Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 31 chapters

Published: 01-01-14

Last update: 06-02-14

 

Comments: 24 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, ...

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   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapter 30 :: Chap 25

Published: 05-02-14 - Last update: 05-02-14

 


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Chap 25 :  

 

Kaori admirait son homme depuis un moment lorsque celui-ci ouvrit les yeux, il ne pouvait pas rêver mieux comme réveil. Voir sa moitié le dévorer du regard réveilla en lui une partie de son corps oubliée depuis bien trop longtemps à son goût.  

 

De malade alité, il se transforma en félin prêt à bondir, avant même que la nettoyeuse s'en rende compte, Ryô l'embrassait amoureusement. Le jeune homme commençait à promener ses mains sur ce corps désiré lorsqu'on frappa à la porte : on leur apportait le petit-déjeuner. Déçu, le nettoyeur fit une moue boudeuse mais son estomac se rappela à lui aussi, alors il se jeta sur la nourriture.  

 

La jeune femme rit de le voir changer si vite de comportement, quelques secondes avant, il était un amant fiévreux et à cet instant, il ressemblait plus à un enfant affamé. Elle était amoureuse d'un homme exceptionnel en tout point.  

 

Son partenaire voyant qu'elle n'avait pas encore touché à son plateau, tendit rapidement sa main vers une tartine. Mais elle fut vite stoppée par un petit coup de cuillère donnée par sa douce. Elle aussi commençait à avoir faim et avait bien l'intention de manger. Une journée longue et fastidieuse les attendait, ils allaient être étudiés, scannés, radiographiés sous toutes les coutures.  

 

Les nettoyeurs déjeunèrent de bon cœur, à peine eut-il fini sa dernière bouchée que Ryô était déjà serré contre sa belle, le mokkori bien réveillé. Kaori dont le désir grandissait rapidement se transforma à son tour en amante passionnée. Mais une fois de plus, ils furent dérangés. Des infirmiers venaient les chercher pour commencer les premiers examens.  

 

Dépités et frustrés à souhait, les jeunes gens essayèrent de trouver une excuse pour rester seuls encore un moment mais rien ne fonctionna. Ils furent séparés sans ménagement, chacun devant suivre ses examens. Et l'équipe soignante prenait un malin plaisir à les taquiner un peu. Eux aussi étaient si heureux et soulagés de les voir dans cet état qu'un lien différent s'était installé.  

 

A la fin de la journée, le jeune couple était fatigué, vidé par tout ce qu'ils avaient subis ou fait. Après des tests d'efforts, de concentration, d'endurance et tous les autres examens, ils n'avaient pas pu rester ensemble bien longtemps, même leur déjeuner s'était fait séparément.  

 

Malgré la joie d'être enfin au calme et seuls, le sommeil fut vainqueur pour cette fois-ci. Ils s'endormirent côte à côte.  

 

Le lendemain matin, Ryô n'en pouvant plus, prit les devant. Réveillé le premier et de bonne heure, il bloqua la porte avec une chaise et entreprit d'offrir un merveilleux début de journée à Kaori. Tout en douceur, pour ne pas la réveiller brusquement mais aussi car son corps blessé ne lui permettait pas d'être aussi vif qu'il le pensait, il embrassa sa douce dans la nuque.  

 

La jeune femme se mit à frissonner dès le contact des lèvres chaudes de son homme sur sa peau. Son corps s'enflamma de désir, ses sens s'éveillèrent et tout en elle appelait le corps de son amant. Leurs retrouvailles furent passionnées et tendres, car pour eux le bonheur d'être en vie, ensemble et unis après toutes ces épreuves, sublima leurs sentiments.  

 

Enlacés, ils profitaient de ces moments magiques lorsque Ryô comprit qu'on approchait. Fier et heureux, il descendit du lit aussi vite qu'il le put et il enleva la chaise qui retenait la porte puis se remit au lit. Le jeune homme souriait, ses yeux brillaient de bonheur.  

 

Kaori le regarda tendrement mais aussi avec malice, elle lui caressa la joue. Son compagnon l'interrogea du regard :  

 

- Tu as l'air très satisfait et tu peux. Je remarque aussi que pour un homme qui n'est plus sûr de ses talents, tes sens eux, ne t'ont pas abandonnés. Il semblerait que tu n'as pas fini de me surprendre.  

 

Interdit et n'étant pas convaincu de comprendre où voulait en venir son ange, il préféra ne rien répondre. Alors, la jeune femme n'insista pas, mais au fond d'elle, une petite voix lui disait de se fier à son ressenti. La nettoyeuse sut que leur vie ne serait sans doute pas celle qu'ils imaginaient.  

 

Le nettoyeur allait finalement lui demander des explications lorsque l'on frappa à la porte, la tête du vieux médecin apparut tout sourire :  

 

- Je ne vous dérange pas les jeunes ? Je m'en voudrais d'interrompre euh, une conversation privée ou quelque chose de plus …  

 

Faussement agacé, Ryô râla :  

 

-Ca va le vieux, qu'est-ce que tu viens faire ici ? Surtout si tôt ? Tu es tombé de ton lit ? Non je sais je te manquais, c'est ça ?  

 

Le médecin ne s'offusqua pas et reprit d'un ton tout aussi enjoué :  

 

- Je voulais voir comment vous alliez, en fait je voulais voir si Kaori se portait bien. D'ailleurs j'ai une petite surprise pour toi. Il offrit un bouquet à la jeune femme, ravie.  

