Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 1 chapter

Published: 15-01-21

Last update: 15-01-21

 

Comments: 5 reviews

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Humour

 

Summary: Même les nettoyeurs numéro 1 ont des comptes à rendre.

 

Disclaimer: Les personnages de "Contrôle fiscal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Contrôle fiscal

 

Chapter 1 :: Chapitre 1

Published: 15-01-21 - Last update: 15-01-21

Comments: Bonjour, voici un petit OS né une fois encore d'une idée délirante. J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^. A demain pour une mini-fic.

 


Chapter: 1


 

- Bonjour, Hitomi Sato.  

 

Kaori cligna des yeux en regardant la jeune femme très élégamment vêtue, se demandant ce qu’elle faisait là, avant de froncer les sourcils, sentant la colère monter.  

 

- C’est Saeko qui vous envoie ?, lui demanda-t-elle.  

- Non., répondit Hitomi, un peu surprise.  

- Reika ?, continua la rouquine.  

- Non plus. Je suis employée par la direction des finances. Je suis là pour le contrôle fiscal., lui précisa-t-elle.  

- Le contrôle… Quel contrôle ?, s’étonna Kaori.  

- Vous n’avez pas reçu le courrier vous prévenant de ma venue ?, répondit la contrôleuse.  

- Je… non mais… rentrez, je vous en prie., l’invita la nettoyeuse, inquiète.  

 

Elle jeta un regard soucieux vers l’étage, priant pour que Ryo dorme comme à son habitude jusque midi passé. Il était neuf heures, trois heures devaient suffire, non ? Kaori dirigea la jeune femme jusqu’à la table du séjour.  

 

- Un café ?, lui proposa-t-elle.  

- Avec plaisir., répondit la jeune femme avec un sourire.  

- Je vous avoue que je ne m’attendais pas à trouver une femme ici., lui confia Hitomi, alors qu’elle revenait avec deux tasses.  

- Vraiment ? Pour quelle raison ?, répliqua Kaori.  

- Le nom de votre entreprise, Ryo Saeba. Je pensais que ce monsieur travaillait seul., expliqua son interlocutrice.  

 

La nettoyeuse sentit une suée froide la prendre. Elle n’avait jamais pensé qu’avec ses revenus, elle aurait un contrôle fiscal et avait naïvement mis ce nom-là comme l’avait fait Hideyuki avant elle.  

 

- En fait, non… Je travaille seule…, bafouilla la rouquine.  

- Vraiment mais… oh pardon, je pensais que vous étiez une femme., s’excusa Hitomi, gênée.  

- Mais… Je suis une femme. C’est juste que… vous devez comprendre que, dans mon métier, on donne plus de crédit à un nom masculin, alors… j’ai donné un autre nom à l’entreprise., prétexta Kaori.  

- Je comprends mieux. Ca fait sens évidemment., répondit la jeune femme en souriant.  

 

Elle sortit un dossier qu’elle posa sur la table et ouvrit délicatement. Kaori ne pouvait s’empêcher de le fixer comme si un méchant allait en sortir et les attaquer. Avec beaucoup d’appréhension, elle regarda Hitomi sortir un feuillet noirci de questions et déglutit péniblement. Si elle lui infligeait un redressement, ils ne mangeraient pas pendant des semaines…  

 

- C’est un simple contrôle de routine. Je vais donc vous demander les justificatifs de dépenses sur les trois dernières années., lui apprit-elle.  

- Commençons par le plus ancien. Il me faudrait les justificatifs des frais de recherche d’il y a trois ans., lui demanda-t-elle.  

- Je vais chercher cela dans le bureau. Je reviens., fit Kaori.  

 

Elle pénétra dans le bureau et fut presque heureuse d’avoir eu trois mois sans travail qui l’avaient poussée à faire un tri monumental dans tous leurs papiers. Elle sortit une boite à archives de l’étagère et la ramena de l’autre côté, en sortant un dossier épais et le donnant à la contrôleuse. Celle-ci sans un mot commença à l’éplucher et, au fil des documents, ses sourcils se fronçaient de plus en plus.  

