Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: MelleKaori

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 13 chapters

Published: 15-04-19

Last update: 30-04-19

 

Comments: 18 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Comment résumer tout ça? Un peu de froid, un peu de chaud…sans être tiède pour autant.

 

Disclaimer: Les personnages de "Qui sème le froid…" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Qui sème le froid...

 

Chapter 6 :: Chapitre 6

Published: 21-04-19 - Last update: 21-04-19

Comments: Toutes mes excuses quant à la brièveté de mes chapitres. Je confirme ou j'infirme vos suppositions. Je vous rassure, ou pas…je finirai par basculer du côté obscur(?ou lumineux?) du romantisme mais…cela n'est pas chose aisée quand on a lutté si longtemps contre ses inclinations… Bonne lecture.

 


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-...Mick ?  

-Tu n'as rien ?  

-Je...Je...  

-Kaori, ça va ?  

-...Oui. Oui ça va...Merci...  

-On ne peut pas en dire autant de ton parapluie...  

 

Je manque de tomber face à la découverte de la carcasse déformée, tandis que je me raccroche à son costume je gémis. Le regard azuré de Mick me scrute tout autant que ceux des passants. «Putain, il va me tuer ! »murmure-t-il. Je n'ai pas l'opportunité de le questionner puisque le chauffeur de Yoshimoto se trouve près de nous.  

 

-Mademoiselle Ishika, je vous ramène chez vous.  

-Mais ce n'est pas...  

-Je viens d'en avoir l'ordre.  

 

Devant sa mine sérieuse, je me résous à céder. Je remercie de nouveau mon sauveur et j'emboîte le pas de Hyûga. Je m'engouffre dans la luxueuse berline, à présent je peux lister mes blessures : des écorchures aux genoux, un élancement dans le poignet gauche et une faille béante dans mon amour propre. Rien de bien grave en définitive.  

 

-Le médecin personnel de Monsieur Yoshimoto nous rejoindra à votre domicile.  

-Euh...Je ne pense pas que cela soit nécessaire.  

-Il est déjà en route.  

 

Un bandage pour limiter l'utilisation de ma main gauche, pendant que je contacte mon employeur au téléphone. Non je ne me sens pas en danger, non je vais rester dans mon appartement, non je ne veux pas emménager dans sa demeure, j'énonce une simple bousculade d'adolescents comme raison de ma chute. Pour l'instant il semble se satisfaire de ma réponse.  

 

Je tourne et retourne dans mon lit. Je ne suis pas tranquille, je sais bien que quelqu'un a attenté à ma vie mais pourquoi ? C'est un peu perturbant ces attentions, me faire raccompagner, être prise en charge par son praticien attitré. Je ne suis qu'une simple assistante, facilement remplaçable. Soit j'ai déjà eu accès à des dossiers compromettants, soit ils se sont trompés de cible, soit ils testent Yoshimoto, soit mon patron me teste moi...  

 

J'ai la désagréable sensation d'avoir fait une nuit blanche. J'ai appelé Miki pour la rassurer, je ne doute pas que Mick soit allé rendre compte de l'incident au café. Ryô finira par l'apprendre...et là, il va me passer un de ces savons !D'abord il commencera par me jeter au visage « Je l'avais dit… », ensuite il me rabrouera à coups de « Tu n'étais pas suffisamment préparée, tu étais trop près de la chaussée, tu n'es pas assez perspicace par décoder les informations » et il terminera par « Quelle monumentale ces talons, tu n'es pourtant plus une débutante ! »  

 

Me recentrer sur la mission, je m'approche du terme de celle-ci. A la fin de la semaine, une réception réunira divers clients internationaux, à cet effet je dois vérifier les tableaux, imprimer différents graphiques et les projections financières de plusieurs contrats avec six compagnies sud-américaines différentes. Cette soirée est probablement très importante et réduira significativement le champ de mes recherches, à condition que j'y assiste. Présente ou non, j'aurai un accès illimitée aux dossiers les concernant, je dois considérer cela comme une avancée, ou comme une restriction du champ de mes recherches au pire.  

 

Une fois mon café avalé, je me prépare en prenant soin de couvrir mes éraflures. Mon bandage se révèle un allié précieux pour dissimuler la fine clé usb que j'utilise pour collecter les preuves à l'intention des services de police. Je vais commencer aujourd'hui, en espérant finir à temps et que mon intuition est bonne.  

 

Pile au moment où je m'apprête à sortir, mon portable m''informe que Ryô est au courant de ma mésaventure, je suis si décontenancée que mes clés m'échappent. Hyûga m'attend devant l'entrée de mon petit immeuble, il a probablement passé la nuit ici à garder un œil sur moi. Je me sens un peu honteuse et compatissante. Je lisse machinalement ma jupe dans l'ascenseur et je gagne sans précipitation mon poste de travail et mon ordinateur.  

