Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Kaori_2

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 18-03-04

Last update: 30-06-04

 

Comments: 39 reviews

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ActionGeneral

 

Summary: Un homme croit City Hunter responsable del amort de ses parents.....

 

Disclaimer: Les personnages de "l'homme que je veux tuer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'homme que je veux tuer.

 

Chapter 19 :: Tel est pris qui croyait prendre

Published: 30-06-04 - Last update: 30-06-04

Comments: et bien voilà c'est la fin. Enfin le chapitre d'après sera vraiment la fin mais... Merci à toutes et à tous de m'avoir suivi. A la prochaine pour la prochaine fic. (Et oui j'en ai déjà une autre en tête lol.)

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Kaori arriva en avance sur le lieu du rendez-vous. Elle chercha du regard où pouvait être Kaji Ryosukè. Soudain des pleurs lui firent tourner la tête à gauche tandis que son cœur accéléra.  

 

Kaji Ryosukè arrivait. Il était accompagné par deux hommes mais Kaori sentait l’animosité de quelques autres… Sayuri était dans les bras de Ryosukè. Celui-ci s’arrêta face à Kaori. Elle lui lança un regard glacial, menaçant.  

 

« Madame Saeba. Voici votre fille comme convenu. »  

 

Kaori s’empressa de récupérer Sayuri dans ses bras et la berça tendrement tandis qu’elle posait une question.  

 

« Pourquoi vouloir m’éliminer ? Je ne suis pas un danger ! »  

« Sachez madame que je suis rancunier. A cause de vous et de vos prouesses à la banque mes meilleurs éléments sont derrière les barreaux. Ensuite, même si vous ne le savez pas, c’est à cause de vous que j’ai perdu mon emprise sur Kaoru. Enfin… » Dit-il en claquant des doigts, faisant apparaître une arme blanche dans les mains du gorille à sa gauche, « Enfin, vous êtes le témoin principal de votre enlèvement. »  

 

Alors qu’il finissait cette phrase, l’homme à sa gauche leva son arme prêt à en frapper Kaori. Les dents serrées Kaori recula, le visage sévère… Cependant, tenant Sayuri fermement de son bras gauche, elle leva le droit et la lame se brisa sur le plâtre. Kaji Ryosukè fit alors signe à ses autres hommes et lui-même recula.  

 

Kaori, voyant que l’affaire tournait à son désavantage pris la poudre d’escampette. Elle entendit des coups de feux siffler autour d’elle. Puis d’autres coups de feux s’ajoutèrent aux précédents. Soudain Kaori perdit l’équilibre. Son talon s’était brisé sous le tir d’une balle. Elle tomba en avant mais, tentant de se retourner pour ne pas écraser Sayuri dans sa chute, heurta le sol rudement sur le dos. Elle effaça une rapide grimace et se glissa derrière un arbre. Elle regarda Sayuri à la recherche d’une quelconque blessure. Celle-ci la regardait avec curiosité. Kaori retrouva son sourire malgré son dos meurtri. Les coups de feux semblaient s’arrêter.  

 

…  

 

Kaji Ryosukè pris la fuite à son tour. Les choses tournaient bizarrement. IL ne pouvait que trotter du fait de sa jambe blessée. Soudain, il se retrouva face à Kaoru. Saisi il recula.  

 

« Que fais-tu ici Kaoru ? »  

« J’étais allé voir Kaori à l’hôpital lorsqu’elle en est sortie. »  

« Et donc tu l’as suivi ? » Dit Kaji sortant discrètement une arme de son dos.  

« A votre place je ne ferai pas ça. » Lança une voix suave derrière lui.  

 

Kaji se retourna malgré ça et tira vers Saeko. Celle-ci esquiva les tirs avec une facilité déconcertante. Elle lança ses lames sur l’arme devenu alors inutile.  

 

« Vous êtes de nouveau en état d’arrestation et à votre liste de méfaits s’ajoute tentative d’homicide sur officier et enlèvement d’enfants. Et cette fois je me ferais un plaisir de vous faire traverser la rue pour aller au commissariat. »  

 

Kaji Ryosukè baissa la tête, vaincu. Cependant un sourire narquois était encore visible.  

 

« Qu’y a t-il de drôle ? »  

« Même si vous m’arrêtez vous n’empêcherez pas mes hommes d’aller jusqu’au bout. »  

 

Le cœur de Saeko tressauta. Faisait-il allusion à Kaori ? Y avait-il encore des policiers véreux sous ses ordres ? Elle maugréa et confia Kaji Ryosukè bon gré mal gré à son neveu. Puis elle se mit à courir tentant de retrouver Kaori.  

 

Kaoru fixait son oncle avec froideur et lui, il souriait.  

