Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 31 chapters

Published: 01-01-14

Last update: 06-02-14

 

Comments: 24 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapter 27 :: Chap 22

Published: 02-02-14 - Last update: 02-02-14

 


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Chap 22 :  

 

La nuit avait été très longue. Les médecins avaient été obligés de pratiquer sur chacun une opération à cœur ouvert, la balle qu'ils avaient reçus était logée très près du cœur. Ce genre d'intervention était fastidieux et dangereux mais la chirurgie avait été un succès. Pourtant le pronostic vital des deux patients n'était pas bon. Tous deux avaient perdu beaucoup de sang et étaient très faibles.  

 

De plus, ils étaient déjà bien diminués par leurs précédentes blessures. Le corps de Ryô présentait des côtes cassées ainsi que de très nombreuses ecchymoses graves. Quant à Kaori, elle avait tout son corps parsemé de nombreuses entailles plus ou moins sérieuses. Certaines montraient une mauvaise plaie.  

 

L'équipe médicale n'était guère rassurée car au lieu d'aller mieux, les deux blessés continuaient toujours de lutter contre la mort. Au bout de quelques heures à peine, après les différentes interventions, ils tombèrent tous les deux dans un coma profond.  

 

 

Cela faisait déjà une semaine qu'ils étaient dans le coma. Leurs amis se relayaient à tour de rôle pour ne jamais les laisser seuls. La fatigue, l'angoisse, la peur de perdre des membres de leur famille se lisaient de plus en plus sur leurs visages.  

 

Ils envisageaient, pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, que leurs amis ne puissent jamais se réveiller. Leur métier les avaient tous rattrapés, ils venaient de réaliser que la chance ne serait pas toujours de leur côté. Il était peut-être temps de laisser tout ça derrière eux et de commencer une nouvelle vie, loin des armes, du sang et de la mort.  

 

La plus éreintée était Kazue qui n'avait pas une minute de répit car tous attendaient d'elle des explications sur l'état de leurs amis. Miki et Saeko étaient au chevet de Kaori, silencieuses, quand le doc apparut enfin, il expliqua qu'il n'avait pas pu quitter un patient, mourant et ensuite, il étudia le dossier médical de la malade. Les jeunes femmes profitèrent de sa venue pour sortir un moment.  

 

Une fois seul, sans attendre, il s'approcha de la rouquine à l'air endormie, tout en lui caressant la joue, il dit d'un ton discret, comme s'il se parlait à lui même :  

 

- Mon dieu, comment vas tu petite ? Tu ne mérite pas ça. Tu n'as rien à faire ici. Kaori, il faut te réveiller, tu inquiètes tout le monde tu sais ? Il faut que tu sois forte, ne te laisse pas aller, Ryô va avoir besoin de toi quand il se réveillera. Qui s'occupera de lui si tu restes allongée ici ? Qui le remettra à sa place à coup de massue ? Qui veillera sur ce grand garçon ? Qui le fera sourire et lui apportera de l'affection ? Contrairement à ce que tout le monde croit ce n'est pas lui le plus fort, c'est TOI. Sans toi Ryô ne serait que l'ombre de lui même, tu es la seule à pouvoir lui donner une raison de vivre. Tu es la lumière de sa vie, son essence vitale.  

 

A ce propos, quelque chose le dérangeait, il regarda la pièce et constata avec stupéfaction que le jeune homme n'était pas là ! L'hôpital les avait séparés ! Tout de suite le doc comprit pourquoi : n'étant pas un couple marié, ni un couple déclaré, l'établissement était tenu de respecter l'intimité de chaque patient. Il allait devoir batailler avec l'administration car il était convaincu que les mettre ensemble pourrait les aider à se réveiller.  

 

Malgré sa perversité apparente, il était très romantique mais il était aussi certain qu'être en présence d'un être cher peut donner des forces insoupçonnées. Après tout on savait peut de choses sur le coma mais les différents récits de patients disaient tous combien l'environnement était important.  

 

Il était grand temps de faire valoir ses qualités de médecin et de faire comprendre à l'hôpital que pour le bien-être et surtout la guérison des ses patients, il était nécessaire de l'écouter. Dans le cas contraire, il n'hésiterait pas à les transporter chez lui.  

 

Constatant que l'état de Kaori était sérieux mais stable, il se rendit au chevet de Ryô qui se trouvait dans la chambre juste à côté. Umi et Mick allaient prendre un café quand le doc entra. Etre seul avec le nettoyeur l'arrangeait, il serait plus facile de lui parler.  

 

Comme pour la nettoyeuse, il scruta tout le dossier médical et remarqua qu'on s'occupait très bien de lui aussi. A part le fait de les avoir séparé, l'hôpital était très compétent et tentait tout ce qu'il était possible de faire pour les sauver.  

 

Il s'approcha de son ami et lui parla doucement, comme l'aurait fait un père :  

 

-Et bien mon grand, tu trouves ça drôle de te mettre dans cet état ? Tu as résisté à des épreuves pires que celles-ci, tu es plus fort que toutes ces blessures. Tu as été capable de lutter contre les effets de l'Angel Dust, tu as vaincu tes démons les plus durs, ce n'est pas pour mourir maintenant.  