 

- Je… euh… Comment vous dire ? Je ne m’attendais pas à cela. Blue rabbit, evergreen, les lapines en folie, le bar de Jack, discothèque Moonlight… Pourquoi les classer en frais de recherches, non en dépenses personnelles ?, lui demanda-t-elle, maîtrisant mal son étonnement.  

- Ce sont nos… mes principales sources d’information., se reprit Kaori, se retenant de pouffer de rire nerveusement.  

- Nous… J’ai beaucoup de recherche pour des personnes disparues et le monde de la nuit est un bon endroit pour se cacher., expliqua-t-elle, réprimant la claque qu’elle avait envie de se mettre pour risquer de dévoiler le pot aux roses.  

 

La contrôleuse ne devait pas apprendre l’existence de Ryo. Qui savait ce qui se passerait si elle le faisait ?  

 

- Mais… Vous… vous laissez draguer par les filles ?, lui demanda Hitomi avec un drôle de regard.  

- Je me déguise en garçon et je joue le jeu., mentit Kaori.  

- Et vous aimez cela ?, s’étonna la jeune femme.  

- On apprend. On s’y fait., pipa la rouquine, mal à l’aise.  

- Très bien.  

 

Hitomi baissa de nouveau le regard sur les papiers et sortit une calculatrice. Elle tapota un long moment dans un silence relatif sous le regard de Kaori qui attendait de savoir ce dont elle aurait besoin par la suite.  

 

- Très bien. Je n’ai rien à redire concernant cette année-là. Passons à la suivante. Je voudrais également les justificatifs des dépenses ainsi que le livre de facturation comme l’imposaient les nouvelles directives., lui demanda la contrôleuse, retirant ses lunettes pour les essuyer.  

 

Kaori s’en alla chercher les éléments demandés, priant pour ne pas s’être trompée en retranscrivant les éléments. La comptabilité n’était pas sont truc mais si elle devait compter sur Ryo, elle serait encore moins avancée…  

 

- Voilà., fit-elle.  

 

Entendant du bruit à l’étage, elle vit Ryo passer sur le palier, à moitié, elle espérait, nu. Elle se sentit pâlir et tourna le regard vers la jeune femme qui semblait ne s’être aperçue de rien… comme Ryo apparemment. Elle poussa un long soupir de soulagement jusqu’à sentir une aura bien particulière. Elle leva les yeux et vit, à sa plus grande horreur, son partenaire avec sa face de pervers se tenir au garde-corps de l’étage.  

 

- Mokkori !, hurla-t-il soudain en se projetant dans les airs.  

 

Kaori profita de l’affolement de la jeune femme qui cherchait d’où venait ce cri pour envoyer un kompeito dans la tête du pervers et le renvoyer à son point de départ, le faisant disparaître de son champ de vision.  

 

- C’était quoi ça ?, demanda Hitomi.  

- Les enfants des voisins… Ils sont un peu turbulents…, s’excusa Kaori, se frottant les cheveux nerveusement.  

- Ca avait l’air drôlement près., fit-elle remarquer.  

- Oui, ça donne souvent cette impression-là. Vous avez ce qu’il vous faut ?, lui demanda-t-elle pour la rediriger sur le sujet.  

 

Hitomi acquiesça et se reconcentra à la tâche. Surprise de ne pas voir Ryo revenir à la charge, Kaori le chercha du regard et le trouva en train de ramper au plafond. Elle commença à faire des grands gestes pour le faire bouger de là mais il lui faisait signe que non.  

 

- Vous avez un problème ?, s’inquiéta la contrôleuse, la voyant s’agiter.  

- Non non… juste… une mouche., lui expliqua-t-elle, nerveuse, continuant son cinéma.  

 

Soudain, une goutte tomba et vint tâcher l’un des justificatifs.  

 

- Vous avez des fuites… Sachez que vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt pour un changement de toiture avec une meilleure isolation., lui apprit la contrôleuse.  

- C’est vrai ? C’est bon à savoir. Et pour l’extermination des cafards ?, l’interrogea la rouquine, lançant un regard noir à son partenaire.  