 

Six entreprises en 4 jours, j'espère que la mémoire de mes partenaires informatiques ne me feront pas défaut, je n'ai pas envie de repartir pour un deuxième round de plusieurs semaines. J'en sélectionne une en me remettant à l'ordre alphabétique puis, l'un après l'autre, je copie tous les fichiers affiliés, en sélectionnant en premier lieu ceux ayant un rapport avec la soirée prévue pour la fin de semaine, ensuite je remonte le temps.  

 

-Mademoiselle Ishika, dans mon bureau je vous prie.  

-Bien Monsieur.  

 

A chacun de mes pas, ce sentiment confus se précise, je ressens sa présence de plus en plus fortement. Il est là, dans ce bureau dans lequel je dois entrer. Cela fait 2 jours que je ne l'ai pas vu et je ne pense qu'à lui à longueur de nuit. Je vacille sous l'intense bouffée de manque qui monte en moi, mêlée à de l'angoisse aussi. Je prends une profonde inspiration avant de pénétrer dans cette pièce en simulant le détachement, en me crispant autour de mon bloc-notes.  

 

-Monsieur Yoshimoto...  

-Toshio...combien de fois devrais-je vous le rappeler ?  

-Une fois de plus il faut croire Mon...Toshio.  

-Prenez place s'il vous plait.  

 

Il me désigne un fauteuil face à lui sur lequel je m'assieds. Je tire sur le pan de ma jupe qui dévoile un bout de ma cuisse et mes genoux écorchés et m'efforce de rester droite sans me retourner vers LUI. Il est furieux, il ne voulait pas que je m'engage dans cette mission sans garantie sur ma sécurité, bien que superficielles les meurtrissures lui donnent raison. Je pense que Saeko et Mick ont déjà subi leur orage, le mien ne tardera pas à leur succéder.  

 

-...Comment vous sentez-vous ?  

-Bien, ce ne sont que quelques égratignures, je vous remercie de votre sollicitude.  

-Votre poignet ?  

-Ce n'est rien.  

-Une foulure, ce n'est pas rien.,  

-Cela ne m'empêchera pas de terminer le travail que vous m'avez confié., affirmé-je posément.  

-J'exècre l'idée de vous savoir en danger.  

-Mais je ne le suis pas.  

-Ce n'est pas ce que l'incident d'hier...  

-Je vous l'ai dit, des adolescents chahutaient et...  

-Nous avons déjà parler de ceci. Je respecte vos velléités d'indépendance mais je tiens à vous informer que j'ai pris les dispositions nécessaires quant à votre sécurité., m'annonce-t-il en me coupant.  

-Quoi?  

-J'aurais préféré vous accorder quelques jours de repos mais j'ai absolument besoin ces documents pour vendredi. Il faut croire que je ne peux plus me passer de vous... Monsieur Saeba vous accompagnera chaque instant que vous ne passerez pas dans nos murs et ce, jusqu'à ce que nous ayons éclairci la situation., poursuit mon patron.  

-Mais...Monsieur...Euh...Toshio...bafouillé-je.  

-Je ne reviendrai pas là-dessus. Bien évidemment je compte sur votre présence à mes côtés ce samedi.  

-Oui, bien sûr, je suis à votre disposition.  

-Il vous faudra une tenue pour la soirée. Vous avez carte blanche, donnez mon nom lorsque vous aurez arrêté votre choix.  

-Je...ce sera fait.  

-Merci Hitomi, je ne vous retiens pas plus longtemps, je suis confus de vous imposer une montagne de travail en si peu de temps.  

-Ne le soyez pas.  

-Je vous promets de me faire pardonner., conclut-il.  

-Hum...toussé-je gênée.  

 

La prévenance de mon employeur ne fait qu'exacerber l'aura furibonde qui émane déjà de mon partenaire et futur garde du corps personnel. Heureusement, mon patron me renvoie à mes obligations professionnelles. Quand je me pivote pour le saluer, ses prunelles sont aussi flamboyantes que je le supposais et ses poings profondément enfoncés dans ses poches. Très mauvais signe, très très mauvais signe...  

 

Je m'assieds toute frissonnante à mon bureau et je le chasse de mes pensées sinon je ne pourrai pas me concentrer, l'espérance de mettre à mal un trafic de drogue lié à l'organisation-dont-on-ne-peut-prononcer-le-nom m'aide à reprendre mes activités. Si mes déductions s'avèrent exactes, à la fin de la semaine, je suis sûre de m'approcher enfin des activités illégales de Yoshimoto Inc.  

