Chapter 10 :: La banque

Published: 03-05-04 - Last update: 03-05-04

Comments: Désolée je n'ai eu le temps de reocpier qu'une des deux chapitres. J'ai plein de contre temps :o(( bonne lecture quand même. Au pire le prochain chapitre prévu sera en ligne demain dans la matinée ;o)

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Le lendemain 8 heures.  

Kaori se réveilla la première. Elle s’approcha du lit de Sayuri et lui sourit.  

« Alors bien dormi ma puce ? »  

La petite sourit à son tour, regardant sa mère de ses yeux grands ouverts.  

« Tu vas être sage et ne pas réveiller papa pendant que je vais lui préparer son café. »  

« Attention à ton poignet alors. » Fit la voix grave de Ryô.  

Kaori se tourna alors vers lui.  

« Oui papa. » Dit elle moqueuse. « Mais je t’avouerai que ce sont les escaliers qui me freinent le plus. »  

« Tiens toi à la rambarde… Non j’ai une meilleur idée. » Dit Ryô en se levant.  

« Assied toi dans la fauteuil. »  

Il récupéra alors Sayuri et la passa dans les bras de sa mère.  

« Là voilà. Maman va te donner à manger et papa va faire son café tout seul comme un grand. Qu’en penses-tu Sayuri ? »  

« Reuh. »  

Kaori regarda Ryô amoureusement. Puis elle déboutonna sa chemise de nuit et fit tendrement apparaître son sein. La petite s’en empara avec appétit sous le regard joyeux et quelque part « jaloux » de Ryô…  

Plus tard et peu avant 10 heures…  

« Bon j’y vais Ryô. Fais bien attention à la petite. »  

« Oui maman. » Répondit Ryô taquin.  

Toute guillerette elle arriva à la banque à 10h30. Elle avait rendez-vous à 10h40. Elle patienta un instant puis on la fit entrer dans le bureau du conseiller financier. L’entrée était en retrait des guichets et masqué par une tôle métallique. A droite du dernier guichet.  

« Que puis-je pour vous mademoiselle Makimura ? »  

« J’aimerai ouvrir un nouveau compte. »  

« Ce n’est pas difficile il vous suffit de … et de … »  

Au bout d’un petit quart d’heure de discussion Kaori avait enfin ouvert un compte, à son nom personnel pour éviter d’être plus souvent dans le rouge. » Elle tendit sa main droite pour remercier et saluer le conseiller mais se rétracta assez vite. Il y avait trop de calme pour une banque.  

« Quelque chose ne va pas mademoiselle Makimura ? »  

« Non ce n’est rien. Il m’aurait été difficile de vous remercier de ma main droite. » Rétorqua tout d’abord Kaori.  

« En effet. » Sourit alors le conseiller tendant alors sa main gauche.  

« Une dernière chose… restez à l’abri il y a du grabuge dans l’air. » Intima Kaori.  

Le conseiller se fit soudain grave. Après tout c’était aussi une bonne connaissance de City Hunter et les paroles de Kaori n’étaient jamais des paroles en l’air.  

« Faites attention Kaori. »  

« Appelez la police je vais observer la scène. »  

« Bien. »  

Comme si de rien n’était, Kaori salua alors le conseiller et pris le chemin de la sortie. A pas de loups elle arriva à l’angle de la tôle. Elle se baissa vivement tandis qu’un des braqueurs tournait la tête vers elle. En peu de temps elle avait noté la présence de quatre hommes. S’adossant à la paroi discrètement, elle sortit un bip et s’en servit pour avertir Ryô/  

Au cat’s eye, la poche de Ryô sonna soudainement.  

« Miki je te confie Sayuri. Kaori a des problèmes. »  

« Bien. » répondit-elle simplement attrapant la petite dans les bras tandis que Ryô sortit à toute allure. Il éteignit alors le bip et accéléra encore plus sa course.  

…  

Kaori sentit soudain son nez la démanger.  

‘Ah non pas maintenant’ pensa-t-elle alors tandis que le chatouillis prémices d’éternuement s’amplifia. Elle porta sa main à son nez taisant l’éternuement mais le geste réflexe du corps la fit se heurter la tête à la paroi métallique.  

« Qu’est ce que ??? » Jura alors une voix grave.  

« Je vais voir. » Fit une voix plus proche de Kaori.  

‘Ne pas paniquer surtout ne pas paniquer.’ Pensa Kaori en entendant des bruits de pas se rapprocher.  

‘IDEE’ pensa-t-elle alors soudainement.  

Elle s’allongea alors à plat ventre et joua les inconscientes. De justesse. L’homme arrivait. Du pied il la retourna tenant de percer une astuce quelconque.  

« Rien à signaler hormis une femme inconsciente. » Fit alors la voix grave et claire du soldat pour son chef.  