- Non, pas cela malheureusement. Vous avez vraiment un gros problème., lâcha la jeune femme, alors que plusieurs gouttes tombèrent à nouveau.  

- Venez dans le bureau. Vous n’aurez plus ce souci., lui proposa la nettoyeuse., la guidant.  

 

Lorsqu’elle revint chercher le reste des documents, elle écrasa son cher partenaire au plafond avec une boule à picot et il retomba dessus, hurlant à la mort, lorsqu’une des pointes s’enfonça dans son fessier.  

 

- Tiens-toi tranquille !, gronda-t-elle.  

 

Elle n’attendit pas sa réponse et repartit.  

 

- Bon, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Vous avez trop déclaré de chiffre d’affaires puisqu’une des lignes était en doublon. En revanche, les préservatifs ne sont pas admis en dépenses déductibles., fit Hitomi, tentant de garder son sérieux.  

 

La nettoyeuse crut s’étrangler en entendant la chose et se mit à rougir furieusement.  

 

- Je… Ce n’est pas pour moi… Enfin si… mais ce n’est pas ce que vous croyez… Je peux vous expliquer…, bafouilla-t-elle, morte de honte.  

- Je.. hmm, vous faites ce que vous voulez de votre vie., lui opposa Hitomi.  

- Je n’aime pas les hommes… Enfin, je veux dire…, fit Kaori, mortifiée.  

 

Finalement, elle préféra se taire que de continuer à s’enfoncer et baissa les yeux.  

 

- Avançons. Nous allons terminer avec l’année dernière. J’ai besoin des mêmes éléments, s’il vous plaît., lui demanda la contrôleuse.  

- Oui, bien sûr., répondit la rouquine d’une toute petite voix.  

 

Elle sortit le carton demandé et le donna à la jeune femme, lui proposant une nouvelle tasse de café qu’elle accepta. La laissant seule, Kaori se réfugia en cuisine où elle prit un peu plus de temps que nécessaire pour se recomposer une attitude. Quand elle revint, elle s’arrêta sur le seuil, atterrée. Ryo tenait la jeune femme dans ses bras, lui lançant un regard de braise et elle ne savait apparemment plus où se mettre. Il allait tout faire foirer, cet imbécile.  

 

- Je me présente., commença-t-il, tirant Kaori de sa stupeur.  

- Ryo…  

 

Sa phrase finit dans un gargouillis effroyable alors qu’elle lui avait enfoncé la tasse dans la gorge.  

 

- Oh pardon, je suis maladroite. Pablo, tu vas laisser Madame tranquille. Tu ne l’inviteras pas à Ryo de Janeiro elle aussi., le tança-t-elle, le tirant par l’oreille.  

- Excusez-moi de cette désagréable rencontre., fit-elle à la contrôleuse, refermant la porte derrière elle.  

 

Elle traîna son partenaire jusqu’à la cuisine où il recracha l’objet en porcelaine.  

 

- Mais t’es folle ou quoi ? Tu aurais pu me tuer !, s’exclama-t-il, furieux.  

- Folle ? Non. C’est une contrôleuse des impôts. Elle ne doit pas connaître ton existence. Alors reste à l’écart pour une fois., lui demanda-t-elle, les poing sur les hanches.  

- Mais elle est trop mokkori pour que je reste loin d’elle. Tu as vu ses s…  

 

Le sol trembla sous l’effet de la massue qui atterrit sur la tête du nettoyeur.  

 

- Tu restes là., lui asséna sa partenaire avant de repartir vers le bureau.  

- Tout va bien ?, demanda-t-elle à Hitomi.  

- Oui, très bien. Vos dossiers sont bien tenus., la complimenta-t-elle.  

- Merci.  

- J’ai cependant une question à vous poser., fit Hitomi, se levant de sa chaise pour se dégourdir les jambes.  

- Pourquoi avoir loué à plusieurs reprises la chambre des plaisirs roses au Thelma et Louise hôtel ?, l’interrogea la contrôleuse, posant un regard intéressé sur elle.  

- La quoi ?, s’étrangla Kaori.  

 

La jeune femme lui tendit les diverses factures concernées et Kaori sentit la colère monter en elle mais se maîtrisa.  

