Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 14 chapters

Published: 15-04-19

Last update: 28-04-19

 

Comments: 31 reviews

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Romance

 

Summary: Parfois les cadeaux du Père Noël changent notre vie... nos deux nettoyeurs vont en faire l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le sapin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous le sapin

 

Chapter 4 :: chapitre 4

Published: 18-04-19 - Last update: 18-04-19

Comments: Bonjour, nouveau chapitre en ligne. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 4  

 

Trois jours plus tard, Kaori attendait patiemment dans sa chambre l’arrivée de Ryo pour rentrer chez elle avec Emi. Leurs affaires étaient prêtes, Emi dormait dans son berceau en plastique, Kaori observait par la fenêtre le jardin enneigé de la clinique, sereine et heureuse de rentrer. Soudain Kazue entra précipitamment dans sa chambre essoufflée.  

 

- Prends Emi et suis-moi vite !, dit-elle en prenant le sac et son manteau.  

 

Sentant la tension émanant de l’infirmière, Kaori ne posa pas de question et la suivit. Elles sortirent par l’arrière du bâtiment et Kazue l’amena jusqu’à la remise cachée à l’écart sans un mot.  

 

- Tu attends ici. Tiens couvre-toi, il fait froid. Je dois appeler Ryo pour qu’il ne se pointe pas pour le moment.  

- Que se passe-t-il ?, demanda Kaori inquiète.  

- Le dragon d’or est dans la clinique et ils fouillent toutes les chambres à la recherche d’Emi.  

- Vas-y, je ne bougerai pas d’ici.  

 

Kazue ressortit et regagna le bâtiment en vitesse discrètement. En entrant, elle se fit intercepter par un yakuza.  

 

- T’étais où ?  

- J’ai été jeté un sac poubelle à l’arrière du bâtiment., répondit-elle sans baisser le regard.  

- File avec les autres en salle de repos.  

 

Kazue ne se fit pas prier et rejoignit les autres membres du personnel, se postant près de la fenêtre, observant furtivement la remise. Mick avait déteint sur elle, se dit-elle en souriant. Il y avait deux gardes à l’entrée, tournés vers la porte. Elle saisit discrètement le téléphone près d’elle et appela Ryo qui décrocha rapidement.  

 

- Ne dis rien Ryo. Ne viens pas pour le moment. Je t’appellerai, compris ?, chuchota-t-elle.  

- Compris.  

 

Elle raccrocha discrètement. Elle savait au son de sa voix tendue qu’il avait senti le danger. Kazue se demandait comment ça se passait avec le Professeur.  

 

Ce dernier était dans son bureau avec l’oyabun Tanaka. Les deux hommes se toisaient sévèrement.  

 

- Vous me décevez, mon ami., lui dit le Professeur.  

- Je cherche ma petite fille, mon unique héritière, Professeur. Vous savez ce que c’est pour un homme de notre âge de ne plus avoir de famille. Je veux la retrouver.  

- Je vous l’ai dit. Je n’ai eu aucun enfant abandonné dans ma clinique depuis bien longtemps.  

- Je tiens à m’en assurer.  

- Faites en sorte de ne pas perturber mes patients. Ils ont besoin de repos., lui demanda le médecin avec un froncement de sourcil.  

- Nous ferons de notre mieux.  

 

Une heure après, un yakuza tapa à la porte et entra. Il s’inclina poliment devant l’oyabun et lui apprit que les recherches étaient terminées et qu’ils n’avaient rien trouvé. Tous se retirèrent dans le calme. L’oyabun présenta des excuses au médecin et suivit ses hommes. Dès qu’ils furent hors de vue, le Professeur se précipita dans la chambre de la nettoyeuse. La chambre était nette comme si personne n’y avait été. Il retrouva Kazue qui l’informa d’où elle avait caché Kaori et Emi. Ils convinrent de l’action à suivre : Kazue irait chercher Kaori pendant qu’il appellerait Ryo pour l’avertir que la situation était clarifiée. Il raccrochait quand Kaori entra dans le bureau, le bébé dans les bras. Le Professeur examina rapidement le nourrisson qui n’avait pas souffert du froid de la remise à son grand soulagement. Ryo arriva une demie heure plus tard, inquiet. Il constata avec soulagement que Kaori allait bien et la petite était toujours là. Le Professeur lui fit un rapide compte-rendu puis libéra les nettoyeurs.  

