Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: MelleKaori

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 13 chapters

Published: 15-04-19

Last update: 30-04-19

 

Comments: 18 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Comment résumer tout ça? Un peu de froid, un peu de chaud…sans être tiède pour autant.

 

Disclaimer: Les personnages de "Qui sème le froid…" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Qui sème le froid...

 

Chapter 13 :: Chapitre 13

Published: 30-04-19 - Last update: 30-04-19

Comments: Le 13 portera-t-il chance? Cette fic se terminera-t-elle sur le versant "chaud" ou "froid"? Bientôt la réponse! J'espère que cet ultime chapitre ne vous décevra pas, la boucle est bouclée… PS1: Je comprends tout à fait ta frustration Didinebis de ne pas savoir ce que peut bien faire Ryô pendant la captivité de sa partenaire, je reconnais ne pas avoir envisagé de transcrire ceci en hypothèses de Kaori. PS2:J'espère vous avoir emmené(e)s dans ma perception des méandres émotionnels de ma narratrice. Peut-être la fin est-elle trop...tranchée? prévisible?...C'est la note dont j'avais besoin lors de mon écriture. PS3:Que vous ayez apprécié, ou pas, n'hésitez pas à taquiner le clavier! A présent, bonne lecture.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Je n'ai pas peur quand mon lit se met à trembler brusquement, je dénombre simplement les secondes de silence qui séparent les secousses qui l'agitent. Enfin, le calme revient, je me lève et je marche lentement vers la lourde porte gémissante. Je recouvre ma liberté en m'avançant vers les ténèbres rassurants, en me blottissant dans la prison que j'appréhendais de ne jamais rejoindre. Ses bras se referment tendrement autour de moi, je sens sa tension s'estomper à chacune de mes expirations et son souffle chaud sur mon cou gomme les éprouvants jours de captivité. Je profite de mon cocon jusqu'à ce qu'il relève mon visage pour sonder mon regard.  

 

-Kaori...  

-Tu m'as retrouvée…,bredouillé-je.  

-Tu as réussi.  

-J'ai eu si peur que tu…  

-Hé ! Je suis là., me coupe-t-il.  

 

Il chasse les perles salées qui bordent mes cils et rien, pas même les exclamations de Mick, rien ne pourra me détourner de ses lèvres qui cherchent les miennes. Ses doigts se perdent dans mes cheveux pour approfondir la douce démonstration de sa langue comme preuve de sa présence. « Bon, ben je vous attends dehors...Beurk » Ses baisers me font respirer de nouveau, m'entraînent plus près de son torse jusqu'à ce que nous soyons rappelés à l'ordre par une protestation animale.  

 

-Ramène-moi chez nous...enfin ramène-nous..., demandé-je calmement.  

-Nous ? Tu plaisantes, tu veux emmener ce chat ?  

-C'est lui mon sauveur...  

-Je croyais que c'était moi...C'est lui qui aura droit à toute ton attention ? m'interroge-t-il en souriant.  

-Je ne sais pas, ça dépend de l'état de l'appartement.  

-Je me doutais que la vaisselle te manquerait.  

-Oui...c'est tout à fait ça...et l'aspirateur aussi…, relancé-je.  

-Ok.  

-Ok ?  

-Ok, il peut venir. A condition qu'il dorme dans ta chambre, toi tu dormiras dans la mienne, enfin si...tu appelles ça dormir…, conclut sa voix suave.  

-Ryô ! Tu n'es qu'un...  

-...obsédé, oui ! Tout à fait...  

-...Je t'aime…, lâché-je dans un murmure à peine audible.  

