Chapter 2 :: Les recherches de Kaoru

Published: 19-03-04 - Last update: 19-03-04

Comments: Bon j'ai fait attention de na ps confondre Kaoru et Kaori. Cette fois il ne devrait pas y avoir d'erreur lol. Bonn lecture

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Kaoru était décidé à en savoir plus sur City Hunter avant de se lancer dans un affrontement contre lui. Il sortit alors de chez lui et s’en alla faire un tour. Lorsqu’il revint chez lui, la nuit était presque tombée. Il n’avait pas récolté grand chose sur City Hunter. En fait ici, personne ne semblait le connaître. Il faut dire qu’il habitait à la campagne, à deux heures de Tokyo même, par le train. Puis il repensa à l’inspecteur… Makimura ? Oui c’était bien ça. Peut-être savait-il quelque chose ? Il pris alors le combiné et pianota le numéro de la police de Tokyo.  

Le soir il y avait rarement beaucoup de monde pour répondre au téléphone. En général l’équipe de garde s’en occupait. Hors, là, le téléphone sonnait… Sonnait…Levant la tête, Saeko, alors de garde s’exclama :  

« Il n’y a personne pour répondre ? »  

Le silence était devant elle. Elle soupira alors avant d’aller répondre  

« Inspecteur Nogami, vous êtes bien au commissariat de Tokyo. Qu’y a-t-il à votre service ? »  

« J’aimerai parler à l’inspecteur Makimura je vous prie. »  

Il y eut un blanc soudain.  

« Allo ? » Fit Kaoru interloqué par ce silence.  

« C’est que… L’inspecteur Makimura nous a quitté il y a cinq ans. » Répondit Saeko la voix nouée.  

« Ho ! Je suis désolé… Au revoir. » Fit Kaoru ayant noté la tonalité triste dans la voix de son interlocutrice.  

Il raccrocha alors et soupira. A Tokyo Saeko raccrocha aussi. Peinée. Se demandant bien qui souhaitait parler à Hideyuki et ne le sachant pas… Décédé.  

Kaoru monta alors dans sa chambre et prépara une valise. Etant décidé à aller jusqu’au bout, il irait faire ses recherches à Tokyo. De toute façon son travail l’y menait. IL devait prendre le premier train. Rien ni personne ne pourrait le faire changer d’avis.  

Plus tard, au dîner :  

« Mon oncle, je pars demain pour Tokyo. »  

« Ah bon ? Pourquoi ? »  

« Tout d’abord mon travail m’y conduit ensuite… J’ai des recherches à faire. »  

« Je ne pense pas pouvoir t’inciter à ne pas les faire ! Alors bon courage et fais attention à toi mon petit. »  

« Merci de votre compréhension mon oncle. »  

Le lendemain matin, 5h30. Kaoru n’avait pas réussi à fermer l’œil de la nuit. Il faut dire qu’entre ses préparatifs pour son travail et une profonde réflexion sur qui pouvait être City Hunter… Il y avait de quoi ne pas réussir à dormir. Après un rapide petit encas, il se fit conduire à la gare où il pris la train de 6h00. Il ne vit pas les deux heures passer. Il avait dormi tout du long. Heureusement pour lui Tokyo était le terminus. Ce fut le contrôleur qui le réveilla.  

« Monsieur ! Nous sommes arrivés à Tokyo. »  

« …Hum ?… Oh ! Merci. »  

« Bon séjour Monsieur. »  

« Merci. Bonne journée à vous. » Dit Kaoru récupérant sa valise.  

Sitôt en dehors de la gare il pris un taxi et alla déposer ses affaires où il avait réservé. Ensuite il pris une bonne douche et descendit prendre un vrai petit déjeuner. Ce n’est pas le ventre vide que l’on travaille correctement. La matinée, il la passa à l’ambassade. (Ben oui c’est vraiment pour le travail qu’il est à Tokyo.) Il y avait des négociations commerciales et industriels avec des pays européens. Lorsque midi sonna, il put aller manger un bout. Il n’était pas trop habitué à la foule malgré les grandes villes qu’il avait déjà visitées. Il alla alors s’installer au calme, dans un parc. Bon le bruit de la circulation s’entendait mais plus lointain, plus léger. Là les enfants jouaient, les oiseaux chantaient… Et les cerisiers étaient en fleurs. Kaoru s’assis sur un banc et respira à grande bouffée l’air ambiant. Il ferma les yeux un instant profitant de la fraîcheur du parc.  