 

Je reprends de plus belle mes copies, mes collectes de données informatiques, je ne m'octroie que quelques minutes pour déjeuner, je préfère me faire livrer. La journée passe bien vite, j'en avais même aussi oublié que j'aurai une voiture et une escorte individuelle pour me raccompagner. Avec ce grand ténébreux qui n'a pas décoléré l'ambiance est pesante dans la voiture, elle s'alourdit davantage lorsque nous quittons le véhicule.  

 

Je me garde bien d'entamer la conversation, je diffère l'explosion imminente. Je ne lui ferai pas l'affront du chahut adolescent, mon sauveur a déjà tout rapporté mais je pourrai lui opposer qu'il ne peut plus émettre de doutes quant à ma sécurité puisque c'est lui qui en est chargé, officiellement...Et que nous connaissons tous les deux ses compétences dans ce domaine.  

 

Il fait le tour des pièces promptement pour un éventuel guet-apens, j'attends patiemment son feu vert pour entrer. Je dépose mes effets personnels dans l'entrée et je prends la mesure de la situation : j'ai maintenant un lion en cage dans mon salon. Je crois que c'est la première fois que je le vois chercher ses mots pour m'incendier.  

 

5 – 4 – 3 – 2 – 1 – 0, au lieu de l'enchaînement aléatoire des réflexions cinglantes que je présumais il romionne un « Pfff...Putain ! » en inspectant minutieusement mes petites blessures. Je grogne à la palpation de mon poignet, j'ai forcé aujourd'hui bien plus que de raison mais uniquement dans la perspective de quitter au plus vite ces locaux. Un duel visuel avant de lui répéter que je n'ai rien, que je suis sur le point d'avoir toutes les preuves nécessaires et que je ne renoncerai pas si près du but.  

 

Le cataclysme colérique n'aura pas lieu, le masque froid de la fureur se dissipe « Si j'avais su... je t'aurais poussée bien avant, ça m'aurait évité de me les geler… ». Nous n'échangeons plus que sur les informations dont nous disposons tous les deux. Comme précédemment, à défaut de whisky je lui propose un thé qu'il refuse ben évidemment, la couleur ambrée peut faire illusion mais les breuvages sont trop différents, je bois très lentement le mien, reculant autant que faire se peut l'heure de mon coucher, espérant un dénouement similaire à celui de sa dernière visite.  

 

Il n'en est rien. La distance qu'il instaure entre nous signifie que je dois rejoindre ma chambre et qu'il investira le salon. Je transfère les données puis je lui abandonne l'ordinateur et le disque dur pour la nuit. Nous ne sommes plus séparés, il est dans la pièce à côté et non plus je ne sais où dans le Kabukicho, j'ai toutefois un pincement au cœur en notant qu'il ne tentera aucune visite nocturne, Hitomi n'est pas n'importe quelle cliente. Elle peut s'assoupir tranquillement, c'est exactement ce qu'elle fait, elle se laisse emporter par sa fatigue non sans avoir essuyé quelques regrets.  

 

Le temps poursuit sa course, tandis que moi, je cours après les preuves. J'appréhende l'ultime étape de ma mission, néanmoins je n'ai pas vraiment le choix, je dois assister à cette réunion d'affaires. Mon entrée officielle dans le secret des tractations illégales se fera dans la pénible épreuve de la robe de soirée.  

 

Tout naturellement , je me suis tournée vers Eriko pour me trouver la tenue adéquate. Je lui lâche le minimum d'informations en un minimum de phrases. Et je peste face à chacune de ses propositions. D'abord ce n'est pas confortable, ensuite il n'y a jamais assez de tissu et pour finir cela ne me sied absolument pas. La moue dubitative et grimaçante de mon escorte personnelle, tout au long de mes essayages, me le confirme et il est obligatoire que je porte de hauts talons, vraiment périlleux ce défi.  

 

D'autant plus que, bien qu'il ait scrupuleusement éludé le sujet, j'ai appris que la dépouille de mon prédécesseur avait été retrouvée, je n'ai pas jugé utile de retenir les détails dans le flot de paroles annonçant ce fait, j'ai juste retenu captivité et assassinée, c'est plus que suffisant pour faire monter la pression. Je signifie brièvement à Ryô que je suis au courant, que je ne souhaite absolument pas en parler, et que je ne pense pas que Yoshimoto soit à l'origine de sa mort, puisqu'il me parait trop affecté par la nouvelle.  

