Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 31 chapters

Published: 01-01-14

Last update: 06-02-14

 

Comments: 24 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapter 16 :: Chap 11

Published: 19-01-14 - Last update: 19-01-14

 


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Chap 11  

 

Ryô fut réveillé par une douce et agréable odeur de café. Un plateau était posé sur le lit. Kaori avait préparé un petit déjeuner royal. Il la regarda, assise sur le bord du lit, elle portait son tee-shirt rouge fétiche. Il lui allait vraiment très bien. La voir dans ce tee-shirt c’était comme si elle venait de devenir Mme Saeba .  

 

Penser au mariage ?Curieux... Lui, l'homme le plus épris de liberté, penser à ça, il était vraiment accro. Mais il ne fallait pas exagérer, ça n'était pas encore d'actualité. Pour le moment tout ce qu’il voulait c’était embrasser son ange et plus si elle voulait bien. Il lui dit, d'une voix douce :  

 

- Bonjour princesse de mon cœur.  

 

Kaori ne put s'empêcher de tiquer face à cette phrase. Ce n'était pas du tout du genre de Ryô. Elle s'empressa de lui faire part de sa surprise :  

 

- Tu es malade ?  

 

- Non pourquoi tu demandes ça ? répondit-il, un sourire ironique sur les lèvres.  

 

- Ce n'est pas du tout toi ! Tu n'es pas aussi romantique d' habitude.  

 

- Qui t'a dit que c'était du romantisme ? Il posa un regard brûlant sur sa partenaire.  

 

- Oh je vois, c'est intéressé ! Tu es toujours le même finalement dit-elle en haussant les épaules.  

 

La jeune femme essayait de ne pas montrer la fierté qu'elle ressentait. Elle avait le privilège d'être la seule femme qui faisait complétement craquer l'homme le plus craint du Japon. Savoir l'effet qu'elle produisait sur cet homme la comblait de joie.  

 

Le nettoyeur observait discrètement sa compagne perdue dans ses pensées. Il n'avait aucun mal à lire dans son esprit. Une vague de félicité l'envahit. Ryô, tout à son nouveau bonheur, voulut montrer à Kaori qu'il changeait et qu'il était un autre homme. Il se laissa aller à cette confidence :  

 

- Ce tee-shirt te va comme un gant, j’aime te voir le porter. J'avoue que c'est tout nouveau pour moi,je ne l'ai jamais vu sur un autre que moi.  

 

- Oui ? J’ai hésité mais euh, je ne retrouvais plus mon pyjama, alors… Je ne pouvais pas aller nue jusqu'à la cuisine... nous ne sommes pas seuls. Elle rougit d'imaginer une telle scène.  

 

-Ah oui ! C'est vrai. dit-il évasivement.  

 

Sa Sugar avait réussi à lui faire tout oublier, même leur cliente. C'était une première ! Il aurait aimé que cette sensation d'être seuls au monde dure plus longtemps. Mais leur vie n'était pas un long fleuve tranquille. Il devait se faire une raison et reprendre ses esprits.  

 

La douce voix de sa belle le sortit de sa rêverie :  

 

- Ryô ça ne va pas ? Tu es bien silencieux tout d'un coup.  

 

- C'est rien. Je me disais juste que maintenant que tu es ma femme, tu as tous les droits. Même de faire ce que tu veux de mon corps. ajouta-t-il d'une voix sensuelle et suave.  

 

 

Kaori faillit s’étouffer avec son thé quand elle entendit ça. Il venait de dire qu'elle était sa femme ! Il venait aussi de lui donner les pleins pouvoirs ! Elle se tourna vers lui, le regarda. Il avait son sourire ravageur. Elle prit le plateau pour le poser sur la table basse un peu plus loin. Elle enleva le tee-shirt de Ryô. Elle était nue, debout au pied du lit. En une seconde Ryô l’avait déjà attrapée, allongée sur le lit et l’honorait de son désir.  

 

A peine leurs ébats terminés, Ryô sentit une présence dans l'appartement. Cette aura n'avait rien de menaçant mais il comprit bien vite que la personne qui venait d'entrer aller les enquiquiner. Il eut juste le temps de recouvrir Kaori avec la couette que la porte s'ouvrit d'un coup sec :  

 

- Ryô, tu es là ? C’est Saeko, j’ai des… elle s’arrêta quand elle aperçut Ryô torse nu dans son lit.  

