Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Kaori_2

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 18-03-04

Last update: 30-06-04

 

Comments: 39 reviews

» Write a review

 

ActionGeneral

 

Summary: Un homme croit City Hunter responsable del amort de ses parents.....

 

Disclaimer: Les personnages de "l'homme que je veux tuer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Why isn't there HTML file of the NC-17 fanfictions?

 

Since it's impossible to check who's reading those fanfictions in the HTML format, the fanfictions NC-17 are only available in php version.

 

 

   Fanfiction :: L'homme que je veux tuer.

 

Chapter 15 :: Libération

Published: 18-05-04 - Last update: 18-05-04

Comments: titre valable aussi bien pour Kaori que Kaoru

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Kaji claqua des doigts et trois hommes le couvrirent instantanément. Ils visèrent alors Kaoru. Celui-ci esquissa un sourire et dégaina à son tour. Il se jeta au sol et désarma deux des soldats vite fait ? Kaji Ryosukè en profita et retourna dans la pièce derrière lui suivit de près par Brad. Il verrouilla la porte électroniquement et se tourna vers Kaori de façon malveillante. Kaori avait profité de l’absence de ses ravisseurs pour se délier les poignets. En entendant la porte s’ouvrir elle avait vite replacé ses poignets derrière elle.  

 

…  

 

A l’extérieur les coups de feu jouaient de la musique. Ryô se débarrassa des hommes qui lui barraient le chemin. D’autres arrivèrent alors. Ryô fit un roulé-boulé sur le côté sentant les balles lui déchirer sa veste. En deux temps trois mouvements Ryô s’en débarrassa… Il s’approcha de l’entrée sans tarder. A l’extérieur il n’y avait plus aucun signe d’agressivité. La porte s’ouvrit sur un long couloir faiblement éclairé. Au fond se trouvait une porte surveillé par un seul soldat… Etait-ce un leurre ?  

 

Ryô s’avança alors arme à la main. Le soldat sentait sa propre tension augmenter. Il connaissait la réputation de City Hunter. Il accentua alors la prise sur son arme comme pour se rassurer. Soudain il vit son adversaire s’arrêter à mi-parcours. Avait-il deviné le piège ? Le soldat entendait son cœur battre à vive allure. Il ne fallait pas qu’il craque… Pas maintenant… City Hunter n’était pas assez près. Ryô regarda le soldat. Il ne bougeait pas mais sa nervosité était grande. Il sourit un court instant. D’autre auraient déjà fuit en le voyant arriver. Que cachait la présence d’un seul homme ? Ryô perça la pénombre et découvrit alors un fil… Le soldat était relié à un détonateur. S’il bougeait ou s’il tombait à terre une bombe exploserait automatiquement. Ryô suivit alors le fil du regard… Ce dernier s’enfonçait dans les profondeurs du plafond. D’un air dégagé il leva son arme vers le bout du fil et tira. Une forte secousse secoua le bâtiment. Devant lui, le soldat se jeta à terre tandis que les murs avoisinant explosèrent en mille morceau. Ryô se mit alors à courir sur la courte distance qui lui restait, évitant des morceaux de plafonds qui tombaient.  

 

…  

 

Dans le couloir menant près de la salle de soins Shuyin tourna sa tête vers l’entrée du bâtiment. Que se passait-il donc ? Etait ce City Hunter ?  

 

…  

 

Déséquilibré Kaoru tomba à terre alors qu’il venait d’abattre le troisième soldat qui se dressait devant lui. Les deux autres, profitant de la confusion provoquée par l’explosion, se jetèrent sur leurs armes. Kaoru les remarqua et cette fois-ci les abattus à leur tour.  

 

…  

 

De la poussière tombait dans la plus grande salle. Kaji Ryosukè eut un rictus de satisfaction. Kaori se mit à tousser et Brad jouait avec son couteau de chasse. Il s’approcha de Kaori avec un sourire machiavélique.  

 

« On dirait bien que vous êtes veuve madame Saeba. »  

« Ce n’est pas une si petite explosion qui peut venir à bout de mon mari. » Répondit Kaori avec dédain.  

 

Kaji Ryosukè s’approcha d’elle et de Brad.  

 

« Madame Saeba à la langue bien pendu tu ne trouves pas Brad ? » Dit-il avec ironie.  

« Si ! » Répondit simplement Brad faisant scintiller la lame devant les yeux de Kaori.  

