Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 33 chapters

Published: 13-03-14

Last update: 20-02-15

 

Comments: 19 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Quand un geste, même un geste d'amour peut tout détruire.

 

Disclaimer: Les personnages de "La mort d'un Ange " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: La mort d'un Ange

 

Chapter 13 :: Chap 13 : annonce difficile

Published: 23-05-14 - Last update: 23-05-14

 


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Chap 13 : annonce difficile  

 

Kazue veillait sur Kaori. La nettoyeuse dormait calmement grâce au somnifère que lui avait administré le Doc. Au même moment, dans la chambre voisine, Ryô commençait à se réveiller. N'ayant pas encore retrouvé tous ses esprits, le nettoyeur ne comprit pas pourquoi il avait l'impression d'étouffer.  

 

Dès qu'il eut assez de force pour bouger ses bras, il toucha son visage et sentit qu'il avait quelque chose qui lui entravait la gorge. Aussitôt, il arracha le tube qui l'empêchait de respirer de tout son souffle.  

 

Immédiatement, les machines reliées au nettoyeur se mirent à hurler. Absolument pas préparé à ce genre de manifestation, Ryô prit peur et son cœur s'emballa. Sa rationalité et sa capacité à analyser les situations lui faisaient défaut.  

 

Les effets secondaires de l'anesthésie lui donnaient l'impression désagréable d'être comme englué dans un brouillard épais. Il ne parvenait pas à garder son sang-froid ni à réfléchir convenablement. A se débattre comme un damné, il faillit se blesser et rouvrir une de ses sutures.  

 

Heureusement, le Doc qui s'était absenté pour chercher un café, revint très vite. De justesse, il agrippa son ami et le recoucha, puis il se dépêcha d'éteindre les alarmes. Tout de suite, Ryô se calma. Un silence bienvenu s'installa dans la chambre.  

 

Le Doc l'ausculta et vérifia son état. Ses gestes étant très paternels, le nettoyeur se laissa faire. Il profita de ce petit temps de répit pour essayer de retrouver un minimum de lucidité. Comme il était plus posé, Ryô commença à rassembler toutes les informations qui lui permettraient de comprendre ce qu'il faisait là.  

 

Tout à coup, sa tête le fit atrocement souffrir et il eut un flash. Le nettoyeur se rappela : sa fièvre, leur adversaire, l'échange de tirs, Kaori... Kaori blessée !  

Aussitôt, malgré l'horrible douleur qu'il ressentait à la gorge, d'une voix inquiète et caverneuse, il se mit à appeler sa compagne :  

 

- Ka...o...ri !  

 

N'ayant aucune réponse, anxieux, Ryô tenta de s'asseoir mais, le médecin l'en empêcha. Ce dernier lui fit signe de se calmer et de l'écouter. Dès que le malade accepta de se recoucher, le vieil homme, d'une voix amicale s'adressa à lui :  

 

- Avant toute chose, arrête de gigoter comme un fou furieux. Je te rappelle que tu viens tout juste d'échapper de peu au cimetière. Tu es très affaibli, ta fièvre n'a pas encore diminuée et en plus de ça, tu as été très grièvement blessé.  

Je te demande donc de faire attention à toi, s'il te plaît. Si tu ne veux pas le faire pour moi, fais-le pour Kaori. Elle va avoir besoin de ton soutien.  

 

A ces mots, le nettoyeur prit peur et s'agita à nouveau, il devait voir sa compagne tout de suite. Une fois de plus, le médecin le recoucha fermement et se dépêcha de continuer son récit :  

 

-Kaori est en vie ! Elle est dans la chambre voisine. Vous étiez dans un état trop critique pour qu'on puisse vous mettre dans la même pièce. Rassure-toi, je te promets qu'elle va du mieux qu'elle peut. Maintenant, il va falloir que tu cesses de n'en faire qu'à ta tête.Tu vas devoir suivre toutes mes recommandations à la lettre si tu veux pouvoir être avec ton équipière.  

