Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 14 chapters

Published: 15-04-19

Last update: 28-04-19

 

Comments: 31 reviews

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Romance

 

Summary: Parfois les cadeaux du Père Noël changent notre vie... nos deux nettoyeurs vont en faire l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le sapin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous le sapin

 

Chapter 5 :: chapitre 5

Published: 19-04-19 - Last update: 19-04-19

Comments: Bonjour, la suite de l'histoire. Toujours de la douceur et de la tendresse... pour le moment;) Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Chapitre 5  

 

Les deux jours qui suivirent passèrent tranquillement dans une routine des plus douces et agréables. Réveillée tôt par Emi, Kaori se levait et s’occupait du bébé, prenant plaisir à lui donner son biberon, les yeux plongés dans les siens, lui parlant tendrement, puis lui donner son bain et l’habiller. La fatigue rattrapait très vite la petite qui s’endormait facilement pour deux à trois heures sur le matin. Il était alors temps pour elle de se doucher, s’habiller et déjeuner puis elle s’attaquait au ménage et, quand elle avait fini, il était l’heure de réveiller le deuxième dormeur de la maisonnée.  

 

Elle entra doucement dans sa chambre et s’assit à ses côtés, le regardant dormir paisiblement quelques instants avant de l’appeler doucement. Elle dut s’y reprendre à plusieurs reprises avant de finalement changer de tactique. Elle passa une main sur sa joue puis dans ses cheveux. Elle le sentit tressaillir sous sa main et retint un sourire. Le vilain faisait semblant de dormir… Décidant de voir jusqu’où il pousserait le vice, elle laissa un doigt descendre le long de son dos et remonter avant de longer son bras. Il était tenace le bougre… Elle remonta, traça une arabesque dans son cou puis cessa. Elle baissa le visage vers lui…  

 

Ryo tentait de rester le plus calme possible mais c’était difficile tant ses caresses mettaient ses sens en ébullition. Il ne put réprimer le frisson qui le traversa quand elle passa ses doigts dans ses cheveux. Jamais il n’aurait eu le droit à un tel traitement auparavant même si les réveils avaient été plus doux depuis quelques mois. Il avait aussi arrêté de simuler ses fantasmes au réveil pour la faire enrager. Il n’avait pu échapper aux quelques massues abattues pour cacher sa gêne lorsque la nature était un peu trop démonstrative certains matins… Il retint sa respiration en sentant son doigt caresser son corps. Que lui faisait-elle ? Elle n’imaginait donc pas dans quels abysses elle l’envoyait à devoir s’empêcher de lui sauter dessus ? Il sentit son doigt quitter son corps, un sentiment confus entre soulagement et regret le prenant. Puis il sentit son souffle sur sa joue, sa poitrine pressée contre son bras.  

 

- Dommage, si tu étais réveillé, on aurait pu faire un peu mieux que ça…, murmura-t-elle d’une voix sensuelle.  

 

Le son de sa voix l’enflamma et, tel le félin qu’il était, il se retourna, l’emportant dans ses bras, la plaqua contre le lit et prit ses lèvres dans un baiser passionné. Elle l’entoura de ses bras, répondant avec plaisir à ses assauts et le laissa volontiers approfondir leur échange, mêlant leurs langues à cette âpre bataille. Ils finirent par se séparer et s’observèrent pendant un long moment, reprenant leurs souffles, les yeux pétillants.  

 

- Bonjour, mon ange.  

- Bonjour, mon amour., tenta-t-elle timidement.  

 

Le sourire qu’il lui rendit fut pour elle le signe qu’il apprécia ce surnom. Ryo était sur un petit nuage. Lui, le nettoyeur numéro un du Japon, l’un des hommes les plus terre à terre au monde, planait à quinze mille.  

 

- Je vais vite m’habituer à ces réveils-là, tu sais.  

- Ah oui ? Moi qui pensais que tu préférais les réveils à la massue., fit-elle en prenant une moue boudeuse.  

- Oh que non. J’aime être le récipiendaire de ta douceur.  

- Tu causes bien.  

- Tu m’inspires., murmura-t-il, la faisant rougir.  

