Chapter 16 :: Evasion

Published: 28-06-04 - Last update: 28-06-04

Comments: oui je sais j'ai beaucoup tardé à faire une Maj et j'en suis désolée. Je vais tenter de me rattrapper mais je ne promets rien. :op Bonne letcure et merci de votre patience ;o)

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Au dehors, Ryô et Saeko laissèrent Kaori avec les secours et retournèrent dans le bâtiment. A peine eurent-ils fait deux pas qu’ils se retrouvèrent face à Brad et Ryosukè.  

Brad ouvrit les hostilités en voyant la flic. Saeko répondit à la provocation et envoya ses lames sur son adversaire. L’une d’entre elles l’atteignit en plein cœur.  

« Ca c’est pour ma sœur. » Dit-elle avec hargne.  

Kaji recula de terreur. Il fit alors demi-tour et courut… Il s’effondra sur le sol une douleur dans la jambe droite tandis que le python de Ryô résonnait dans la pièce.  

« Ca c’est pour ma femme. » Fit-il furieux.  

Saeko s’approcha alors de lui et le menotta.  

« Vous êtes en état d’arrestation pour cambriolage, homicide volontaire avec préméditation, trafique d’art et de drogue, enlèvement et tentative d’homicide sur officier. Maintenant debout. »  

Boitant, le vieil homme se releva. Saeko l’enferma dans une des voitures de police tandis que Ryô s’était approché de Kaori.  

« Comment te sens-tu ? »  

« Fatiguée. Et un terrible mal de dos. »  

« Qu’en disent les secours ? »  

« Que le bandage est parfait et que les urgentistes à l’hôpital en verront davantage. Où sont Shuyin et Kaoru ? »  

« Je ne sais pas… »  

A ce moment là Saeko laissa échapper un ‘non’ angoissé. Ryô se tourna alors et la vit courir. Il la rejoignit d’un trait tandis qu’elle se penchait vers Shuyin à terre.  

Les larmes aux yeux, elle le prit dans ses bras tandis que les secours accouraient à leur tour.  

« Shuyin… réponds moi Shuyin. »  

Ryô posa une main réconfortante sur l’épaule de Saeko.  

« Il… Il en a trop fait avec ses blessures. Ne t’inquiète pas il n’est qu’évanoui. »  

« Reculez s’il vous plaît. » Dit un des ambulanciers.  

« Viens Saeko. Nous avons tous plus ou moins besoins de soins. » Dit Ryô la tenant toujours par l’épaule.  

« Oui. » Répondit-elle s’essuyant une dernière larme.  

Kaoru était assis dans un coin, grelottant et ruminant tous ces derniers événements. Il sentit soudain une couverture être déposée sur ses épaules. Levant la tête il aperçut un visage féminin qui dégageait un parfum de nostalgie, tout comme celui de Kaori.  

« Qui êtes vous ? » Demanda-t-il alors.  

« Je suis l’inspectrice Nogami. Nogami Saeko. Et vous devez être Kaoru Williams. »  

« En effet. Comment le savez-vous ? »  

« Il y a quinze ans je vous ai porté dans les bras. Votre visage n’a pas beaucoup changé. »  

Kaoru devint alors pivoine mais affichait aussi un air incrédule.  

« J’ai travaillé sur l’enquête de l’assassinat de vos parents avec l’inspecteur Makimura. »  

« Oh ! Je vois. »  

« Venez ! Vous avez besoin de soins et de repos. »  

Saeko l’emmena alors vers une autre ambulance qui venait d’arriver.  

Profitant de la confusion légère qu’il y avait ici et là, la voiture de police dans laquelle se trouvait Kaji Ryosukè en profita pour s’éloigner discrètement accompagnée par deux autres voitures de police. Ce ne fut que lorsque les ambulances partirent en direction de l’hôpital le plus proche que Saeko s’aperçut de l’absence des ces véhicules. D’abord interloquée, elle ne su que dire un court instant. Se ressaisissant elle courut alors vers sa propre voiture et lança un appel radio.  

« A tous les véhicules : Trois voitures de polices sont en fuites. Les numéros 23, 31 et 05. Le suspect Ryosukè se trouve à bord du dernier véhicule il est prioritaire de l’arrêter. Lancer une hélicoptère à leur recherche ! »  

« Un problème Saeko ? »Demanda Ryô.  

