Chapter 6 :: Explications en amoureux

Published: 04-04-04 - Last update: 04-04-04

Comments: le titre veut dire ce qu'il veut dire :op Bonne lecture à toutes et à tous et merci de vos encouragements.

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Au salon Ryô et Kaori finissaient d’arranger un peu la pièce. Puis ils s’installèrent sur le sofa, main dans la main. Kaori brisa finalement le silence, un léger doute à l’esprit.  

« Ton retour de chez le docteur s’est bien passé ? »  

« Oui. Je pense avoir fait comprendre aux idiots d’hier soir qu’ils n’étaient pas de taille… Cependant j’ai tout de même senti une tension à un moment donné. A propos, je suppose que ce n’est pas à cause de la poussière d’un échafaudage que tu es comme ça… Je suis passé devant le Cat’s eye. Je n’y suis pas resté. J’ai vu tout le monde dehors et d’un geste Saeko m’a fait comprendre que tu étais déjà partie. Alors ? »  

« Et bien voilà. Alors que Saeko, Miki et moi discutions, une fourgonnette noire s’est arrêtée. Saeko y a vu le même motif que sur le mouchoir. Des tirs de mitraillettes ont résonné. Nous nous sommes réfugiés derrière le comptoir jusqu’à la fin de l’averse. Nous sommes ensuite passé derrière et nous avons senti une forte secousse. Personne n’a été blessé. D’après Saeko ce sont les mêmes qui en ont après nous. »  

« Nous ? Toi et moi ou bien… »  

« En fait hier soir Saeko aussi a été prise pour cible. Ces hommes appartiennent au clan du Phalaenopsis blanc. »  

Ryô tiqua, il connaissait ce nom.  

« Il y a un moment, Saeko et Hideyuki auraient travaillé sur une affaire où le Phalaenopsis blanc était en cause. Mais celle-ci leur a été retiré… »  

« Ca me rappelle vaguement quelque chose… sinon que voulait Saeko ? »  

« J’y arrive. Hier il y a eu quatre braquages dans la journée. Quatre endroits différents. Tous portaient la signature du Phalaenopsis blanc et… La police a retrouvé des impacts de 357. »  

« Rare sont ceux qui utilisent cette arme. »  

« C’est aussi l’avis de Saeko. Un détail me tracasse. Comment savaient-ils que nous étions au Cat’s eye ? Est ce Saeko qui a été suivit ? Ou, avons nous été suivit ? Etait ce nous qui étions visé, ou seulement l’une d’entre nous ? Pour sa part Saeko pense que ça remonte à leur fameuse affaire. »  

« Pour elle, c’est possible, mais pour nous…Je crois que je vais aller voir le professeur demain. Au fait ce Kaoru tu l’as rencontré où ? »  

« Il était assis sur le palier de l’immeuble à contempler une photo. Quand je suis arrivée, il la rangée mais une autre est tombée. J’ai alors eu la surprise de m’y trouver dessus. C’était il y a quinze ans, devant l’orphelinat. Kaoru a perdu ses parents de façon dramatique quand il avait heu… Dix ans il me semble. Serais-tu jaloux Ryô Saeba ? »  

« Moi mais… Mais pas du tout. Je trouvais simplement étrange qu’un jeune homme qu’on ne connaît ni d’Adam ni d’Eve soit en train de discuter tranquillement avec toi alors que d’autres nous cherchent des ennuis. C’est peut-être un piège. »  

« Je ne pense pas que Kaoru appartienne à ce clan. D’ailleurs… Il me semble, si mes souvenirs sont bons, que Kaoru m’avait parlé d’une fleur blanche sur le costume des hommes qui… »  

« Qui ? »  

« Qui s’en sont pris à ses parents. »  

« Ils ont donc été assassiné… »  

« Oui. » Dit Kaori tout bas  

« Au fait tout à l’heure en revenant. J’ai eu l’impression d’être suivie. Puis la sensation a disparu lorsque je suis arrivée. Quand Kaoru m’ a vu, … J’ai eu l’impression qu’il pensait que j’étais une apparition. » Dit Kaori.  

« Blanche comme tu devais être ça ne m’étonne pas. » Fit Ryô moqueur.  

« D’ailleurs avant que Sayuri ne se réveille ja vais aller prendre une bonne douche. » Fit Kaori qui se leva et s’étira.  

« Bonne idée. » Répondit Ryô se levant à son tour et suivant Kaori dans le couloir.  

