Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Eden

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 9 chapters

Published: 10-04-19

Last update: 01-06-19

 

Comments: 28 reviews

» Write a review

 

RomanceAction

 

Summary: Une nouvelle cliente, une nouvelle affaire... Et le passé n'en finit pas de nous rattraper...

 

Disclaimer: Les personnages de "In Memoriam..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What does HFC mean?

 

It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: In Memoriam...

 

Chapter 6 :: La promesse d’un lendemain…

Published: 11-05-19 - Last update: 11-05-19

Comments: Bonjour à tous ! Voici la suite, bonne lecture et Bizzzz à tous !

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

En milieu de matinée, Miki arriva chez le Doc pour constater de ses yeux l’état de son amie. La voyant ainsi inerte, allongée sur ce lit, elle ne put retenir davantage ses larmes. Ryo fit signe au médecin de la laisser entrer, et celle-ci s’approcha lentement de la jeune femme.  

 

- Salut ma belle, fit-elle en tentant de contrôler le flot de ses larmes alors que sa voix tremblait. Alors comme ça tu oses me poser un lapin pour nos emplettes ? Tu sais bien que je ne pourrai rien lui acheter sans ton avis ! Alors tu dois vite te réveiller et sortir d’ici ! T’as compris ?! Qui d’autre que toi pourra remplir le rôle de marraine ? Tu ne voudrais quand même pas l’abandonner avant même de l’avoir rencontré ?!  

 

Ryo se tourna vers Miki interpellé par ses paroles.  

 

- Miki tu veux dire ?... demanda-t-il.  

- Seule Kaori était au courant, répondit-elle en éclatant en sanglot. Alors ma belle tu n’as pas intérêt à me faire ça ! Sinon je te détesterai pour le restant de mes jours, continua-t-elle à l’adresse de son amie.  

 

Ryo la serra dans ses bras, comprenant ô combien sa douleur et sa peur de la perdre.  

 

- Je suis sûr qu’elle t’a entendue Miki. Rentre chez toi, Falcon a raison, dit-il comprenant soudain les récentes paroles de son ami, ce n’est pas bon de te mettre dans un tel état.  

- Tu me préviendras s’il y a du nouveau ?  

- Tu en seras la première informée, je te le jure.  

- Veille sur elle Ryo, toi seul es capable de la maintenir parmi nous.  

- Je ferai tout pour ça, tu as ma parole.  

 

Mais malgré sa promesse, il se sentait bien impuissant à cet instant. Et ce sentiment le rendait dingue de fureur. En milieu d’après-midi, Kazue entra dans la chambre un plateau repas dans les mains.  

 

- Mange, tu n’as rien avalé de la journée. Toi aussi tu dois reprendre des forces. Et laisse-moi voir tes blessures, je vais te changer tes bandages.  

 

De manière très professionnelle, la jeune infirmière s’activa sous le regard bienveillant de Ryo. Lorsqu’elle eut terminé avec son premier patient, elle se tourna vers Kaori. Puis avec toujours autant de douceur, elle s’activa à débrancher cette dernière qui ne manifestait plus de risques d’arrêt cardiaque.  

 

- C’est pour cette nuit si je comprends bien ? demanda Ryo à l’infirmière.  

- Oui, le professeur ne veut plus plonger Kaori dans le sommeil artificiel. Il va falloir qu’elle passe elle-même la crise cette-fois.  

 

Ryo hocha la tête, même si cette nouvelle l’angoissait plus qu’autre chose.  

Au soleil déclinant, Kaori commença lentement à émerger. La voix de Ryo lui parvenait de manière lointaine, comme si elle se trouvait à l’autre bout d’un tunnel. Clignant doucement des yeux, la lumière du plafonnier l’éblouis quelques instants. Tournant légèrement la tête sur le côté, l’image de Ryo apparut enfin. Timidement elle lui adressa un tendre sourire, avant que ses sens ne se rappellent à elle. Dans un soubresaut, elle ressentit une douleur fulgurante envahir à la fois son corps et son esprit. S’efforçant du peu de force qu’il lui restait de ne pas sombrer dans la folie, elle tentait de s’accrocher à la voix de Ryo comme à une bouée de sauvetage pour ne pas se noyer.  

Par mesure de précaution, le professeur avait fait attacher Kaori par la manière forte, à savoir en plus de ses sangles, par des chaines. Ryo souffrait de la voir ainsi entravée et se tortiller de douleur, mais il savait que c’était l’étape indispensable pour que la jeune femme sorte définitivement de cet enfer. Il passa toute la nuit à tenter de l’apaiser, à la réconforter, à lui dire combien il tenait à elle, à lui promettre qu’elle s’en sortirait.  

Et en effet, au petit matin, le plus fort de la crise était enfin passé. A bout de force, et totalement exténuée, la jeune femme réussit enfin à s’endormir. Lorsque le médecin entra, vérifier l’état de sa patiente, il s’adressa à Ryo.  