 

Il la rapprocha dangereusement. Kaori sentit bientôt un contact glacial contre son visage. Il fallait qu’elle fasse attention. La partie était serrée. Soudain la pression contre son visage s’accentua. Elle sentit une douleur aigu à côté de son œil gauche et ne put empêcher un rictus de souffrance d’apparaître sur son visage au grand plaisir de Brad. Ce dernier descendit lentement la lame, prolongeant aussi lentement le souffrance de Kaori qui avait fermé ses yeux. Il rigola diaboliquement mais s’arrêta brusquement devant le regard glacial que Kaori lui lança. Il sentait que quelque chose clochait. Il n’eut pas le temps de s’en étonner plus que Kaori lui fit un crochet du pied. Déséquilibré il tomba à terre. Kaori se leva alors et écrasa la main qui tenait le couteau de chasse. Brad en lâcha son arme. Kaori donna un coup de pied pour éloigner l’arme. Celle-ci alla se planter dans un pied de table. Brad se releva alors et tenta de cogner Kaori… Sans succès. Elle esquiva les coups sans trop de difficulté. Elle sentait toutefois qu’elle ne pourrait pas utiliser de massue. D’une part à cause de son poignet droit dans le plâtre et d’autre part à cause de sa blessure dans le dos. Elle ne pouvait que fatiguer cet homme.  

 

Soudain elle sentit un pistolet se planter entre ses omoplates et s’arrêta. Brad eut un sourire narquois et leva sa main meurtri près à frapper Kaori.  

 

« Ca suffit Brad ! Va donc voir si City Hunter est bel et bien mort ! Et vous mademoiselle vous m’étonnerez toujours. Je vous ai sous-estimé. »  

« Tout comme vous sous-estimez mon mari. » Répondit Kaori sans bouger.  

« Avant que Brad ne revienne tu rejoindras ton partenaire en enfer ! » Fit Kaji obligeant Kaori à lui faire face. Il pointa alors le canon de son arme sur le front de Kaori et arma son chien près à faire feu tandis que Brad sortait par une porte dérobée.  

 

…  

 

Ryô intima au soldat à terre de sortir d’ici s’il tenait à la vie. Bien sur le soldat s’empressa de quitter ces lieux. Ryô sourit et ouvrit alors la porte. Il fut accueillit par une pluie de balles.. Il plongea alors à l’intérieur de la salle, esquivant les balles aisément et désarma un à un les quatre soldats tranquillement rendant leurs armes inutilisables. Devant lui se trouvait un mur vide et sur sa gauche une nouvelle porte. Il s’y dirigea tranquillement ne sentant rien d’anormal.  

 

…  

 

Kaoru de son côté s’évertuait à tenter d’ouvrir la porte menant vers son oncle.  

 

…  

 

Shuyin sentit soudain un danger non loin de lui. Il s’arrêta dans l’ombre scrutant le couloir face à lui. Le mur s’ouvrit soudainement laissant apparaître Brad. Celui-ci ne sentait rien d’anormal et sortit tranquillement de l’endroit où il se trouvait. Il fit un pas, puis deux et trois… Et il s’arrêta regardant autour de lui. Là ses sens étaient réveillés. Il y avait un problème sur son chemin. Shuyin esquissa un sourire devant le masque de tension de Brad. IL avait peur. Il le savait.  

 

« Shuyin ! Je sais que tu es là ! » Dit-il tentant de cacher son émoi.  

« Et alors Brad ? On ne joue plus au Caïd ? » Répliqua Shuyin avec dureté. »  

 

Brad regarda devant puis à sa gauche. Ila n’arrivait pas à localiser son ennemi.  

 

« On a peur mon grand ? » Fit Shuyin sortant alors de l’ombre et pointant son arme vers Brad.  

 

Celui-ci sentit un frisson glacial lui traverser le dos tandis que Shuyin se montrait… Il leva son arme à son tour mais n’eut pas le temps de l’utiliser qu’il tomba à terre atteint par une balle dans le ventre. Shuyin continua alors son chemin vers la salle où se trouvait Kaori. Il entendit soudain des pas face à lui alors que le passage menant vers Kaori était à sa gauche. IL attendit alors.  

 

…  

 

Sur son chemin Ryô n’avait rencontré aucun obstacle. Il avait entendu un coup de feu pas très loin et avait alors ressorti son arme. Il accéléra quelque peu son pas et se retrouva soudain face à un homme fatigué d’après l’expression qui s’en dégageait. Il était aussi blessé à l’épaule gauche. Lorsque l’homme vit Ryô il esquissa un sourire, ravi. Soudain l’homme face à Ryô eut un rictus menaçant et Ryô aperçut un soldat dans le dos de cet homme prêt à lui tirer dessus.  

 

« Ne bougez pas ! » Dirent-ils en chœurs.  