 

Il fait vibrer mes lèvres en les effleurant pour y chuchoter « Je t'aime ». Nous nous écartons l'un de l'autre au fur et à mesure que nous remontons le souterrain et nous nous apprêtons à quitter cet endroit en souriant. A l'extérieur, il se rembrunit en découvrant le sillon dissimulé sous le bandage qui orne mon poignet et les imperceptibles empreintes jaunes sur mon cou. Nous ne sommes pas trop de quatre pour nous interposer entre Hyûga et lui, cinq si je compte la petite bête que je serre contre ma poitrine. Finalement, il capitule sous toutes nos injonctions.  

 

-Ryô, je veux partir d'ici., le supplié-je  

-On va s'arrêter chez le doc, tu as une mine affreuse.  

-Merci...Mais pas ce soir.  

-C'est sur la route., m'oppose-t-il.  

-Ça attendra demain.  

-Kaori...  

-Je te promets d'y aller demain. Mon sauveur a besoin de repos et moi aussi., négocié-je avec mon grand brun.  

 

Il me soulève facilement lorsque je vacille dans la montée des marches. Il ne reste que quelques heures avant le lever du soleil, aussi m'emmène-t-il immédiatement à la porte de ma chambre. Une courte halte dans celle-ci, déjà prête à accueillir son nouvel occupant, il savait que je ne me départirai pas du chaton, ensuite direction la sienne. Il emprisonne mes prunelles et mes doigts glacés, je n'aspire plus qu'à me fondre dans sa chaleur.  

 

-...Réchauffe-moi..., réclamé-je faiblement.  

 

Une formulation qui me surprend et qui le ravit. Il m'effeuille lentement mais sûrement, ma fatigue s'évapore dans sa tendresse, les premiers rayons solaires se frayent un chemin entre les lamelles des stores éclairant des onyx pétillantes et des murs unis. Un sourire, un baiser suave en échange de l'abandon de ces horribles posters que je détestais. Il s'arrache de mes lèvres en rouspétant et en gesticulant.  

 

-...Qu'est ce qui t'arrive ?  

-Ton sauveur…, peste-t-il entre ses doigts.  

-Il faut croire qu'il abat toutes les portes entre nous...  

-Non...Ah ! Mais ! Sérieusement !  

-Quoi ?.  

-...Il grignote mes orteils !, clame mon ténébreux gigoteur..  

-...Tant que ce n'est pas autre chose...  

-Hé ! Et après tu vas oser dire que c'est moi l'obsédé ! s'exclame-t-il.  

 

Je ris tandis qu'il s'efforce de se soustraire aux piqûres de la petite mâchoire, nul doute que le monstre poilu est un joueur affamé. Il peste de plus belle en comprenant qu'il est contraint et forcé de sortir du lit pour nourrir l'animal, c'est le prix à payer pour que je ne me lève pas, du moins pas tout de suite. Je supposais à tort que l'appartement serait en désordre, c'est en tout point identique au jour de mon enlèvement, je n'ai pas de ménage à rattraper. La grasse-matinée se prolonge délicieusement, je quitte son antre pour profiter d'une longue douche qui se révèle particulièrement chaude lorsqu'il m'y rejoint.  

 

-Tu...tu as réparé le chauffe-eau ?  

-Tu doutais de mes talents?  

-Je pensais que tu t'y connaissais plus en panne qu'en réparation...  

-Comment ça ? Non mais...Tu ne perds rien pour attendre !, dit-il en m'emprisonnant de plus belle.  

 

Cela n'a fait que reporter la visite chez le Doc, de plusieurs jours en fait. J'ai repris des couleurs, pas forcément beaucoup dormi mais je me sens bien. Je me soumets en toute honnêteté à l'interrogatoire indiscret, bien qu'un peu vexée quant à ses questions sur mon poids. Ryô a étrenné notre nouvelle machine à laver en mon absence, c'est certainement pour cela que je suis légèrement à l'étroit dans mon jean, j'ai réussi à garder si peu de nourriture durant ma captivité. « Je vais commencer par prendre ta tension, déboutonne ton chemisier ! » Ça faisait longtemps que je n'avais pas manié la 1000t, je suis un peu rouillée moi ! Après mes bruyantes réprimandes, c'est Kazue qui se charge de moi, en m'apportant la réponse à une question que je ne me posais même pas.  