 

Il prit à nouveau ses lèvres avec douceur puis se releva. Il sentait son self control mis à rude épreuve et se refusait à la faire sienne sans un minimum de romantisme. Elle accepta avec un sourire la main qu’il lui tendait et sortit de son lit. Elle avait à la fois hâte et un peu peur de passer à l’étape suivante de leur relation. Elle voulait se sentir vibrer entre ses bras, sentir les sensations qu’éveilleraient ses caresses et baisers, son corps sur le sien… Elle rougit à ses pensées et baissa le regard pour qu’il ne put pas lire le désir dans ses yeux. Mais le mal était déjà fait et elle le vit à son petit sourire ironique. Elle se sentit alors très mal et le contourna rapidement pour lui échapper. Mais il s’empressa de la rattraper et de la plaquer, le dos contre son torse.  

 

- Je suis heureux de voir qu’il reste encore des traces de ton ancien toi., dit-il, d’une voix douce.  

- N’aie aucune honte avec moi, Kao. Je n’utiliserai pas ton désir contre toi. Je te désire tout autant. Tu es la seule capable de me mettre à genoux. Tu comprends ce que je veux te dire ?  

- Je pense., murmura-t-elle.  

- Alors relève la tête et sois fière d’être une femme en plus d’être mère.  

- Je suis mère avant même d’être femme. Tu ne trouves pas cela ironique, toi ?, dit-elle en étouffant un rire amer.  

 

Il resserra son étreinte sur elle, sentant son désarroi. Il devait l’aider à passer ce cap. Il voyait à ses traits, aux cernes sous ses yeux qu’elle était fatiguée.  

 

- Tu as réinventé le concept de l’immaculée conception, tu sais., dit-il pour détendre un peu l’atmosphère, la faisant rire.  

- Tu t’es réveillée combien de fois cette nuit ?  

- Je ne sais plus. Trois ou quatre fois peut-être., murmura-t-elle.  

- Et ce matin depuis qu’elle dort, qu’as-tu fait ?  

- Du ménage. Là, je dois aller faire la lessive, puis quand elle sera réveillée, j’irais au tableau.  

- J’irai au tableau et cette après-midi quand elle dormira, tu dormiras aussi. Surtout que ce soir, on fête le réveillon avec nos amis. Tant qu’il fera froid, tu n’iras pas au tableau. Tu viens d’accoucher, je te signale., lui dit-il en lui faisant un clin d’oeil comme elle s’était tournée vers lui.  

 

Elle lui sourit, touchée par tant d’attentions de sa part. Elle n’y était pas habituée.  

 

- Tu es toujours ma partenaire dans City Hunter, Kaori, à moins que tu souhaites que cela change., dit-il d’une voix neutre malgré son anxiété.  

- Non, je veux rester tant que tu voudras de moi.  

- Alors j’ai besoin, c’est même vital, que tu sois en forme et apte à te défendre ou agir. Si cela implique que tu restes un peu plus à la maison quelques temps, je m’adapte. On est d’accord ?  

- D’accord.  

 

Ils se séparèrent, lui prenant la direction de la douche et elle partant préparer le déjeuner de son homme puis lancer sa lessive. Ryo engloutit son petit déjeuner en moins de cinq minutes puis partit à la gare. Il n’y avait pas de message et il marcha pendant près d’une heure au hasard des rues discutant ça et là avec ses indics. Lorsqu’il rentra, Kaori étendait la lessive, le bébé dans le porte-bébé.  

 

- Tu ne t’arrêtes jamais ?, lui demanda-t-il, narquois.  

- Pas vraiment, mais jusqu’à présent, tu n’étais pas souvent là pour le voir., répondit-elle.  

 

Il la regarda, légèrement blessé même si c’était la vérité. Elle s’en rendit compte et se mordit les lèvres. Elle n’avait pas voulu lui faire un reproche. C’était un pur constat.  

 

- Je… Ryo, désolée. Je sais que ça sonne comme un reproche mais ça n’en était pas un., bafouilla-t-elle désolée.  

- Ne t’inquiète pas. Ca fait mal mais c’est la réalité des choses. Je n’ai pas vraiment été un gentleman jusqu’à présent.  

- Peut-être mais je sais que je peux compter sur toi. Je te confierai ma vie les yeux fermés et ça c’est le plus important., dit-elle en s’approchant de lui.  

