Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Kaori_2

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 18-03-04

Last update: 30-06-04

 

Comments: 39 reviews

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ActionGeneral

 

Summary: Un homme croit City Hunter responsable del amort de ses parents.....

 

Disclaimer: Les personnages de "l'homme que je veux tuer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'homme que je veux tuer.

 

Chapter 5 :: une rencontre heureuse

Published: 01-04-04 - Last update: 01-04-04

Comments: j'ai pas pu le mettre hier du fait que d'abord mon petit frère a joué, ensuite ma soeur a travaillé puis ce fut le tour de mon père et après l'ordinateur se trouvant dans la chambre de mes parents qui dormaient ben.... >o(-- lol bonne lecture :op

 


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… Un bruit de moteur soudain retentit dans la rue précédent de peu une fourgonnette noire. Dans un crissement de pneus suraigu la fourgonnette s’arrêta devant le Cat’s eye. Les trois jeunes femmes s’arrêtèrent de rire, regardant la scène avec curiosité en premier, mais sentirent bien vite le danger imminent. Tandis qu’Umibozu se mit à leur crier :  

 

« A L’ARRIERE !!! »  

 

Saeko remarqua de façon flagrante le motif qui disparu derrière un volet du véhicule.  

 

Il y eut une première attaque avec des mitraillettes qui sortaient des dits volets. Seules le bout de celles-ci était visible. Les vitres volèrent en éclat tandis que les jeunes femmes rejoignaient un premier abri derrière le comptoir…  

 

Le tumulte incessant des bris de verres et des détonations cessa un instant. C’est alors qu’Umibozu fit signe d’aller vite fait dans la pièce arrière. Ni une ni deux elles s’y dirigèrent précédent de peu Umibozu. Celui-ci ferma la porte et entendit le bruit net et distinctif de plusieurs bazooka.  

 

« A TERRE ! » Hurla-t-il alors.  

 

Miki protégea Kaoru qui s’était mis à pleurer. Kaori et Saeko s’allongèrent sur le sol couvrant leur tête de leur bras. Falcon se pencha au-dessus de Miki et une forte explosion secoua la maison. De nouveau le rugissement du moteur se fit entendre pour disparaître peu à peu de la circulation. Au dehors la foule s’ameutait. A l’intérieur il n’y avait plus de bruit que la toux provoquait par la poussière. Se relevant et se dépoussiérant, chacun observa l’autre pour voir si tout allait bien. Puis la voix grave d’Umibozu brisa le silence.  

 

« Tout le monde va bien ? »  

« Oui. » Répondit chacune des personnes présentes, se frottant tout de même la tête ou le bras.  

« Bon. Est-ce que quelqu’un a une explication ? » Demanda-t-il ensuite.  

 

Kaori et Saeko s’échangèrent un coup d’œil. Ce n’était pas nécessaire de cacher des faits qui pouvaient aussi menacer la vie de leurs amis. Saeko expliqua alors ce qu’il lui était arrivée hier soir ainsi que les événements qui avaient touché Kaori.  

 

« J’ai aussi vu de façon brève le même motif sur un des volets avant que les mitraillettes ne crachent le feu. Un Phalaenopsis blanc. Il est donc clair qu’ils en ont après nous… Mais comment savaient-ils que nous étions toutes deux au même endroit alors là ? »  

« En tout cas ils n’y vont pas de mains mortes. »  

« Désolée du remue-ménage. » Fit Kaori gênée.  

« On a l’habitude tu sais. » Ironisa Miki se rappelant l’une des dernières visites de Ryô et Kaori au café.  

« Comment va Kaoru ? » S’enquit alors Kaori.  

« Il va bien. Sitôt dans mes bras il s’endort. »  

« Il dort ? » S’étonna Saeko.  

« Oui. Il m’a surpris au départ mais… »  

« Bon je vais rentrer. Ryô va se demander pourquoi je ne suis pas arrivée avant lui. »  

« Tu ne veux pas qu’on t’accompagne ? » Demanda Miki.  

« Merci. Mais ça ira. »  

« Moi je reste là jusqu’à l’arrivée du reste de l’équipe de police. » Dit Saeko la main toujours sur son épaule endolorit.  

« Bien… soit prudente Kaori. » Fit Umibozu de sa voix grave.  

