Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 1 chapter

Published: 16-08-19

Last update: 16-08-19

 

Comments: 2 reviews

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Humour

 

Summary: Un OS pour les nerfs meurtris

 

Disclaimer: Les personnages de "Rien" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Rien

 

Chapter 1 :: chapitre 1

Published: 16-08-19 - Last update: 16-08-19

Comments: Bonjour, une petite fic pour apaiser vos nerfs meurtris dernièrement. Attention: pur délire. Bonne lecture et commentez si l'envie vous en dit^^

 


Chapter: 1


 

Par une fraîche journée d’octobre, Ryo se réveilla et eut une sensation étrange. Ouvrant les yeux, il les posa sur le radio-réveil et les écarquilla. Midi ? Kaori ne l’avait pas réveillé, pourtant il sentait sa présence. Elle avait un problème… Il se leva et s’habilla en moins de deux secondes et courut dans la chambre de sa partenaire, inquiet. Il ouvrit la porte si violemment qu’elle claqua dans le mur, laissant la trace de l’impact. Surprise dans son sommeil, Kaori se releva d’un bond, les yeux encore à moitié fermés.  

 

- Quoi ? Que ? Ryo !, s’énerva-t-elle.  

- Qu’est-ce que tu fiches ici ?, lui demanda Kaori, fâchée.  

- Qu’est-ce que tu fiches encore au lit à midi ?, répondit-il, sur un ton défensif.  

- Ben, je dors.  

- Comment ça tu dors ? Tu crois qu’il va se passer quoi aujourd’hui si tu restes dans ton pieu à pioncer comme une marmotte ?  

- Ben rien.  

- Justement ! Alors debout !, cria-t-il.  

 

Il ne pouvait pas la laisser faire. Kaori qui n’était pas levée aux aurores à le tirer du lit par tous les moyens, c’était comme si toutes les miss mokkori avaient quitté la Terre. Affolé, il se précipita à la fenêtre. Soulagé, il vit Kazue rentrer dans l’immeuble en face.  

 

- Non, je ne me lève pas., répondit-elle, se rallongeant dans son lit sous la couette.  

- Si, tu te lèves.  

- Non, je te dis.  

- Si… tu dois aller au tableau., lui dit-il.  

- J’y vais pas.  

- Et pourquoi ?  

- Il n’y aura rien.  

- C’est peut-être un jour où il y aura un message.  

- Non, il n’y aura rien.  

- Comment peux-tu en être aussi sure si tu n’y vas pas ?  

- C’est mon petit doigt qui me l’a dit., dit-elle en agitant son auriculaire dans l’air.  

 

Ryo tomba à la renverse et se releva peu après, cherchant quelque chose.  

 

- Ben ils sont où ?, demanda-t-il soudain.  

- Quoi ?  

- Les corbeaux et les libellules. Je n’ai même rien entendu…, répondit-il stupéfait.  

- Je te l’ai dit : rien.  

 

Voyant qu’il ne lui ficherait pas la paix, elle rejeta la couette et se leva en grognant. Ryo la regarda les yeux écarquillés. Elle portait une nuisette quasi transparente qui lui offrait à la vue son magnifique corps. Se rendant compte de la situation, il s’écarta d’elle en vitesse, se retournant pour qu’elle ne put voir son mokkori éveillé. Elle passa à ses côtés et quitta la pièce, lui offrant la vue de derrière, aussi excitante que celle de devant, et Ryo pencha la tête vers son meilleur ami, prêt à l’invectiver mais…  

 

- Quoi ? Toi non plus, tu ne fais rien aujourd’hui ? T’es pas en panne, copain ?  

 

Il sut que tout allait bien de ce côté-là même si les apparences étaient trompeuses. Il regagna sa chambre attendant que la salle de bains fut libre. Après avoir pris sa douche, Ryo descendit rejoindre Kaori qu’il trouva assise dans le canapé.  

 

- Tu nous as préparé quoi pour le déjeuner ?  

- Rien.  

- Quoi ?  

- Je te l’ai dit : c’est une journée où on ne fait rien. C’est déjà beau que tu m’es fait me lever.  

- Bon, la blague a suffisamment duré : maintenant tu te bouges.  

- Non, je ne ferai rien et toi non plus d’ailleurs.  

- Mais je vais mourir de faim.  

- Bah t’as des réserves. Sinon, je pense que tu peux tout de même appeler le traiteur.  

 

Ryo ne se fit pas prier et commanda à manger pour dix. Peu après, ils étaient livrés et déjeuner. Repu, il se leva et se dirigea vers la porte.  

 

- Que fais-tu ?, lui demanda Kaori, curieuse.  

- Je vais faire le tour de mes indics., dit-il, pensant à toutes les miss mokkori qu’il allait trousser.  

 

Un drôle de sentiment l’assaillit soudain et il retira sa veste, revenant s’asseoir près d’elle.  

 

- Que fais-tu ?  

