Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 31 chapters

Published: 01-01-14

Last update: 06-02-14

 

Comments: 24 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapter 24 :: Chap 19

Published: 30-01-14 - Last update: 30-01-14

 


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Chap 19 :  

 

Pendant la rencontre du Prince avec Ryô, les deux jeunes femmes continuaient leur avancée. Kaori tenait Tanaka devant elle, ce qui la fatiguait beaucoup, puisqu'à cause de sa blessure, il boitait, mais, sa volonté d'aider son homme et sa rage étaient intactes, elle ne lâcherait rien.  

 

La nettoyeuse se sentait pousser par une force invisible. Sa détermination était si forte qu'elle parvenait à se dépasser. Son aura pouvait tout détruire à lui seul. Rien ni personne ne pourrait l'empêcher de rejoindre son partenaire.  

 

Après avoir parcouru d'interminables couloirs, Miki et Kaori aperçurent la sortie de ce labyrinthe. Des voix d'hommes montaient jusqu'à elles, les jeunes femmes comprirent qu'elles allaient être à découvert d'ici la fin du corridor.  

 

Lorsque les gorilles les verraient, avec Tanaka comme otage, cela allait s'avérer compliqué. Pour s'en sortir, elles allaient devoir la jouer serrer, réagir vite et rester maîtres du jeu.  

 

Avant toute chose, il était nécessaire d'empêcher Tanaka de prévenir qui que ce soit, Kaori déchira donc un bout de sa jupe et le bâillonna. Etonnement, la nettoyeuse était plutôt calme, elle s'inquiétait plus pour ses amis et le sort de son compagnon que pour elle-même. La rouquine n'était plus la jeune femme sensible que tous connaissait, elle était comme en transe. Son seul objectif était de rejoindre Ryô, et pour cela, elle était prête à tout.  

 

Les jeunes femmes progressaient lentement et prudemment, leurs sens en éveil. Elles arrivèrent à l'angle du couloir quand plusieurs détonations sourdes se firent entendre. Peu de temps après, le manoir trembla. Cela n'avait rien d'un tremblement de terre.  

 

Aussitôt, elles échangèrent un regard complice. Cela ne pouvait être dû qu'à Umi. Miki fut remotivée par cette preuve d'amour, quant à Kaori, elle ne savait pas si elle devait être rassurée ou inquiète pour le sort de son partenaire. Falcon avait sans doute fragilisé la structure de la propriété, ce qui voulait dire que leur temps était compté avant que tout ne s'écroule.  

 

Une chose était sûre, la rouquine ne devait pas flancher et venir en aide à Ryô le plus rapidement possible. Discrètement, la nettoyeuse regarda en bas, son homme couvert de sang, était maintenu par deux sbires.  

Kaori n'attendit pas une seconde de plus, elle mit Tanaka devant elle, tel un bouclier et déterminé, avança, suivie de Miki. Elles n'avaient pas besoin de communiquer pour se comprendre, leur survie étant en jeu, un seul de leur geste éclairait l'autre sur ses intentions.  

 

Une voix de femme, fit taire le Prince, cette voix était glaciale, cassante et forte :  

 

- Et toi, grosse brute, j'ai quelqu'un qui t'appartient.  

 

Au son de cette voix, toutes les têtes se levèrent vers Kaori. Le Prince découvrit Tanaka, blessé et en mauvaise posture. Quant à Ryô, voir sa partenaire, mal en point, mais en vie, lui redonna une force incroyable. Sa femme allait relativement bien, il était donc temps d'agir, d'autant plus que son Ange braquait son arme sur Tanaka.  

 

Le tueur numéro un du Japon ne reconnaissait pas sa compagne. Elle était différente, par sa résolution. Son regard noir de colère mais surtout par son aura, elle n'avait plus rien d'angélique ! Sa partenaire dégageait une aura digne de la sienne au combat, à cet instant, elle n'était plus Kaori, mais une nettoyeuse à part entière, elle était City Hunter. Il devait réagir vite avant qu'elle ne soit obligée de franchir la limite.  

 

La rouquine ne laissa à personne le temps de se poser des questions et reprit sans peur :  

 

- Je te conseille de dire à tes hommes d’aller prendre l’air où je les tue sans hésiter. Je me doute que tu t’en fous mais bon je n'ai pas envie d'en arriver là. On peut dire que tu m'as particulièrement énervée. Je voulais passer une bonne journée chez des amis mais il a fallu que tu gâches tout. Tu as osé t'attaquer aux personnes qui comptent le plus pour moi. Je ne te le pardonnerai jamais. Tu dois payer pour tout le mal que tu as fait. Tu ne parviendras jamais à éliminer City Hunter, je te le garantis.  

 

Kaori ne tremblait pas, était sûre d'elle et possédait une force inébranlable. Evidemment, Le Prince ne fut ni impressionné ni inquiété par la nettoyeuse et lui répondit d'une voix condescendante :  

 

-Tu es certes très belle, mais pas très futée. Que veux-tu faire contre une armada de tueurs surentrainés ? En une fraction de seconde, ils vous feront la peau à toi et ta copine.  

 

Nullement perturbée, Kaori ne vacilla pas et rétorqua :  

 

-Oui sans doute mais vous oubliez mon partenaire. Si tu me descends, vous êtes tous morts avant même de vous en apercevoir.  