« Où penses-tu aller ? » Demanda Kaori qui s’attendait plus ou moins à sa réponse.  

« Je t’accompagne. » Répondit-il le plus sérieusement du monde en la regardant avec chaleur.  

« Et si Sayuri se réveille entre temps ? » Fit Kaori malicieuse.  

« N’est ce pas un ange qui dort profondément notre petite Sayuri ? » Répondit Ryô en se rapprochant délicatement du corps de sa femme.  

Kaori se retrouva soudainement adossée au mur près de la porte de la salle de bain. Elle avait un regard qui en disait long et Ryô ne tarda pas à s’emparer de ses lèvres avec volupté… Finalement ils entrèrent dans la salle de bain et la porte se referma derrière eux, sur leurs ébats amoureux. … (L’auteur se censure toute seule… Elle a faillit oublier que c’était un PG-13… Promis elle essaiera de se rattraper plus tard en veillant à ne pas être excessive pour un PG-13 :op)  

Bien après…  

Kaori ressortit de la salle de bain la première avec pour seule vêtement une serviette de bain. L’eau coulait encore dans son dos, ruisselant de ses cheveux mouillées. Elle fit un écart par la chambre de Sayuri. La petite dormait encore. Puis elle gagna sa chambre pour y prendre des affaires. Devant le placard ouvert, elle ressentit soudai une forte tension meurtrière. Elle se jeta alors derrière le lit tandis que la vitre se brisa en trois endroits différents. Le bruit de verre brisé fut couvert par le bruit des détonations. La porte de la chambre s’ouvrit subitement tandis que le premier coup de feu venait d’être tiré. Une des deux autres balles rasa la joue de Ryô qui s’allongea à terre.  

Le calme revenu la petite Sayuri se fit entendre. Kaori se releva tremblante, manquant de tomber. Le tireur n’était déjà plus là. Ryô l’aida à marcher tandis que la petite se mit à pleurer. Ryô et Kaori entrèrent donc dans la chambre de la petite. Sayuri avait besoin d’être changée. Une fois chose faite, Kaori la replaça dans son lit un instant. Ryô avait ramené des affaires pour que Kaori puisse s’habiller. Un fois chose faite, elle récupéra la petite dans les bras et gagna le salon où Ryô se trouvait déjà.  

« Ca va mieux Kaori ? »  

« Oui. »  

« J’espère que ces types ne vont pas faire une tentative à tout bout de champ… »Fit Ryô moqueur.  

« Tu devrais mettre un sparadrap sur ta joue. » Fit Kaori d’une voix faible.  

« Oui… Tu es sur que ça va ? »  

« Oui… Je… »  

« Je crois qu’il faudrait que nous changions un peu nos habitudes le temps de mettre la main sur ces types. » Fit Ryô.  

« C’est préférable. » Dit Kaori.  

Elle cala alors sa tête sur l’épaule proche de Ryô qui l’entoura alors de son bras. La petite gazouilla, son regard portée vers ses parents. Elle était heureuse. Ryô et Kaori en oublièrent le dernier petit incident.  

Vers 18h, papa et maman Saeba ( j’adore les nommer ainsi…) allèrent faire le bain de leur petit bout. Sayuri adorait se retrouver dans l’eau. Le hic était qu’elle se mettait à pleurer dès que l’on l’en sortait. Ensuite le repas arriva et il fut temps de mettre la petite à dormir. D’habitude elle s’endormait facilement mais ce soir là… Elle mit beaucoup de temps à s’endormir. Kaori sentait que sa petite fille était nerveuse. Auprès d’elle, celle-ci avait faillit s’endormir. Ryô était venu aux nouvelles.  

« Tu n’as pas l’air dans ton assiette. » Murmura-t-il à sa femme.  

« Je dois être encore un peu fatigué. « Répondit-elle tout bas elle aussi.  

Sayuri s’était endormie dans les bras de sa mère. Doucement et tendrement, Kaori la déposa dans son lit. Puis ils sortirent de la pièce s’assurant de faire l moins de bruit possible. Une fois au salon la discussion s’entama.  

« Ryô ! Et si nous installions la petite avec nous le temps que l’affaire se passe. »  

« Tu sais, de nous c’est elle qui risque le moins. N’oublie pas que c’est ton ancienne chambre. La vitre est blindée et la porte aussi. Mais si ça peut te rassurer oui. »  

« Merci. »  

Elle se pencha alors sur l’épaule de Ryô.  