- Comme toi, rien.  

 

Kaori tomba à la renverse et Ryo chercha à nouveau les corbeaux et libellules mais toujours… rien.  

 

- C’est perturbant, n’est-ce pas ?  

- Oui, très.  

 

Soudain, on toqua à la porte. Kaori alla ouvrir en traînant des pieds et laissa apparaître Saeko. L’inspectrice pénétra de sa démarche sensuelle dans la pièce et s’immobilisa prête à parer l’attaque mais rien ne vint. Elle lança un petit regard dépité vers Ryo puis vint s’asseoir sur le divan.  

 

- Que faites-vous ?, leur demanda-t-elle.  

- Rien. Que nous veux-tu ?, l’interrogea Ryo.  

- Rien. J’avais envie de ne rien faire et de le faire en compagnie de quelqu’un d’autre., répondit-elle, enlevant ses escarpins, posant les pieds sur la table basse en se laissant aller sur le canapé, bien loin de l’image habituelle.  

- Vous aussi, vous vous êtes levés avec ce sentiment étrange qu’il ne se passerait rien aujourd’hui ? Moi, je tourne en rond depuis ce matin.  

- On s’est levés il y a une heure., répondit Ryo, lançant un regard de reproche à Kaori.  

 

Malgré tout, il ne put s’empêcher de la revoir dans sa nuisette et sentir son coeur battre un peu plus vite, mais son ami que nenni…  

 

- A quoi ça sert de se lever pour ne rien faire ?, se justifia-t-elle.  

 

Ryo la regarda prêt à répondre puis, finalement, après deux secondes de réflexion, se ravisa.  

 

- A rien…, admit-il.  

- C’est reposant tout de même une journée sans enquête, sans fusillade… sans satyre..., murmura Saeko, les yeux fermés.  

- Oui, c’est vrai., agréa Kaori.  

 

La porte s’ouvrit soudain et une fusée blonde déboula dans la pièce en direction de sa cible préférée.  

 

- Ma Kaori d’amour !, hurla Mick.  

 

Kaori révéla alors une autre de ses qualités : l’air massue. Elle mima le geste de stopper Mick dans son élan et de l’envoyer voler dans les airs tant et si bien qu’il s’écrasa contre un mur inexistant, frottant sa bosse invisible. Kazue, qui le suivait, et Saeko applaudirent la prestation. Outré, Mick se présenta au pas de charge devant sa nettoyeuse préférée. Il voulait sa massue, son signe d’affection.  

 

- C’était quoi ça ?  

- Rien.  

- Je veux ma massue !  

- Tu ne l’auras pas., répondit patiemment Kaori.  

- Kazue chérie, tu veux bien ?, lui demanda-t-il, la regardant avec des yeux de cocker.  

- Te frapper ?  

- Oui, mon amour.  

 

Tous tombèrent à la renverse et les trois amis, se relevant, regardèrent dans tous les sens.  

 

- Vous cherchez les corbeaux et libellules ?, leur demanda Ryo, tout sourire.  

 

Ils acquiescèrent, perdus.  

 

- Il n’y en aura pas aujourd’hui.  

- C’est quoi cette journée…, marmonna Mick.  

- Une journée où il ne se passe rien., répondit calmement Kaori.  

 

Le couple s’installa aux côtés de Saeko et ils restèrent tous les cinq dans le silence. Une heure plus tard, on toqua à la porte. Ryo se leva et alla ouvrir puis revint sur le canapé s’installer contre Kaori. Umi et Miki arrivèrent et regardèrent leurs cinq amis, tranquillement assis.  

 

- Tout va bien ?, leur demanda la barmaid.  

- Oui et vous ? Que nous vaut l’honneur de votre visite ?, les taquina Ryo.  

- Umi a eu un drôle de pressentiment. Je lui ai bien dit que ce n’était rien mais il a insisté pour venir.  

- C’est gentil de vous inquiéter pour nous : il ne fallait pas.  

- De rien. Que faites-vous ?  

- Rien., répondit Saeko  

- Et c’est déjà beaucoup., renchérit Mick, fier de son jeu de mots.  

- Il était facile celui-là, mon chéri., le taquina Kazue.  

- Oui, je sais mon amour. Dans mes bras…, dit-il en enlaçant sa compagne et l’embrassant à pleine bouche.  

- Mick !, se fit-il rappeler à l’ordre.  

- On a dit qu’il ne se passait rien aujourd’hui. Ca vaut pour ce domaine-là aussi.  

 

L’américain s’offusqua et se leva prêt à en découdre.  

 

- T’énerve pas. Je suis sûr que même si tu voulais, t’en aurais un qui resterait au repos comme moi tout à l’heure., l’informa Ryo.  

- IL ne reste pas au repos moi monsieur. Ce n’est pas parce que Monsieur Ryo a une panne que j’en aurais une aussi.  