 

-Ahh, c’est toi !!! Tu tombes à pic, je me réveille tout juste. dit-il de son ton pervers, prêt à bondir. Ça te dirait de venir me dire bonjour d'une façon plus personnelle ?  

 

Il souriait de toutes ses dents et un léger filet de bave apparut aux coin de ses lèvres. Nullement impressionnée ni désarçonnée par ses propos, Saeko répondit :  

 

-Ryô, tu exagères, ça n'est aucunement le moment. Mets quelque chose qui te rende décent à voir et rejoins-moi dans la cuisine. Et ne traînes pas !!!  

 

Elle allait sortir quand elle demanda :  

 

- Au fait tu n'aurais pas vu Kaori ?  

 

- Euh non, je me lève à l’instant. Elle est sans doute dans la salle de bain. Qu’est-ce que ça peut bien me faire ce que fait Kaori. répondit-il d'une voix qu'il voulait boudeuse. J'ai mieux à faire non ? Elle va mieux de jour en jour, je ne vais pas éternellement être derrière elle.  

 

-Oui je te reconnais bien là dit Saeko.  

 

Mais quelque chose la tracassait. Il fallait qu'elle en parle :  

 

- Je suis curieuse, dis-moi tu n’aurais pas changé la déco ou quelque chose ici, cette pièce me paraît différente !  

 

Le nettoyeur ne lui laissa pas le temps de fouiner partout et répondit du tac ou tac :  

 

- Si tout à fait, comme Kaori doit se reposer, je voulais qu’elle soit bien et qu’elle ait tout sous la main. Tu vois j’ai même acheté une nouvelle banquette pour que je puisse moi aussi dormir comme un bébé. Je profite du lit quand elle n’est pas dedans. D'ailleurs, elle n'est pas là alors... ça ne te dirait pas de...  

 

Saeko s'énerva :  

 

- Ryô ! Je ne suis pas là pour ça ! Tu m'agaces avec tes sous-entendus coquins. J'en ai assez surtout de bon matin comme ça. Habilles-toi, dépêches-toi. Je dois vous parler à Satsuki et toi.  

 

- Ça va, détends-toi. Elle a beaucoup pleuré hier soir. Elle doit sûrement être encore en train de dormir. Surtout que les personnes normales ne viennent pas réveiller les gens si tôt le matin ! hurla-t-il avec une tête d’enfant gâté.  

 

- J'ai compris, je vais me faire du café en attendant son altesse.  

 

- Ouais, c'est ça va te faire un café. Tu viens de me gâcher me réveil, ma matinée, mes rêves…  

 

- Ryô n'en fait pas trop quand même. souffla la policière.  

 

Il attendit que Saeko referme la porte et jeta un regard malicieux et tendre à Kaori, toujours cachée sous la couette. Elle étouffait là- dessous mais surtout elle était très gênée. Ryô tenta d'apaiser sa belle :  

 

- Heureusement qu’on avait fini sinon mon mokkori aurait terriblement souffert.  

 

- C’est pas drôle, si elle m’avait vue ? dit Kaori d'une voix mêlée de colère et de honte.  

 

- Et bien les choses auraient été claires. Sugar, tout va bien, non ? Pour l'instant personne ne soupçonne rien et nous on est heureux, c'est le principal, non ?  

 

- Oui, je pense... Je ne sais pas trop ce que je veux en fait..  

 

Ryô l'enlaça et lui glissa à l'oreille :  

 

- On fera comme tu veux mon Ange. Comme tu préfères.  

 

Kaori réfléchissait. Elle ne voulait pas dévoiler tout de suite ce secret. Elle voulait avoir Ryô rien que pour elle encore un moment. Elle décida donc de changer de sujet :  

 

-Je pense que je vais faire poser une serrure à cette porte et que je vais acheter une clé.  

 

Il n'eut pas besoin que sa douce en fasse plus, il comprit ce qu'elle avait en tête. Il choisit donc de prendre la même direction qu'elle :  

 

- Très bonne idée. Je t’aurais bien dévorée encore une fois, petite Miss Kaori, mais ce n’est plus possible, tu ne m’en veux pas ?  

 

- Non, non.  

 

Au fond d'elle, elle n'en revenait pas des performances de son partenaire. Elle le connaissait, elle n'ignorait pas sa réputation. Mais pourtant, elle était soufflée par la résistance de son homme.  