 

-Tu es sûre ?  

-C'est ce que disent tes résultats, il n'y a qu'une seule façon de vérifier…, répond l'infirmière.  

-...D'accord.  

-Tu veux que...  

-Je veux d'abord être sûre, inutile de le mettre en colère pour rien…, répliqué-je.  

-...comme tu voudras.  

 

J'ai surtout besoin d'intégrer ce qu'elle vient de m'annoncer. J'ai peur. Je frissonne, c'est si froid. Comment va-t-il réagir ? Mon cœur s'emballe, ma respiration saccadée emplit le silence puis j'entends ce rythme si rapide, bien plus rapide que le mien... Mes yeux s'ouvrent en même temps que la porte et je croise des prunelles troublées qui naviguent de l'écran à mon ventre, de mon ventre à l'écran.  

 

Il est muet, pétrifié dans l'encadrement de la porte. Ryô interrompt mes bafouillis indistincts pour déclarer qu'il doit faire attention quand il m'offre des fleurs. « Je crois qu'il n'est pas fâché ! » s'empresse de traduire Kazue. Il finit par me rejoindre, hypnotisé par la cavalcade effrénée qui résonne dans la petite salle, je niche mon front dans son cou. Il contemple l'image tout en nuances de gris sur le petit moniteur.  

 

-Tu n'as plus aucune raison de ne pas m'apprendre à me servir de mon arme.  

-Je pensais plutôt commencer par le combat rapproché., me taquine-t-il.  

-Oh.  

-Tu pourras peut-être réussir à faire de moi tout ce que tu veux.  

-Je croyais que c'était plus au moins déjà le cas…, osé-je répondre sans rosir.  

 

Il m'embrasse tendrement, puis Kazue commente l'apparition en reprenant la promenade de la sonde. Un cliché noir et blanc clôture cet examen. Il n'y a aucune contre-indication à ce que nous rentrions rentrer à l'appartement pour "débuter ma formation" en corps à corps. Nous nous sourions lorsque Mick nous geint de ne surtout pas faire de cochonneries. « Trop tard… » lui souffle-t-il en enserrant mes doigts si fort que je dois le supplier de les libérer.  

 

A présent c'est lui qui me supplie de le libérer, il subit les envies charnelles du deuxième trimestre. Enfin, subir est un bien grand mot, il ne se plaint pas réellement du déchaînement de ma libido. Il est simplement contrarié par les restrictions liées à la sensibilité accrue de mes seins, je le dédommage en explorant exhaustivement les combinaisons que mon corps souple me permet pour le moment. Les chambres, la voiture, la cuisine, les escaliers, la salle de bains...le canapé !  

 

Ce soir, nous avons de nouveau investi le salon. Je prends appui sur son torse pour mieux imposer le rythme de mes langoureuses ondulations. Ses mains rivées sur ma taille, il obéit avec ardeur à mes hormones en ébullition qui réclament et obtiennent une première vague de plaisir. Notre corps à corps nocturne ne fait que commencer...  

 

Comme chaque matin, je me réveille tendrement emprisonnée et je prends mon temps pour contempler la sérénité sur son visage. Mes lèvres sages obtiennent le même murmure de refus avant que je ne m'évade de ma geôle pour mettre en route la cafetière. J'enfile sa chemise, inutile de la boutonner, dans moins de deux minutes je la quitterai. Sans bruit, je gravis l'escalier puis je remonte le couloir. J'ouvre la porte de ma chambre, les cartons sont sous le joug du félin, celui-ci s'étire paresseusement en miaulant puis se faufile pour se frotter contre mes jambes. Sa caresse obtenue, il se précipite au rez-de-chaussée vers le drap qui remue faiblement. Je souris en me dirigeant vers la salle de bains, je murmure le compte à rebours puis je l'entends bougonner contre les terribles attaques d'orteils d'Haiiro.  