- Ah oui, alors imagine un peu Kaori en nuisette blanche transparente, la vue de ses seins voluptueux à la peau nacrée, son petit ventre tout plat sans une once de graisse, ses cuisses fuselées et…  

- Stop !, s’interposa Saeko, gênée.  

- Tu as vu tout cela ?  

- Oh oui et les filles des magazines ne lui arrivent pas à la cheville., ajouta Ryo.  

- Argh quelle horreur ! Mon machin ne fonctionne plus., s’écria Mick, frustré.  

 

Il imaginait très bien la scène et son corps bouillait de désir mais son mokkori faisait profil bas. Miki regarda son mari puis son amie.  

 

- C’est vraiment une journée bizarre. Il n’est pas tombé dans les pommes et elle n’a pas rougi., dit-elle en montrant tour à tour du doigt son mari et Kaori.  

- Eh oui, c’est une journée où il ne se passe rien. Voulez-vous ne rien faire avec nous ?, demanda Kaori.  

 

Miki haussa les épaules et accepta, prenant place à côté de son amie. Umi la suivit et s’arrêta près de la fenêtre. Entendant un léger bruit, il ouvrit et tendit la main. Un chat était coincé sur l’appui de fenêtre (NDA : ne me demandez pas ce qu’il fait là. Il y est, c’est tout). Le prenant en pitié, il l’attrapa et alla s’asseoir à côté de ses amis, caressant le félin maintenant endormi sur ses genoux. Toute la bande le regardait avec effroi attendant le cataclysme mais… rien ne vint.  

 

Finalement, ils parlèrent de tout et de rien, profitant du moment présent en toute tranquillité. Ryo et Mick ne tentèrent rien sur la gente féminine ni ne taquinèrent Umi. Saeko ne tenta pas de vendre une mission à Ryo moyennant une rémunération fantomatique et le couple de nettoyeurs ne passa pas son temps à se chamailler ou se courir après.  

 

Un peu plus tard dans la soirée, les trois compères sentirent des auras négatives approcher. Soudain, la porte vola en éclats et une dizaine d’hommes armés jusqu’aux dents pénétra dans la pièce.  

 

- Ah ah on vous a eus : on est des méchants et on va vous faire bobos avec des boulettes., se moqua l’un d’eux.  

 

Aucun des trois hommes ne réagit. Kaori les regarda tour à tour puis les méchants et secoua la tête.  

 

- On ne vous a pas prévenus ?, demanda-t-elle d’une voix douce.  

- Non, de quoi ?, répondit le chef.  

- C’est une journée où il ne se passe rien.  

 

Tous les hommes tombèrent à la renverse puis se relevèrent, cherchant du regard.  

 

- Ils ne viendront pas non plus. Pas de corbeaux et libellules aujourd’hui.  

- Ah mais que se passe-t-il ? C’est le jour de l’empereur ? Le 1er mai peut-être ? Un poisson d’avril ?  

- En octobre ? Non, juste un jour où il ne se passe rien. Alors si vous vouliez bien vous en aller et repasser demain., leur demanda-t-elle.  

- Je… Bon d’accord. Quand je pense qu’on était venus pour avoir une nouvelle coupe…, fit le chef en repartant suivi de ses hommes.  

- Et pensez à bien refermer la porte derrière vous : il fait frais.  

- Oui, Mademoiselle Kaori.  

 

La bande d’amis resta ainsi seule, désœuvrée. Au bout de plusieurs heures ainsi non occupés, ils se regardèrent tous et lâchèrent un gros soupir.  

 

- Qu’est-ce qu’on s’ennuie...  

- C’est peu dire.  

- Vivement un peu d’action.  

- Je me sens toute engourdie.  

- C’est trop calme…  

- Umi, ça va avec le chat,  

- Umpf.  

 

Ils éclatèrent de rire et, finalement, peu à peu, ils quittèrent l’appartement, laissant les City Hunter seuls. Ryo et Kaori restèrent ainsi assis à discuter tranquillement pendant une heure avant d’aller se coucher. Sortant de la salle de bains en nuisette, Kaori tomba nez à nez avec Ryo. Elle vit dans son regard que la vue lui plaisait et se sentait toute chose.  

 

Au loin, minuit sonna. Ryo sentit les sensations familières regagner son bas-ventre et un coucou fit son apparition qu’il réprima aussi vite.  

 

- Si t’essaye de m’allumer, c’est raté. Un mec reste un mec même vêtu d’une nuisette., grogna-t-il, maîtrisant tant bien que mal son désir.  

 

La réponse ne se fit pas attendre et une énorme massue en argent massif lui atterrit sur la tête. Kaori se dirigea vers sa chambre et s’arrêta au seuil de la porte.  

 

- Ca fait du bien quand les choses reviennent à la normale, non ?  

- Oui, carrément. Cette journée était un enfer., approuva Ryo, s’extirpant de sa prison.  

- Bonne nuit Ryo.  

- Bonne nuit, Kaori. 

 


Chapter: 1


 

 

 

 

 

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