« Ryô… je sais que le moment est sans doute mal choisi mais… »  

« Mais ? » Demanda Ryô regardant sa femme avec curiosité.  

Kaori baissa la tête confuse. Elle tritura ses doigts nerveusement. Ryô devina l’état d’esprit de sa femme. Elle hésitait à poser une question qui lui brûlait les lèvres.  

« Kaori. Si tu penses que ce n’est pas le moment de poser ta question, alors laisse la pour plus tard. » Dit Ryô tendrement, repoussant l’échéance.  

Kaori soupira sachant pertinemment que Ryô avait raison. Elle leva la tête et sourit à Ryô qui lui attrapa alors les lèvres en un baiser tendre. Celui-ci se fit plus fougueux, plus profond, plus sensuel. Ils se retrouvèrent allongés sur le sofa, se couvrant de baisers et de caresses enflammées. Ryô descendit la luminosité de la pièce à l’aide de la télécommande. Leurs vêtements tombèrent peu à peu sur le sol. Leurs corps brûlaient de passion. Les baisers de Ryô descendirent peu à peu sur le corps de sa femme. Dans la nuque, sur les épaules, la poitrine… jusqu’au nombril rien ne fut épargné… Puis ses lèvres remontèrent vers les lèvres douce et sucrées de sa femme qu’il embrassa avec avidité…  

C’est alors que la petite Sayuri geint. Ryô et Kaori ne portaient alors que pour seul vêtement leur culotte (slip respectivement pour Ryô certes.) Kaori enfila la chemise de Ryô avant d’aller voir la petite. Celle-ci pleurait. Kaori la pris dans les bras et la berça délicatement. Et enfin elle se rendormit. Elle la reposa et resta un instant à la regarder. Elle déposa un baiser sur son front et retourna au salon.  

« Alors ? » Demanda Ryô.  

« Elle a dû faire un mauvais rêve. »  

« Après tout le remue ménage qu’il y a eu c’est normal. »  

Ryô s’était assis sur le sofa. Kaori le rejoignit, s’asseyant non pas sur le sofa mais sur les jambes de Ryô. Celui-ci se mit alors à l’embrasser de façon plus sensuel, caressant sa peau sous sa chemise et la façon finalement choire sur le sol.  

Puis leurs derniers vêtements tombèrent à leur tour sur le sol. (Et là je crois que je vais les laisser finir tout seuls, ils se débrouillent très bien ainsi.)  

Bien qu’ils s’endormirent au salon, Kaori eut la surprise de se réveiller dans les bras de Ryô dans la chambre de la petite. Elle se dégagea doucement de la douce étreinte et enfila à nouveau la chemise de Ryô. A priori tous les vêtements, ôtés hier soir, étaient entassés dans un coin. La petite était réveillée, bien que silencieuse.  

« Bonjour toi. Alors ma petite Sayuri a bien dormi ? »  

La petite se mit à rire, ses petites mains levées vers sa mère. Kaori la pris dans les bras et s’installa sur un fauteuil, toujours dans la chambre, et lui donna le sein. Ryô s’éveilla alors. Tournant la tête vers Kaori, il regarda le magnifique tableau qui s’offrait à lui. Il se leva alors, enfila rapidement un caleçon et s’approcha de Kaori, se plaçant alors derrière elle. Il posa ses mains sur ses épaules. Elle leva alors la tête et ils s’échangèrent un tendre sourire avant de s’échanger un non moins tendre baiser. Puis Ryô lâcha délicatement les épaules de sa femme, laissant une douce sensation sur celles-ci.  

« Je vais préparer le petit déjeuner. »  

« Nous arrivons. Habille toi avant. »  

« Toi aussi. »  

Ryô laissa alors Kaori qui baissa son visage vers Sayuri.  

« Pas facile de demander à ton père q’il voudrait que tu aies un petit frère, ou une petite sœur. » Soupira Kaori en observant sa fille.  

La petite s’arrêta, un hoquet l’avait attrapé.  

« Ce n’est pas mail. » Fit Kaori la prenant dans ses bras et lui tapotant le dos. Sayuri émit alors un rot sonore qui fit rire Kaori.  

« Et be… Bon appétit. »  

La petite gazouilla tandis que Kaori l’installa dans le transat qui avait aussi été rangé dans la chambre. Puis elle habilla Sayuri avant de s’habiller et ils rejoignirent Ryô au salon.  

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