 

Une fois dans la voiture, Ryo à ses côtés, Kaori se détendit. Elle avait passé une heure recroquevillée dans le coin le plus sombre, gardant le maximum de chaleur autour de sa fille, se demandant quand ils arriveraient pour la lui prendre. Elle avait été anxieuse, guettant tous les bruits, tous les mouvements extérieurs qui lui apporteraient des indications. Elle aurait aimé avoir une arme sur elle, de quoi les défendre, mais, à part les outils, elle n’avait rien. Elle n’avait donc pu qu’attendre, attendre et prier…  

 

Un long soupir lui échappa et elle sentit la main de Ryo se poser sur la sienne.  

 

- Ca va ?  

- J’ai eu peur. Je me suis demandée ce qu’il se passerait s’ils nous trouvaient.  

- C’est fini maintenant. On rentre à la maison., dit-il rassurant.  

- Ca va faire du bien.  

 

Il lui sourit tendrement et ôta sa main pour changer de vitesse. La circulation était dense à cette heure-là. Ils furent pris dans les embouteillages et durent patienter un bon moment avant de pouvoir enfin sortir de la rocade. Emi se réveilla quand ils arrivèrent. Elle fit une grimace de mécontentement puis se calma lorsque Kaori la prit dans ses bras. Ryo attrapa le sac et ils montèrent à l’appartement.  

 

- La bande voulait te faire une fête pour ton retour mais je me suis dit que tu voudrais un peu de calme.  

- Oui, tu as bien fait.  

- En revanche, je n’ai pas pu refuser que l’on passe à dix huit heures au Cat’s., lui apprit-il.  

- Ca nous laisse quelques heures pour tout mettre en place et nous reposer., dit-elle magnanime.  

 

Elle se dirigea vers la cuisine et prépara un biberon pour le bébé. Elle fut surprise de voir que de nouveaux biberons avaient été achetés, qu’un endroit des placards avait été réservé pour tout le nécessaire. Elle fut émue et les larmes lui montèrent aux yeux. Lorsqu’elle revint, elle déposa un léger baiser sur la joue de Ryo en murmurant un merci tremblant. Il en aurait presque rougi. Il regarda Kaori nourrir la petite et fut content de la voir de retour chez eux. Il se sentait plus léger. Lorsqu’elle eut terminé, elle se leva et se dirigea vers l’étage.  

 

- On a fait quelques aménagements., lui indiqua-t-il, intimidé.  

- Vraiment ?, dit-elle en entrant dans sa chambre.  

 

Elle resta sans voix. Son lit avait été bougé et un lit de bébé avait été installé dans un coin de la pièce ainsi qu’un meuble avec une table à langer. Quelques cadres pour enfant agrémentaient le coin d’Emi et un voilage séparait les deux espaces.  

 

- J’adore. Merci Ryo.  

- Tu sais, j’ai écouté les filles., répondit-il en se frottant les cheveux, nerveux.  

- Attends-toi à recevoir des cadeaux ce soir. Elles m’ont déjà dit que j’en aurai plein la voiture.  

- Ca ne m’étonne pas d’elles. Tu es sûr de vouloir qu’on reste toutes les deux ?, demanda Kaori d’une petite voix.  

- Oui, Kaori. Je ne veux pas que tu partes., lui répondit-il en plongeant dans son regard.  

- Tu ferai bien de la coucher et de te reposer un peu. Tu as l’air fatigué.  

- Oui. A tout à l’heure.  

 

Il acquiesça et sortit de la pièce. Il monta sur le toit et sortit une cigarette. Pourquoi c’était si difficile de sauter le pas ? Il avait fait le plus dur en l’embrassant à la clinique et depuis, il n’avait plus osé alors qu’il avait plus qu’envie de goûter à nouveau à la douceur de ses lèvres. Il ne devait pas laisser l’habitude s’installer ou il passerait à nouveau à côté d’elle. Comment faire ? Il ne savait pas. Les déclarations d’amour ce n’était pas son genre. Il ne pouvait pas non plus lui sauter dessus et la faire sienne, c’était Kaori, pas une simple miss Mokkori ou une bunny. Il connaissait sa timidité, son inexpérience, son manque de confiance en elle. Il devait prendre le temps. Il resta un moment les yeux perdus dans le vague, à laisser ses pensées vagabonder.  