 

Le Prince sourit à pleine dents et fier de lui répondit :  

 

- J’ai son arme, regardes ! Que veux-tu qu’il fasse avec ses petits poings ? Tu as vu son état ? Il est pitoyable, aussi faible qu'un handicapé, il n’a pas la force de tenir debout tout seul et tu voudrais me faire croire qu’il est dangereux. Que tu es naïve, c’est charmant, presque bandant. Allez ma jolie laisse Tanaka et vient me voir, on pourrait faire des choses très agréables tous les deux.  

 

La rouquine ne se laissa pas déstabilisée et cria :  

 

-Ferme-la, tu te fatigues pour rien. Ryô est capable de tuer, même sans son arme, je ne m'inquiète pas. Tu es un gros porc lâche. Tu as tellement peur de mon partenaire que tu as tenté de l'affaiblir avant de l'affronter. Tu ne vaux pas ta réputation. En fait, tu n’as rien dans le pantalon mon vieux. Il n’a que les impuissants et les dégonflés qui violent des femmes ou font tabasser à mort leur ennemi avant de les achever. Je n'ai pas peur de toi, ça n'arrivera jamais.  

 

Le Prince commençait à perdre patience, la détermination de cette femme l'agaçait :  

 

- Tu ferais bien de faire attention ma poupée, je vais m’énerver et tu ne sais pas ce qui arrive aux personnes qui m’énervent. Je te ferai tellement souffrir que tu me supplieras de t’abattre comme une chienne.  

 

Il jeta un regard sur le nettoyeur et ajouta:  

 

- Que veux-tu que cette loque fasse ? Il ne réagit plus à rien, il est à moitié mort. Tu es seule contre moi, tu n’as aucune chance. Tu n'imagines pas combien ton courage m'excite, je vais prendre mon pied avec toi.  

 

Toujours aussi déterminé la nettoyeuse répondit :  

 

- Tu penses être le plus fort, être le maître du jeu ? Tu te trompes. En ce moment, je suis convaincue que mes amis ont liquidé tous tes stupides gorilles. Tu es aussi seul que moi ! Ah oui, au fait, la police doit sans doute avoir attrapée Satsuki et les autres flics ripoux que tu avais engagés. Ils ne pourront pas te venir en aide ! Alors ? Tu te sens comment maintenant ? Tu n'es plus aussi fort hein ? Il ne te reste plus que ces quelques abrutis qui, à mon goût, ne sont pas si doués que ça.  

 

Une voix terrifiante et puissante résonna :  

 

- Dommage, tu as perdu.  

 

Umi apparût à la porte d'entrée. Il constata que sa femme et Kaori étaient en vie. Soulagé sur ce point, il jaugea la situation. Le danger était réel. Il devait faire en sorte de sortir Miki et Kaori de ce guêpier, sans heurts. Il prit sa plus grosse voix et dit :  

 

-Les filles, vous allez descendre doucement avec notre nouvel ami. Je préviens tout le monde que celui qui a le malheur de respirer trop fort, je le troue dans la seconde.  

 

Un silence pesant s'installa, les deux jeunes femmes n'osaient bouger, se trouver sous les révolvers braqués, de tous les hommes présents, ne les mettaient pas en confiance.  

Un coup de feu retentit, fit sursauter tout le monde. Deux hommes, la chemise en sang étaient au sol.  

Falcon expliqua son geste :  

 

-J'ai la gâchette nerveuse, en plus, ils ont bougé. Je ne plaisante jamais au cas où vous en doutiez. Je suppose que maintenant, tout le monde m'a bien compris.  

 

Ryô profita de cette diversion pour attraper son arme de secours, sans que personne ne s'en aperçoive. Il avait maintenant Le Prince dans sa visée. Il était capable de le tuer et de liquider le reste des hommes ici présents. Cela serait facile vu qu'il était appuyé de ses acolytes mais la situation était extrêmement risquée pour Kaori et Miki.  

 

De plus, sa main tremblait ! A chaque fois qu'il regardait Le Prince, son père apparaissait. Ce n'était pas le moment pour craquer, d'autant, que le nettoyeur voulait plus que tout descendre cette ordure ! Mais la haine et la violence qu'il ressentait pour cet individu lui rappelait l'homme qu'il était sous l'effet de la poussière d'ange.  

 

Or, il n'était plus cet homme ou il ne voulait plus l'être car Ryô, ces derniers temps, avait peur de redevenir cette bête sanguinaire et sans émotion. Depuis qu'il avait abattu son père, il considérait qu'il n'était plus très loin de redevenir le monstre qu'il avait été.  

 

Le tueur numéro un se sentit tout à coup impuissant et inutile, il ne savait plus quoi faire. Alors il attendit de voir comment allait évoluer la situation. Tout ce qu'il devait faire était de protéger son Ange.  

 

Kaori avait remarqué que son compagnon était armé, rassurée, elle prit son courage à deux mains et amorça sa descente. Elle poussa Tanaka vers l’escalier. Miki, inquiète, la suivit de près. Toutes deux étaient très angoissées car elles devenaient des cibles très faciles.  

 

Arrivés presque en bas du grand escalier Tanaka s’écroula, Le Prince venait de le tuer, sous les yeux médusés de tous.  

 

Ce tir eut pour effet d'ouvrir les hostilités, la guerre était déclarée. Tous n'avaient qu'un seul objectif : rester en vie.  

 


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