 

- Tu devrais rentrer maintenant, elle a été très forte et courageuse. Ca ira mieux maintenant, elle s’est bien battue.  

 

Même s’il ne souhaitait pas quitter son ange d’une seconde, il reconnut l’exactitude de la proposition du médecin. Et puis, il fallait qu’il retourne sur les lieux pour rechercher sa voiture qui était toujours là-bas.  

 

- Si… commença-t-il en se levant.  

- Oui, coupa le Doc, je t’appelle sur le champ si elle se réveille. Mais ne t’inquiète pas, elle a besoin de reprendre des forces. Je vais d’ailleurs la perfuser, pour lui donner les nutriments nécessaires.  

 

Déposant un tendre baiser sur le front de la jeune femme, il lui chuchota à l’oreille.  

 

- Je n’en ai pas pour longtemps, dors mon ange.  

 

Lorsqu’il sortit de la clinique, Ryo fut presque éblouis par le soleil matinal. Depuis son arrivée avec Kaori dans les bras, il n’avait plus quitté le bâtiment, et en avait presque perdu la notion du temps. Relevant le col de sa veste face à la petite brise automnale, il marcha dans les rues déjà bien animées de son quartier. Ce matin-là, il se surprit à en apprécier plus qu’à l’accoutumé les moindres petits bruits. Les moindres odeurs. C’était comme si lui aussi s’éveillait après un long sommeil.  

 

Ouvrant la porte de son appartement, il jeta sa veste nonchalamment sur le canapé, et laissa pour la première fois toute la tension accumulée ces derniers jours, le quitter aussi sec. Il en avait presque les jambes coupées.  

Se dirigeant vers la salle de bain, il se regarda dans le miroir. Son image lui fit presque peur. Des cernes noires entouraient ses yeux fatigués. Une barbe de plusieurs jours apparaissait sur ses joues et le bas de son visage. Ses cheveux étaient plus qu’en bataille, et surtout il sentait la sueur à des dix-mille lieux à la ronde.  

Ouvrant les robinets de douche, il s’y glissa sous le jet sans attendre que la température de l’eau ait pris la bonne. L’eau d’abord glacée, lui en coupa le souffle. Mais cela le revigora comme il le souhaitait. Avec énergie, il se frotta les cheveux avec du shampoing et se lava ensuite le corps, appréciant cette fois la chaleur de l’eau. Lorsqu’il sortit de la douche, une serviette autour de la taille, il se sentait prêt à affronter cette nouvelle journée.  

Changeant de vêtements, il s’apprêtait à sortir lorsque le téléphone sonna. Imaginant que Kaori s’était réveillée en son absence, il se précipita pour décrocher ;  

 

- Ryo, je viens d’apprendre pour Kaori, fit Saeko à l’autre bout du fil. Comment va-t-elle ?  

- Le pire semble passé, répondit-il, soulagé de ne pas avoir manqué le réveil de son ange. Pendant que je t’ai, j’ai besoin de toi.  

 

Et il lui exposa ce qu’il attendait d’elle concernant Naomi Tavares. Saeko prit note de tout et promit à Ryo de revenir cette-fois avec de véritables informations.  

Prenant le métro, Ryo arriva quelques instants plus tard, aux entrepôts. Il n’y avait pas grand-monde, mais cela n’avait rien d’étonnant, ce genre d’endroit étant souvent laissé à l’abandon. Il y retrouva sans souci sa voiture, qui ne semblait pas avoir été trafiquée. Il y découvrit simplement sur le pare-brise un mot, toujours le même ; « In Memoriam Ryo… »  

 

Oui, en mémoire de ce que Kaibara lui avait fait subir. En mémoire de cette enfance qu’il lui avait volé. En mémoire du monstre qu’il avait voulu créer en se servant de lui. En mémoire de ce que sa fille avait osé faire à Kaori. Il se jura de le lui faire payer, et de l’envoyer rejoindre très bientôt son père en enfer… Elle pensait peut-être le faire trembler face à ses intimidations, mais c’était elle qui devrait trembler de peur. Car elle avait osé s’en prendre à ce que le nettoyeur avait de plus précieux ; la femme qu’il aimait. Et pour cela, il n’y avait plus de sentiment le concernant. Elle payerait de sa vie…  

 

Le moteur de la Mini rugit, avant de s’éloigner de cet endroit maudit.  

 

Quand Ryo retourna à la clinique, Kaori était toujours endormie à son grand soulagement. Il n’aurait pas aimé qu’elle ouvre les yeux seule dans cette chambre sans âme.  

Presque comme si elle avait senti sa présence, Kaori ouvrit les yeux quelques secondes après l’arrivée du nettoyeur.  

Celui-ci se pencha vers sa belle, et lui murmura doucement ;  

 

- Alors la Belle au bois dormant, se réveille lentement.  