 

Soudain, il sentit une présence et se retourna. Elle était là, un sourire hésitant aux lèvres, attendant de voir si elle pouvait l’approcher ou non. Il lui rendit son sourire et elle vint se mettre à ses côtés.  

 

- Tu as osé la laisser seule ?, la taquina-t-il.  

- Non, j’ai cette petite merveille de technologie., lui dit-elle en lui montrant un babyphone accroché à sa ceinture.  

 

Il sourit et passa une mèche derrière son oreille, la faisant rougir. Elle attrapa sa main doucement, y posant la joue en fermant les yeux. Il caressa sa pommette du pouce tendrement appréciant le velouté de sa peau. Elle rouvrit les yeux, le fixant un instant, puis doucement elle passa la main derrière sa nuque et l’amena vers elle pour cueillir un baiser sur ses lèvres. Il était stupéfait de son audace. Il plongea son regard dans le sien et la détermination et la force qu’il avait vues depuis l’arrivée de la petite étaient là, bien présentes. Il retomba amoureux d’elle à cet instant. C’était une simple évidence. Non pas qu’il avait cessé de l’aimer bien au contraire. Mais il tomba amoureux de la nouvelle Kaori qui était devant lui, plus femme, plus sure d’elle.  

 

Kaori s’était sentie pousser des ailes et l’avait embrassé. Trois jours qu’elle en mourrait d’envie, qu’elle attendait un geste de sa part et rien. Elle ne laisserait pas passer l’opportunité qui se présentait. Il avait fait un geste envers elle, elle devait en faire un, d’où ce baiser. Elle avait aimé le contact de ses lèvres, chaudes et légèrement humides. Elle savait qu’elle l’avait surpris, aussi décida-t-elle d’attendre un peu sa réaction mais lorsque rien ne vint, elle baissa les yeux, gênée, et se tourna pour rentrer, réprimant les larmes qui lui montaient aux yeux.  

 

Quand Ryo la vit rompre le contact entre eux, il réagit. Il attrapa sa main et l’attira contre lui, prenant ses lèvres avec douceur. Il la sentit tressaillir puis lui rendre son baiser, s’abandonnant aux sensations qu’il provoquait en elle. Elle glissa les bras autour de son cou et se rapprocha plus de lui. Posant les mains dans le bas de son dos, il l’enferma dans le cocon de ses bras, savourant ce moment avec délice : leur premier baiser échangé. Ce n’était pas un baiser comme ils en avaient chacun volé un à l’autre. C’était un véritable échange où ils se répondaient mutuellement. Ce fut un gazouillis plus fort qui les fit se séparer. Ils se regardèrent un moment encore sous le charme puis Kaori redescendit sans un mot. Elle était encore aux prises avec les sentiments qui se déchaînaient dans son coeur.  

 

Lorsqu’il revint dans l’appartement, Kaori donnait à nouveau le biberon au bébé.  

 

- Elle n’arrête pas de manger !, s’exclama-t-il.  

- C’est un peu compliqué ces jours-ci. Ses besoins augmentent vite et j’ai du mal à juger le dosage. Mais c’est aussi bon signe. Elle grandit., expliqua-t-elle tout en regardant le bébé engloutir son biberon, attendrie.  

 

Il ne savait pas trop quoi dire ni faire. Les deux s’observaient mutuellement, soudant un peu plus leur relation mère fille. Il regarda un moment puis, se sentant de trop, décida de sortir faire le tour de ses indics pour se tenir au courant. Le dragon d’or était en quête et il devait protéger la femme qu’il aimait et sa cliente. Il avait besoin de connaître les dernières nouvelles de la rue pour se préparer au mieux. Pendant deux heures, il arpenta les rues de Shinjuku, interrogeant ses indics qu’ils croisaient. Tous lui dirent à peu près la même chose. Le clan était en chasse mais n’avait pour l’instant aucune piste. Ce fut donc soulagé qu’il rentra à l’appartement.  