« Comment ça ??? Il n’y avait personne dernièrement… j’arrive. » Répondit alors l’homme qui portait un béret rouge à la place d’un chapeau noir comme ses camarades.  

Kaori, les yeux toujours clos sentait une tension naître. Elle luttait pour ne pas ouvrir ses yeux avides de curiosité.  

L’homme au béret rouge baissa sa tête vers cette femme à terre. Un sourire narquois et diabolique se dessina sur son visage. Son camarade n’était pas très futé. Il ne reconnaissait même pas sa proie.  

« Ramasse là. Je doute que mademoiselle Makimura, ou devrais-je dire madame Saeba vue son alliance ne soit réellement inconsciente. »  

Le cœur de Kaori fit un bond. Si elle ouvrait les yeux maintenant elle donnait raison à ce type. Et d’ailleurs comment la connaissait-il ? Mais si elle continuait ce petit jeu elle risquait de mettre la vie de Ryô en danger et ça, il en était hors de question. A peine eut-elle le temps de sentir une main sur elle qu’elle se releva subitement et envoya l'homme le plus proche au tapis. Le béret rouge recula et fit appel à ses hommes. Kaori sortit une massue à double bout et la fit tournoyer avant d’assommer deux autres types. L’homme au béret rouge effaça son sourire et sa présence. Et il s’approcha d’elle. Elle lui tournait alors le dos. Il lui tapota alors l’épaule la faisant tourner la tête. Interloquée et ne sentant pas d’animosité, Kaori tourna donc la tête. Elle reçut alors un choc violent sur son front lui faisant lâcher sa massue qui tomba sur le sol avec fracas. Elle porta sa main valide à sa tête tendit que son poing droit tenté de se serrer de rage. Une larme de douleur naquit alors sous ses yeux. en colère elle s’exclama :  

« Héla ça fait mal ! » >o(--  

L’homme au béret rouge en fut décontenancé.  

« Tu restes tranquille ma jolie. »  

Au dehors des sirènes de police retentirent faisant rager ce dernier braqueur restant.  

« Mademoiselle Makimura… Excusez moi.. Madame Saeba vous m’avez mis en colère vous savez ! » Fit l’homme avec un certain calme.  

« Je pense pourtant que je vais changer mes plans à votre sujet. »Dit-il un soupçon de sadisme dans la voix.  

Kaori frissonna avant de sentir une chaleur familière tour près d’elle. Elle enleva finalement sa main gauche de son front. Elle était recouverte de sang. Elle sentait ce même liquide coulait sur son visage. L’homme au béret rouge eut un rictus de joie perverse. Pourtant il sentit un danger planer non loin de lui… Kaori sourit… C’était un sourire fourbe mais franc, un sourire de satisfaction… son adversaire avait perdu. Celui-ci frissonna subitement Puis il sentit une pression sur son épaule gauche. Il se retourna simplement gardant son sourire machiavélique sur ses lèvres. Sauf que… Même s’il aurait voulu ouvrir la bouche pour parler, il n’en eut pas le temps. Un direct du droit l’envoya rejoindre ses camarades encore au sol.  

Prenant un dérouleur de scotch à portée de main, Ryô lia les poignets des braqueurs tandis que la police ordonnait à ceux-ci d’évacuer les otages. Kaori intervint alors auprès des civils et les rassura plus ou moins de sa voix douce. Ce fut avec étonnement que les policiers virent les clients sortirent de l’établissement. Certains pleuraient, d’autres grelottaient… Ils avaient besoin de chaleur pour calmer ce choc émotionnel.  

Profitant de la cohue général et par le biais de leur ami le conseiller financier, Ryô et Kaori sortirent par la porte de derrière. Une troupe de policiers fut alors envoyé à l’intérieur. Leur étonnement se fit alors plus grand lorsqu’ils trouvèrent les braqueurs inconscients et liés entre eux par une sacrée couche de scotch. Seule l’inspectrice Nogami, une fois sur place ne s’en étonna pas. Elle se doutait bien que Ryô devait être derrière tout ça. D’ailleurs avait-il remarqué la broderie sur leurs épaules… Le fameux phalaenopsis blanc.  

…  

Dans la venelle de derrière.  

« Ryô Kaori… Merci à vous. » Dit le conseiller financier.  

« De rien. » Sourit Ryô avant de regarder gravement Kaori. « Et toi… tu aurais dû être plus prudente. »  

« Je sais mais… Cet homme… Il savait que nous étions plus que de simple partenaire… Je pense qu’il voulait m’utiliser comme moyen de pression… si tu vois ce que je veux dire. »  

« Bon… bon… Mais tu vas encore besoin des talents de Kazue. »  

« Je crois aussi. » Fit elle pâle.  