 

- C’est votre petit-ami ?, l’interrogea son interlocutrice.  

 

Kaori comprit parfaitement qu’elle faisait allusion à Ryo et secoua énergiquement les mains et la tête pour nier.  

 

- Ce dégénéré ? Certainement pas. Un cousin éloigné… d’Amérique du Sud., lui opposa-t-elle.  

- Je comprends mieux l’allusion à Ryo de Janeiro…, pipa Hitomi, approchant de Kaori.  

- Oui, il aime proposer aux jeunes femmes qu’il croise d’y assister au carnaval., mentit la nettoyeuse.  

- C’est un très beau carnaval. Je suis sûre que les tenues vous iraient très bien., lui fit-elle remarquer, la contournant et l’observant.  

- Vous vous habillez où ?, lui demanda-t-elle.  

- Dans des boutiques du coin, pourquoi ?, s’étonna Kaori.  

 

Hitomi la regarda comme prise en faute puis lui offrit un sourire éblouissant.  

 

- Pour voir si vous passiez vos vêtements en frais professionnels., répondit-elle.  

- Mademoiselle, puis-je vous offrir une coupe de champagne ?, fit Ryo pénétrant dans la pièce.  

 

Il avait pris son air séducteur et Kaori se retint de l’exploser sur le champ afin de ne pas effrayer la jeune femme.  

 

- Avec plaisir, merci. Kaori… Vous permettez que je vous appelle Kaori ?, lui demanda-t-elle, ignorant totalement Ryo qui fit une tête de six pieds de long.  

- Je… euh oui…, bafouilla la rouquine.  

- Trinquons à votre contrôle fiscal qui s’est déroulé sans accroc. Je ferai un rapport qui ne fera remarquer aucune anomalie. Sachez tout de même pour l’avenir que les dépenses somptuaires comme le minibar dans les love hôtels et les cadeaux en nature comme les guêpières et sous-vêtements ne sont pas déductibles normalement. Ce sera notre petit secret., lui fit savoir Hitomi avec un petit clin d’oeil.  

- Ca vous dirait d’aller boire un verre toutes les deux. J’aimerais beaucoup vous voir déguisée en homme., lui apprit la contrôleuse avec un regard enjôleur.  

 

Kaori se sentit rougir alors que Ryo baissait la tête et s’en allait penaud. Elle ne savait quoi répondre et cherchait une issue prudente.  

 

- C’est à dire que… je… je dois rejoindre mon fiancé en Europe à la fin du mois., bafouilla-t-elle.  

- Oh… Vous n’êtes pas… mince alors…, s’excusa la contrôleuse, une main devant la bouche.  

- Je… Je vais vous laisser. Bonne journée., fit-elle remballant ses affaires en deux secondes et s’enfuyant.  

- Bon sang, quelle histoire…, pipa Kaori, arrivant dans le séjour après le départ de la jeune femme.  

- Ton charme masculin a encore frappé, Kaoru., se moqua Ryo, attrapant une de ses revues coquines.  

 

Le pauvre magazine vola en l’air lorsque son propriétaire se retrouva enseveli sous dix mille tonnes de fer et atterrit aux pieds de la rouquine, rejetant une enveloppe qui avait servi de marque-page. Kaori la ramassa et l’ouvrit, lisant son contenu.  

 

- J’y suis pour rien si tu as plus de succès avec les femmes qu’avec les hommes., maugréa Ryo, s’extirpant de là.  

 

Il n’avait pas fait un pas pour ramasser son magazine qu’il se retrouva de nouveau sous une massue.  

 

- C’était quoi ça ?!, hurla-t-il, furieux, bondissant sur ses pieds.  

- Ca, c’était pour avoir utilisé le courrier nous signalant le contrôle comme marque-page, idiot !, répondit Kaori, furieuse.  

- Mégère androgyne !, répliqua-t-il.  

- Tiens, ce sera pour les pénalités de retard, sombre crétin., lui retourna-t-elle, lui lançant une autre massue sur la tête.  

- Avec la remise gracieuse en prime ! 

 


Chapter: 1


 

 

 

 

 

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