 

Quand il pénétra dans le salon, Kaori l’attendait, le bébé dans le siège-auto. Il jeta un œil à sa montre et vit qu’il était l’heure de partir. Il se changea en vitesse pour des vêtements qui n’avaient pas pris le froid ni l’humidité et ils s’en allèrent. Quand ils arrivèrent, ils furent rapidement entourés de leurs amis. A son grand étonnement, Kaori ne vit pas son partenaire sauter sur tous les jupons de l’assistance, contrairement à Mick qui lui laissa à peine le temps de poser le siège-auto, mais pas assez pour sortir la massue, avant de s’agripper à elle, la tripotant de tout son saoul. Un coup de genou bien placé le fit décoller et une massue de Kazue l’envoya valser dans le mur.  

 

- Pervers !, s’insurgea Kaori.  

- Ma Kaori chérie, trois jours sans te voir, c’est l’enfer pour moi. Et Emi chérie, comment va-t-elle ? Tonton Mick a hâte de te voir grandir et devenir la belle jeune fille mokkori que tu seras., gazouilla-t-il à l’enfant.  

 

Une massue s’abattit sur son crâne et une Kaori très en colère se planta devant lui.  

 

- Pas touche à ma fille. Ma fille ne sera pas une de tes miss mokkori, compris, Mick Angel ?  

- Mais Kaori chérie…  

- Il n’y a pas de Kaori chérie, Mick. Un geste déplacé avec Emi et tu n’auras jamais, ô grand jamais de descendance., dit-elle en faisant un geste avec ses doigts mimant un coup de ciseaux.  

 

Face à son air meurtrier, il déglutit et s’écarta prudemment, allant se planquer derrière son meilleur ami.  

 

- Elle fait peur. Qu’est-ce qui lui prend ?, demanda-t-il inquiet à Ryo.  

- Elle est maman, Mick. Il va falloir t’habituer.  

- Toi, l’arrivée d’Emi,, ça ne t’a rien fait…  

- Ce n’est pas ma fille !, lâcha-t-il sombrement en claquant son verre sur le bar.  

 

Il planta son ami, sidéré, et sortit fumer une cigarette pour se calmer. Il regarda Kaori discuter joyeusement avec leurs amis. Elle était radieuse. Comment allait-il s’en sortir ? Comment pouvait-il envisager d’avoir une relation avec elle sans envisager de devenir le père du bébé ? Il ne se sentait pas prêt. D’un autre côté, elle ne lui avait presque rien demandé, ne le forçait pas à s’occuper d’elle. Il devait juste veiller de temps à autre sur le nourrisson lorsqu’elle se douchait ou préparait à manger et elle s’arrangeait toujours pour qu’elle dorme à ces moments-là.  

 

Comme si elle avait senti son regard posé sur elle, Kaori leva les yeux vers lui et lui offrit un de ses magnifiques sourires. Elle s’excusa auprès de leurs amis et vint le rejoindre.  

 

- Ca va, Ryo ? Tu t’ennuies ?  

- Non, je prends l’air. Tu ne devrais pas rester ici, tu vas attraper froid., lui dit-il doucement, ne voulant pas lui gâcher la fête.  

- Ca me fait du bien de prendre un peu l’air., répondit-elle en s’approchant de lui un peu plus.  

 

Elle glissa les bras sous sa veste et se pelotonna contre lui. Il passa un bras autour de ses épaules et déposa un baiser dans ses cheveux. Il sentait toutes les formes de son corps contre lui, même les fausses, et ça ne le laissait pas insensible.  

 

- Ca fait bizarre de te voir avec du ventre, même si je sais que c’est un coussin., murmura-t-il.  

- Il y a tellement de choses bizarres depuis quelques jours., répondit-elle, un sourire aux lèvres.  

- On se réveille un matin en trouvant un bébé au pied du sapin et regarde où on en est…, poursuivit-elle, en indiquant leurs amis réunis pour fêter l’arrivée d’Emi.  

- Il nous reste deux jours avant de changer d’année. Que va-t-il encore se passer, tu crois ?, pensa-t-elle tout haut en posant la tête sur son épaule.  