- Ne te fais pas de reproche pour le passé. Depuis quelques mois, tu t’investis plus et tu es plus présent. Tu n’imagines pas le plaisir et le bien que ça me fait.  

- Si tu continues, tu vas me faire rougir…, marmonna-t-il, gêné par ses paroles.  

 

Ca la fit rire et ce rire lui fit un bien fou, lui mettant du baume au coeur.  

 

- Autant d’émotions, ça creuse. On mange quoi ce midi ?, demanda-t-il pour changer de sujet.  

- J’ai fait un Zosui avec les restes d’hier. D’ailleurs il faut que j’aille arrêter le feu.  

- J’y vais, je vais à la cuisine de toute manière.  

- Merci. Je finis et j’arrive dans cinq minutes.  

 

Il la laissa et ils se retrouvèrent quelques minutes plus tard pour déjeuner. Le bébé se manifesta au même moment. Kaori laissa son repas en plan et lui donna son biberon avant d’aller la coucher. Elle revint et finit son repas puis prépara du café pour eux deux. Ils le burent ensemble dans le divan puis restèrent à deux. Kaori s’endormit contre le nettoyeur. Il s’installa plus confortablement et en profita pour se reposer un peu également. Deux heures plus tard, il se réveilla entendant le bébé s’agiter. Il regarda Kaori mais elle était profondément endormie et il n’eut pas le coeur de la réveiller. Il soupira et alla dans la chambre de sa partenaire.  

 

S’approchant du lit du bébé, il la vit s’agiter en poussant des cris. Il hésita sur la marche à suivre. Il n’avait aucune expérience en la matière, pas avec un aussi petit bébé en tous cas. Il inspira profondément.  

 

- Ecoute-moi bien, jeune fille. On va passer un pacte. Tu arrêtes de pleurer et de t’agiter et je t’emmène faire un tour là-haut., lui dit-il, d’une voix calme et posée.  

 

Au son de sa voix, le bébé avait cessé de s’agiter et comme tourné la tête vers lui. Il prit cela pour un accord. Il passa les mains sous son corps et la cala contre lui. C’était une sensation étrange de la tenir ainsi. Voyant la buée sur les fenêtres, il attrapa la couverture de son lit et l’enroula autour d’elle puis monta sur le toit.  

 

- Tu dois dormir la nuit. Kaori va s’épuiser sinon. On arrête les caprices. Si tu as faim, tu manges avant. Et puis bientôt ta maman ne dormira plus à côté de toi et tu devras apprendre à te rendormir toute seule. Elle ne sera jamais loin. Quand on est la fille d’une super nettoyeuse, on doit montrer son courage et ne plus écouter ses peurs.  

 

Il savait qu’elle ne devait pas comprendre un traître mot de ce qu’il lui disait mais il voulait mettre les point sur les i avec elle. Ils allaient devoir partager Kaori et il comptait bien ne pas se laisser déposséder. En plus, il ne savait trop quoi faire avec elle dans les bras et l’avoir là contre lui le faisait se sentir bizarre aussi. Il n’arrivait pas à mettre un mot sur ce qu’il ressentait et n’aimait pas cela.  

 

- Peut-être que toi et moi on s’entendra bien dans le futur… Qui sait ? Ta mère a l’art de déclencher les réactions les plus inattendues chez les gens., murmura-t-il en regardant la petite.  

 

Elle s’était rendormie. Soulagé, il redescendit et alla la remettre dans son lit. Revenant au salon, il vit Kaori qui se réveillait. Elle regardait autour d’elle, désorientée. Il s’approcha d’elle et posa la main sur son épaule.  

 

- Ca va, ma belle ?  

- Oui. J’ai dû sacrément dormir. Quelle heure est-il ?  

- Seize heures.  

- Quoi ? Emi…  

- Elle dort encore. Je viens d’aller jeter un œil dans la chambre., lui dit-il, rassurant.  

- Merci.  

 

Le reste de l’après-midi passa assez rapidement et bientôt ils partirent au Cat’s où tous se retrouvaient pour le réveillon. Kaori était anxieuse. Elle avait peur d’avoir oublié quelque chose pour la petite.  

 

- Déstresse, Kao. Tout va bien et, s’il faut, on n’est pas très loin de la maison.  