 

Malgré les conseils du Doc et les douleurs qui parcouraient tout son corps, Ryô demanda :  

 

- Et...ce...sal..aud ?  

 

D'une voix glaciale, le vieil homme répondit du tac au tac :  

 

- Il est mort.  

 

Soulagé par cette bonne nouvelle, le nettoyeur esquissa un léger sourire et s'autorisa enfin à se détendre. Cependant, cet apaisement ne dura pas. Le visage fermé et le regard sombre de son ami exprimaient une gravité inquiétante. Ryô comprit qu'il se passait quelque chose de dramatique.  

 

En raison de son ex intubation violente, sa gorge ne parvenait plus à émettre un seul son, alors, il fixa le Doc et l'interrogea du regard.  

 

Légèrement, mal à l'aise, limite gêné, le médecin hésita quelques secondes. Puis, finalement, il avoua la vérité :  

 

- Tu t'en doutes, il est arrivé quelque chose de très sérieux et qui va bouleverser nos vies un moment.  

 

Même s'il ne souhaitait rien cacher à son jeune « compagnon d'arme », le vieil homme ne savait pas vraiment comme aborder le sujet. Il détourna le regard et fixa la fenêtre. Seul le bruit de la pluie qui s'abattait sur les carreaux osait rompre ce silence pesant.  

 

Le nettoyeur savait que cela concernait Kaori, alors, son inquiétude croissait de façon exponentielle devant l'attitude du médecin. Mais étonnamment, il ne voulait pas le brusquer car, en vérité, il avait peur.  

 

Le tueur numéro Un du Japon appréhendait les paroles du Doc. La partie la plus sombre de son être se réveillait petit-à-petit et commençait à se manifester d'une voix de plus en plus forte. L'apparition de l'Ange de la mort n'était pas loin. Ryô luttait de toutes ses forces pour ne pas laisser émerger toute cette noirceur.  

 

Un long moment, aussi pénible pour l'un que pour l'autre passa, sans le moindre bruit, puis, d'une voix tremblante, le médecin dit enfin :  

 

- Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je te dois la vérité, même si elle est terrible. Tu n'es pas responsable de la mort de l'enfoiré qui vous a attaqué, c'est...  

 

Malgré tout ce qu'il avait déjà vu et vécu, le Doc était très attristé. Les yeux du médecin s'emplirent de larmes. Il chercha à fuir le regard de son ami. L'émotion était trop forte lorsqu'il pensa à la nettoyeuse. Toutes ces souffrances qu'elle allait endurer, elle ne méritait pas ça. Il n'eut pas le temps de reprendre sa phrase que Ryô, d'une voix à peine audible dit :  

 

- Ka...o...ri !  

 

Le vieil homme s'obligea à reprendre le dessus, à nouveau il put regarder le nettoyeur tout en ajoutant :  

 

- Elle le sait. Je lui ai dit. Je pense que plus vite elle affrontera cette terrible réalité et plus vite elle pourra essayer d'aller de l'avant ! Je...  

 

Ryô, horrifié par ce qu'il venait d'entendre ne le laissa pas finir. D'un bond il s'assit et rouge de colère, il empoigna le vieil homme par sa blouse et hurla :  

 

- Pourquoi ? Pourquoi tu lui as dit ? Tu as pensé à elle ? Qu'est-ce qu'y t'a pris ? Tu … Tu aurais....  

 

Sentant qu'il perdait pied, et qu'il était incapable de réfléchir de façon sensée, il le lâcha. Même si au fond, il comprenait le choix du médecin, il ne parvenait pas à l'accepter. Ce dernier ne dit rien. Il ne pouvait qu'approuver l'attitude de son compagnon. Lui-même aurait réagit de la même façon.  

