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Chapter 3 :: Une première approche Published: 21-03-04 - Last update: 21-03-04 Comments: A partir de ce chapitre, les passages entre Kaoru et les autres personnages se feront un peu plus fréquents.
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Kaoru déambula un moment dans les rues avant de se décider à retourner à l’hôtel.
Un nom… Un description… C’est bien beau ! Mais comment savoir où ce type habite ? Comment trouver un homme parmi une population si vaste ? Autant chercher une aiguille dans une meule de foin… Pourtant… Shinji lui avait dit que c’était un client occasionnel… Il y avait alors la possibilité d’aller au cabaret tous les soirs. Peut-être que City hunter se montrerait-il ! Pour l’heure il avait besoin de dormir.
(Bon Kaoru c’est bien beau mais si on allait voir un peu ce qu’il se passe autre part ? Non ? Par exemple en retournant un peu en arrière. Après le drôle coup de téléphone que Saeko a reçu !)
Le visage de Saeko était affligée. Il s’en fallait de peu pour qu’elle craque. Heureusement sa garde était bientôt finie. Elle pourrait aller se délasser dans un bon bain chaud. Elle attendit la « relève » avant de partir.
Sa voiture étant au garage pour entretien, elle rentra tranquillement à pieds. Une fois chez elle, elle se relaxa donc dans son bain. Elle avait mangé au commissariat. Sitôt sorti de son bain elle alla donc se coucher. Elle eut une nuit agitée, mêlée d’une partie souvenirs dans ses rêves….. (Et si on y jetait un coup d’œil ?)
C’était le mois d’avril. Il y avait eut des meurtres. La famille Williams avait été décimé. Enfin presque. Saeko, fouillant la cave, était tombée sur un petit garçon miraculeusement épargné. Il était néanmoins inconscient. Elle le prit dans ses bras et alla le porter aux ambulanciers. Son partenaire de travail arriva alors.
« Du nouveau Saeko ? »
« Un petit garçon miraculeusement en vie. Et toi Hideyuki tu as trouvé quelque chose ? »
« Non. Même si les vitres ont été brisées, la porte d’entrée n’a pas été forcée… Peut-être que le petit garçon sait quelque chose ! »
« C’est possible… Deux minutes tu permets il y a un appel… Hideyuki c’est pour toi ! »
« Inspecteur Makimura ! …Quoi ? … Où se trouve-t-elle ? Bien merci. »
« Ca ne va pas ? »
« Ma petit sœur a fait une mauvaise chute en vélo. »
« C’est grave ? »
« Elle s’est cassée un bras. C’est quand même ennuyeux. »
« Tu veux que je m’occupe du petit ? »
« Non ça va aller. Je vais demander qu’on le conduise au même hôpital. »
« Bien. A plus tard Hideyuki. »
« A plus tard Saeko. »
Deux soirs plus tard.
« Tu as pu avoir des informations Hideyuki ? »
« Oui, enfin indirectement. Ce n’est pas moi qui aie eu les informations … C’est ma petite sœur. »
« Quoi ? Kaori ! »
« Oui. Moi le petit garçon ne m’a dis que son nom, son prénom et son âge. Il s’appelle Kaoru Williams et a dix ans. D’après ce qu’il a raconté à Kaori, j’en ai déduit que c’est le clan du Phalaenopsis blanc qui a fait le coup. »
« Le Phalaenopsis blanc mais pourquoi ? »
« C’est une question que je me pose encore. »
« Le Phalaenopsis blanc… ce sont eux qui font du trafic d’art non ? »
« Oui il me semble. Où veux-tu en venir ? »
« Monsieur et madame Williams travaillaient à l’ambassade de France non ? »
« Oui… tu crois qu’ils agissaient de concert avec le phalaenopsis s blanc ? »
« C’est probable… Mais rien ne le prouve. »
Le lendemain.