 

« Alors Kaoru que vas-tu faire ? »  

« … »  

« Kaoru. Tu sais bien que tu ne peux rien contre moi. »  

« … »  

« mmm… Tu es bien silencieux. »  

« Ne bougez pas ! » Intima alors Kaoru à son oncle qui faisait mine de reculer.  

« Tu tirerais sur un vieillard sans défense Kaoru ? »  

« Non… Mais sur un vieillard sans scrupule oui ! »  

 

Kaji Ryosukè blanchit alors et s’arrêta. Son neveu ne rigolait pas.  

 

…  

 

A un kilomètre de là, le sniper avait bien joué son rôle et les arrières des policiers en civils avaient bien étaient couverts. Puis, à distance il avait cherché à retrouver sa femme. Il aperçut en premier Saeko face à Ryosukè. Elle avait soudain fait demi-tour et s’était mise à courir à vive allure. Ryô sentit que quelque chose n’allait pas. Il serait plus rapide à agir en cas de problème. Il parvint à trouver Kaori. Elle était allongée contre un arbre et Sayuri était dans ses bras. Il soupira rapidement. Personne n’était alors à ses côtés.  

 

« Crrr Ryô tu m’entends ? »  

« Oui Saeko qu’y a t-il ? »  

« Surveille bien Kaori. J’ai un mauvais pressentiment. »  

« Elle est dans ma ligne de mire… Allongée contre un arbre pas très loin de la fontaine. Un problème ? »  

« Ne la quitte surtout pas des yeux. Et si quelqu’un autre que moi approche n’hésite pas. »  

« Dis je veux bien tirer mais pas sur un innocent. »  

« Tsss. Désolée Ryô. »  

« Tu es où ? »  

« Je viens à peine d’arriver à la fontaine. »  

« Continue tout droit alors. Tu ne devrais pas tarder à arriver près de Kaori. »  

« Merci. »  

« Saeko… Presse le pas. Je vois une policière près d’elle. Et j’ai l’impression qu’un autre est à l’affût. »  

« Ryô… Il n’y avait pas de policière dans mon effectif lors de mon topo. »  

« QUOI ??? »  

« Tu m’as bien entendu ! »  

 

…  

 

Allongée contre l’arbre, Kaori souriait à Sayuri… Soudain, alors que le silence venait de s’installer, elle entendit des pas se rapprocher et se raidit. Son cœur se mit à battre par à coup. Ce n’était pas forcément des amis qui approchaient. Elle se décala et sentit une aura familière, bien que lointaine. Ryô la surveillait. Elle arbora un sourire discret. La petite gazouilla. Les pas s’arrêtèrent non loin… Kaori se tendit davantage et tourna légèrement la tête. Il y avait une policière qui examinait le sol.  

 

‘Bizarre… Il me semblait avoir entendu deux personnes.’ Pensa Kaori.  

 

Soudain, la policière leva la tête, affichant alors un air diabolique… Kaori se retourna vers Sayuri qui commençait à pleurer. Elle la serra tendrement dans ses bras et la berça. La policière se rapprochait… Kaori le savait. Près de Kaori elle s’arrêta, affichant un air angélique.  

 

« Madame… Vous vous sentez bien ? »  

« Oui. » Répondit Kaori sur le qui vive.  

« Vous pouvez vous lever ? »  

‘Surtout rester là et ne pas bouger.’  

« Je ne pense pas. « Répondit Kaori au bluff.  

 

La policière effaça un rictus de déception, qui néanmoins n’échappa pas à l’œil de Kaori. Soudain la policière leva la tête. Une autre personne approchait.  

 

‘Saeko.’ Pensa Kaori devinant le « parfum » de sa rivale de travail.  

 

« On a pas le temps. » Lança soudain une voix grave.  

 

Kaori tourna alors la tête brusquement et grimaça de douleur. Elle aperçut alors la seconde personne cachait dans les fourrées… Puis il y eut un clic d’un chien que l’on tire en arrière. Lentement, Kaori se tourna vers la policière.  

 

« Cet arbre sera votre tombeau. » Dit-elle à Kaori en pointant son arme vers elle.  

 

Soudain l’arme de la policière alla voler plus loi sur le sol tandis que l’écho d’un tir lointain retentit. L’autre homme lui lança alors son arme mais celle-ci fut plaquée sur le sol par les lames de Saeko. L’homme dans les buissons pris alors la fuite…  

 

Cependant, quelques mètres plus loin, il se heurta à une grande masse musculaire et tomba sur le sol. Terrorisé, il se laissa aller avant de se retrouver ligoter et attaché à un arbre sans y avoir rien compris. L’éléphant continua d’avancer vers Kaori et Saeko.  

 

La femme policière voyant Saeko arriver, se plaça derrière l’arbre et attrapa Kaori, la tenant alors par le cou. Du moins c’est ce qu’elle pensait…  

 

Kaori l’avait sentit venir et s’était esquivé rapidement. La policière tenait en fait le tronc d’un jeune arbre. Lorsqu’elle s’en aperçut, une libellule passa derrière elle poursuivit par un corbeau qui voulait la manger.  