Il y eut soudain un cri de femme qui le fit tomber du banc. Puis une scène bizarre se passa sous ses yeux, un peu plus loin. Une jeune femme sortit une massue du néant et en frappa un homme avec. Lequel s’obstinait alors à draguer une autre jeune femme. Il papillota des yeux, incrédule. Tant et si bien qu’il se pinça le bras pour vérifier qu’il ne rêvait pas. Son regard se posa plus profondément sur la jeune femme à la massue. Elle avait quelque chose de familier… Elle dégageait un certain parfum de nostalgie… Machinalement il suivit ce drôle de couple du regard en souriant. Sa pause étant terminé, il retourna à l’ambassade pour finir sa journée de travail. Il ne pensait pas que les négociations seraient aussi longue. Finalement chaque partie trouva un compromis… Il allait alors être 21h. Le ventre de Kaoru cria famine… Il n’avait pas pu sortir pour dîner. Saluant chacun des dignitaires, il attendit que tous partent pour lui-même quitter l’ambassade.  

Le fonde l’air était frais. Kaoru remonta le col de son manteau puis il se dirigea vers son hôtel sachant pertinemment que le restaurant de celui-ci serait encore ouvert. Il dîna somptueusement bien puis alla se coucher sagement. La journée avait été fatigante et demain serait une aussi longue journée. Il avait des recherches à faire.  

Deuxième journée à Tokyo. A vrai dire Kaoru ne savait pas par où commencer. Son oncle ne lui avait laissé qu’un maigre indice…City Hunter… Il avait beau être de bonne éducation, Kaoru avait néanmoins des amis dans le milieu comme ils disaient. Il chercha alors à les joindre… De toute façon son amitié avec eux remontait au collège alors bon… Une réunion d’ancien élèves pouvait passer. Il appris que plusieurs d’entre eux, sept sur dix, avaient réellement mal tourné et se trouvaient derrière les barreaux. Quant aux trois autres, ils s’étaient assagis, enfin d’une certaine façon. L’un était directeur d’un cabaret dans le quartier chaud de Tokyo. L’autre était croupier dans un casino et le troisième, gardien de musée…  

Le premier rendez-vous qu’il put avoir fut avec le gardien de musée à sa pause de midi.  

« Bonjour Kenshîro. Il y a longtemps n’est-ce pas ? »  

« Oh Kaoru bonjour. En effet ça fait un bout. Dis moi tu as l’air de bien te porter ! »  

« Oui. Les affaires vont bien. »  

« Que racontes-tu de beau ? Tu t’es marié ? »  

« Non. Toujours fidèle à moi-même. Seul et célibataire et toi ? »  

« Moi… Et bien oui. J’ai une femme et deux petite filles de 5 et 7 ans. »  

« Tu n’as pas chômé toi. »  

« Tu sais c’est grâce à cette nouvelle famille que j’ai changé de métier… Sinon qu’est ce qui t’amènes à Tokyo Kaoru ? »  

« Mon travail d’interprète en premier… Puis des recherches sur City Hunter. »  

Kenshîro pâlit.  

« … Kaoru… Petit conseil d’ami. Evite de te frotter à ce type ! »  

« Tu le connais donc ? »  

« …Heu… Tout ce que je peux te dire c’est qu’il est froid et sana aucune pitié pour ses adversaires… Par curiosité, pourquoi recherches-tu des renseignements sur lui ? »  

« D’après les recherches que mon oncle a faites lorsqu’il était encore policier, il est à la tête du clan qui a éliminé mes parents. »  

« Bizarre… J’ai toujours entendu dire que City Hunter travaillait seul ! En tout cas ne fais rien qui pourrait te nuire Kaoru. »  

« T’inquiètes pas Kenshîro. Allez trinquons à ta famille. »  

« Oui et à notre longue amitié. »  

Kaoru et Kenshîro se quittèrent ensuite. Kaoru alla passer un peu de temps dans le parc calme. Il n’avait pas récolté grand chose si c’était un doute. Vers 16 h il alla rejoindre son deuxième ami sur le chemin de son travail. Celui-ci, tout comme Kenshîro, était devenu blême en entendant le nom de City Hunter. Et comme s’il avait le diable aux trousse avait pris la poudre d’escampette sans demander son reste. Kaoru resta à le regarder filer en ne comprenant qu’une chose. Ses amis avaient peur de cet homme. Il devait être vraiment cruel !  

