Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 07-02-14

Last update: 28-02-14

 

Comments: 19 reviews

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ActionRomance

 

Summary: Juste une chose à dire : ne jamais se fier à rien !

 

Disclaimer: Les personnages de "Doubles Jeux" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Doubles Jeux

 

Chapter 7 :: Chap 7 : La cliente

Published: 13-02-14 - Last update: 13-02-14

 


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Chap 7 : La cliente  

 

Kaori, surprise par l'intervention de la jeune femme, fit disparaître sa massue, malgré son envie de massacrer ce sale type. Mais le visage inquiet, limite horrifié de son interlocutrice la calma aussitôt et son professionnalisme reprit le dessus.  

 

La nettoyeuse profita de ces quelques secondes de « pause » pour jauger cette personne et comprit qu'il s'agissait de sa cliente. Alors, la rouquine se précipita vers elle, lui attrapa le poignet et se dirigea aussi vite qu'elle le put vers la sortie de ce lieu maudit, glauque et pervers.  

 

La Miss ne pensait plus qu'à une chose : éloigner sa protégée le plus rapidement possible de cette environnement et la mettre à l'abri de tous les regards. Malgré l'apparente fragilité de sa cliente, étonnamment, celle-ci n'avait aucun mal à suivre le rythme soutenu imposé par Kaori. A aucun moment sa cliente n'avait semblé essoufflée. La nettoyeuse en déduit qu'elle devait avoir un bon niveau sportif ou que la peur lui donnait des ailes.  

 

N'entendant ni remarque ni demande sur une possible éventualité de ralentir la course, la rouquine, ne voulant faire prendre aucun risque à sa cliente, accéléra. Elle resserra fermement son étreinte autour du poignet de la jeune femme et continua de la guider à travers les rues de Tokyo. Elles ne s'arrêtèrent que lorsque la Miss sut qu'elles étaient momentanément hors de danger. En effet, le Cat's Eye n'était plus qu'à quelques mètres.  

 

Les deux jeunes femmes furent ravies de pouvoir souffler enfin. La nettoyeuse s'adressa à sa cliente. Elle était un peu confuse que leur rencontre se soit passée dans de telles circonstances. Ne voulant pas apparaître comme une folle furieuse de la massue, elle crut bon de s'expliquer avant d'entrer dans le café.  

 

Gênée mais déterminée, Kaori fit un sourire qu'elle voulait confiant et rassurant et se lança :  

 

- Je suis vraiment navrée que vous m'ayez vous dans cet état tout à l'heure. Mais ce goujat venait de dire des choses....  

 

Son interlocutrice la coupa d'une voix douce :  

 

- Oh ne vous excusez pas, j'imagine sans mal la teneur de ses propos. J'avoue que j'ai été un peu surprise car, la violence me fait horreur. Mais j'ai compris votre réaction. Si j'étais un peu moins sotte, je saurais me défendre comme vous.  

 

Rassurée par les propos de sa cliente, Kaori lui montra le Cat's Eye. Elle salua Miki et Falcon qui se chamaillaient pour savoir qui allait s'occuper du seul client présent. A l'arrivée de la rouquine, Miki bondit vers elles pour prendre la commande et se sentir enfin utile.  

 

Comprenant qu'il s'agissait d'un rendez-vous professionnel, la mercenaire les plaça au fond du café pour qu'elles puissent parler librement. N'étant pas très occupée, elle tenta d'en apprendre plus sur la superbe jeune femme qui avait besoin des services de City Hunter.  

 

Quelques minutes plus tôt, lorsque Kaori et sa protégée avaient fui le cabaret, une main forte et puissante s'abattit tel un couperet sur l'épaule du propriétaire. L'homme, encore sous les choc de la vision cauchemardesque de la massue géante sursauta et hurla comme une fillette.  