« Ryosukè s’est fait la malle. Il a encore des liens avec certains policiers. Pour le moment je m’en charge. Toit tu vas te faire soigner.  

« Tu sais je… »  

« Ne discute pas. » Ordonna Saeko laissant Ryô sans voix.  

« A plus tard alors. » Dit-il en montant dans sa voiture.  

Saeko le regarda partir à la poursuite des ambulances et monta dans sa voiture. Les quelques autres policiers restés sur place devaient faire un peu de nettoyage, sécuriser les lieux contre les curieux et réunir des informations. Quant à Saeko, elle attendit des informations. Soit d’un véhicule de police quelconque, soit de l’hélicoptère. Elle n’eut pas à attendre très longtemps que la radio grésilla.  

« Crrr. Ici unité 05. Inspecteur Nogami. » Ricana une voix.  

« Je vous écoute. » Répondit Saeko agacée par le ton de son interlocuteur.  

« Il est inutile de chercher à me capturer vous ne m’aurez pas. »  

« C’est ce que vous croyez. Il me suffit pourtant de changer les données de m’ordre. « Répondit-elle une idée en tête.  

« Vous êtes aussi bornée que votre sœur. » Ricana Ryosukè avant de finalement éteindre la radio.  

« Monsieur. Où vous conduit-on ? »  

« En ville. On ne me cherchera pas là-bas.  

« Bien monsieur. »  

…  

Saeko rageait de son manque d’attention. Soudain sa colère fut arrêtée par un autre interlocuteur.  

« A tous les véhicules ici unité volante 21. Avons repéré cible principal que l’autoroute en direction de Tokyo. Je répète avons repéré cible principal en direction de Tokyo. »  

« Bien compris… a tous les véhicules. Ici l’inspectrice Nogami. Le suspect Ryosukè doit être amené au commissariat mort ou vif, je répète mort ou vif. »  

Elle se lança alors à la poursuite des fuyards.  

…  

Plus tard à l’hôpital, des soins furent administré à Kaori première arrivée sur place. La coupure sur son visage ne laisserait pas de cicatrice flagrante quant à son dos…  

« Excusez ma curiosité madame, mais pourrais-je savoir qui vous a soigné votre dos ? D’après la cicatrice que j’en ai vu c’est une blessure par balle récente qui vous a touché non ? »  

« Vous ne vous trompez pas. C’est bien une blessure par balle. La police est déjà au courant. C’est un ami qui m’a soigné. Il s’appelle Shuyin. Il doit être en train de se faire soigne à côté si je ne me trompe pas. »  

« Merci… Votre ami est docteur ? »  

« Chirurgien. »  

« Chirurgien ??? Comment s’appelle-t-il avez vous dit ? » Demanda le professeur Leblanc pâle comme un linge.  

« Shuyin… Ses collègues l’appelle professeur N, ou docteur N. »  

Le Docteur Leblanc se leva subitement. Il appela une infirmière et lui ordonna de rafraîchir le visage de sa patiente. Puis il alla dans la pièce voisine par la porte de transition.  

« Comment va-t-il ? » Demanda-t-il à ses collègues.  

« Il va s’en sortir. Il a besoin de repos. Comment l’avez –vous su sans l’avoir vu ? »  

« Il a soigné ma patiente pour une plaie par balle dans son dos. Il n’a pas perdu la main. »  

« Allez la rassurer et dites lui qu’il est hors de danger. » Sourit un médecin derrière son masque.  

Le docteur Leblanc acquiesça de la tête et retourna vers sa patiente.  

« Alors ? »  

« Il est tiré d’affaires. »  

« Bien. « Sourit Kaori la tête lourde.  

« Je vais refaire votre bandage. Il vous a dit de na pas vous coucher sur le dos ? » Demanda le médecin en commençant el dit bandage.  

« Il me semble…. Mais j’étais plutôt fiévreuse quand il m’a soigné. Et ce qu’il m’a dit me semble un peu… Comment dire… a part. »  

« Vous étiez fiévreuse ? »  

« Oui. Il m’a fait avaler un cachet et je me suis endormi. Par contre je me rappelle bien m’être réveillée en étant allongée sur le ventre donc… »  

« Bien. Alors vous allez faire pareil. Je vais demander à madame Nomura de vous conduire dans une chambre. »  

« Docteur ! Puis-je être installé avec elle ? » Demanda soudainement une voix grave. Kaori esquissa un sourire tandis que le médecin, se tourna vers la porte d’entrée.  