- Oui, je suis désolée. C’est la première fois qu’on passe une soirée en dehors de la maison.  

- Tout va bien se passer. Elle n’a pas besoin de grand-chose. Elle dormira probablement toute la soirée.  

- Tu es devenu expert es bébé ?, lui demanda-t-elle, moqueuse.  

- Non, mademoiselle Makimura, comme dans notre partenariat, tu es le coeur et je suis la raison.  

- Complémentaires comme toujours.  

 

Il prit sa main et y déposa un baiser. Ils pénétrèrent dans le café où tout le monde les attendait. La soirée se passa agréablement. Mick ne se priva pas de toutes les occasions possibles de tourner autour de Kaori dont il vantait la beauté à tout bout de champ au grand dam de sa chère et tendre. Les coups de massue plurent donc durant la soirée. A minuit, tous décomptèrent les secondes et s’embrassèrent joyeusement. Le duo s’observa amoureusement avant de sceller leurs lèvres dans un baiser passionné sous le regard surpris mais ravi de leurs amis. Ils se firent charrier durant quelques minutes puis Emi détourna l’attention de tous en réclamant son repas de la nuit.  

 

- Tiens, elle a tenu un peu plus longtemps que d’habitude., remarqua Kaori, étonnée.  

 

Ryo sourit, se demandant si elle l’avait compris. Il se reprit : ce n’était qu’un bébé, donc une pure coïncidence. Une fois la tâche accomplie, Ryo déclara qu’il était l’heure pour eux de rentrer. A l’appartement, Kaori coucha Emi. Elle l’observa dormir quelques minutes puis rejoignit son homme dans le séjour.  

 

- Tu ne vas pas te coucher ?, lui demanda-t-elle, se postant à ses côtés face à la fenêtre.  

- Si, si., répondit-il distraitement.  

 

Il passa le bras autour de sa taille et l’approcha de lui. Elle se laissa faire, se calant contre lui avec plaisir. Elle sentit sa chaleur l’entourer, l’apaisant, lui donnant ce sentiment de sécurité que lui seul arrivait à lui apporter. L’entourant de ses bras, il posa sa joue contre sa tempe, s’imprégnant de son odeur, sa chaleur. Doucement, il posa les lèvres sur sa joue puis alla chercher ses lèvres qu’il prit avec avidité, les laissant tous deux pantelant. Elle se tourna dans ses bras et le regarda avec une lueur douce dans les yeux.  

 

Elle s’accrocha à son cou et alla à son tour chercher sa bouche, cherchant à passer la barrière de ses lèvres, qu’il ouvrit dans un gémissement. Ils se laissèrent emporter par la passion et bientôt leurs mains commencèrent à courir sur le corps de l’autre, découvrant avec plaisir les reliefs. Ryo se sépara d’elle quelques instants.  

 

- Mick avait raison : tu es splendide ce soir., lui murmura-t-il, d’une voix chaude.  

- Merci., dit-elle, rougissante.  

 

Il reprit sa bouche tendrement, laissant le désir monter doucement en elle, sans attiser le sien, sinon il n’aurait plus rien maîtrisé. Il sentait ses mains caresser son dos sans retenue, sa poitrine appuyée contre son torse, provoquant un brasier dans son corps. Lorsqu’ils se séparèrent à nouveau, Kaori posa la tête contre son épaule en fermant les yeux. Elle avait du mal à faire le tri dans les sensations qui l’assaillaient. Elle se sentait ivre de bonheur, de plaisir.  

 

- Kaori…, l’appela-t-il d’une voix rauque.  

- Fais de moi une femme cette nuit, Ryo., lui demanda-t-elle d’une voix sensuelle.  

 

Il la regarda, soulagé que ce fut elle qui l’ait demandé, juste avant qu’il ne le fit. Il la prit par la main et l’emmena dans sa chambre.  

 

- Tu veux aller la voir avant ?  

- Non, elle dort. Je suis avec toi.  

- Tu es sûr que c’est ce que tu veux ?, lui demanda-t-il, soucieux de son bien-être.  

- Oui, ça fait longtemps que je t’attends.  