Tu as affronté ton père ! Voilà une épreuve terrible et qui peut laisser des traces ! Tu dois tourner la page, fils !  

 

L'émotion gagna le « protecteur » de Ryô, sa voix se mit à trembler :  

 

- Kaori a besoin de toi. Tu es sa référence, c'est en toi qu'elle puisse toute sa force. C'est toi qui fait d'elle ce qu'elle est. Tu le sais... elle te suivra même dans la mort. Ryô... Elle t'a sauvé des ténèbres, ne l'entraîne pas dans cet enfer.  

 

Sa voix se fit un peu plus sûre mais toujours tremblante:  

 

- A moi aussi tu me manques, et lui lançant un clin d'oeil il ajouta : Nos délires mokkori me manquent, réveille-toi vite je ne tiendrai plus longtemps.  

 

Il s'arrêta de parler et serra le bras de son ami. Emu et bienveillant, il reprit :  

 

- J'ai une idée de ce qu'il te faut rassure-toi, je vais faire tout mon possible pour que tu l'obtiennes. Tu veux être auprès de Kaori, je le sais et je dois avouer que je comprends. Je suis convaincu qu'il est nécessaire que vous soyez ensembles. Assez bavardé, je dois agir sinon rien n'évoluera. Je souhaite pouvoir passer chez vous dans peu de temps, alors au boulot. Après ce déménagement, il faudra y mettre du vôtre hein ?  

 

A peine sortit de la chambre du nettoyeur, le Doc se rendit chez le directeur de l'hôpital. Peu de temps après Ryô fut transporté dans la chambre de Kaori.  

 

Tout le groupe d'amis étaient soulagés par ce « petit » changement car tous savaient qu'un lien spécial les unissait. Certains ignoraient qu'ils s'étaient rapprochés au point de devenir un couple mais tous savaient une chose : ils avaient besoin l'un de l'autre pour s'en sortir.  

 

Les filles s'étaient mises en tête de donner un aspect plus chaleureux à cette pièce, de la décorer un peu comme une chambre. Sous autorisation des médecins, elles avaient apporté quelques bouquets et un poste pour que les nettoyeurs puissent trouver des forces dans la musique, changer les couvertures austères des lits par des plus douces et chaleureuses, la photo de Kaori avec son frère avait aussi trouvé sa place et pour finir, elles avaient apporté un beau pyjama à leurs amis. Eriko prévenue de la situation avait prévu une tenue spéciale pour la nettoyeuse, des matières douces et élégantes pour la sublimer même dans son coma.  

 

Quant à Ryô, elle avait aussi prévu une tenue plus agréable et confortable que la chemise de l'hôpital. Une fois ces petites améliorations terminées, la chambre paraissait plus agréable et la présence de la mort se faisait moins sentir. Si les deux comateux n'étaient pas branchés à tout un tas de machines, on aurait presque pu se croire dans une chambre « normale » !  

 

 

Une semaine s'était écoulée depuis le retour du doc et il n'y avait eu qu'une très légère amélioration au moment où Ryô avait été placé à côté de Koari mais malheureusement, cela n'avait pas eu l'effet escompté.  

Tous, et en particulier le doc s'inquiétaient de plus en plus et se demandaient s'ils reverraient leurs amis vivants. Tous les efforts fournis ces derniers jours pour rester positifs et apporter de la bonne humeur s'écroulaient. C'était avec une boule au ventre qu'ils se rendaient à leur chevet.  

 

Le vieux médecin commençait à douter de lui et craignait que cette situation ne perdure. Il savait que plus le coma durait, plus cela pourrait laisser des séquelles. Ses peurs augmentaient lorsqu'il pensait à Kaori, sa mémoire étant déjà fragilisée, cette nouvelle épreuve pouvait la lui faire perdre pour de bon ! Il se sentait inutile, impuissant et il détestait ça.  

 

Ne sachant plus quoi tenter, il se mit à faire les 100 pas, tel un lion furieux et enragé, il devait trouver quelque chose, il devait trouver la solution pour les réveiller. Il réfléchit mais rien ne vint alors dépité, il s'assit et prit sa tête dans ses mains.  

 

Il eut un long soupir lorsque la porte s'ouvrit, Miki apportait un nouveau bouquet. Voyant le regard perdu et triste du doc, les deux mercenaires comprirent que l'état des nettoyeurs n'avait pas évolué. Puis tout à coup, le médecin fit un bond, sourire aux lèvres. Il semblait comme fou en approchant d'eux à grands pas.  

 

- J'ai trouvé ! J'ai peut-être bien une idée ! chantait le vieux pervers. Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ? Je deviens sénile ? Allons, allons, il faut tenter. Il n'y a rien de mieux que de stimuler les sens ! Le toucher ! Voilà la réponse !  

 

Excité comme un enfant devant des cadeaux de Noël, il demanda l'aide d'Umi pour déplacer les lits des blessés. Il les rapprocha au plus près et ensuite prit la main de Kaori pour la mettre dans celle de Ryô.  

A cet instant précis tous les voyants et toutes les sirènes des machines s'affolèrent, le médecin, lui, souriait. Rien n'était gagné loin de là, il les tuerait peut-être mais il avait réussi une chose : les rythmes cardiaques de ses protégés réagissaient.  

 

 


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