« Oui. Vous voulez que je vous appelle quand je rentre ? »  

« S’il te plait comme ça on sera déjà plus rassuré. »  

« OK… Ca va aller pour vous ? »  

« Oui oui. Ne t’inquiète pas. »  

« Bien. Alors au revoir tout le monde. »  

 

Kaori sortit par la porte de derrière et rejoignit la rue principale. Elle s’arrêta parmi les badauds et regarda les dégâts. Toute la partie gauche de l’établissement était en miettes. Une chance que l’arrière n’ait pas été touché. Les secours arrivèrent avec la police. Kaori s’éloigna pensif. Un certain sentiment de culpabilité en elle. Chemin faisant elle oublia celui-ci et se fixa sur la tension certaine qu’elle ressentait. Elle avait la désagréable sensation d’être observée. Mais cette fois Sayuri n’était pas avec elle. Faisant alors comme si de rien n’était, elle continua de marcher et remarqua peu avant d’arriver que ses espions avaient cessé de la suivre. Elle remarqua aussi la présence d’un jeune homme sur le palier de « son » immeuble. Il était plongé dans une profonde réflexion, regardant une photographie et à priori il n’avait pas vu Kaori arriver.  

 

« Excusez-moi jeune homme ! » Fit Kaori qui souhaitait pouvoir ouvrir la porte.  

 

Cette voix… Kaoru ( et oui c’est lui) leva la tête et regarda son interlocutrice. Ce regard… Il connaissait ce regard doux….Ce regard tendre… Ce regard chaleureux… Il ouvrit la bouche mais demeura muet comme une carpe. Il n’y croyait pas… Il demeura figé, incapable de parler.  

 

« Il y a quelque chose qui ne va pas ? » Demanda Kaori interloquée devant l’attitude du jeune homme.  

« Je….ne…. non … je… » Bégaya-t-il rougissant.  

 

Kaori sourit devant ce comportement.  

Kaoru rangea alors la photo de ses parents mais fit tomber la seconde photo qu’il avait toujours sur lui. Curieuse, Kaori ramassa la photographie avant même que Kaoru ne l’eut aperçu sur le sol. Kaori eut un rouge flagrant en s’apercevant. Stoïque et faisant à son tour le poisson, elle regarda le jeune homme.  

 

« Où avez-vous eu cette photographie ? » Demanda-t-elle ensuite la main tremblante.  

« Je… Elle date d’il y a quinze ans… » Fit le jeune homme parvenant enfin à sortir une phrase correct.  

 

Kaori examina la photo, tentant de reconnaître ce garçon. Puis elle sourit se remémorant du moins son prénom.  

 

« Vous êtes Kaoru c’est ça ? Le petit garçon à ma droite. »  

« Oui…Kaori c’est votre prénom n’est ce pas ? »  

« Exact. Quelle coïncidence ! qu’est ce qui vous amène par ici ? »  

« Mon travail. Je suis interprète à l’ambassade…J’ai… J’ai appris pour votre frère je suis désolé. »  

 

Le sourire de Kaori s’effaça. Voyant qu’il avait gaffé, Kaoru tenta de se rattraper.  

 

« Et vous que faites vous par ici ? »  

« J’habite cet immeuble et comme il allait être l’heure de déjeuner j’allais me mettre à cuisiner. Mais peut-être voudriez vous rester déjeuner ? »  

« Non je ne voudrais pas abuser… Mais que vous est-il arrivée ? » Demanda-t-il ensuite voyant alors l’état plus ou moins poussiéreux de Kaori et tenant alors de changer de sujet.  

« Oh ! Ce n’est rien. Je suis passée sous un échafaudage au mauvais moment. »  

« Pas de chance. »  

 

Kaoru se sentit soudain observé. Une goutte de sueur naquit soudainement à la base de sa nuque et coula le long de son dos tandis qu’il frissonnait intérieurement. Kaori ne vit pas le trouble soudain de Kaoru. Son regard était plongé dans celui du nouvel arrivant qu’elle avait entendu arriver.  

 

« Alors Ryô qu’a dit le docteur ? »  

 

‘Non ce n’est quand même pas…’ Pensa Kaoru sans lever la tête.  