 

Pour lui confirmer ses dires, elle l’embrassa avec passion, passant les bras autour de son cou. Ils laissèrent le désir prendre la direction des opérations et bientôt leurs vêtements tombèrent par terre et le lit accueillit leurs ébats. Tout en douceur, prenant leur temps, ils découvrirent des mains et du bout des lèvres le corps nu de l’autre. Ils frémirent, tremblèrent, gémirent et soupirèrent sous leurs assauts respectifs. Ils s’unirent doucement, les yeux dans les yeux, les mains dans les mains, trouvant leur rythme propre, atteignant le paroxysme ensemble. Ryo se remit sur le dos pour ne pas l’écraser, l’attirant contre lui. Ils restèrent quelques minutes en silence, reprenant leur souffle.  

 

- Comment tu te sens ?, demanda-t-il doucement, caressant son dos.  

- Bien. Enfin entière., lui répondit-elle, en déposant un baiser sur son torse.  

- Et toi ? Tu ne regrettes pas ?, l’interrogea-t-elle, inquiète.  

- Du tout. Et si ça peut te rassurer, je t’en fais encore la démonstration cette nuit et toutes les nuits que tu voudras me donner., dit-il, en laissant sa main glisser sur son corps, remontant vers son visage pour le lever doucement vers lui et embrasser celle qu’il considérait comme sienne.  

- Tu peux avoir toutes mes nuits., répondit-elle quand il la laissa respirer.  

- Et toutes mes journées. Ce n’est pas qu’une histoire de sexe, Ryo ?  

- Non, mon ange. C’est beaucoup plus profond. C’est ce qui a rendu notre histoire si compliquée.  

 

Elle le regarda et caressa son visage. Elle se hissa sur lui et l’embrassa d’abord doucement puis plus sensuellement, réveillant le désir de son partenaire.  

 

- Et si tu commençais par la démonstration de cette nuit…, susurra-t-elle langoureusement, mordillant légèrement son cou.  

- Tu me connais, j’accepte toutes les missions qui font battre mon coeur.  

- J’espère bien faire battre ton coeur… et plus encore..., répondit-elle d’une voix chaude et suggestive.  

 

Il crut avoir mal entendu mais ses mains aventureuses confirmèrent son audition. Il la fit basculer pour se retrouver sur elle et emprisonna ses mains. Le regard chargé de désir qu’il laissa errer sur son corps déclencha un brasier dans le corps de sa partenaire.  

 

- Où est la Kaori que je connais, qui rougit à tout va, et bafouille sur tous les mots qui ont trait au sexe ?  

- Ton amour me transcende. Aime-moi, Ryo. Fais ce que tu veux de moi. Je suis ton élève entière et dévouée.  

 

Ces mots lui firent perdre la raison. Il partit à l’assaut de son corps avec passion et désir, s’employant à lui montrer l’étendue des sentiments qu’elle déclenchait chez lui. Elle se montra aussi passionnée, se donnant sans retenue, perdant la raison face aux flots de sensations qui l’envahirent. Ce ne fut qu’au petit matin qu’ils s’abandonnèrent aux bras de Morphée, repus, heureux. Malheureusement pour la jeune femme, ce fut aussi le moment que choisit Emi pour se réveiller. Elle s’extirpa difficilement du lit et saisit la chemise de Ryo qu’elle enfila rapidement avant d’aller chercher le bébé et de lui donner son biberon du matin. Elle lui donna son bain et l’habilla ensuite mais le bébé n’était pas décidé à se rendormir. Elle l’emmena dans le salon se lovant dans le divan avec Emi, calée le dos sur ses jambes repliées.  

 

Elle lui parla de tout et n’importe quoi pendant un moment, la fillette la regardant fixement comme si elle buvait ses paroles. Finalement, elle s’endormit une heure plus tard et Kaori la remit dans son lit avant de rejoindre Ryo. Dès qu’elle s’allongea à ses côtés, il passa son bras autour d’elle et elle s’endormit en souriant, sereine et confiante. Une semaine auparavant, ils découvraient un bébé sous le sapin et aujourd’hui ce bébé dormait dans la chambre voisine alors qu’elle dormait dans les bras de son amant, ce même amant qui n’était que son partenaire quelques jours plus tôt. Que de changements en sept jours… Elle espérait que cette nouvelle année serait un peu plus calme et leur permettrait de renforcer les liens noués les sept derniers jours... 

 


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