- Ryo…, souffla-t-elle n’ayant presque plus de voix après avoir hurlé toute la nuit.  

- Comment tu te sens ?  

- Comme quelqu’un qui semble avoir été passé sous un rouleau compresseur. J’ai l’impression de n’être que douleur.  

- Tu as fait le plus dur cette nuit, la rassura-t-il ne sachant que trop bien ce qu’elle voulait dire. Tu verras, chaque jour ira mieux.  

- Et Naomi ? demanda-t-elle  

- Ne t’inquiète pas pour elle, tant que je serai en vie, la sienne sera en sursis. Kaori… reprit Ryo ne voulant pas laisser des doutes à la jeune femme en pleine convalescence. Il ne sait rien passé avec elle, et il ne se passera jamais rien, ni avec elle, ni avec une autre. Kaori… Je…  

- Non ! le coupa-t-elle, se souvenant malgré le brouillard qui obscurcissait son esprit des paroles qui l’avait raccrochée à cette vie. S’il te plaît pas sur ce lit d’hôpital.  

 

Il esquissa un tendre sourire. Oui, elle avait raison, elle méritait qu’il lui avoue pleinement ses sentiments ailleurs qu’ici. L’embrassant sur le front, il reprit.  

 

- Repose-toi tant que la nouvelle crise ne se fait pas sentir.  

 

Car même si la plus terrible était passée, d’autres ne manqueraient pas de venir l’ébranler.  

 

Les jours suivants, Kaori reprenait des couleurs, elle eut même le droit de recommencer à s’alimenter, toujours sous le regard bienveillant de Ryo qui ne la quittait que le temps de se doucher, et de se changer.  

Miki et Falcon vinrent lui rendre visite un après-midi, et les deux jeunes femmes se serrèrent dans les bras, chacune laissant éclater leurs sanglots.  

 

- Tu m’as fait tellement peur ! s’écria Miki. J’ai bien cru que nous allions te perdre, reprit-elle en posant sa main sur son ventre qui s’arrondirait plus les semaines passeraient.  

- Je suis désolée, et à toi aussi, s’adressa-t-elle au bébé de Miki.  

- Il veut bien te pardonner et moi aussi, si tu me promets de très vite sortir d’ici.  

- C’est noté, fit Kaori en essuyant ses larmes.  

 

Un peu à l’écart, les deux hommes de ses dames regardaient la scène avec tendresse.  

 

- Et toi ? Tu tiens le coup ? demanda Falcon.  

- Maintenant, oui, je suis d’attaque.  

- Des nouvelles ?  

- Saeko est sur le coup. Je lui fais confiance pour la localiser.  

- Fais attention à toi, elle a la même lueur de folie meurtrière que son père.  

- Merci, mais ne t’en fais pas, je ne ferai pas deux fois la même erreur.  

 

Oh ça non ! Cette fois-ci, il ne la laisserait plus s’échapper…  

 

 

Les feuilles des arbres, après s’être teintées des éternelles couleurs rouge, ocre ou marron de l’automne, commençaient petit à petit à recouvrir les chaussées. Les températures baissaient de jour en jour prémisses des froids hivernaux et les jours raccourcissaient minutes après minutes.  

Kaori ressortit le sourire aux lèvres de la clinique qui l’avait vu lutter jour après jour depuis des semaines contre les effets de la poussière d’ange. Son combat était enfin sur la bonne voie, et le Doc lui avait enfin donné la permission de rentrer chez elle.  

Quand elle se retrouva au bras de Ryo dans la rue, tous leurs amis étaient présents pour féliciter la jeune femme qui avait mené un dur combat. Emue, elle les embrassa un après l’autre, tentant de retenir ses larmes d’émotions. Lorsqu’elle arriva face à Mick, l’émotion qu’elle y lut dans ses yeux acheva de briser sa résistance, et plongeant dans ses bras, il lui souffla contre sa tempe.  

 

- Je suis tellement heureux que tu t’en sois sortie. Vis Kaori sans regrets, sans se poser de question, profite maintenant du bonheur qui t’attend.  

- Merci Mick, toi aussi sois heureux. Kazue est une femme formidable.  

 

Et avec tout l’amour fraternel qu’elle ressentait pour lui, elle l’embrassa sur la joue. Un nouveau lien venait de les lier avec pour nom l’Angel Dust.  

Se tournant vers Ryo, Mick lui serra la main, en déclarant ;  

 

- A toi de jouer mon pote !  

- Compte sur moi, Mick, je n’irai plus contre notre Destin…  

 

Ouvrant la portière de sa voiture, Ryo laissa passer sa partenaire pour qu’elle puisse s’y installer.  

 

- Votre carrosse belle princesse.  

 

Le rose aux joues, elle s’installa, et regardant par la vitre elle réalisa combien en cet instant elle aimait la vie…  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de