 

« Sayuri va très bien. Ce n’est pas une réaction allergique qu’elle a. Il y a tant de poussières que ça au Cat’s eye ? »  

« J’ai reçu la poussière d’un échafaudage. » répondit-elle en un clin d’œil.  

 

Du regard qu’il lui lança elle compris rapidement qu’il aimerait avoir l’autre version plus tard. Puis regardant alors le jeune étranger.  

 

« Heu dis-tu… »  

« Oui pardon. » Répondit Kaori récupérant Sayuri qui commençait à gigoter voulant changer de bras en gazouillant.  

 

« Kaoru, voici Ryô Saeba, mon mari. Ryô voici Kaoru. »  

 

Kaoru se releva alors, légèrement surpris.  

 

« Enchanté jeune homme ! » Fit Ryô tendant la main.  

« Moi de même. »  

 

‘C’est lui. C’est City Hunter’  

 

Les deux hommes se serrèrent la main sincèrement se jaugeant du regard  

 

« Et cette adorable petite fille c’est notre Sayuri. »  

« Tout le portrait de sa mère. » Dit Kaoru en souriant devant ce petit bout.  

« Puis donc vous compter parmi nous pour le déjeuner ? » Redemanda Kaori.  

« Je ne voudrais pas abuser… Je… »  

« Mais vous n’abuserez pas. Si Kaori décide d’une chose suivez mon conseil écoutez la ! » Fit Ryô qui souhaitait en apprendre plus sur cet homme.  

 

Gêné Kaoru baissa la tête. Finalement il accepta et resta pour le déjeuner, avide lui aussi d’en apprendre un peu plus sur City Hunter. Une fois dans l’appartement, Ryô et Kaoru s’installèrent au salon tandis que Kaori installait la petite dans la transat proche de Ryô. Puis elle alla passer un rapide coup de téléphone à ses amis avant de se mettre devant les fourneaux.  

 

« Kaori a dit que vous vous appeliez Kaoru… Puis je me permettre d’apprendre aussi votre nom de famille ? »  

« Williams. Kaoru Williams. »  

« Comment avez vous connu Kaori ? » Demanda Ryô curieux. (Qui a dit jaloux ?)  

« C’était il y a quinze ans… A l’hôpital…. Elle s’était cassée le bras à cause d’une mauvaise chute à vélo… Pour ma part je… » Kaoru se fit silencieux, triste.  

« Et vous ? » Demanda-t-il ensuite tentant de changer de sujet.  

« Et bien. Son frère et moi étions bons amis. »  

 

Le visage de Kaoru se fit étonné.  

 

« Quelqu’un veut il boire un apéritif ? » Demanda Kaori sentant la légère tension qui s’installait entre eux.  

« Un verre de Saké s’il te plaît. » Répondit Ryô en souriant.  

« Auriez vous du martini ? »  

« Je pense. Je vais voir. »Dit Kaori se dirigeant vers le bar.  

« Dites moi jeune homme, que faites vous dans la vie ? » Demanda Ryô.  

« Je suis interprète à l’ambassade. » Répondit Kaoru avec une fierté certaine.  

« vous devez voir pas mal de gens là-bas, non ? » Demanda Ryô d’un air curieux.  

« En effet. Quel métier occupez vous quand vous ne vous occupez pas de votre petite fille ? » Se hasarda Kaoru.  

« Moi ? Je suis le gardien de cet immeuble. Donc j’ai le loisir de rester plus longtemps proche de ma famille. » Répondit Ryô une légère lueur de défi dans le regard. Ryô sentait que ce garçon cherchait à connaître la vérité.  

 

Kaoru eut l’air étonné de cette réponse. De plus, ce type lui faisait ressentir une sensation curieuse. Kaori les interrompit en posant les verres d’apéritifs devant eux. ( Un saké, un verre de Martini blanc, et un jus d’orange.)  

 

« Alors comme ça Kaori on ne tient pas sur un vélo correctement ? » Se moqua Ryô.  

 

Celle-ci rougit soudainement.  