« Vous m’avez fait appeler monsieur le préfet ? »
« Oui. Je voudrais que vous vous occupiez d’une autre enquête. Des femmes disparaissent mystérieusement depuis un certain temps maintenant. »
« Et pour le Phalaenopsis blanc ? »
« L’affaire est close ! »
« Comment ? Mais… Désolé monsieur ! »
« L’inspecteur Nogami travaillera de nouveau avec vous. »
« Bien monsieur. »
…
« Ah bon ! Pap.. . Heu le préfet nous met sur une autre affaire ? »
« Oui. Il n’a rien dit concernant une pression quelconque mais… Sa voix le laissé paraître. Bon sang ! »
« Hideyuki ? »
« Oui ? »
Saeko le regarda sérieusement mais aussi chaleureusement. Hideyuki se trouva gêné. Il ne savait plus où se mettre. Ils étaient dans le parc près du commissariat. Saeko sourit, Hideyuki fit de même. Mû par le désir ils s’embrassèrent alors… C’est suite à cette mission qu’Hideyuki avait dû démissionner. Mais Saeko et lui avaient gardé leur relation.
Le matin Saeko se réveillant se demandant pourquoi avoir rêvé de cette époque. Sa tristesse de la veille y était sans doute en cause. Durant deux trois jours se fut pareil. Elle avait la mine fatiguée et se surprenait à dormir à son bureau.
Un soir, n’ayant toujours pas récupéré sa voiture, elle eut la désagréable sensation d’être suivit. Soudain elle fut éclairé par deux phares forts lumineux. Elle se retourna alors et ne vit qu’une ombre derrière un volant. Puis le véhicule vrombit à toute allure vers elle. Elle eut à peine le temps de se jeter sur le bas côté que le véhicule était sur elle. La voiture ayant manqué sa cible continua son trajet à toute vitesse. Encore au sol Saeko leva la tête et regarda la plaque d’immatriculation. IBZ 90 Na. Sur le côté il y avait un motif… Ce ne pouvait pas être…
Se levant, elle se frotta son bras gauche endolori par la chute. Elle accentua alors son allure et une fois chez elle lança une recherche sur la plaque d’immatriculation… La voiture désignée était une Mercedes noire qui n’appartenait à personne…
« Etrange ! »
Elle put avoir un gros plan sur le motif. C’était bien une fleur blanche. Tandis qu’elle mit un bain à couler, elle lança une recherche sur la fleur. C’était une orchidée. Un Phalaenopsis. Elle alla se détendre dans son bain et examina son bras. Elle allait avoir un sacré bleu.
« Bon comment interpréter ça ? Tentative d’intimidation ou tentative d’homicide sur un inspecteur de police ? Le phalaenopsis blanc… se pourrait il que le clan n’avait pas totalement disparu il y a huit ans ? Pourquoi avoir attendu tout ce temps alors avant de refaire parler d’eux ? Hideyuki… »
Saeko ferma les yeux, pensive. Une fois hors de son bain, elle se mit un peu de crème sur son bras et alla se coucher.
…Le même soir…
Kaoru finissait sa quatrième journée à Tokyo. Il en était à son troisième verre. Shinji avait cessé de tenter de l’arrêter dans ses recherches. Mais Kaoru était violent. La veille il avait provoqué une belle bagarre. Lui-même s’en était sorti avec un coquard. Perdu dans ses réflexions quant à sa bêtise de la veille, il fut soudain sorti de ses pensées. Un type venait d’arriver. Il était déjà tout guilleret. Les serveuses se pressèrent autour de lui. Perplexe, il le regarda attentivement….
C’était lui…
Sans erreur possible c’était lui.
Ryô Saeba.
Comme si de rien n’était il alla payer ses boissons et sortit de l’établissement. Il alla s’installer dans un coin obscure pour observer les allers et venus dans le cabaret. Il attendit un long moment… Finalement le type se décida à sortir. Il était assez gris, chantant à tue-tête et titubant. Kaoru camoufla son visage sous une cagoule et se mit à marcher dans l’ombre de ce type. Ils arrivèrent dans un coin loin des grandes rues. Saeba s’arrêta. Kaoru sortit alors une arme et la pointa vers lui. Avant même qu’il n’ait eu le temps de se rendre compte qu’il était désarmé, Kaoru entendit un coup de feu. Il ramassa alors son arme et pris ses jambes à son cou. Ce type était effectivement doué. Il se sentit soudain suivit. Du chasseur il était devenu la proie. Jurant tout bas il accéléra son allure et retourna à son hôtel. Il jeta sa cagoule et son arme dans une poubelle mais garda ses gants. Essoufflé il arriva à l’accueil de l’hôtel, puis il monta directement dans sa chambre où il s’enferma à double tour. Le souffle court il se laissa tomber sur son lit. Il savait que son poursuivant s’était arrêté mais il ne savait pas pourquoi. Kaoru se sentait humilié par l’affrontement qui avait finalement coupé court. Son oncle lui avait toujours dit qu’il était le meilleur. Il se laissa aller soudainement et s’endormit habillé.
