Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 14 chapters

Published: 15-04-19

Last update: 28-04-19

 

Comments: 31 reviews

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Romance

 

Summary: Parfois les cadeaux du Père Noël changent notre vie... nos deux nettoyeurs vont en faire l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le sapin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous le sapin

 

Chapter 13 :: chapitre 13

Published: 27-04-19 - Last update: 27-04-19

Comments: Bonjour, la suite de l'histoire. C'est le grand jour. Sortez les tailleurs et les chapeaux ;) Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 13  

 

La journée s’annonçait belle et prometteuse contrastant avec les deux précédents jours de tempête. Pas un nuage ne venait troubler le bleu du ciel. Les oiseaux volaient haut dans l’azur, une légère brise agitait les arbres et tempérait la chaleur de cette fin de matinée. Dans sa chambre, Kaori restait insensible à tout cela et observait les larmes aux yeux la tenue qu’elle devait enfiler : un kimono de mariage… L’évènement en lui-même l’aurait rendue extatique si le marié était l’homme de ses rêves mais ce n’était pas le cas. Elle devait épouser l’un des chefs de clan les plus puissants d’Asie, le type d’hommes qu’elle combattait normalement… Un gazouillis la fit se retourner. Emi jouait avec ses pieds dans le lit, babillant de plus belle. C’était pour elle qu’elle acceptait ce sacrifice.  

 

La jeune femme soupira et enleva le peignoir pour passer le kimono. Tanaka n’avait pas lésiné sur les moyens. La matière douce et légère glissait sur sa peau. La soie caressait son corps de manière très agréable, presque aussi douce que les caresses de Ryo… Elle ferma les yeux un instant, laissant les sensations remonter à la surface. La mémoire lui était presque entièrement revenue. Il y avait encore quelques trous noirs mais l’essentiel y était. Elle se souvenait de l’arrivée d’Emi, de la façon dont ils avaient débuté leur relation de couple, leur première nuit… Elle espérait maintenant revivre le tout en vrai et non en rêves.  

 

Finissant de se préparer, elle adressa une prière mentale à tous les dieux qui voudraient bien l’entendre et l’exaucer. Elle comptait sur Ryo et leurs amis pour les sortir de là avant le moment fatidique. Soudain, on toqua à la porte.  

 

- Kaori, c’est l’heure. Tu es prête ?, lui demanda Tanaka au travers de la porte.  

- J’arrive dans une minute., répondit-elle, la voix étranglée.  

 

Elle noua la ceinture du kimono, lissant le tissu tendu. Elle s’attarda sur son ventre. Elle sentait le bébé bouger par moments, ce qui lui procurait une joie indicible qu’elle aurait aimé partager avec le père de l’enfant. Finalement, elle prit Emi et sortit de la chambre, rejoignant Tanaka qui l’attendait dans l’entrée. La jeune femme ne pouvait nier qu’il était très élégant dans son kimono noir mais cela ne remettait pas en cause l’aversion qu’elle portait à ce qu’il lui forçait à faire. Ils montèrent tous trois en limousine.  

 

- Tes amis ne perdent pas espoir de te sortir d’ici., remarqua-t-il en voyant la mini rouge qui les suivait à distance.  

- Non, en effet. Nous gardons la foi jusqu’à la fin., répondit-elle, heureuse de les savoir près d’elle.  

 

Le reste du trajet se fit en silence. Arrivés à la mairie, Tanaka aida Kaori à sortir de la limousine. Toshi les attendait, ce qui les surprit.  

 

- Toshi, que fais-tu ici ? Le rendez-vous était fixé au temple., lui demanda son oncle.  

- Je voulais assister au début du spectacle, mon oncle., répondit-il, un regard glacial fixé sur eux.  

 

Ryo assistait à la scène un peu plus loin, Umi et Mick étant postés à des endroits différents. Ils devaient passer à l’action au moment où ils entreraient dans la mairie, le bâtiment devant protéger Kaori et Emi dans leur fuite. Tendu, il observait la scène. Il savait de source sure que Toshi était à l’origine de la mort de son cousin et ourdissait un plan contre son oncle et tous ceux en travers de son accession au pouvoir du dragon d’or.  