 

Elle revint pourtant à la réalité et un problème se posait à eux :  

 

- Comment je vais faire pour sortir ? Je dois me doucher et toi aussi d’ailleurs après…  

 

- Ecoute, je vais faire diversion : vociférer, râler parce que je ne trouve pas mes affaires. Toi tu te faufiles vers la salle de bain. Une fois devant la porte, je hurlerai comme je sais si bien le faire en faisant croire que je trouve le temps long. Ça te va ?  

 

- Oui, oui très bien. Ça sera comme avant en fait. En parlant de ça je voudrais qu'on....  

 

- Tout ce que tu voudras mais pas maintenant, je crois qu'on est pas dans une situation dès plus faciles.  

 

Pour couper court la conversation, il l’embrassa et se mit à s’énerver et à crier comme prévu. Kaori prit quelques affaires et courut vers la salle de bain. Elle prit une douche rapide même si Ryô eut la gentillesse de faire durer un peu ses cris, elle n’eut pas le temps de repenser à cette nuit et lorsqu’il frappa, elle sortit de la salle de bain en étant soit disant de mauvaise humeur :  

 

-Ça vaaaa !!!!!! Tu la veux ma massue ? Tu n'es pas forcé de hurler dès le matin. Tu ferais bien de faire attention, je retrouve assez de force pour mes massues !  

 

En bonne comédienne, elle claqua la porte puis se rendit à la cuisine où elle feignit la surprise en voyant Saeko :  

 

- Oh, euh pardon pour ces hurlements mais …  

 

- Rassures-toi je te comprends. Il est insupportable. Tu as l’air d’aller mieux en effet .  

 

- Oui, merci. Je suis sortie un peu hier avec Miki et Umi, ça m’a épuisée, je ne suis pas encore remise comme je le voudrais. Mais ça m’a fait beaucoup de bien. Prendre l’air c’est très agréable quand on a été forcée de rester au lit. Je sens que mes forces me revienne et je peux à nouveau jouer de ma massue. Les choses vont pouvoir rentrer dans l'ordre et il était temps car avec Ryô tout est toujours très compliqué à gérer.  

 

- Oui j’imagine, surtout avec cet abruti de Ryô. C’est incompréhensible, comment peut-il être si pro et si puéril à la fois ?  

 

-Je l'ignore et je m'en moque. Je me suis posée tellement souvent la question mais je pense que je n'aurai jamais de réponse.  

 

Kaori fixa Saeko et dit une voix déterminée :  

 

- Il faut que je te parle.  

 

Pour la première fois, la policière si culottée d'habitude ne se sentait pas très à l'aise face à une Kaori si sûre d'elle et si sérieuse :  

 

- Oui ? répondit-elle d'une voix étonnement aiguë.  

 

La jeune nettoyeuse était de plus en plus déterminée et ne laissa pas à Saeko le temps de tergiverser :  

 

-Ryô m’a tout dit sur cette mission. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je trouve que c’est trop dangereux, pas pour moi, mais pour lui et Tanaka. Il y a trop de vies en jeu, le danger ici est plus que réel. C’est une mission « suicide » et tu le sais. Le Prince n'abandonnera rien, il ne laissera jamais Satsuki et son frères tranquilles. C'est une question d'honneur pour cette ordure.  

 

Le ton de Kaori se durcissait de plus en plus :  

 

- Je ne sens pas du tout cette affaire. J'ai un mauvais pressentiment, mon instinct me dit de refuser cette mission. Il va se passer quelque chose d'horrible je le sens.  

 

Saeko ne savait pas comment réagir face à cette nouvelle Kaori, elle tenta d'expliquer sa position :  

 

- Kaori, je sais ce que tu penses et je peux même le comprendre mais seul Ryô peut faire ce boulot. Il est le seul que le milieu craint, le seul qui peut agir avec une chance de sauver Tanaka. Je ne te mentirai pas oui, c'est une mission périlleuse mais c’est un pro n’oublie pas qu'il est le numéro 1. Il va y arriver.  

 

La policière baissa la tête, murmura presque :  

 

-Et puis il est notre dernier recours. Personne ne veut se frotter au Prince. Je ne peux pas dire à votre cliente qu'on ne peut rien faire pour son frère.  