 

Il y eut deux coups de feu, deux coups de vents rasèrent le visage des deux protagonistes. Puis il y eut deux « patatras »… deux corps tombèrent sur le sol. Ryô et l’homme qui lui faisait face rangèrent leurs armes. Ils savaient qu’ils n’étaient pas ennemis.  

 

« Joli coup jeune homme. »  

« Je vous retourne le compliment Monsieur Saeba. »  

 

Le visage de Ryô se fit grave.  

 

« Oh ! Excusez mon impolitesse. Je m’appelle Shuyin… Je travaille pour le lieutenant Nogami. »  

« Je comprends mieux. » Répondit Ryô plus détendu.  

« … Par contre je … je voudrais m’excuser. » Dit Shuyin baissant la tête.  

« Vous excuser ? De quoi ? » Demanda Ryô perplexe.  

 

Shuyin se baissa alors vers sa botte et en sortit un couteau de chasse que Ryô reconnut sans peine.  

 

« Je ne pensais pas vous toucher… Je suis désolé. »  

« Vous maniez bien les armes blanches vous savez. » Dit Ryô souriant et pardonnant alors ce geste.  

« Ce doit être de famille. » Répliqua Shuyin rangeant son arme et pensant alors à sa cousine.  

 

Tandis qu’ils discutaient ainsi ils arrivèrent près de la salle où se trouvait Kaori.  

 

« Bonsoir Kaoru. » Dit Shuyin gentiment.  

 

Au son de cette voix le sang de Kaoru se figea. Il se tourna alors vers lui arme à la main et tira. Ryô à côté de Shuyin avait poussé ce dernier peu avant. Shuyin atterri durement sur le sol et se plia de douleur. Il n’avait pas été touché par le tir de Kaoru mais ses cottes le faisaient souffrir.  

 

« Tu es envoyé par mon oncle. Avoue ! » Dit Kaoru sèchement.  

« KAORU ! Cet homme est de la police. » Dit Ryô rudement.  

« Vous la ferme… Vous êtes toujours dans mes pattes. »  

 

Ryô et Kaoru s’échangèrent un regard noir. Kaoru n’était plus lui-même. Il était en colère et tout le monde alors était son ennemi. Ryô s’aperçut du problème et n’en baissa pas moins sa garde. Dans cet état Kaoru était dangereux.  

 

Il y eut soudain une coupure de courant… Shuyin qui s’était relevait et qui haletait de douleur entendit la porte se déverrouiller. Longeant le mur il s’en approcha et pénétra dans la pièce obscure. Il coinça le verrou de la porte faisant en sorte qu’elle ne se referme pas lors du retour de l’électricité.  

 

…  

 

Kaori déglutit avec du mal, observant ce vieux fou avec fierté et défi. Il y eut une fusillade puis une discussion proche. Kaji Ryosukè semblait perdu. Il tourna un instant sa tête vers la porte… Kaori profita de cette erreur et attrapa l’arme de son adversaire. Pris au dépourvu Kaji Ryosukè faillit lâcher son arme. Puis la lumière disparut à son tour. Le silence se fit entendre. Il était pesant. Kaji lâcha d’une main son arme et s’en servit pour frapper Kaori au hasard. Elle tomba alors à terre et eut le bon réflexe de rouler sur le côté malgré une vive douleur sur son visage et dans son dos. Kaji entendit la porte s’ouvrir. Il ne fallait pas qu’il perde de temps. Pensant Kaori toujours devant lui et à terre il tira. Son coup de feu fut couvert par deux autres. Il prit alors ses jambes à con cou. Une ombre se rapprochait de Kaori. Elle était sonnée, elle avait entendu les trois coups de feu simultanément. Elle voyait une ombre se rapprochait mais difficile d’y voir clair dans cette obscurité.  

 

…  

 

A côté Kaoru entendit son adversaire tomber. Il avait fait mouche… Il lâcha soudain son arme. La douleur dans son épaule droite était vivace. A taon il s’approcha lui aussi de la porte. Il en avait toujours après son oncle. Il entra alors et fit un pas… La lumière revint alors. Shuyin examina la pièce à la recherche de Kaori… elle était là sur le sol, à deux pas. Il s’en approcha alors et se pencha vers elle.  

 

« Kaori. » Dit-il alors avec inquiétude en apercevant sa joue beaucoup trop rouge, sa lèvre tuméfiée et la coupure près de son œil.  

 

Elle tourna son visage et ouvrit les yeux difficilement.  

 

« Shuyin… Où est Ryô ? »  

« Il est à côté. » Répondit-il bien plus gai de la voir consciente.  

