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Chapter 17 :: Mauvaises nouvelles Published: 28-06-04 - Last update: 28-06-04 Comments: hop un deuxième chapitre dans la foulée
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Après une nuit assez calme et courte, Kaori et Ryô furent tirés de leur sommeil par une nouvelle infirmière. Celle-ci ne paraissait pas surprise par la présence de Ryô. Elle ouvrit le store et déposa le plateau du petit déjeuner sur la table roulante prévu à cet effet. Ryô se leva et s’étira les membres engourdis. Et ce sans sortir un seul mokkori au grand étonnement de Kaori. L’infirmière les laissa prendre le petit déjeuner puis Ryô sortit de la chambre à la recherche d’informations. Dès qu’il les eut il retourna dans la chambre.
« Tu en as mis du temps. Qu’as-tu fait ? » Demanda Kaori assise confortablement pour son dos.
« J’ai été voir le médecin qui s’occupe de toi. Et j’ai aussi pris des nouvelles de Shuyin. Il en a pour deux semaines de repos à l’hôpital. Quant à toi, vu que tu as passé une nuit sans problème, tu pourras sortir cet après-midi si la visite est bonne. »
« Et toi ? »
« Moi ? Voyons… Je sortirai en même temps que toi. »
Kaori sourit alors.
…
Loin de là, appartement Ryô et Kaori. Le téléphone avait sonné. Kazue avait été décrocher. C’était Ryô. Il lui avait fait un bref résumé de la situation et avait aussi pris des nouvelles de Sayuri. Ensuite Kazue avait à son tour appelé Mick, lui demandant de venir la rejoindre. Il est vrai que Ryô avait des doutes sur les possibilités d’action de Ryosukè… Et Sayuri restait une cible potentiel malgré son jeune âge. C’est pour ceci que la présence de Mick était requise.
Dans la matinée, Saeko, cherchant à joindre Ryô, était tombée sur Mick. Et grosso modo les nouvelles n’étaient pas les meilleurs. Kaji Ryosukè avait réussi à fuir et les voitures de polices restaient introuvables. Il fallait rester prudent. Mick avait alors donné le numéro de la chambre où se trouvait Ryô et Kaori. Ensuite…
«Kazue ! Va récupérer quelques affaires pour la petite. Nous l’emmenons chez nous. Et nous prenons le sous-sol pour rentrer.
« Comment ça ? » S’étonna-t-elle.
« Oh… une intuition. » Sourit Mick ramassant les quelques affaires de Kazue.
« Et une dernière chose… Ne t’approche plus de la fenêtre du salon. »
Kazue acquiesça d’un hochement de tête. Cinq minutes après ils quittèrent l’appartement, le fermant à clef et ils prirent ensuite le passage sous-terrain. Rentrant ainsi incognito chez eux. Les stores étaient à moitié fermés laissant passer une lumière tamisée. Au dehors des sirènes de voitures de polices résonnèrent soudainement. Mick alla jeta un coup d’œil rapide aux travers des stores. Les voitures se garèrent alors. Il y en avait trois. Mick remarqua qu’un homme demeura dans un des véhicules. Il pris son appareil photo avec un beau zoom et le photographia.
‘Sait-on jamais ça peut être utile.’ Se dit-il avant de vite disparaître de la fenêtre.
De justesse…L’homme venait de tourner son regard vers la bâtiment, un sentiment de malaise en lui. Il frissonna un court instant puis ses hommes revinrent… Bredouille.. L’appartement qu’ils avaient visité était certes sans dessus dessous mais ils n’avaient rien trouvé. Ryosukè pesta et les voitures repartirent alors… Seulement, il avait un doute…. Il se retourna vers l’immeuble de tantôt esquissant alors un sourire diabolique.
« Mick ! »
« Oui ? »
« J’ai installé la petite dans la chambre d’amis. »
« Bien. » Dit Mick tout en prenant place sur une chaise près du téléphone.
« Tu attends un coup de fil ? »
« Non je vais en donner un. Les nouvelles que Saeko m’a donné ne sont pas fameuses. Je ne te le cache pas. Je ne sais pas si elle a réussi joindre Ryô ou non mais pour ma part je dois lui dire ce qu’il en est. »
Kazue pris alors place dans un fauteuil sentant que ses jambes allaient la lâcher.