« Dites ! Vous voulez que je demande à mon chauffeur de vous déposer ? Même si ce n’est pas loin Kaori ne passera pas inaperçu et qui plus est elle ne semble pas être en état de marcher… de plus j’ai une dette envers vous alors… »  

« Merci. »Répondit simplement Ryô.  

« Je vous en prie. »  

Deux minutes après, Ryô et Kaori étaient à l’arrière d’une limousine aux vitres teintées. Ryô sortit un bout de tissu de ses poches ( magiques) et s’en servit pour étancher le sang. Il demanda au chauffeur de les conduite tout d’abord au Cat’s eye. Kaori attendit dans la voiture, somnolente. Sitôt de nouveau dans la voiture avec Sayuri et une brève explication pour Miki et Falcon, Ryô demanda sa dernière destination. La route fut assez calme et rapide.  

Ryô et Kaori remercièrent le chauffeur avant de monter chez Mick et Kazue. Mick, apercevant Kaori, de profil, à travers le judas de la porte, s’empressa de lui ouvrir.  

« Kaori ! Comment vas-tu depuis hier ? » S’exclama-t-il gaiement.  

« Bien. » répondit-elle la voix lasse.  

Mick cacha son sourire au vestiaire. Cela n’allait pas.  

« Entrez. » Dit-il alors.  

Ryô le remercia d’un mouvement de tête. Lorsque Kaori passa devant lui, toujours de profil mais plus à la lumière, Mick la trouva pâle, fatigué. Ryô portait alors Sayuri dans ses bras et marchait derrière Kaori… A peine celle-ci eut-elle fait deux pas de plus qu’elle vacilla. Mick la rattrapa dans ses bras. (Ben ceux de Ryô sont occupés pas ma faute :op)  

« KAORI ! » Firent-ils tous deux alarmant alors Kazue.  

Mick remarqua alors sa blessure et l’allongea sur le canapé.  

« Que s’est-il passé ? » Demanda-t-il.  

« Elle s’est reçu un coup de crosse de fusil lors d’un braquage. »  

« Et les voleurs ? »  

« Sans doute au commissariat à l’heure actuelle. »  

« Des braqueurs de secondes zones ? »  

« Non ! De première ! »  

« ??? »  

« Ce sont des hommes du phalaenopsis blanc. Ils n’étaient que 4 et Kaori s’est débarrassée de trois d’entre eux à elle seule. »  

« Jolie. Tu arrives à quelque chose Kazue ? »  

« Oui. La plaie n’est pas trop profonde. Elle a quand même besoin de points. Elle a perdu un peu trop de sang et comme elle est encore fatiguée et bien… Par contre je viens de voir son poignet droit et d’après ce que tu as dit je suppose qu’elle s’est servie d’une massue… »  

« Oui une double massue. Pourquoi ? »  

« La fêlure de son poignet droit s’est transformée cassure…Je lui avais pourtant bien dit que… »  

Kaori gémit faisant stopper la discussion. Elle se réveillait. Tandis que Kazue finissait les quelques petits points…  

« Ryô ? » Fit elle en premier.  

« Je suis là. » Répondit-il en s’approchant d’elle.  

« Comment te sens-tu ? » dEManda Kazue.  

« J’ai mal à la tête. »  

« Pas étonnant… Je te rappelle que tu t’es pris un coup de crosse. » Répliqua Ryô.  

Le visage de Kaori se fit d’abord étonné, puis ses souvenirs revinrent rapidement au galop.  

« Ryô je…3  

« Chhh Kaori. Tu as besoin de repos. Et avant que nous rentrions tu vas d’abord récupérer un peu ici. Comme ça Kazue pourras finir de te soigner correctement.  

« Kaori. » Fit d’ailleurs cette dernière.  

« Oui ? »  

« Je vais aussi te plâtrer le poignet droit. Et cette fois écoute bien ton docteur. » la réprimanda-t-elle.  

« Kazue.. Merci. » Répondit-elle alors.  

« Dis Kaori. Tu as remarqué quelque chose de particulier avec ces types ? »  

« Mis à part que le béret rouge savait que nous étions plus que de simple partenaire et qu’il sait faire disparaître sa présence non pourquoi ? »  

« C’est sans doute pour ça que tu n’as pas paniqué. »  

« Que veux-tu dire ? »  

« Ce n’était pas n’importe quels braqueurs. ! C’étaient des hommes du phalaenopsis blanc. »  

Le cœur de Kaori tressauta. Elle regarda Ryô incrédule.  

« Bien joué partenaire. » Dit-il alors avec un fierté non dissimulé.  

Kaori retrouva alors le sourire et sentit ses joues se teindre de rouge.  

Bien plus tard la famille Saeba rentra chez elle. En plus de son plâtre Kaori avait maintenant un bandage autour de la tête.  

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