 

L'odeur du café ne déclenche plus de nausées, ce n'est pas un refuge que je viens chercher dans la pièce d'eau mais l'apaisement du tiraillement de ma poitrine. Mon soutien-gorge rejoint sa chemise sur le sol. J'ai légèrement modifié mon rituel du matin, je suis toujours la première à me lever, je suis toujours la première sous la douche mais ce n'est plus la peine de le houspiller pour qu'il se lève.  

 

-...Je ne sais pas ce qui est pire...tes massues ou ses crocs…, me souffle-t-il à l'oreille.  

-..Bonjour...  

-Mmm...Bonjour...  

 

Il se colle à moi, ses doigts atterrissent sur ma peau, s'approprient délicatement le renflement de la vie qui croît en moi. Sa bouche vagabonde sur mon cou, un demi tour pour lui faire face, son regard sombre qui glisse sur mon visage pour se perdre plus bas, hypnotisé par mes rondeurs voluptueuses. « Bonjour à vous aussi… »Ses mains et ses lèvres poursuivent en douceur nos nouvelles habitudes matinales...  

 

Nous nous accordons pour conserver le mystère jusqu'à la naissance et, puisqu'il semble bien absorbé, je me hasarde à évoquer des prénoms pour la première fois. Il prétexte le fait que j'ai déjà choisi pour le fauve pour me répliquer que c'est son tour. J'oppose un non ferme à la proposition de ses yeux taquins, hors de question que ça commence par Mo et se termine par ri ! Je compte bien revenir à la charge quand il aura honoré sa promesse de ré-ameublement de ma chambre, j'ai les arguments pour parvenir à le convaincre...  

 

Alors qu'il brandit fièrement la notice dans une main et le tournevis dans l'autre, je dévisage l'homme que j'aime. Il en a des sueurs froides avant même d'avoir commencé. Moi j'affiche une mine radieuse car je peux enfin répondre à l'interrogation qui me taraudait un an plus tôt. Tout est clair, plus que limpide, parfaitement transparent, il n'y a qu'à regarder mon corps épanoui et le nettoyeur blême qui s'apprête à affronter le délicat défi du montage de lit.  

 

Je souris en caressant mon ventre, sa joue se fraye un chemin entre mes doigts pour percevoir, lui-aussi, les coups de pieds du petit être qui bouge en moi. L'instant passé, il se relève pour m'embrasser amoureusement, je le recentre sur son épreuve mobilière. Pour le motiver davantage, je lui murmure sensuellement la récompense qu'il décrochera une fois les difficultés surmontées, immédiatement il s'attèle à sa tâche pendant que je me lance dans la mienne. Je l'écoute râler et menacer le félin tout au long de son entreprise puis j'entends ses pas qui se rapprochent rapidement. Il écarte le drap qui me recouvre avec des yeux fiévreux.  

 

-Hé! J'avais dit plus de paquet cadeau. T'as pas besoin de ça, mes mains peuvent s'occuper de tes seins.  

-Je sais mais...elles ne pourraient pas faire autre chose...  

-Wow ! Tu es sacrément...polissonne...  

-Il faut croire que tu as une mauvaise influence sur moi., rétorqué-je.  

-Mauvaise ? Ah non non non, loin de là !  

 

Oui, tout a plus que changé et ce n'est que le début, bientôt notre quotidien sera bouleversé par la plus ardue de nos missions, la plus belle aussi. Quand Noël reviendra, je ne trouverai rien sous les branches clairsemées de notre sapin, la chaudière ne tombera pas en panne non plus, sinon je l'assomme. Je ne déposerai pas non plus de paquet au pied du petit arbre, le plus merveilleux des cadeaux sera dans nos bras. Et il ne prétendra pas qu'il n'y est pour rien cette fois... 

 


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