 

« Mais si mais… » Elle prit alors place à côté de Ryô, gardant un œil attentif que Sayuri. Puis elle expliqua alors :  

« C’était il y a longtemps. J’avais alors 11 ans. J’avais été faire un tour malgré le ciel gris. Puis bien évidemment il s’est mis à pleuvoir. Sur le chemin du retour je suis arrivée dans un virage un peu trop rapidement. Avec la route humide, j’ai perdu le contrôle de mon vélo. Je suis tombée latéralement. J’ai d’abord roulé sur moi-même un instant avant de continuer à glisser encore un peu. Un camionneur m’ayant vu de loin s’est arrêté alors et a aussitôt appelé les secours. J’avais mal, j’étais assez sonnée par la succession de tonneaux. Il y a eu beaucoup de mouvement autour de moi. Le chauffeur du poids lourd a discuté avec moi pendant que les secours arrivaient. Il m’a aussi mise à l’abri de la pluie avec son parapluie… A l’hôpital mon frère a été appelé.. Puis il est assez vite arrivé. Une fois que mon bras droit fut dans le plâtre j’ai tenté de retrouver mon frère. Il se trouvait dans une chambre avec un petit garçon qui n’était autre que Kaoru. Il pleurait… Et j’ai réussi à faire disparaître son chagrin. »  

 

Kaoru avait rougit jusqu’aux oreilles sous les regards sérieux de Ryô et nostalgique de Kaori. Sitôt le récit terminé la petite Sayuri commença à réclamer l’attention. Elle avait faim. Kaori se leva et alla la prendre dans ses bras avant d’aller à la cuisine. La petite babillait de bonheur. Kaori ressortit peu après et déposa un minutier devant Ryô.  

 

« Chéri quand ça sonnera tu pourras aller éteindre sous le wok s’il te plaît ? »  

« Bien sur… Où vas-tu ? »  

« Donner la tétée à Sayuri. »Fit Kaori souriante.  

 

Etrangement gêné, Kaoru baissa la tête où ses joues se faisaient de plus en plus rouge vifs.  

« Rien que pour ça je voudrais être un bébé ! » Gémit Ryô.  

 

Tout sourire Kaori s’éloigna pour rejoindre la chambre de la petite où elle lui donna le sein. Sayuri se mit à (Heu… on dit boire ou manger dans ce cas là ?????Bon je vais trancher :op) têter avec avidité.  

 

« Doucement Sayuri… Ca ne manque pas tu sais. »  

 

Un doux sourire dessinait les lèvres de Kaori tandis qu’elle regardait sa petite fille. Puis tout en gardant un œil sur sa façon de « manger », elle se mit à la bercer… Le minutier sonna. Elle entendit Ryô se lever, aller à la cuisine et en ressortir. La petite « buvait » encore et semblait s’être endormit. Tendrement et doucement, elle la recula un peu. Sayuri continua son geste de succion un instant avant de s’arrêter. Elle bailla et se frotta les yeux avec ses petites menottes. Kaori lui fit faire son rot avant de la coucher. Puis elle déposa un baiser sur son front et alluma la radio servant à l’écouter. Elle sortit alors silencieusement de la chambre.  

 

Le repas se passa calmement. Kaoru rappela à Kaori les quelques bêtises qu’ils avaient faites ensemble… Il n’y eut pas de flagrant fou rire. Tous se retenaient sachant que la petite dormait. Puis Kaoru estima qu’il était resté suffisamment longtemps et remercia ses hôtes de leur accueil avant de les quitter. Il promis de faire quelques passages si ses pas le menaient dans le coin. Une fois en bas de l’immeuble un sentiment de bien-être, de satisfaction fit place à son humeur. Bien qu’il ait rencontré l’assassin de ses parents, il se sentait légèrement mal à l’aise de vouloir l’éliminer…. Sans doute à cause de la famille qu’il formait avec Kaori et la petite Sayuri…. Kaoru rumina cette rencontre heureuse. Avoir l’adresse de son ennemi était un grand pas. Mais pouvoir connaître son ennemi était encore mieux. Et le destin l’avait fait croiser la route de celui-ci par l’intermédiaire incongru de Kaori. Il ne pensait pas qu’elle puisse être la femme d’un type aussi froid que dans ses souvenirs. Il pouvait maintenant apprendre à connaître cet homme et à en trouver une faiblesse. Plus besoin pour lui de se cacher pour l’observer. Sa connaissance avec Kaori, son ancienne amitié devait lui être très utile. Bien heureux, il rejoignit sa chambre d’hôtel à grande enjambée.  

 

 


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