Perdu, Kaoru pensa aller se changer les idées dans le cabaret de son dernier ami. Peut-être aurait-il plus de chance de ce côté là ? Son visage reflétait encore sa réflexion lorsqu’il entra. Cependant il était assez calme et serein. Il pris place dans un coin non-fumeur et soupira. Une jeune serveuse, vêtue de façon sexy et provocante arriva près de lui. Sans sourciller à l’approche de la jeune femme il commanda un verre de Martini. La jeune femme esquissa un sourire et alla chercher la commande de ce client. A son retour elle tente de se faire plus aguichante mais le jeune homme ne la voyait toujours pas.  

« Dis mon mignon tu n’as pas besoin d’un peu de compagnie ? »  

Kaoru leva finalement la tête. Malgré le regard de cette créature de rêve il refusa poliment.  

« Merci mais je préfères rester seul. «  

La jeune femme soupira de déception et alla à la recherche d’un autre client. C’est alors que son patron la croise.  

« Pourquoi n’es tu pas avec le jeune homme ? »  

« Désolée patron mais ce jeune homme refuse toute compagnie. »  

« Etonnant… Je vais aller voir ! »  

S’inquiétant pour sa clientèle le patron alla voir de lui-même cet étrange client. En voyant qu’il s’agissait de son ami Kaoru il compris assez vite et sourit.  

« Alors petit voyou ! Comme ça tu refuses les avances de mes serveuses ? »  

« Je connais cette voix… Shinji comment vas-tu vieux sacripants ? »  

« Bien et toi ? » Demanda Shinji prenant place face à Kaoru.  

« Ca va. » Soupira Kaoru.  

« Ca n’en a pas l’air. Qu’est-ce qui te préoccupes tant ? »  

« … Dire mon travail serait mensonge ! »  

« Ca… Tu n’as jamais vraiment su mentir. Du moins tu n’as jamais aimé mentir. Alors ? »  

« Et bien voilà… » Chuchota soudain Kaoru qui ne voulait pas se faire entendre.  

Shinji se fit grave.  

« Kaoru méfies-toi. Tous les gens que je connais et qui ont mal tourné ont eu à faire à lui. Et depuis ils déguerpissent à toute allure en sa présence. Franchement mon petit, ce gars là il est terrible ! »  

« Sais-tu de quoi il a l’air ? »  

« Pour sur… »Soupira Shinji qui voyait que son ami était assez têtu. « C’est aussi un client occasionnel. Il est aussi grand que toi, bien musclé lui aussi… Je vais voir si je ne trouve pas une photo de lui dans le coin. »  

« Merci. »  

Un espoir naquit dans le regard de Kaoru. Il allait enfin connaître le visage de l’assassin de ses parents. Shinji revint cinq minutes après avec deux trois photos prises lors d’une soirée spéciale.  

« Je te préviens Kaoru, ce type est… heu ! Assez étrange. Malgré qu’il soit le numéro du Japon. »  

Kaoru pris alors les photographies des mains de son ami et les regarda. D’abord étonné, il s’esclaffa de rire soudainement. Sur les deux premières photos on voyait City Hunter avec sa tête de fêtard, entouré de plusieurs serveuses. En face de lui et non moins fêtard de face se trouvait un blond. La dernière photo montrait un Ryô soudainement sérieux qui lançait un regard noir au photographe. Voyant le visage interloqué de Kaoru, Shinji lui expliqua :  

« Ce gars là sent quand il est observé. Et comme il était un peu ivre, il ne savait pas si j’étais un ami ou un ennemi. Ceci explique son regard. Quand il a vu que c’était moi il a rigolé. Mais je peux te dire que j’ai eu une belle peur. »  

« On voit dans son regard son manque de pitié. Dis tu as d’autres renseignements su lui ? Son nom par exemple ? »  

« Saeba. Ryô Saeba ! Mais Kaoru… Réfléchis bien avant d’agir. Ce n’est vraiment pas n’importe qui. »  

« T’inquiètes pas Shinji, je ne suis pas n’importe qui non plus. »  

« Je ne voudrais pas être rabat-joie mais… »  

« Tu sembles croire que je n’ai aucune chance contre lui. »  

« C’est le cas crois moi ! »  

« Je te prouverais que non ! Allez salut à bientôt ! »  

Kaoru se leva, son orgueil en avait pris un coup ! Il savait maintenant à quoi ressemblait ce type et il connaissait son nom.  

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