Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 31 chapters

Published: 01-01-14

Last update: 06-02-14

 

Comments: 24 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapter 23 :: Chap 18

Published: 29-01-14 - Last update: 29-01-14

 


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Chap 18 :  

 

Pendant que Kaori et Miki tentaient de trouver une issue, Ryô s'approchait de l'entrée de la propriété du Prince. A aucun moment le nettoyeur ne se retourna vers Umi. Tous deux savaient ce qu'ils avaient à faire. Le moment était grave. La tension du tueur numéro un du Japon était à son comble. Soit ils s'en sortaient tous vivants, soient tous ou l'un ou l'autre allait y rester.  

 

Jamais auparavant Ryô n'avait eu une telle pression. La vie de ses amis les plus chers était en danger, et surtout, sa Kaori était menacée bien plus qu'elle ne l'avait jamais été. Il n'avait droit à aucune erreur.  

 

Il arriva devant le portail, du manoir d'un pas calme et déterminé. Le nettoyeur leva les mains d'un geste extrêmement lent en fixant les caméras. Son regard aurait pu tuer à lui seul. Son aura était terrifiante. Elle rappelait le tueur sans émotions qu'il avait été sous l'effet de l'Angel Dust.  

 

Connaissant la réputation du Prince, Ryô savait ce qu'il l'attendait mais il était prêt. Ses objectifs étaient de sauver Kaori et Miki avant tout et de liquider le Prince en second lieu. Il devait se débarrasser de cet infâme individu, ne serait-ce que parce qu'il avait osé kidnapper son Ange.  

 

Contrairement à ce qu'il avait pensé, sa peur s'était envolée, son inquiétude s'était tue, il perdait son humanité pour se transformer en machine de guerre. A le voir, là, les mains en l'air, attendant patiemment, personne n'aurait pu imaginer la violence et l'agressivité qu'il cachait.  

 

Prévenus par les nombreuses caméras présentes tout autour du manoir, de nombreux sbires du Prince attendaient le nettoyeur. Tous visaient le tueur numéro du Japon. Deux hommes mal à l'aise, s'approchèrent de ce volcan endormi, lui prirent son arme, et quelques secondes plus tard, les autres gorilles présents se jetèrent sur lui tels des chiens enragés.  

 

Le nettoyeur se laissa faire, ne riposta pas, ne dit rien, ne se protégea pas de toutes ces attaques. Sous cette pluie de coups, Ryô ne pensait qu'à une chose : faire sortir Kaori de cet enfer, même si lui devait perdre sa vie.  

 

Il savait également que ce sacrifice donnait du temps et de la liberté de mouvements à Falcon pour agir et entrer. Ces moments gagnés permirent à Saeko de rejoindre Umi. Tous deux tentaient de trouver un moyen rapide et efficace pour pénétrer dans la propriété.  

 

Le mercenaire ne vit qu'une seule solution : la force. Saeko et lui devait être parfaitement coordonnés dans leurs gestes. A l'instant où il tirerait dans le mur, la policière devrait viser les caméras, cela rendrait le Prince aveugle et l'affaiblirait momentanément.  

 

Falcon qui n'avait entendu aucun coup de feu comprit le plan de son ami. Lui aussi aurait agi de la même façon. Ne voulant pas que la torture de son ami dure plus longtemps, le mercenaire tira, sans hésiter, une roquette dans le mur, qui explosa. Saeko et Falcon se regardèrent. La tension était palpable, mais d'un seul homme, l'arme au poing, ils se précipitèrent à l'intérieur de la propriété. Ils le savaient, leur progression serait dangereuse, pourtant ils devaient agir vite et avancer aussi rapidement que possible.  

 

Le jardin était parsemé de nombreux pièges plus vicieux les uns que les autres comme des bombes anti-personnelles mais cela ne découragea pas les deux partenaires de fortune. Les pièges en tout genre étant la spécialité du mercenaire, il les désarma tous au fur et à mesure de leur progression.  

 

Saeko, elle, avait la tâche ingrate de tuer tous les chiens, ou plutôt les machines de guerre sauvage. Les animaux lancés à leurs trousses n'avaient plus rien de chien, ils étaient fous et dressés à tuer. La jeune femme n'en rata pas un seul, ce fut un véritable carnage.  