 

Soudain, une voiture garée non loin explosa, soufflant tout sur son passage. Kaori et Tanaka furent projetés par terre. Les hommes du dragon d’or les entourèrent rapidement pour les protéger mais furent très vite la cible d’un tireur embusqué. Ryo le démasqua et l’abattit. Lui qui était venu se battre contre Tanaka était devenu son sauveur… Toshi regarda surpris en direction de son sniper, se demandant pourquoi celui-ci ne tirait plus, et appela en renforts ses hommes postés un peu partout. Une fusillade s’ensuivit et nos trois compères se retrouvèrent à lutter pour sauver Tanaka et Kaori.  

 

Celle-ci était toujours couchée à terre, entourant une Emi hurlant pour la protéger des balles. Tanaka, entouré d’une dizaine de ses hommes, s’était relevé et la prit par le bras pour l’aider à se lever et se mettre à l’abri. Elle le suivit chancelante. Les balles fusaient dans tous les sens, certaines frappaient le béton des colonnes de la mairie derrière lesquelles ils s’étaient réfugiés. Ryo réussit à se faufiler jusqu’à Tanaka et Kaori.  

 

- Saeba !, gronda Tanaka.  

- Bonjour à vous aussi, oyabun., répondit celui-ci avec un demi-sourire.  

- Ca va mon ange ?, demanda-t-il à Kaori avec sollicitude.  

 

Elle était pâle et serrait Emi contre elle.  

 

- Oui, mieux maintenant., répondit-elle, en lui offrant un petit sourire crispé.  

- Allez-vous en Saeba !  

- Je ne pense pas. Nous allons devoir faire front pour les sauver toutes les deux, Tanaka. Pour le reste, on verra après.  

 

Les deux hommes se défièrent du regard un moment jusqu’à ce qu’une rafale de balles les ramena à la réalité.  

 

- C’est votre neveu qui a fait tuer votre fils. Il a juré de vous tuer avant votre mariage ainsi qu’Emi et Kaori. Il avait tenté de tuer Maya à plusieurs reprises et pensait qu’elle était morte avec son enfant. Mais Emi est réapparue et voilà la suite ou plutôt le final de l’histoire.  

- Je m’en doutais mais n’avais aucune preuve., répondit l’oyabun, les dents serrés.  

- Quel sort pour lui, Tanaka ?, demanda Ryo, le regard noir.  

 

On ne touchait pas à sa femme sans le regretter mais il y avait certaines règles à respecter dans le milieu surtout si, pour une raison ou une autre, Kaori devait vraiment vivre avec le clan par la suite. Il préférait s’entendre avec Tanaka que tuer son neveu et voir les répercussions s’abattre sur la femme qu’il aimait. L’oyabun le fixa d’un regard déterminé.  

 

- C’est la mort qui l’attend. De ta main ou de la mienne, peu m’importe. On ne touche pas à ma famille impunément., répondit-il d’une voix dure.  

- Nous sommes d’accord.  

 

Mick et Umibozu assurait le renfort sur chaque extrémité du parvis de la mairie, leur évitant de se faire prendre à revers. Malheureusement, Toshi et ses hommes avaient l’avantage de la surprise et les hommes de Tanaka se faisaient décimer. Toshi, voyant une brèche, s’approcha de l’endroit où ils s’étaient réfugiés et tira sur Kaori. Tanaka le remarqua et, dans un hurlement d’effroi, s’interposa. Il reçut la balle dans le dos, retombant lourdement sur l’épaule de la jeune femme qui poussa un cri de surprise.  

 

- Je suis désolé, Kaori. Je… Je ne voulais que votre bonheur à toutes les deux…, murmura-t-il avant de fermer les yeux.  

 

La jeune femme laissa échapper une larme à la fois touchée par sa mort et à bout de nerfs.  

 

Ryo n’eut pas le temps de riposter que Toshi s’était déjà planqué. Il entraîna sa femme dans l’entrée de la mairie, la mettant plus à l’abri.  

 

- Kao, on va vous sortir de là, d’accord ?, lui promit Ryo.  

 

Elle acquiesça, incapable de dire le moindre mot. Emi ne cessait de pleurer, mettant les nerfs de sa mère à rude épreuve. Elle s’en voulait de ne pouvoir calmer le bébé, de ne pouvoir la protéger de cette situation…  

 

- Toshi, Tanaka est mort ! Ca ne sert plus à rien maintenant !, hurla Ryo, espérant calmer la donne.  