…Dring…Dring…
« Hôpital central j’écoute. »
« Bonjour. Serait-il possible de me passer la chambre 33 ? De la part de Mick Angel. »
« Bien sur. »
…BIP…BIP…
« Moshi Moshi. »
« Hi Kaori… C’est Mick. Comment vas-tu ? »
« Bien merci… Fatiguée mais… Et comment vont Kazue et Sayuri ? »
« Bien aussi. Sayuri est la digne fille de sa mère… Elle est très sage. »
A l’autre bout Kaori sourit.
« Est-ce que Ryô est dans les parages ? »
« Oui. Il est à côté de moi ! Je te le passe ? »
« Please. »
« Ryô c’est pour toi. C’est Mick. Je te le passe. Au revoir. »
« Thank you Kaori porte toi bien. »
« Allo Mick ? »
« Salut Ryô. Est-ce que Saeko t’a appelé ? »
« A l’instant. »
« Donc tu sais déjà pour Ryosukè ? »
« Oui. »
« A propos je pense que tu as bien fait de me faire demander près de Kazue. Nous avons pris Sayuri chez nous. Au moment d’arriver, trois voitures de police se sont grés en contrebas. Ils ont investis votre immeuble tandis qu’un vieillard est resté dans l’un des véhicule. Je l’ai pris en photo. »
« Mick. Pellicule pleine ou non développe ce film. »
« Evidemment. »
« Et autre chose… si c’est bien la personne que je pense tu as été imprudent. »
« Que veux-tu dire ? »
« Je veux dire que cet homme est le même dont Saeko a parlé. »
« Le vieux flic véreux à la retraite ??? »
« Oui. »
Soudain le visage de Mick fut attiré par celui de Kazue. Elle était blanche comme un cachet d’aspirine. Puis il sentit le canon d’une arme sur son crâne. Il s’était fait avoir comme un bleu.
« Vous disiez ? » Demanda une voix que Ryô reconnu à l’autre bout du fil.
« J’arrive. Essaie de gagner du temps. »Chuchota Ryô avec précipitation avant de laisser tomber le téléphone brusquement.
Kaori le regarda partir interloquée. Elle n’aurait pas bouger de toute façon… Un mouvement trop vif était mauvais pour son dos. Un mauvais pressentiment l’envahit alors…
Ryô courait malgré sa jambe blessée. A l’accueil il passa devant Kaoru en trombe. Il était venu aux nouvelles de ses mais. Il lui courut après mais Ryô filait déjà avec sa mini lorsque Kaoru le récupéra de vue.
La voiture de Ryô filait à fond de train malgré la circulation et les feux rouges. Deux voitures de police se retrouvèrent à ses trousses. Dans un crissement de pneus il s’arrêta au bas de l’immeuble de Mick. Ryô courait déjà vers l’entrée lorsque les policiers s’arrêtèrent à leur tour. Deux hommes le suivirent dans sa course. Il grimpa les escaliers quatre à quatre et arriva chez Mick. Il défonça la porte manquant de peu de tomber dans la salon avec fracas. Il entendit du bruit provenir d’une des chambres. Il n’y avait aucune autre présence que celle de ses amis. Il ouvrit la porte et trouva ses amis ligotés sur le lit, sains et saufs. Il délia Kazue en premier puis Mick. C’est à ce moment là que les policiers arrivèrent.
« Mais qu’est ce qu’il se passe ici ? » Demanda l’un d’eux.
Ryô se retourna vers eux le regard inquisiteur. Kazue se frotta ses poignets douloureux et Mick se leva sans prêter attention aux policiers.
« Désolé Ryô… Ils ont enlevé Sayuri. »
« Un enlèvement ??? Je veux votre déposition. »S’exclama le second policier présent.
Soudain les visages de Ryô et Mick se crispèrent.
« Dehors ! » Dirent-ils ensemble.
« ??? » Firent les policiers
« Sortez tous de l’appartement. » Lança Ryô en empoignant Kazue et en courant vers la sortie.