 

Kaoru s’approcha alors d’eux l’air navré et réalisant l’erreur qu’il avait commise.  

 

« Je… Je suis … Désolé. » Dit-il voyant l’expression affligée de Kaori.  

 

Elle le regarda incrédule tandis que son cœur se mit à battre par à-coups.  

 

« Non ! » Murmura-t-elle.  

« Non ! » Sanglota-t-elle. Shuyin la serra dans ses bras cherchant alors à la réconforter.  

 

C’est alors qu’un rire diabolique se fit entendre. Il fut reconnu sans peine. C’était celui de Kaji.  

 

« Finalement ma marionnette a porté ses fruits… Je vais vous dire madame veuve Saeba ce qu’il est advenu… Je viens de voir ce qu’il s’est passé. Félicitations Kaoru. GWAHAHAHAHA ! »  

 

Shuyin tremblait nerveusement. Il savait que ce n’était pas vrai.. Du moins il ne voulait pas le croire. Il ne tenait plus Kaori que par un bras… Il était hors de lui. Sa patience avait atteint ses limites… Sans regarder il tira et sur un haut-parleur et sur une caméra.  

 

« Je ne vous pardonnerez jamais ! » Dit-il alors serrant les dents de rage.  

 

Cependant avant qu’il n’eut essayé de se lever, il sentit une main lui arracher son arme et partir hors de cette salle à la poursuite de ce type. Kaoru en avait plus qu’assez. Il était pris de remords et savait que la faute en revenait à son oncle. Oui il était faible. Faible d’avoir cru une histoire alors qu’il avait appris à connaître City Hunter. Faible d’avoir était manipulé mais là c’était fini.  

 

Kaoru arriva bien vite devant son oncle. Il était dans la salle de surveillance. Le regard de Kaori était dur, glacial. Kaji était tétanisé. Li n’avait jamais vu son neveu dans cet état. Il jeta un rapide coup d’œil vers son arme sur le tableau de bord près de lui.  

 

« Vous êtes mort ! » Fit Kaoru gravement.  

 

Avant même que le vieil homme n’ait pu récupérer son arme Kaoru avait tiré… Des larmes coulèrent sur son visage malgré lui. Il rejoignit alors la salle où se trouvaient Kaori et Shuyin plus lentement qu’à l’aller laissant son oncle sur le sol.  

 

…  

 

Shuyin avait installé Kaori contre le mur. Elle s’était recroquevillé et s’était enfermée dans une sorte de mutisme… Shuyin ne savait pas quoi faire. Puis il lui sembla entendre un gémissement étouffé. Il sortit momentanément de la pièce se tenant les cottes et se pencha sur le corps à priori inanimé de Ryô. La balle l’avait touché au flanc gauche et au vu du peu de sang sur le sol ce n’était pas grave.  

 

« Vous pouvez vous lever Ryô ? »  

« Oui. »  

« Attrapez ma main. » Dit Shuyin en la lui tendant.  

 

Ryô la lui attrapa et se releva faisant grimacer Shuyin sous l’effort.  

 

« Où est Kaori ? » Demanda Ryô inquiet se souvenant d’avoir entendu deux autres coup de feux outre celui de son arme.  

« Elle… Elle est à côté. »Souffla Shuyin.  

« Vous êtes blessé ? »  

« Ce n’est rien… A propos de Kaori, elle a la joue un peu trop rouge à mon goût, sa lèvre est tuméfié et il semble qu’une lame de couteau lui soit passé près de son œil gauche. »  

« Vous semblez la connaître et l’admirer. » Fit Ryô à la fois étonné et jaloux devant le regard admiratif de Shuyin quand il parlait d’elle.  

« C’est le cas…J’ai été un camarade de classe au lycée. »  

« Je comprends mieux. »  

 

Kaori était toujours recroquevillé sur elle-même. Elle senti une main se poser sur son épaule puis une autre faire de même… Elle ressentit alors une chaleur familière l’envahir. Elle leva alors son visage… Ryô… C’était Ryô. Elle se jeta à son cou l’enserrant de joie comme elle le pouvait. Ryô avait remarqué ses blessures et ses yeux rougis. Il regarda Shuyin à la recherche d’une explication. Et celle-ci arriva à point nommé. Avant même que Shuyin ait pu dire quoi que ce soit Ryô tourna la tête vers un nouvel arrivant et compris aussitôt. Kaoru le vit… Il était en vie… Il soupira alors d’aise et se jeta à genou sur le sol, se prosternant de honte devant Ryô.  