 

Ce n’était pas son style mais il devait penser à sa femme enceinte et sa fille et ce qui était le mieux pour elles.  

 

- Tu te trompes, City Hunter ! Il reste la chère fille de mon cousin et le bébé que sa fiancée porte. Donne-les moi et je m’en vais.  

- Tu t’en prendrais à un bébé de six mois et une femme enceinte ? Tu es vraiment un minable !, intervint Ryo, fou de rage.  

- Non, je suis pragmatique. Quand il y a des cafards, je les extermine., répondit Toshi, d’une voix sarcastique.  

- Je t’interdis de parler d’elles ainsi ! Tu es un minable doublé d’un idiot, Toshi !, l’injuria Ryo.  

- De quel droit m’insultes-tu Saeba !, s’énerva le neveu de Tanaka.  

- Si tu étais vraiment aussi doué pour les affaires, tu serais au courant de certaines choses… comme le fait que City Hunter, ce n’est pas un homme seul mais un duo et qu’on ne s’en prend pas à un membre de ce duo sans le payer chèrement.  

 

Kaori regarda Ryo et se sentit réconfortée. Malgré tout ce qu’il s’était passé, il la considérait toujours comme sa partenaire. Il n’imaginait pas le bien que ça lui faisait. A cet instant, tous ses doutes et ses peurs s’évaporèrent et elle sut qu’ils allaient s’en sortir comme toujours. Elle s’aperçut qu’Emi se calmait également et peu après elle tomba endormie.  

 

- Ah ouais ? Et il est où ton cher partenaire ?, railla Toshi.  

- Ma partenaire était la fiancée de ton défunt oncle, celle-là même que tu veux tuer. Tu peux donc imaginer que je ne te la livrerai pas., répondit Ryo.  

- Si on se la jouait réglo Toshi. Renvoie tes hommes chez eux et, toi et moi, on finit ça en duel., proposa Ryo, scrutant son adversaire.  

 

Il vit Toshi faire un signe de tête discret à quelques-uns de ses hommes et un autre à son bras droit. Ryo connaissait la réputation de Toshi et se méfia. Il n’était pas connu pour son sens de l’honneur. Il ne respectait pas les règles du milieu.  

 

- Ca marche, Saeba. Ainsi j’aurai l’honneur d’avoir tué le nettoyeur numéro un du Japon et je prendrai la place de mon oncle. Peut-être que je me ferai ta partenaire avant de la tuer…, annonça-t-il partant d’un rire cruel.  

- Ryo, fais attention., murmura Kaori en posant une main sur son bras.  

- Promis, ma belle. Je compte bien voir grandir ces deux-là., lui répondit Ryo, en pointant un doigt vers Emi puis son ventre.  

- Et j’ai encore envie de plein de nuits mokkori avec toi., ajouta-t-il en prenant ses lèvres dans un baiser passionné.  

 

Elle répondit à son baiser avec amour. Ils se séparèrent après un moment.  

 

- Reste ici. Ne joue pas les héroïnes. Mick et Umi vont arriver.  

- Alors Saeba, tu craques ?, l’invectiva Toshi.  

 

Ryo se leva et se dirigea vers le neveu de Tanaka, d’un air indifférent.  

 

- J’ai tué mon premier homme quand tu en as eu à peine fini avec les couches, Toshi., lança le nettoyeur sachant que celui-ci était probablement un peu plus vieux que lui.  

 

Toshi serra les doigts autour de la crosse de son revolver, vexé. Pour un samedi matin, la place de la mairie était déserte. Il était vrai qu’un fusillade pouvait avoir cet effet... La place ne ressemblait plus à grand-chose. Ryo remarqua que les caméras de la place étaient toutes détruites, certainement l’oeuvre de Toshi pour masquer son implication. Ca l’arrangeait. Au loin, les sirènes de police approchaient. Ils devaient en finir et vite. Ryo sortit son briquet de sa poche.  

 

- Quand il touchera terre, on pourra tirer. Tu n’as rien à dire ?  

- Va en enfer., ragea Toshi.  