Il fut suivit par Mick puis par les policiers. A peine devant les escaliers une explosion retentit les faisant choire sur le sol.
Ryô et Mick se relevèrent les premiers. Mick aida Kazue à se relever et Ryô alla voir les deux policiers.
« Vous n’êtes pas blessés ? »
« non mais… »
« Je sais vous avez besoin de nos dépositions… C’est ça ? »
« … Oui ! »
« Nous vous suivrons gentiment jusqu’au poste si besoin est mais je dois d’abord parler à mes amis si ça ne vous dérange pas. » Dit Ryô tentant de cacher sa colère.
« Nous vous attendrons en bas. » Dit le policier confiant en Ryô. Son partenaire aurait bien répliqué mais il voyait bien que c’était inutile. Les policiers les laissèrent alors.
Une fois seul…
« Alors ? »
« Alors… Je suis nul… me faire avoir comme ça… »
« Ne dites rien à Kaori pour le moment. »
« C’est que… Elle… Elle le sait déjà. »
« Comment ça ? »
…
Peu après que Ryô soit sorti de la chambre en courant, une infirmière était venue voir comment se portait Kaori.
« Vous pourriez me passer le téléphone s’il vous plaît ? »
« Bien sur ? Que fait-il par terre ? »
« Mon mari l’a soudainement laissé tomber. Je ne sais pas pourquoi. »
L’infirmière se baissa pour le ramasser.
« Il est éteint ? »Demanda-t-elle à Kaori.
« Je ne sais pas. »
L’infirmière porta alors le combiné à son oreille.
« Il y a quelqu’un ? » Demanda une voix masculine.
« Allo. »
« Oh bonjour mademoiselle. Pourriez-vous me passer monsieur Saeba ? »
« Il n’est pas là… Par contre je peux vous passer madame. »
« Avec plaisir. » Fit la vois masculine.
« Allo ? »
« Madame Saeba ! Comment vous portez-vous ? » Fit la voix glaçant le dos de Kaori.
« … »
Le vieillard sourit devant ce silence.
« Que voulez-vous ? » S’exclama Kaori.
« Votre vie. Et je l’aurai d’une manière ou d’une autre. Tout comme celle de votre mari. » Dit le vieillard avec un brin de sadisme dans la voix.
Soudain Kaori remarqua des pleurs en arrière fond sonore. Son cœur loupa plusieurs battements avant de s’affoler. L’infirmière toujours présente vit que quelque chose troublait sa patiente.
« Je vous trouve bien silencieuse madame. Est-ce les pleurs de votre fille qui vous trouble ? Si vous voulez la revoir en vie venez dans la parc près du commissariat. C’est un lei public. Je vous y donne rendez-vous à 13h. Et surtout venez seule. Je vous attendrai près de la fontaine central. »
Les larmes aux yeux et la vois à moitié éraillée Kaori répondit positivement. Le vieil homme ricana avant de raccrocher.
« Il y a quelque chose qui ne va pas ? »Questionna l’infirmière.
« Je… je dois partir. »
« Mais madame. » S’étonna l’infirmière tentant d’empêcher Kaori de bouger.
Kaori se leva pourtant et vacilla un court instant. L’infirmière quant à elle appelait des renforts mais… Lorsque Kaori ouvrit la porte de sa chambre, elle tomba nez à nez avec Kaoru.
« Kaori ? »
« Kaoru ? »
S’étonnèrent-ils ensemble.
…
« Le saligot…Donc il lui a donné rendez-vous à 13h tu dis. »
« Oui. Je doute qu’il ai pensé que Kazue et moi restions en vie pour t’avertir. »
« En effet… Par contre il prend ses précautions. Un lei public… Qui plus est poche du commissariat… ce qui nous laisse un avantage. Il ne sait pas que je sais… Et je vais transmettre cette nouvelle donnée à Saeko. »
« Ainsi il tombera dans son propre piège. » Conclut Mick commençant à descendre les escaliers suivit par Kazue.
« Si tout se passe bien oui. » Termina Ryô faisant aussi de même.
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