 

En effet, un voile de tristesse habille son regard, pourtant il ne montre aucun signe de faiblesse et ne ralentit pas son rythme de travail. Elle n'était qu'une abeille dans la ruche, sa mort n'affectera pas la colonie. Il valide la dernière mouture de mon travail avec un sourire, la satisfaction et le soulagement m'offrent un peu de répit avant le grand plongeon. Ce soir c'est le grand soir, j'en ai la certitude lorsqu'il annonce à Ryô qu'il peut disposer de sa soirée. Je suis vraiment nerveuse, il suffit qu'une seule personne ait un soupçon sur mon identité pour que tout tombe à l'eau.  

 

Je dispose d'un peu de temps pour me reposer avant de me préparer, en fait je passe une grande partie de ce délai à discuter avec Miki au téléphone. Ensuite je m'isole dans la salle de bains pour me changer. Je marmonne à mon reflet, je trouve décidément ma robe trop décolletée et trop ajustée pour me permettre d'y dissimuler quoique ce soit. Un peu de mascara, un fard discret déposé avec parcimonie et une touche de brillant framboisé plus tard, je suis prête, maquillée, et réhaussée de 8 centimètres...  

 

La luxueuse berline m'attend à l'heure convenue, je m'y glisse avec appréhension. Pas d'arme, pas de micro, pas même d'émetteur dans mes boucles d'oreilles. Je réajuste ma robe en sortant de la voiture, Yoshimoto est déjà sur les lieux, il me fait signe de le suivre dans le hall où se tient la réception. Une serveuse s'approche avec des cocktails, je me confonds en excuses pour demander une boisson non alcoolisée, mon patron ne s'en offusque pas.  

 

-Vous êtes magnifique dans cette robe, indiscutablement je vais faire des jaloux.  

-Hum, je...Monsieur ...Toshio...Merci...  

 

Je n'ai pas vraiment l'habitude des compliments, je bredouille plus pivoine que je ne le souhaiterais, puis je me corrige pour assurer efficacement ma fonction. Il y a de nombreux invités, tous les patrons de ces entreprises internationales sont accompagnés de leur secrétaire particulier, il n'y a pas beaucoup de femmes dans ce gala professionnel. Avec mes échasses je suis indiscutablement la plus grande, et je dois être aussi la plus vêtue d'entre elles, j'attire bien trop de regards...J'ai parcouru la kyrielle de photographies que Kenda m'a transmis lors de notre dernière réunion de travail, j'identifie donc la majeure partie de ces visages. J'essaye de mémoriser les noms ceux qui discutent en aparté, pourvu que personne ne me reconnaisse.  

 

Bien que je doute fortement que la tractation aie lieu sous des lustres en cristal, je suppose toutefois que l'approche se fera en pleine lumière, une coupe à la main. Nous n'avons pas fini le cérémoniel des salutations, celui-ci ne fait que débuter. Il faut d'ailleurs que je pousse Eriko à se lancer dans des tenues plus respectueuses des transcriptions mathématiques de la proportionnalité! Moins il y a de tissu, plus le prix de la robe atteint des sommets !  

 

Plus sérieusement, Yoshimoto n'engage pas de réelle conversation avec ses partenaires, et si tout cela n'était finalement qu'une banale soirée dispendieuse ? Je jette des œillades furtives aux plateaux qui circulent, le sucré rivalise avec le salé, les cocktails côtoient le champagne. Je me focalise sur la consommation d'alcool des mes six cibles, enfin sur les cinq hommes en costume qui sont effectivement présents. Où est le sixième ? Arrivera-t-il plus tard ? A-t-il envoyé un émissaire à sa place ?  

 

-Vous êtes bien raisonnable.  

-Je n'ai pas l'intention de faillir à mes responsabilités. Tout comme vous., répondis-je.  

-Vous avez un appétit d'oiseau ou vous n'osez me dire que cela n'est pas à votre goût.  

-Non, c'est pas du tout ça...  

-Vous pouvez consulter la carte si vous le souhaitez.  

-Je suis confuse, j'ai...l'estomac un peu noué. Je n'ai pas l'habitude de...  

-Vous êtes absolument parfaite, ne vous inquiétez pas pour ça...Veuillez m'excuser un instant.  

 

J'ai la conviction que Ryô a connaissance du déroulement des évènements, je m'attends d'ailleurs à découvrir un grand nettoyeur vêtu d'un costume de barman, mais celui-ci est plus petit que moi, ce n'est donc ni le blond ni le brun...Je regrette de ne pas être assez physionomiste pour reconnaître les membres de son réseau d'informateurs parmi les convives, patienter près du comptoir dédié aux cocktails ne me pose aucune difficulté, en revanche m'entendre proposer un XYZ me laisse interdite une fraction de seconde.  

 

 


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