 

Le jardin qui était vraiment somptueux avant leur intervention, n'était plus qu'un champ dévasté, on aurait dit un paysage de guerre. Le terrain n'était plus qu'une suite de monticules terreux, recouvert de débris de différents pièges.  

 

L'absence de gorilles armés paraissait louche à Falcon et Saeko, tout semblait presque trop facile.  

 

Cette situation ne leur convenait pas forcément, ils s'étaient attendus à devoir se battre tout de suite. La tension monta d'un cran. La partie ne faisait que commencer et apparemment rien ne se passerait comme d'habitude. Ils continuèrent d'avancer avec une prudence encore plus prononcée.  

 

 

Ryô était toujours aux prises des hommes de mains du Prince. Il ne savait pas depuis combien de temps il était là, sur le sol, comme un animal blessé. Le nettoyeur se concentrait sur sa mission pour ne pas riposter et tous les abattre. Il ne cessait de penser à Kaori. Il l'imaginait dans des situations plus périlleuses les unes que les autres. Il devait être fort pour elle. Il devait tenir encore un peu.  

 

Le tueur numéro un du Japon serrait fort les poings quand les coups s'arrêtèrent brusquement. Malgré sa grande résistance et son endurance élevée, Ryô gisait sur le sol, faible, couvert de bleus et de sang. Deux hommes l'agrippèrent sous les aisselles et le forcèrent à se lever. Deux autres hommes attrapèrent sa tête pour qu'il regarde son bourreau. Le Prince était là, dominant la scène, un sourire aux lèvres. D'un ton sûr de lui et très orgueilleux, il s'adressa au nettoyeur en le toisant comme s'il s'agissait d'un insecte :  

 

- J'espère que tu aimes ma façon de t'accueillir. Tu es un invité de marque. D'ailleurs tu es l'homme le plus important que je n'ai jamais reçu. C'est une grande chance pour toi, tu vas avoir un traitement de luxe. Tu vas regretter d'avoir rencontré Makimura et d'avoir mis ton sale nez dans mes affaires. Tu n'aurais pas du descendre Kaibara, on travaillait bien ensemble.  

 

Il prit une pose théâtrale grotesque, imitant le désespoir :  

 

- La nouvelle de sa mort m'a bouleversé, j'étais très en colère de perdre un ami si fidèle. Mais je m'égare, pardonne-moi, j'ai tendance à être trop sensible.  

 

Puis son regard se mit à briller d'envie et de convoitise, sa voix se fit plus enjouée :  

 

- Mais je dois reconnaître que grâce à ton coup de génie, je vais devenir le GRAND PATRON. Tu m'as débarrassé du dernier obstacle à mon ascension ultime. Pour l'instant, je veux juste m'amuser un peu avec toi. Si tu te voyais, tu es minable, tu ne fais pas belle figure. Tu ne vaux pas plus que n'importe qui. Tu n'as pas le charisme ni la prestance de Kaibara. Je ne comprends pas pourquoi on te craint tant dans le milieu. Tu es un gamin, un enfant de cœur qui n'a pas sa place ici. Comment as-tu pu être la terreur numéro du Japon alors que tu n'es qu'un minus. Si j'avais su, je t'aurais botté le cul plus tôt.  

 

Le Prince rit à gorge déployée, d'un rire rauque et gras. Fixant son prisonnier, il tenta de reprendre son sérieux. Il le détailla de la tête aux pieds. Les choses sérieuses allaient commencer, il en frissonnait presque de plaisir. D'une voix joyeuse il dit :  

 

- Je suis d'une telle impolitesse ! Tu es mon hôte et je ne t'ai même pas encore proposé d'entrer. Ce n'est pas très correct de ma part, je vais rectifier mon erreur tout de suite. Surtout n'hésite pas à profiter de la beauté des lieux, ça m'a demandé une patience d'or pour créer cet endroit paradisiaque.  

 

D'un ton ferme et sec, il s'adressa à ses hommes :  

 

- Tenez-le fermement, je ne veux pas qu'il s'écroule tout de suite.  