 

« Ryô pardonnez-moi… Je… Je ne savais plus où j’en étais. J’ai confondu mes amis avec mes ennemis. »  

« C’est bon Kaoru. Relevez-vous. » Dit Ryô ne sachant plus où se mettre.  

« Bon c’est pas tout ça mais on ne va pas y passer la nuit tout de même. Sortons d’ici. » Dit-il alors pour tout le monde.  

 

Kaoru s’approcha de Shuyin et l’aida à marcher tandis que Ryô récupéra sa belle dans ses bras.  

 

A l’approche de la sortie des sirènes de police résonnèrent.  

 

« Monsieur Ryosukè rendez-vous le bâtiment est cerné. Nous savons que vous êtes là. » Fit une voix féminine reconnut sans peine par l’assemblée.  

« Saeko ??? » Laissa échapper Shuyin étonné.  

« Vous appelez votre supérieur par son prénom maintenant ? » Demanda Ryô déposant Kaori sur le sol.  

« Mon supérieur non, mais ma cousine oui. » Répondit Shuyin en souriant devant le regard hagard de Ryô.  

« Cousine ? Quoi elle… Non ! »  

« Si. » Fit Kaori en souriant devant l’étonnement grandissant de Ryô et lui attrapant la main droite de sa gauche.  

 

Ils apparurent alors dans l’encadrement de la sortie.. Les policiers allumèrent les projecteurs en entendant du bruit.  

 

Saeko les reconnut sans peine. Ce n’était pas les criminels. A peine ceux-ci eurent-ils fait deux mètres vers les policiers qu’une violente explosion retentit dispersant les forces de l’ordre et projetant nos amis sur le sol. Ryô couvrit Kaori. Il fut lui-même recouvert par Shuyin qui avait eut la même idée. Kaoru pesta en entendant le rire sardonique de son oncle. Il n’était pas mort. Quant à Kaori elle gémit de douleur sou le poids des deux hommes. Shuyin s’empressa de se relever malgré sa propre douleur.  

 

« Dites monsieur Saeba attention à ne pas ré-ouvrir la blessure de votre femme. »Réprimanda Shuyin.  

 

Ryô se releva en entendant ça.  

 

« Blessure ? Que voulez-vous dire ? » Dit-il inquiet.  

‘Oups j’ai gaffé.’  

« Lors de son enlèvement un des soldats l’a atteint d’une fléchette anesthésiante… au même moment Ryosukè lui a tiré dessus avec son arme, un 357. Une chance pour Kaori… La balle était ancienne ou de mauvaise qualité… Vu la distance elle aurait du avoir le poumon perforé et… Je vous rassure de suite ce ne fut pas le cas sinon elle ne serait plus là. Dans ma vie normale, quand je ne suis pas en mission pour la police je suis chirurgien… Alias Docteur N. ou professeur N. selon le cas… »  

« Attendez une seconde. Vous êtes en train de me dire que vous avez opéré Kaori. »  

« Soigné serait le terme le plus juste mais oui. »  

« Donc vous l’avez vu nue ? »  

« Torse nu et encore je n’ai vu que son dos, sauf pour le bandage. » Rétorqua Shuyin en souriant devant la jalousie de Ryô.  

 

Kaori, assise sur le sols e mit à rougir. Elle n’avait pas pensé à ça. Ryô et Shuyin l’aidèrent alors à se lever tandis que Saeko s’approchait d’eux. Soudain Ryô tourna la tête. Kaoru avait disparu. Shuyin s’en aperçut à son tour.  

 

« J’y vais. Occupez-vous de votre femme. » Dit-il alors avant de partir.  

 

La nuit était un peu fraîche. Saeko avait fait appeler une ambulance. Elle ne devait pas tarder. Saeko n’avait même pas eut le temps de saluer Shuyin que celui-ci était déjà reparti.  

 

…  

 

Kaoru avait retrouvé son oncle. Il avait un regard mesquin fourbe. Son gilet pare-balles lui avait été utile mais il ne pensait pas que Kaoru aurait osé lui tirer dessus.  

 

« Cette fois vous ne m’échapperez pas. » Dit Kaoru menaçant.  

 

Il leva son arme et visa de nouveau son oncle. Soudain il sentit un coup sec sur la tête et s’effondra sur le sol.  

 

« Bien joué Brad. Laisse-le ici il pourrira avec le temps. » Dit Kaji.  

« Bien monsieur. » Répondit Brad cachant sa douleur.  

 

Ils se retirèrent tandis que Shuyin arriva peu après. Il trouva Kaoru inconscient et se pencha vers lui. Il respirait.  

 

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de