Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 33 chapters

Published: 13-03-14

Last update: 20-02-15

 

Comments: 19 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Quand un geste, même un geste d'amour peut tout détruire.

 

Disclaimer: Les personnages de "La mort d'un Ange " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: La mort d'un Ange

 

Chapter 18 :: Chap 18 : Encore une bataille

Published: 29-08-14 - Last update: 29-08-14

Comments: Excusez ma longue absence :p. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur et que vous accepterez de continuer à me suivre. Bonne lecture.

 


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Chap 18 : Encore une bataille  

 

Paniquée, trempée de sueur, Kaori se débattait comme une furie contre ses cauchemars. Étouffant d'angoisse, la nettoyeuse se réveilla brusquement, essoufflée et perdue. Aussitôt, elle chercha Ryô mais il n'était pas là.  

 

Tout de suite, elle s'imagina qu'il l'avait quittée. Elle pensa que son compagnon n'avait pas apprécié son comportement de la veille. Non seulement elle avait tué un homme mais en plus elle s'était transformée en amante langoureuse et passionnée.  

 

Ces changements brutaux dans son comportements avaient sans doute déplus à Ryô et ne la reconnaissant plus, il avait préféré partir et s'éloigner de la femme qu'elle était devenue. Elle ne le blâma au contraire, elle se maudissait d'avoir espérer devenir l'égale de City Hunter.  

 

Quelques jours auparavant, elle souhaitait qu'il la voit comme une partenaire digne de ce nom et non plus comme une jeune femme incapable ! Mais maintenant... Qui était-elle ? Quand la nettoyeuse repensa à tout ce qu'elle avait enduré, à ses entraînements difficiles et rigoureux, elle se mit en colère.  

 

Une rage furieuse s'empara de la nettoyeuse, elle se haïssait, elle n'acceptait pas ce qu'elle avait fait. Tout ce qui venait d'arriver était trop dur elle, son âme, sa conscience luttaient de toute leur force contre ce présent insupportable.  

 

Plus personne ne voudrait d'elle, plus personne ne la verrait telle qu'elle était : « la gentille et innocente Kaori ». Même Ryô était parti, alors à quoi bon continuer ? Et puis, elle ne manquerait à personne. Qui se soucie d'un assassin ?  

 

Peut-être qu'offrir sa vie la rachèterait et qu'elle pourrait redevenir la femme qu'elle était avant... Après tout, dans le monde des nettoyeurs, une vie prise devait être rendue. Face à cette réalité, la jeune femme se persuada que sa seule chance de rémission serait sa propre mort.  

 

Comprenant son sort, Kaori pleura à chaude larmes. Jamais elle ne se pardonnerait ce qu'elle avait fait. Elle ne pourrait pas vivre avec ce poids sur la conscience. Elle n'en avait ni la force, ni l'envie.  

 

Ses souffrances étaient si violentes, si insoutenables que le seul moyen de faire cesser toute cette douleur était d'y mettre un terme définitif. Le départ de Ryô était sûrement pour lui faire comprendre qu'elle serait seule désormais.  

 

Convaincue que la fin de son calvaire n'avait pas d'autre issue, la jeune femme tenta de se lever. Son corps épuisé par ses cauchemars et par sa lutte ne répondit pas et ses jambes refusèrent de la porter.  

 

Kaori s'écroula sur le sol gelé de la chambre. Sa chute fut rapide et d'une violence qui la surprit. Le choc de son corps sur le carrelage lui arracha un cri de douleur effrayant. En larmes, se débattant avec ses douleurs physiques et psychiques, Kaori sombrait petit à petit.  

 

De toutes ses forces, ne sachant plus ce qu'elle faisait ni où elle se trouvait, la nettoyeuse cherchait juste un moyen de disparaître et de se réveiller de cet univers dantesque. Tout ceci ne pouvait être réel, il s'agissait forcément d'un cauchemar ou d'une réalité inventée suite à l'anesthésie.  

 

Perdue, suffocant, souffrant, Kaori tenta de ramper jusqu'à la salle de bain. Mais ses bras n'avaient guère plus de force que ses jambes. Constatant qu'elle se trouvait prise au piège de son propre corps et qu'elle ne parvenait pas à calmer ses pensées.  

 

Elle se mit à se griffer violemment les membres, comme pour essayer d'expier ses pêchés par cette douleur. Mais, elle se mit vite à saigner et beaucoup. Comme cela ne l'apaisait pas, elle se mutila le visage. Une façon de se punir et de demander pardon.  

 

Avoir des cicatrices visibles sur la figure permettrait de montrer toute l'horreur de ce qu'elle avait fait et de ce qu'elle était au fond d'elle. Emportée dans sa folie destructrice, Kaori n'entendit pas la porte de la chambre s'ouvrir.  