 

Le nettoyeur s'étonna du soudain intérêt de ce vieillard pour sa partenaire. Bougon, tel un enfant capricieux, il dit :  

 

- Qu'est ce qu'il te prend, papy ? Depuis quand tu t'intéresses à Kaori ?  

 

Le vieux confident prenait un malin plaisir à se moquer gentiment de Ryô, surtout que la nettoyeuse semblait apprécier ce bon moment et avait décidé, elle aussi, de le taquiner un peu.  

 

-Pourquoi il ne s'intéresserait pas à moi ? Je n'en vaut pas la peine ? Moi ça me fait plaisir autant d'attention ! J'aime les fleurs, merci Doc, lança-t-elle avec un clin d'oeil.  

 

Le jeune homme n'écouta que son cœur et ne put se retenir de dire d'une voix sévère et grave :  

 

- Cette femme est MA femme, tu ne t'en approche pas !  

 

A ces mots, Kaori enlaça son homme, radieuse. Quant au médecin, une fois de plus, il était fier de lui, il avait réussi son coup. Son ami se laissait aller doucement à exprimer ses sentiments. C'était une très bonne chose.  

 

Il reprit son sérieux et annonça :  

 

- Si je suis là si tôt, c'est parce que j'ai les résultats de vos examens.  

 

Aussitôt le jeune couple écouta attentivement, se serrant la main. Le doc ne les fit pas mariner plus longtemps :  

 

- Tout va bien, vous allez aussi bien que possible au vu des circonstances. Donc je me suis permis de demander une sortie sous haute surveillance médicale, car vos blessures sont loin d'être cicatrisées. Je me suis donc porté garant. Car euh, comment dire, euh, je me suis dit que vous… vous vouliez sans doute....  

 

Il s'amusait avec les nettoyeurs. A la surprise de tous Kaori répondit :  

 

- Vous avez eu pitié de nous et vous vous êtes dit que si nous souhaitions nous « rapprocher », nous serions mieux chez nous. C'est d'une grande délicatesse de votre part.  

 

Suite à cette remarque, les deux pervers gardèrent la bouche grande ouverte ! Leur mâchoire aurait put se détacher ! La nettoyeuse étant pleinement épanouie, elle prenait de plus en plus confiance en elle.  

 

Ryô fut gonflé de fierté, il aimait une femme extraordinaire. Il ne manquerait pas de le lui dire et de le lui montrer plus tard. En attendant, il remercia sincèrement son confident car il avait compris que pour se reconstruire Kaori et lui devait s'accorder du temps, dans leur cocon, oublier ce qu'ils venaient de vivre et penser à eux, profiter un peu de la vie.  

 

En fin de journée, Falcon et Miki vinrent les chercher, ils avaient pu sortir à la condition que le Doc et Kazue s'occupent de leurs blessures et fassent un rapport complet à l'équipe médicale de l'hôpital.  

 

 

Une fois à leur appartement, le nettoyeur avait prétexté une grande fatigue pour que leurs amis les laissent assez vite. Après toutes les recommandations de Miki, disant que s'il y avait le moindre souci, ils devaient les contacter, Ryô jeta toutes les affaires portées à l'hôpital. Il voulait monter à Kaori que tout était derrière eux et qu'une nouvelle vie commençait.  

 

Ensuite, il monta sur le toit suivi de sa partenaire. Le jeune homme alluma une cigarette et prit sa femme contre lui, ils étaient seuls face à la ville, immense, bruyante et lumineuse. Cette vue, ils la connaissaient par cœur mais ce soir, elle avait une toute autre valeur, elle semblait leur dire que tout se passerait bien et qu'elle les accompagnerait dans leurs choix.  

 

La jeune femme parla doucement :  

 

- La dernière fois que nous nous sommes retrouvés ici, je t'ai dit que je te suivrai partout et pour tout, c'est toujours le cas. Je ne sais pas de quoi sera fait notre vie mais je suis heureuse, ma nouvelle vie me plaît.  

 

L'émotion l'envahit :  

 

- Je t'aime....Ryô et tout ce qui m'importe c'est d'être avec toi.  

 

Son compagnon resserra son étreinte et murmura :  

 

-Kaori tu es une femme exceptionnelle, tu sais ? J'ai de la chance de t'avoir dans ma vie, je suis heureux que tu ne m'aies pas quitté sur un coup de tête, alors que tu aurais pu. Je ferai tout pour que tu aies la vie que tu mérites. TOUT, je te le promets. Je t'aime... ma Sugar.  

 

Puis il l'embrassa amoureusement.  

 

Une légère brise fit frissonner Kaori, le jeune homme lui mit sa veste sur les épaules et dit :  

 

- Je vais aller nous faire un café, ça nous réchauffera.  

 

- Depuis quand es-tu devenu un chevalier servant ? demanda la jeune femme surprise et amusée.  

 

-Depuis qu'une princesse a ravi mon cœur ! répondit-il tendrement.  

 

-J'en ai de la chance ! Merci ! Mais je t'accompagne, j'ai besoin de me sentir utile et de faire des choses simples pour revenir à une vie normale.  

 

Le jeune couple quitta le toit, main dans la main, profitant de leur bonheur simple. Tous deux se demandaient ce qu'allait être leur avenir mais ils étaient sûrs d'une chose, ils seraient ensembles, unis devant l'inconnu. 

 


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