 

Ryo lui sourit durement, le regard déterminé. Il lança le briquet en l’air et attendit qu’il toucha le sol. Fidèle à lui-même, Toshi le visa avant le signal mais Ryo fut plus prompt à tirer et l’abattit d’une balle en plein coeur. Son bras droit essaya de riposter mais le nettoyeur l’abattit également. Sans attendre, il courut jusqu’à Kaori soutenue par Umibozu, Mick à leurs côtés tenant Emi.  

 

- On file avant que la cavalerie arrive. J’espère que Saeko pourra masquer notre implication., murmura Ryo.  

 

Il prit Kaori dans ses bras, ne souhaitant plus la laisser échapper. Plus d’un mois sans la voir, c’était l’enfer. Il l’emmena à la clinique souhaitant s’assurer que tout allait bien pour elle, le bébé et Emi. Le Professeur préféra les garder pour la nuit pour s’assurer que la jeune femme n’avait pas de contractions. Kaori râla, pesta, bouda mais finit par accepter la contrainte après une heure de négociation avec Ryo. Elle n’avait pas revu son appartement depuis trois mois et elle avait hâte de retrouver son lit, son chez-elle, ses habitudes… Le nettoyeur resta avec elle. Pour la première fois, il voyait une façade de sa femme qu’il ne connaissait pas, une Kaori impatiente, vindicative, insoumise… et ça lui plaisait. Ils passèrent la nuit tous les deux enlacés, allongés dans le même lit, Emi entre eux.  

 

Ils se réveillèrent le lendemain matin après une nuit réparatrice. Sa patiente se révélant cette fois aussi pénible que Ryo malade, le Professeur l’autorisa à sortir tôt dans la matinée. Lorsqu’ils arrivèrent chez eux, ils furent accueillis par leurs amis qui avaient préparé l’appartement pour leur retour. Les filles avaient fait les courses et rempli les placards. Après des embrassades chaleureuses, des larmes de joie, Kaori s’absenta le temps de prendre une douche et changer de vêtements. Elle enleva avec soulagement le kimono qu’elle portait et se glissa sous le jet d’eau chaude. Lorsqu’elle sortit de la douche, deux bras l’entourèrent d’une serviette. Des lèvres chaudes et sensuelles déposèrent des baisers au creux de son cou et sur son épaule.  

 

- Ryo…, gémit-elle, heureuse de retrouver ce contact qui lui avait tant manqué.  

- J’aime te retrouver à la maison. Elle me paraissait bien vide sans toi.  

 

Elle se retourna dans ses bras et glissa les mains derrière son cou, l’embrassant avec beaucoup de passion. Ils se séparèrent, haletants, quelques minutes plus tard.  

 

- Tu devrais t’habiller, mon ange., lui murmura-t-il tendrement.  

- Je ne tiendrai pas longtemps encore si tu restes ainsi dévêtue.  

- Qui te dit que j’ai envie de m’habiller ?, susurra-t-elle d’une voix suggestive.  

- Nos amis nous attendent en bas, Emi aussi.  

- Depuis quand es-tu aussi raisonnable ?, lui demanda-t-elle, une lueur mutine dans les yeux.  

- Depuis que j’ai une femme et des enfants…, répondit-il, un sourire tendre aux lèvres.  

 

Kaori le regarda droit dans les yeux et se souvint qu’ils n’avaient jamais parlé de sa grossesse. Elle s’écarta un peu de lui et le regarda droit dans les yeux.  

 

- Ryo, tu… Tu es heureux d’être père ? Ce bébé, nous n’en avions jamais parlé., demanda-t-elle, soucieuse.  

- Kao, je suis déjà père. Emi est notre fille même si j’ai refusé de l’admettre. Notre deuxième enfant, c’est la cerise sur le gâteau. Un enfant issu de notre amour qui se sera battu pour vivre comme tu t’es battue pour que l’on s’aime., lui dit-il en prenant son visage en coupe et l’embrassant tendrement.  

- Tu es sûr ?  

- Oui, à cent pour cent, mon ange.  

 

Elle l’enlaça, les larmes aux yeux. Elle était rassurée. Ils étaient à deux et formeraient avec leurs enfants une famille unie.  