 

En quelques secondes, il avait perdu de sa superbe et mit un petit moment avant de se retourner pour voir qui le menaçait comme ça ! Lorsqu'il posa son regard sur l'homme qui l'agrippait fermement, une peur intense le saisit et le paralysa. Sa première réaction fut de se recroqueviller mais son adversaire n'avait pas l'intention de le laisser filer.  

 

Face à cette montagne de muscles au regard froid, sombre et meurtrier, le patron du cabaret se sentait au bord de l'évanouissement. L'homme qui le tenait ne le regardait pas comme un être humain mais plutôt comme une chose sans valeur. Ses yeux noirs de rage ne laissaient apparaître aucune humanité, au contraire, ils avaient une telle expression de colère que l'homme crut mourir sur place.  

 

Cet individu était effrayant, toute l'assemblée était pétrifiée et terrifiée. Même l'aura de cette personne aurait pu tuer à elle seule, elle donnait l'impression de se trouver en face de l'ange de la mort !  

Avant même que le boss ne comprenne ce qu'il lui arrivait, il fut projeté à plusieurs mètres, venant de se prendre le poing de son assaillant qui lui brisa la mâchoire et lui cassa le nez.  

 

Sans aucune once de pitié, d'une voix rauque et limite spectrale, Ryô lui vociféra au visage :  

 

- Espèce d'ordure ! Faire tourner un cabaret ne justifie en AUCUN cas ton comportement de sale pervers. Je connais très bien le quartier et tous les « habitants » de cette rue ! Personne ne se comporte comme toi. Tu es un gros porc et tu ne mérites pas de rester ici. Avant de pouvoir travailler ici, il faut que JE sois d'accord et là ! Ca va pas être possible. Tu vas rendre ce cabaret à son réel propriétaire et ...  

 

Le nettoyeur augmenta le son de sa voix qui se fit grave et qui ne laissait pas de place à une quelconque réponse :  

 

- Je T'INTERDIS de t'approcher de la jeune femme rousse que tu as osé aborder. Imaginer que tu as posé sur elle ton regard de satyre libidineux me donne envie de vomir. Ecoute bien : si tu l'aperçois dans la rue par hasard, où je ne sais où, tu changes de trottoir, tu ne lèves pas un seul de tes affreux cils sur elle, tu n'essayes même pas de la regarder en coin, tu ne penses à rien la concernant, sinon c'est simple je te DESCENDS.  

 

Le tueur numéro un du Japon sortit son magnum et le pointa en direction de l'homme blessé, à terre, pour lui faire comprendre qu'il ne plaisantait pas. Sentant que le pervers était au bord des larmes, il tira assez près de son entrejambe histoire de le dominer définitivement et donner un poids imparable à son discours. L'homme urina de peur dans son pantalon et s'agenouilla en bredouillant des excuses et des promesses.  

 

Une fois son avertissement terminé, le nettoyeur sortit, sans se retourner, heureux de son effet. Cette petite frappe n'ennuierait plus personne, ni les danseuses, ni les jeunes femmes. Ce qui comptait le plus pour lui, était que Kaori ne serait plus inquiétée par ce type. Jamais il ne laisserait qui que ce soit la traiter comme ça ! Personne ne devait lui tourner autour sinon il sévirait. Personne ne devait approcher la femme qu'il aime.  

 

Heureusement que le jeune homme avait placé un mouchard dans le soutien-gorge de sa partenaire. C'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour savoir où elle était à tout moment. Il devait avouer que c'était aussi un plaisir de fouiller dans sa lingerie. A cet instant son imaginaire se mit en route et il pensa à son Ange, ses formes...  

 

Mais Ryô reprit vite ses esprits, il devait rester maître des ses émotions même dans ses rêves. Sinon il risquait de craquer pour de bon. Le grand brun ayant remarqué où se dirigeait son équipière, avait comprit qu'il se passait quelque chose et s'était donc précipité vers elle, mais tout en discrétion évidemment.  