De son côté Ryô ( eh ! On parle enfin de lui. :op) s’était arrêté de poursuivre son piètre assaillant. Il y avait une tension meurtrière assez forte près de lui.
« Et alors on veut faire joujou ? » Demanda-t-il d’une voix froide sans se retourner.
Des bruits de pas s’arrêtèrent derrière lui. Il écouta leur souffle. Il y avait cinq hommes. Ils sortirent leurs armes en grande vitesse mais furent pris de court. Leur consigne était clair. Il fallait mettre City Hunter hors d’état de nuire. Deux d’entre eux sortirent un couteau de chasse tandis que deux autres tentèrent de récupérer leurs armes . Le cinquième resta à regarder la scène, analysant les faits et gestes de City Hunter. Tandis que Ryô esquiva les attaques basiques des deux couteaux, les deux autres hommes ramassèrent alors leurs armes et le visèrent. Celui-ci fit alors un bond en arrière et tout en gardant un œil sur les couteaux tira sur les deux hommes armés. Puis il se baissa esquivant une première lame de couteau tandis qu’il tira sur le deuxième la brisant en plusieurs morceaux. Il esquiva de nouveau la même lame avant de frapper son assaillant qui tomba alors à terre. L’homme qu observait la scène sortit alors à son tour un couteau… mais à double lame. (Une pointant vers la gauche et l’autre vers la droite.)
L’homme à terre se releva et recula se réfugier près de ses trois autres camarades. Ryô observa son nouvel attaquant. Il avait quelque chose de pas catholique ( si je puis dire). Ce dernier esquissa un sourire diabolique avant de passer à l’attaque. Il fit tournoyer son arme à vive allure. Ryô esquiva plusieurs attaques tout en reculant. Lui aussi observait les techniques de son adversaire. Il y eut soudainement un éternuement qui déstabilisa les deux hommes. Malgré le fait que son adversaire ait mal porté son coup, Ryô rata son esquive et senti la lame près de son épaule gauche. il estima alors qu’il devait y mettre davantage du sien et porta un coup de poing soudain à son adversaire qui se retrouva K.O.
Ryô regarda son poing et rigolant nerveusement dit alors :
« Désolé je ne connais pas ma force. »
Les autres types aidèrent leur camarade à se relever et jugèrent préférable de prendre la poudre d’escampette.
Ryô soupira et rentra alors. Il allait être 3h du matin. Il trouva Kaori endormie sur le sofa, allongée sur son côté gauche. Il s’assit à côté d’elle et sourit. Elle était si charmante comme ça. Il vit soudain des bagages à côté d’elle. Deux sacs à vrai dire.
« Et mince j’ai oublié qu’elle revenait aujourd’hui. Quelle nouille je fais. »
Il se leva alors et alla discrètement dans la nouvelle chambre aménagée. Il y entra et se pencha au-dessus du petit lit.
« Bonsoir toi ! Alors comment dors ma petite Sayuri ? »
« Attention à ne pas la réveiller. » Fit soudain une voix douce mais fatiguée dans le couloir.
Ryô se retourna surpris.
« Je ne voulais pas te réveiller.
« Je sais… J’espère que tu n’as pas profité de mon absence durant ces deux derniers jours ? »
« Non. » Répondit-il en refermant la porte de la chambre de bébé.
« Comment va Sabrina ? » Demanda-t-il emmenant Kaori vers le salon, toujours plongé dans l’obscurité.
« Mieux… elle avait besoin de repos. Heureusement Anthony est sage et Sayuri n’a pas trop pleuré. Tu sais qu’elle commence à faire des nuits corrects ? »
« Pour sur elle tient de sa mère. »
Ryô alluma la lumière et regarda Kaori. Elle avait les yeux rougis. Elle avait pleuré. Puis il nota une rougeur sur sa joue gauche.
« Kaori ? » Fit-il en portant sa main à son visage.
Celle-ci se sentit démasqué et baissant la tête se mit soudainement à trembler.
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