toilettes appartient à Saeko. Mais ce n’est pas ce que tu crois…Commença-t-il immédiatement coupé par le ton sec et tranchant de son interlocutrice.  

 

-Ah non ? Répliqua-t-elle défiante.  

 

-Comme on faisait des travaux chez elle, je lui ai proposé de l'héberger pour quelques jours en tout bien tout honneur bien entendu, se hâta-t-il de préciser.  

 

-Bien entendu…En tout bien, tout honneur…Tu me prends vraiment pour une idiote Ryo ! Pourquoi viendrait-elle habiter ici ? Elle a de la famille et il existe des hôtels ! Aboya-t-elle en jetant violemment la trousse contre le mur.  

 

Jamais il n'avait vu sa partenaire si énervée. Elle était jalouse oui mais agressive à ce point ? Il ne comprenait pas sa réaction disproportionnée.  

 

-Kaori, c'est la vérité. Il n'y a aucune raison de te mettre dans des états pareils voyons.  

 

Il voulut l'entourer de ses bras mais elle le repoussa vivement.  

 

-Tu es un homme Ryo, je te connais ainsi que ta libido ! Peu m'importe qu’il s’agisse de Saeko ou d’une autre de ces hôtesses de bar que tu fréquentes assidûment que tu ramenais un soir où tu avais abusé de la boisson ! Dis-moi juste qui ?  

 

-Kaori, même bourré je sais me contrôler si tu sous-entends que je t'ai trompé. Il n'y a eu personne, je ne peux plus toucher une autre femme que toi. Et puis, tu sais bien qu'entre Saeko et moi, il n'y a que de l'amitié.  

 

Elle le toisa et sortit de la pièce en lâchant sèchement :  

 

-Je vais me coucher, je n'ai plus très faim et je suis fatiguée.  

 

-Kaori, ne sois pas comme ça, on vient juste de se retrouver et …  

 

Trop tard la porte de sa chambre venait de claquer avec force.  

 

-Et merde ! Ragea t-il en balançant avec rage la télécommande de la télévision au travers de la pièce.  

 

A suivre…  

 

 


Chapter: 1 2


 

 

 

 

 

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