 

Une fois sur place, il avait observé les réactions de sa Sugar, sa pudeur et sa naïveté l'avaient ému. La voir si intimidée l'avait même fait sourire mais, il avait aussi constaté qu'elle se comportait de plus en plus en vraie professionnelle, faisant passer son travail avant ses craintes. Il devait reconnaître qu'il était très fière d'elle.  

 

D'ailleurs, jusqu'à ce qu'elle rencontre ce type, elle s'en sortait plutôt bien, Ryô était persuadé que si la cliente n'était pas intervenue, elle aurait envoyé une de ses plus belles massues sur ce mec. Comment ce sale con avait pu croire que sa Kaori postulait comme hôtesse de cabaret ? Comment avait-il osé... Le nettoyeur préféra stopper ses pensées sur le sujet sinon il allait à nouveau frapper ce type.  

 

Il préféra se focaliser sur leur future cliente qu'il avait étudiée, étant caché, il avait pu se faire une idée d'elle et quelque chose l'ennuyait. Il avait une impression de « déjà-vu » et il ne la trouvait pas si paniquée ni angoissée que ça.  

 

Au Cat's Eye, Kaori tentait d'en apprendre un peu plus sur sa cliente, autour d'un café, la jeune femme expliqua la raison de son « XYZ » :  

 

- Je m'appelle Maria Fumi Mendès. Mon père était colombien et ma mère était japonaise, cela explique l'originalité de mon prénom. Tout le monde m'appelle Maria. Ma mère est morte lorsque j'étais petite fille et je suis donc restée seule avec mon père.  

Nous sommes une très grande famille de producteur de café colombien, et ce depuis plusieurs générations. J'ai grandi dans les plantations de café, et je suivais mon père comme son ombre. C'est d'ailleurs grâce à lui que je connais le Japon et que je parle japonais, il a toujours voulu que je sois élevée dans le respect des deux cultures. Mon père a toujours tout fait pour moi...  

Malheureusement mon papa, mon père tant aimé....  

 

L'émotion gagna la jeune femme et des larmes discrètes roulèrent sur ses joues. Devant cette douleur, Kaori ne put s'empêcher de lui serrer la main et de la regarder avec toute la compassion et la tendresse qui la caractérisait.  

La jeune femme se tut quelques minutes et finalement reprit, très émue :  

 

- Mon père est mort d'une crise cardiaque il y a quelques mois. Et comme vous le savez sans doute, la Colombie est réputée pour son café mais aussi pour sa grosse production de drogue. Mon père luttait bec et ongle contre ces groupes mafieux pour protéger notre exploitation mais depuis sa mort, les choses ont empiré.  

Etant une femme, jeune et seule, à la tête de l'entreprise, les gangs veulent se servir de mon café pour faire passer leur drogue au Japon. Tout comme mon père, je refuse de céder à cet odieux chantage. Je suis productrice d'un café de très grande qualité et je tiens à le rester.  

Mais récemment ils ont brûlé une partie de mes plantations, on a tué quelques uns de mes chiens, on menace mes employés, certains ont démissionné. Maintenant c'est à moi qu'ils s'en prennent, on a cambriolé mon appartement au Japon, on m'envoie des lettres de menaces, je reçois des appels anonymes jour et nuit.  

Depuis mon arrivée ici, j'ai été suivie, on m'a tiré dessus et là....  

 

L'émotion reprit le dessus, la peur commençait à se lire sur son visage :  

 

- Je viens d'apprendre que mon bras droit en Colombie a été assassiné. Il a été empoisonné et a fait une crise cardiaque ! Donc je ne cesse de me demander si mon père... enfin si....  

 

La nettoyeuse touchée par l'histoire de cette femme la prit dans ses bras et la réconforta :  

 

- Je comprends, vous traversez une douloureuse épreuve. Rassurez-vous, à partir de maintenant vous n'êtes plus seule ! City Hunter va vous protéger.  

 

Au même moment, enlacée dans les bras de la rouquine, Maria sourit ... 

 


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