- Je ne sais pas…, fut la seule réponse que Ryo lui apporta même s’il avait une petite idée en tête…  

- Vous venez, c’est l’heure des cadeaux., les appela Miki, joyeuse.  

 

Ils rentrèrent et la distribution commença. Ils s’étaient tous lâchés surtout qu’en cette fin d’année quelques grosses enseignes avaient déjà mis en place de gros rabais, qu’ils avaient usé du marché de l’occasion qui pour les affaires de bébé était une bonne aubaine pour trouver du peu usé à prix réduit et qu’une certaine styliste de leur connaissance s’était un peu emballée et lancée dans une collection enfant… Emi reçut donc une tonne de vêtements, des peluches et autres jouets d’éveil, un porte-bébé pour se balader contre sa mère et une poussette-landau pour les balades au parc dès l’arrivée du printemps. Kaori fut très émue de tous ces élans d’affection envers la petite qui avait débarqué dans leur vie sans prévenir.  

 

Vers vingt et une heures, tout ce petit monde se sépara et rentra chez soi. Ryo pesta, n’arrivant pas à tout mettre dans la voiture, et Mick lui proposa de prendre le reste. Ils montèrent donc à quatre à l’appartement chargés de tous les paquets.  

 

- Laissez tout là. Je rangerai demain matin, leur proposa Kaori en entrant.  

 

Elle monta Emi endormie pour la mettre au lit et revint quelques minutes plus tard, trouvant Ryo seul dans le salon, regardant par la fenêtre.  

 

- Mick et Kazue sont partis ?  

- Oui, ils étaient fatigués…, répondit-il, un sourire malicieux aux lèvres.  

- Oh, je vois. Tu sors ce soir ?, demanda-t-elle, hésitante.  

- Tu veux que je m’en aille ?, répondit-il, sondant son regard.  

 

Il la vit rougir légèrement et elle baissa les yeux, triturant ses doigts nerveusement.  

 

- Non, pas vraiment., murmura-t-elle.  

- Mais tu es libre de faire ce que tu veux., ajouta-t-elle.  

- J’ai envie de rester ici avec toi.  

- C’est vrai ?, demanda-t-elle, la voix emplie d’espoir.  

 

Il s’approcha d’elle doucement et l’enlaça, cherchant à retrouver la chaleur de son corps contre le sien, la douceur de ses bras autour de lui, ce sentiment de sérénité qui apparaissait quand ils se tenaient ainsi l’un contre l’autre.  

 

- Oui, c’est vrai. J’ai non seulement envie de rester avec toi mais j’ai envie de toi., lui dit-il d’une voix chaude, prenant ses lèvres dans un baiser d’une douceur exquise.  

 

Elle y répondit avec ferveur, émue des paroles qu’il venait de lui dire. Elle se sentait bien ainsi. Ils osaient enfin l’un comme l’autre faire les pas nécessaires pour se trouver définitivement. Ils se séparèrent, un doux sentiment de bien-être les envahissant, et échangèrent un regard heureux.  

 

- Mais on a tout le temps pour cela., poursuivit-il, déposant des baisers sur ses joues et reprenant ses lèvres.  

 

Il la souleva et l’emmena sur le canapé, l’asseyant sur ses genoux. Ils passèrent la soirée ainsi lovés l’un contre l’autre, s’embrassant, profitant de la présence de l’autre, discutant légèrement de tout et de rien, partageant par moments un silence confortable. Ils étaient bien, sereins, heureux. Soudain, Ryo baissa les yeux vers sa compagne et la vit endormie contre lui. Avec mille précautions, il se leva et l’emporta dans sa chambre où il la déposa dans son lit, la recouvrant d’une couverture. Il jeta un œil vers le bébé qui dormait puis un dernier regard vers la femme de ses rêves et referma la porte derrière lui.  

 

Il partit se coucher le sourire aux lèvres. Ils avaient fait un grand pas dans leur relation et il ne s’en portait que mieux. Il se coucha plus déterminé que jamais à ce que personne ne vint perturber ce nouvel état des choses mais également le coeur apaisé, léger de pouvoir enfin laisser ses sentiments s’exprimer. 

 


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