 

Alors, comme pour essayer d'apaiser un peu les tensions, le Doc, d'un ton paternel expliqua :  

 

-Crois-moi, j'aurais préféré lui mentir et dire que c'était toi qui l'avais tué. Mais la balle responsable de la mort de ce fumier ne provient pas de celle de ton magnum. Tu connais ton équipière, elle aurait demandé à voir le corps et elle aurait découvert la vérité. La différence de vos balles est visible à l'oeil nu.  

 

Sans un bruit, sans bouger d'un millimètre, Ryô écoutait, ce fut à son tour de regarder la pluie tomber sur cette fenêtre, qui tout à coup, apparut si triste. Le nettoyeur ne réagit pas car, ce que disait le Doc était la cruelle vérité.  

 

Devant le calme pesant et inquiétant de son interlocuteur, le médecin continua :  

 

- Et puis son subconscient avait déjà commencé son travail ! Elle a eu des « visions » violentes et sanguinolentes. Cela a montré qu'au fond d'elle-même, elle connaissait déjà la vérité. Tu le sais, ça ne sert à rien de lui mentir. Il est nécessaire qu'elle puisse faire face à la réalité, même si cela lui est insupportable.  

 

Dès qu'elle arrivera à accepter cette vérité, cela voudra dire qu'elle sera prête à vivre avec ça et qu'elle pourra enfin se tourner vers l'avenir. Je ne dis pas que cela sera simple. Nous le savons tous les deux, cela va être horriblement long et difficile. Mais si nous l'entourons, je suis convaincue qu'elle trouvera la force de s'en sortir.  

 

Ryô eut enfin le courage de regarder son vieil ami dans les yeux. Il savait pertinemment que tout ce qu'il avait dit était vrai. Au bout du compte, le nettoyeur accepta les choix du Doc. Il se devait d'être franc, lui-même aurait agi de la sorte !  

 

Se sentant comprit par son malade, le médecin ajouta :  

 

- Nous allons tous la soutenir, je te le promets, elle ne sera pas seule. Et puis, je le reconnais, beaucoup de choses vont dépendre de toi. Tu n'as pas le droit de te défiler ce coup-ci. Car, toi, plus que quiconque, sais ce qu'elle va traverser. Alors, je t'en prie réconforte-là du mieux que tu peux.  

 

Le Doc, s'assit près de Ryô :  

 

- Mais avant toute chose, il faut que tu penses à toi et que tu te rétablisses au plus vite l'aider. Pour cela tu dois faire à attention à toi et tu dois te soigner correctement. Si tu veux la soutenir, il faut que tu recouvres 100% de toutes tes capacités.  

 

Ne t'inquiète pas pour elle, outre mesure, pour le moment, et pendant encore quelques jours, je vais lui prescrire des anxiolytiques avec de légers calmant. Cela est nécessaire pour qu'elle puisse retrouver ses forces physiques.  

Pour qu'elle soigne ses blessures, je suis obligée de « brider » son esprit quelques temps. Tu peux donc te consacrer à ton propre rétablissement. De plus, dès demain, je te transfère dans sa chambre comme ça tu pourras commencer à veiller sur elle.  

 

Il s'approcha du visage de Ryô et tel un père, il lui dit :  

 

- Ryô il est crucial, voire vital pour Kaori que tu te remettes, alors, je te le demande en ami, prends-soin de toi avant de t'occuper d'elle. Si tu ne fais pas attention à toi, tu ne lui seras d'aucune aide. Bien au contraire, il faut qu'elle puisse compter sur toi nuit et jour. Et si tu n'es pas en état, le moindre petit soucis pourrait la faire plonger dans un état dont elle pourrait ne jamais revenir.  

 

Une fois son discours terminé, il serra fort son ami dans les bras, puis, il reprit son rôle de médecin en injectant une dose d'anti-douleur dans la perfusion. Discrètement, il ajouta un somnifère car il souhaitait que Ryô puisse au moins se reposer physiquement.  

 

Le Doc l'ausculta une dernière fois, puis sans un mot, il quitta la chambre en laissant le nettoyeur silencieux comme une tombe et complètement démuni. 

 


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