« Et vous êtes ? »  

« Son mari. »  

« Si une chambre double est disponible je vous l’accord mais… »  

« Mais s’il n’y a que des chambres individuels alors laissez-moi m’installer sur un fauteuil. »Fit Ryô avec sérieux.  

Le médecin sourit et hocha la tête affirmatif. Puis il sortit. Il avait d’autres patients à examiner. Pendant que l’infirmière examina le registre à la recherche d’une chambre libre ( certes on n’est pas à l’hôtel.) Ryô demeura près de Kaori.  

« Ca va ? » Demanda-t-il en un léger sourire.  

« Oui et toi ? »  

« Aussi. » ‘Pas la peine de lui parler de Ryosukè pour le moment.’  

« Qu’as-tu fait pour Sayuri ? »  

« J’ai appelé Kazue. Elle est venue dans les deux minutes qui ont suivi. »  

« Dis… tu t’es fait soigner ? »  

« Oui… C’est plus une grosse éraflure qu’autre chose. Alors que toi… Au fait tu sais que c’est ton ami du lycée qui m’a blessé à l’arme blanche ? »  

« Il me l’a dit. Mais je ne sais toujours pas si je dois le féliciter ou le réprimander. »  

Ryô sourit tout simplement alors que l’infirmière revenait.  

« Allongez-vous pour le transport s’il vous plaît madame. » Dit l’infirmière avec douceur.  

Kaori ne se fit pas prier. Le lit fut alors poussé jusqu’à l’ascenseur. Puis ils arrivèrent au troisième étage et dans une chambre… Malheureusement prévu avec un seul lit. Kaori afficha un visage déçu.  

« Ce n’est pas grave. » Sourit Ryô.  

« Mais tu… »  

« Tu sais… D’une certaine façon j’ai l’habitude de dormir n’importe où. » Ironisa Ryô.  

Vaincu par cette vérité Kaori renonça. Il est vrai que saoul Ryô tombait dans les bras de Morphée même dans la rue, sur un banc, entre deux caisses… L’infirmière, aidée de Ryô malgré son refus, installa Kaori sur le ‘nouveau lit’. Puis elle les laissa, leur autorisant dix minutes jusqu’à l’extinction des feux. Ryô la remercia alors et se retrouva seul avec sa chère et tendre.  

« C’est moi ou tu boîtes ? »  

« Je boitille un peu. Quand Ryosukè t’a tiré dessus, je t’ai entendu crier… Je voulais te rejoindre mais la porte du toit était piégée et fermée. Lorsqu’elle a explosé, un fragment de métal s’est installé dans ma jambe. Kaoru l’a retiré et m’a apporté des premiers soins. Tout à l’heure j’en ai profité pour me faire soigner plus… Sérieusement. »  

« Mais…. Tu n’as pas détecté le piège ? »  

« Non… je… J’étais bien trop préoccupé par ton cri de douleur qui a suivit le coup de feu… »  

« Logique… Ryô… Merci. Merci d’être là. »  

« Je serais toujours là mon amour. Toujours. Mais maintenant que j’y repense. Ces types devaient surveiller Kaoru. Ils ont attendu qu’il me provoque pour agir. Il était vraiment traité comme une vulgaire marionnette. Je le plains malgré nos différences et nos différents. »  

« Et pour les responsables ? »  

‘Aïe mauvaise question’ « Et bien à vrai dire… »  

« Excusez-moi d’entrer sans toquer mais il est l’heure d’éteindre la lumière. »  

‘Merci mademoiselle.’ « Bien. Bonne nuit alors. »  

L’infirmière sourit et se retira.  

Ryô se leva et embrassa sa femme avant d’installer deux fauteuils face à face de sorte qu’il puisse allonger ses jambes. Il récupéra une couverture et la déplia sur ceux-ci. Enfin il éteignit la lumière malgré les protestations de Kaori.  

« Ryô. Tu ne m’as pas répondu. »  

« Kaori. Tu as entendu l’infirmière non ? C’est l’heure de dormir. »Dit-il cependant encore à côté d’elle.  

Kaori soupira et se tourna vers lui, devinant son visage dans l’obscurité. Ils s’embrassèrent à nouveau et Ryô alla s’installer sur son « lit » fait maison.  

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