 

Puis, il se tourna vers Ryô :  

 

- J'ai une surprise très spéciale, rien que pour toi : je vais torturer ta chère petite partenaire et au vu de son corps très appétissant, je vais bien m'amuser avec elle. Je suis sûr que ça va te plaire, à toi, l'obsédé sexuel. Voir du sexe ça ne peut que te faire plaisir.  

 

Il dépassa le nettoyeur, toujours maintenu par ses hommes. Ryô eut envie de vomir à l'idée d'imaginer cette brute toucher Kaori. Il se faisait violence pour ne pas le torturer et le liquider dans la seconde. Mais il ne devait pas agir tout de suite, il devait être sûr que les jeunes femmes étaient en vie et que Umi lui fasse signe.  

 

Le Prince s'arrêta un instant devant l'immense porte d'entrée et expliqua la situation au prisonnier :  

 

- Je voulais que tu saches que je suis au courant de la présence de ton ami ainsi que celle de ce flic. Je compatis car aujourd'hui, tu vas tout perdre. Avant de te tuer, je veux que tu vois, que tu constates que par ta faute tous tes proches vont mourir.  

 

A cet instant, Ryô eut un doute et pensa que tout était peut-être bien perdu. Puis, il pensa à Kaori, elle ne méritait pas de vivre ça et encore moins de finir dans les mains de ce connard. Elle avait le droit de vivre et de connaître le bonheur. Plus rien ne comptait plus pour le nettoyeur que : sauver Kaori. Il refusait que son Ange souffre une fois de plus à cause de lui, il devait la sauver et la protéger de cette raclure, même si cela devait lui coûter la vie.  

 

Le Prince savourait déjà sa future victoire. Il savait que son plan était parfait. Il avait tout étudié, prévu les moindres faits et gestes de ses adversaires. Enivré par la vue de son ennemi affaibli, il alla chercher une bouteille de champagne.  

 

En attendant le retour de leur patron, les hommes avaient ordre de ne pas bouger du hall et de garder le nettoyeur au chaud.  

 

 

Pourtant le Prince n'avait pas prévu un détail : Falcon avait amené de quoi s'amuser : des pains de plastique. Le mercenaire savait que leur utilisation était très risquée, car un mauvais dosage pouvait détruire la résidence et tuer tout le monde, mais il n'avait pas le choix, c'était leur dernier atout. De toute façon, il était un expert en la matière, il ne devait pas se tromper, c'était aussi simple que ça. Le Prince n'aurait jamais imaginé qu'il prendrait de tels risques avec les femmes prisonnières à l'intérieur.  

 

Au vu des circonstances, Falcon devait frapper fort et de façon inattendue sinon cette mission de sauvetage serait vouée à l'échec. Pourtant, malgré sa grande expérience, le mercenaire n'était pas à l'aise, savoir que la vie de sa femme et de Kaori dépendait de son savoir-faire le rendait plus que nerveux.  

 

Il se posa un moment, pensa au visage de Miki, folle d'amour pour lui. À Kaori et sa générosité sans limites et il se remémora ce que lui avait avoué Ryô. Les confidences que lui avait faites son ami lui donnèrent du courage. Umi voulait que ses amis puissent découvrir les joies de la vie de couple.  

 

Il respira profondément. Il tentait de garder son sang-froid et sa concentration. Le dosage devait être fait au milligramme près et les emplacements choisis devaient permettre de fragiliser la maison, la faire bien trembler mais sans la détruire sur le coup.  

 

Le mercenaire conseilla à Saeko de s'éloigner. La sachant à l'abri, il arma les différentes bombes.  

 

Quelques secondes plus tard, la propriété du Prince se mit à trembler. Surpris et inquiet, le propriétaire ordonna à quelques uns de ses gorilles de se débarrasser des gêneurs.  

 

A la seconde où les hommes sortaient, ils étaient éliminés. Falcon et Saeko avait réussi à affaiblir le Prince en réduisant considérablement le nombre de ses molosses. Maintenant le temps était compté, ils devaient agir vite avant que la maison très fragilisée ne s'écroule.  

 

 


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