 

Debout, Kaori, Sayuri toujours dans ses bras, regarda la policière narquoise. Saeko s’arrêta près de Kaori. La fausse policière tomba à terre, vaincu ?  

 

Pas exactement non… Tandis que Saeko se penchait pour la menotter, la jeune femme attrapa une lame cachée près de sa chaussure.  

 

En très peu de temps, Kaori plaça son plâtre entre l’arme et Saeko tandis que jeune femme s’écroula pour de bon et qu’un autre tir lointain résonnait. Cette fois ce n’est pas l’arme que Ryô avait visé. Saeko fini de s’agenouiller tandis que Kaori se laissa tomber sur le sol tout en veillant à ne pas heurter Sayuri…  

 

Elle était en nage.  

 

« Hé Saeko… Ca va ? » Demanda la voix de Ryô.  

« Oui. Ca va. Merci à toi et à Kaori. Vous avez été plus rapide que moi. »  

« Comment va Kaori ? »  

« Elle a l’air fatigué. »  

« Et Sayuri ? »  

« Elle gazouille dans les bras de sa mère. »  

« Saeko. Tu peux aller t’occuper de Ryosukè cette fois. Je reste à surveiller Kaori. Jusqu’à ce que tu envois un policier sur. »  

« Bien… Kaori. Je te laisse un certain temps. Celui de mettre moi-m^même Ryosukè sous les verrous. »  

 

Kaori cligna des yeux et approuva.  

 

Chemin faisant, Saeko croisa un de ses meilleurs éléments qu’elle savait « fidèle ».  

 

« Ryô ! J’envois un policier près de Kaori. »  

« Bien. »  

« Par contre dis moi ce qu’il se passe du côté de Kaoru et de son oncle ! »  

« Pas de problème… après je descends. Alors. Ils sont toujours face à face et Kaji Ryosukè fait la tête. Il a perdu et il le sait. »  

« Merci Ryô. »  

 

Lorsque Saeko revint près de Kaoru et de Ryosukè, ce dernier s’effondra sur le sol. C’était bien terminé. Il avait perdu. Saeko le releva et le menotta puis elle l’emmena au commissariat et l’y enferma.  

 

…  

 

« Madame ! L’inspectrice Nogami m’envoi à vos côtés. Comment vous sentez-vous ? »  

« Fatiguée. » Répondit Kaori ave une petite voix et au bord de l’évanouissement.  

« Vous voulez vous allonger ? »  

« J’aimerai mais je ne peux pas m’allonger sur le dos. »  

« Vous êtes blessée ? »  

« Pas vraiment. J’ai une plaie en voie de guérison. Mais le docteur m’a dit de ne pas m’allonger ainsi. Déjà que je suis tombée dessus alors… »  

« Je comprends. »  

« Kaori ? » Firent deux voix non loin.  

« Qui va là ? » S’exclama le policer pointant son arme vers les nouveaux arrivants.  

« C’est…C’est mon mari …et un ami. » Répondit Kaori avec difficulté.  

« Désolé messieurs. »  

« Il n’y a pas de mal. » Répondit Ryô en se penchant vers Kaori pour l’embrasser.  

« Passe moi Sayuri tu pourras t’allonger correctement. »  

 

Kaori la lui passa tendrement et s’allongea sur le ventre où elle soupira. Ryô remarqua lors de la terre sur son dos ainsi qu’une légère tâche rougeâtre au niveau de sa blessure récente.  

 

« Tu es tombée ? »  

« Oui… si ce n’était pas mon dos c’était Sayuri. Un de mes talons s’est brisé et m’a déséquilibré. »  

« Monsieur le policier… Pourriez-vous aller chercher des secours. Ma femme doit être reconduite à l’hôpital central. »  

« Oui monsieur. Mais attention pas d’entourloupe. »  

« Ne vous inquiétez pas ! » Répondit Saeko revenue sur place.  

 

Le jeune policier la salua et alla chercher du secours.  

 

Une fois qu’il fut parti, Ryô souleva le haut de sa femme. Umibozu détourna le « regard » et rougit mal à l’aise. Quant à Saeko elle examina rapidement le dos de Kaori. Celle-ci semblait avoir perdu un point du fait de sa chute.  

 

« Alors ? » Demanda Kaori haletante.  

« Alors tu vas te faire réprimander. Un de tes points a sauté et ton dos est bien rouge. » Répondit Saeko doucement.  

« J’ai une bonne excuse. » Ironisa Kaori fermant les yeux.  

« Et pour Ryosukè ? » Demanda la voix grave de l’éléphant.  

« Il est bel et bien derrière les barreaux. J’ai la clef de sa cellule dans ma poche et plusieurs caméras surveillent la cellule. »  

 

 

 

 


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