 

- Allez, file t’habiller., lui dit-il en lui donnant une légère tape sur les fesses, ce qui la fit rire.  

 

Elle enfila une robe d’été, seul vêtement qu’elle pouvait encore passer. Le vêtement lui collait à la peau, soulignant ces formes voluptueuses. Lorsqu’elle descendit, Mick passa en mode pervers et vola vers elle, la langue pendue.  

 

- Ma Kaori chérie, que tu es belle !, hurla-t-il.  

 

Il finit sa course écrasé contre le mur sous une massue joyeusement envoyée par sa bien-aimée.  

 

- Ca fait du bien. Ca va me manquer dans les mois à venir., pensa-t-elle, en se frottant les mains.  

 

Tous la regardèrent, étonnés, et en premier, Mick qui bondit de sa prison de bois pour lui faire face.  

 

- Je… j’ai bien entendu ?, bégaya-t-il, pâle comme un linge.  

- Quoi ?, lui demanda l’infirmière.  

- Tu es enceinte ?, l’interrogea son compagnon.  

- Oups… j’ai pensé tout haut. Oui darling, on va avoir un bébé.  

 

Elle le regardait intimidée attendant sa réaction. Il la dévisagea intensément puis, un sourire fendant son visage, il la fit tournoyer. Miki regarda ses deux amies, puis ses pieds.  

 

- En fait, on dit jamais deux sans trois. Nounours, nous allons nous aussi avoir un bébé., l’informa-t-elle.  

 

Le géant dévisagea sa femme et tomba évanoui, sous le regard perplexe de ses amis qui éclatèrent de rire.  

 

- Ah ce Umi, quelques grammes de douceur dans un monde de brutes…, murmura Ryo, narquois.  

 

Peu après, Saeko arriva et, avant même de les informer des dernières nouvelles, prit Kaori dans ses bras, heureuse de retrouver la petite sœur de Maki.  

 

- Ca fait plaisir de te revoir, Kaori.  

- Moi aussi, Saeko., répondit la rouquine.  

- Alors inspectrice de mon coeur, tu as des nouvelles pour nous ?, demanda Ryo, enlaçant Kaori qui se cala dans ses bras.  

- Tanaka et son neveu sont morts, c’est officiel. Le dragon d’or est complètement désorganisé et on s’attend à un partage du terrain quelque peu musclé. Je pense que, pour Emi, vous n’avez plus à vous préoccuper de quoi que ce soit.  

 

La demoiselle en question se manifesta par un petit cri perçant et une série d’onomatopées qui les fit tous rire. Plusieurs heures après, tous quittèrent l’appartement, laissant la petite famille seule. Epuisés par les évènements, tous trois se couchèrent tôt, heureux de se retrouver ensemble définitivement. Emi avait regagné sa chambre, Kaori le lit et les bras de son compagnon. Tout reprenait son cours.  

 

- Je suis contente d’être de retour, Ryo. Ces derniers mois ont été un enfer., murmura Kaori, se lovant contre lui.  

- Tu n’imagines pas le vide que tu as laissé ici. Que vous avez laissé, devrai-je dire. Je ne pouvais admettre votre mort, c’était trop douloureux. Lorsque tu es réapparue, ça a été un tel soulagement.  

- Même si je ne me souvenais de rien ?  

- Oui, ce n’était qu’une question de temps. Mais il a fallu que ton charme opère à nouveau…  

- Arrête, je n’ai aucun charme, Ryo.  

 

Il lui releva le menton pour qu’elle lut dans ses yeux la réalité des choses.  

 

- Oh que si, tu as un charme fou et tu ne t’en aperçois même pas. Tanaka était fou de toi. Il était amoureux de toi, réellement. Kaori, je n’aimais pas cet homme mais il a donné sa vie pour toi et, pour cela, je ne peux que le remercier.  

- Il disait que j’étais la seule à être franche avec lui, même si ce n’était pas à son avantage…  

- J’imagine. Vu ton caractère, tu as dû lui dire ses quatre vérités…, répondit Ryo, amusé.  

 

Elle enfouit son visage dans son épaule, refusant de répondre, ce qui le fit rire. Ce fut dans la bonne humeur qu’ils s’endormirent, heureux et apaisés. 

 


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