 

Le désarroi de Saeko n'eut pas l'effet escompté sur la compagne du nettoyeur, au contraire, elle ne parvenait plus à se contenir et laissa exploser son inquiétude et sa colère :  

 

-Mais je... Je ne veux pas qu’il prenne autant de risque, c’est de la folie ! Lui et Tanaka peuvent se faire tuer. Personne n'a jamais réussi à coincer le Prince, même Ryô ne s'en est jamais approché ! Je suis désolée pour Tanaka mais... Il ne doit pas... il ne peut pas.  

 

Elle ne put continuer. Aucun son ne pouvait plus sortir de sa gorge tellement elle était serrée.  

 

Son interlocutrice profita de ce répit pour tenter de plaider sa cause :  

 

-Ecoute, je ne nie pas que c’est une mission à très haut risque mais je suis convaincue qu’il va y arriver, nous le savons tous. Il n'est pas du genre à baisser les bras juste parce que c'est difficile ou dangereux. Il n'a jamais raté une seule affaire, ça ne va pas commencer avec celle là. Je ne m'en fais pas pour lui mais plus pour toi. Tu es encore en convalescence, ne l'oublie pas. Tu dois penser à ta santé avant tout. Tu es encore fragile c'est pour ça que tu prends tout très à cœur. D'ailleurs Ryô va réussir cette mission avec brio simplement pour que tu sois en sécurité. Que plus aucune menace ne plane au-dessus de ta tête. Tu dois penser à te rétablir et te reposer.  

 

Cette phrase était insupportable pour Kaori, elle explosa :  

 

- Me reposer, ? Penser à ma convalescence ? Mais c’est impossible !!! Pas dans cette situation ! Ce que tu me demandes est inadmissible ! Je sais que Ryô est le meilleur dans son domaine, je suis la mieux placée pour connaître sa valeur et ses capacités. Je sais aussi qu'il est le seul qui puisse affronter le Prince. J'ai une confiance aveugle en lui et en ses qualités de nettoyeur. Il m'a sauvé la vie de si nombreuses fois... même dans des situations incongrues. Mais je ne peux pas m'empêcher d'être inquiète, j'ai peur que cette fois ce soit la fois de trop...  

 

Elle ne voulait pas craquer devant Saeko mais les larmes lui montaient aux yeux. Elle préféra se taire. Cette dernière ne comprenait pas cette soudaine angoisse chez Kaori. Elle essaya de calmer un peu la situation :  

 

- Je comprends que cette mission t'inquiète. C'est sans doute la plus dure qu'il aura à accomplir mais ne t'inquiète pas tant pour lui. Nous parlons de Ryô, pas d'un homme banal. Il s'agit d'un homme qui sait survivre à tout et qui sait ce qu'il fait. Tu sais très bien qu'il est fait pour ça. Il est le dernier espoir pour cette sœur et ce frère. C'est City Hunter, il va y arriver, j'en suis convaincue. Je ne comprends pas pourquoi tu te mets dans un tel état ?  

 

Kaori ne voulut pas répondre. Elle décida de couper court à la conversation pour détourner l'attention de Saeko :  

 

- Tu veux un café ?  

 

La lieutenant accepta, et prit la tasse proposée par la nettoyeuse. Toutes deux laissèrent leur esprit errer en silence. La policière profita de ce calme pour analyser le comportement de son interlocutrice. Elle ne comprenait pas la réaction de Kaori. Certes il s'agissait d'une mission particulièrement dangereuse mais Ryô était capable de la réussir. Peut-être que la partenaire du nettoyeur n'était pas encore tout à fait remise et que cela la fragilisait encore un peu.  

 

Kaori ne dit rien mais elle savait qu’en ce moment Ryô n’était pas au mieux de sa forme. Il ne pouvait pas faire son travail à 100%. Cela l’inquiétait énormément. Elle sentait une menace planer au dessus de son homme. Depuis qu'il s'était confié à elle, elle ne cessait de se poser ces questions : Et s’il n’était plus fait pour ça, ? S'il ne voulait plus être nettoyeur ? S'il avait des doutes sur sa vie ? S'il ne devait plus être City Hunter ?  

 

Elle le suivrait quelque soit ses choix, mais si les doutes de son partenaire prenaient de l'ampleur, cela envahirait son esprit et l'empêcherait d'être opérationnel. Or pour cette mission il devait être à 100% de ses capacités. La moindre petite faiblesse pourrait être fatale... Kaori frissonna à cette idée.  

 

 

 


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