 

Quand Ryô vit cette scène insoutenable, il se précipita sur elle. Tout en lui agrippant les mains, il hurla à qui voulait bien l'entendre qu'il fallait faire venir le Doc au plus vite. En attendant la venue du médecin, le nettoyeur tenta d'apaiser la situation.  

 

Très calmement, tendrement, il enlaça Kaori et se mit à la bercer. Malgré sa grande faiblesse, cette dernière le repoussa et essaya de se libérer de son étreinte mais en vain, il était bien plus fort qu'elle. Sa détermination et sa douceur impressionnait et déroutait la nettoyeuse.  

 

Encore perturbée par ses doutes, la jeune femme ne comprenait pas ce qu'il faisait ici, à coté d'elle. Pourquoi était-il revenu ? Qu'est-ce qu'il faisait là ?  

 

Comme s'il lisait dans ses pensées, Ryô dit avec beaucoup de douceur :  

 

- Kaori, pardonne-moi. Je n'aurais pas dû te laisser seule. Tu as sans doute eu très peur. Je suis désolé. Je pensais que tu dormirais encore un moment, alors, j'en ai profité pour régler les derniers détails des travaux de l'appart.  

 

Tout en continuant de la bercer, il lui essuya le visage et ajouta :  

 

- Je te demande pardon. Dorénavant, je te promets d'être toujours là pour toi. Je t'aime Kaori.  

 

La voix calme et tendre de Ryô ainsi que ses gestes attentionnés finirent par calmer la nettoyeuse. Protégée, aimée et en sécurité dans les bras de son compagnon, elle laissa ses souffrances s'exprimer et fut prises de violents sanglots.  

 

Le nettoyeur se tût et resserra son étreinte. Au bout de quelques minutes, Kaori s'était apaisée. Le Doc se fit discret jusqu'à ce que Ryô le laisse examiner la jeune femme. Elle était à bout de force, couverte de sang et de diverses blessures plus ou moins sérieuses.  

 

Telle une poupée, la nettoyeuse se laissa faire. Le nettoyeur la posa délicatement sur le lit, et lui caressa les cheveux pendant que le vieux médecin la soignait. Puis, elle s'assoupit sous l'effet des somnifères.  

 

Dès qu'elle fut profondément endormit, le nettoyeur inquiet et grave s'adressa à son ami :  

 

- Tu crois qu'elle va pouvoir vivre avec ça ? Je la connais et...  

 

Le Doc ne le laissa pas finir sa phrase, il comprenait trop bien ses interrogations :  

 

- Tu ne dois même pas penser à ça ! Tu es fort ! Tu as survécu ! Après tout ce qu'elle a déjà traversé, elle peut y arriver. Pour cela il faut que tu y crois. Il est nécessaire que tu aies confiance en elle. Tu dois y croire pour deux et de toutes tes forces.  

 

Le choc est très récent, elle est encore dans la phase du déni ou du rejet de la réalité. Mais, je t'assure que si tu es là pour elle, Kaori pourra bientôt passer aux étapes suivantes.  

 

Le vieil homme fixait son ami et parlait sans trembler. Il avait l'air convaincu de ce qu'il disait. Il s'approcha du nettoyeur, lui posa la main sur l'épaule et ajouta sans ménagement :  

 

- Ca va être très dur pour vous deux. Elle va avoir des hauts, des bas, elle pourra même rechuter mais si tu es présent, elle ira mieux. Petit à petit, vous avancerez, ensemble.  

 

Il s'éloigna en silence, puis, arrivé à la porte, le Doc ajouta :  

 

- Pour être franc, je suis persuadé qu'elle aurait assez de forces pour s'en sortir seule. Elle est bien plus forte que nous tous. Mais sans toi, elle perdrait son âme. Elle ne ferait que survivre. Alors, sauve-là, aide-là et montre -lui qu'elle est et qu'elle sera toujours la Kaori que nous connaissons.  

 

Un silence pesant s'installa, Ryô se contenta de regarder sa partenaire. Puis, il sortit de la chambre en courant et cria :  

 

- Je vais l'emmener. Je pense qu'il est préférable qu'elle sorte au plus vite d'ici.  

 

Sans se retourner le vieil homme répondit :  

 

- J'ai fait ce que je devais. Maintenant, je te laisse carte blanche. Evidemment si besoin je serai là. Donne-moi juste un peu de nouvelles.  

 

Puis, le Doc disparut dans l'obscurité du couloir. Le silence reprit son règne.  

 

Ryô retourna dans la chambre de Kaori, déposa un doux baiser sur son front et la souleva. Il savait ce qu'il devait faire, son amour pour son Ange les sauverait tous les deux de cet enfer. Dans la nuit sombre et froide, une silhouette gigantesque portait un ange blessé.  

 

 

 


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