Chapter 6 :: Une soirée entre amis

Published: 08-11-04 - Last update: 14-11-09

Comments: J'ai hésité pendant deux semaines entre laisser le chap tel quel et réécrire toute la seconde moitié.. (eh oui, je l’avais depuis longtemps :op lol) J’ai un peu peur que ça ne tombe dans le guimauve, que le ton soit trop décalé ou pompeux… Alors si ça ne vas plus (surtout par rapport au défi et à ce à quoi vous vous attendiez), prévenez-moi, votre avis compte beaucoup !.. Bon, je ne m’étale pas plus longtemps sur ce sujet, et en réponse à l’une des reviews, je vous énonce que pour ce qui est de Maki, il ne sera pas vraiment présent dans cette fic et que l’explication (courte) ne tardera plus trop… Voilà, sur ce, je vous souhaite une bonne lecture ! :)

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Quelle journée surprenante ! Arpenter les allées du paradis n'était pas de tout repos, au contraire ! Les trois amis étaient rentrés au soir et, éreinté, chacun s’était dirigé vers sa chambre afin de se rafraîchir.  

Billy, allongé sur un fauteuil, dans sa chambre, repensait à leur visite. Malgré les frasques de Ryô et les nombreuses surprises, elle avait été très agréable. Il avait dû se concentrer pour retenir tout ce que ses guides lui exposaient, mais la vue de ce merveilleux paradis compensait très largement les efforts fournis.  

Plusieurs heures avaient été nécessaires pour faire un tour complet de l'endroit. Les promenades dans les jardins, pour le plaisir, avaient alterné avec les visites aux édifices, plus professionnelles, où les explications sérieuses reprenaient alors le dessus. Au bout d’un moment, ses guides avaient estimé qu’il était temps de passer aux étages suivants. Ils s'étaient donc dirigés vers la sortie la plus proche, dont l’ascenseur les avait curieusement reconduits à l’immeuble, et plus précisément au centre administratif.  

Contrairement au dernier niveau, celui-ci était des plus classiques. Tellement classique que le jeune garçon en aurait perdu l’équilibre si l’accueil du matin ne l’y avait pas préparé. En effet, le petit groupe s’était retrouvé dans un long couloir blanc aux innombrables portes des deux côtés, et qui était traversé régulièrement par d’autres corridors semblables. Un vrai labyrinthe !  

Et Ryô s’était hâté de confirmer :  

- C’est clair ! Non mais c’est infernal, ici !! Si tu t’y perds, tu peux être sûr que t’en réchapperas pas ! Pas une âme généreuse pour t’aider ! Ils te tuent à répéter qu’y a pas plus gentil que les anges, mais quand t’as besoin d’eux, y a plus personne ! Pffff c’est vraiment n’importe quoi !…  

A ces paroles, la jeune femme à ses côtés avait perdu le peu de sang-froid qu’il lui restait, et s’était brusquement figée pour le fixer avec des yeux foudroyants :  

- Hein ?! Si tu ne sautais pas sur tout ce qui bouge en guise de bonjour, aussi !!! Qui voudrait aider une espèce d’excité qui s’agrippe aux gens comme une larve, pour ensuite leur demander le chemin et un tour à l’hôtel ??! Et après tu oses te plaindre qu’ils s’enfuient tous, espèce de détraqué !!  

Face aux vociférations de sa partenaire, le démon s’était ratatiné tel un chien apeuré, attendant sagement qu’elle déverse toute sa colère sur lui pour se calmer, avant de s’attirer à nouveau ses foudres par une autre ânerie qui ne manquerait pas de sortir ! Et c’est ainsi, entre disputes et châtiments, qu’ils avaient continué à explorer le reste des bureaux.  

Billy avait alors pu découvrir l’aspect plus technique du système, une véritable entreprise. Ils avaient fait un passage à tous les bureaux importants, du centre qui gérait les décédés (où la jolie secrétaire avait provoqué une montée de chaleur chez Ryô et un nouveau trou dans le mur) au service de la comptabilité – pas très cordial –, en passant par le bureau des réclamations et les principaux secrétariats de tous les domaines importants. Le jeune homme avait aussi rencontré une nouvelle personne, une certaine Eriko, qui s’occupait de la confection des habits et qui, vu son obsession pour les vêtements, avait apparemment très bien choisi son métier. En effet, celle-ci avait à peine eu le temps de se réjouir de la venue de Kaori, qu’elle s’était emportée contre le manque de classe habituel de son coéquipier : un pardessus miteux, un T-shirt chiffonné, des chaussures bon marché, c’était vraiment la honte ! En avait suivi une nouvelle querelle, à laquelle Billy n’avait cette fois-ci prêté la moindre attention, repartant directement avec Kaori découvrir les lieux voisins.  

Mais si le jeune homme était intéressé par le paradis, il l’était tout autant, voire plus, par Ryô et Kaori, et la relation peu commune qu’ils entretenaient. Durant toute la journée, il n’avait cessé de guetter les moindres faits et gestes de ses deux guides. Mais il semblait que le couple, ou plus exactement Ryô, ait tout fait pour rattraper "l'écart de conduite". Oui, il s’agissait exactement de cela. Le démon avait passé le restant de la journée à sauter sur tout ce qui bougeait, recevant punition sur punition, et continuant pourtant vaillamment sur sa lancée. Mais cette fois-ci, ses motivations principales n’avaient pas été de simplement draguer pour passer le temps ou d'énerver Kaori : Ryô avait cherché à prouver son désintérêt total pour sa partenaire. Il pouvait dire ce qu’il voulait, tenter les pires imbécillités, Billy n'était pas dupe et savait qu’il avait raison.  

L’adolescent entendit alors une voix féminine l’appeler, le sortant ainsi de ses souvenirs. Le dîner était prêt. Arrêtant là ses réflexions, il se leva et se dirigea vers l’escalier. Croisant Ryô dans le salon, ils rejoignirent ensemble Kaori dans la cuisine. Billy adressa un petit mot à la jeune femme avant de prendre place sur l’une des chaises, devant lui. Quant au démon, il fit le tour de la table et vint s'installer en face de lui. Kaori s’assit à ses côtés.  

Si la curiosité du plus jeune transparaissait de nouveau, les deux partenaires ne parurent pas s’en rendre compte, l’une trop occupée à mater l’enthousiasme de son voisin de table, et l’autre à profiter des délicieux plats qu’elle avait préparés. Son mets préféré !...  

Le dîner se passa dans l’ambiance légère habituelle, alternant plaisanteries amicales et petites chamailleries futiles. Une fois le repas terminé, ce fut Ryô qui se leva en premier.  

- Pfff, lança-t-il, désinvolte, ta cuisine ne s’améliore décidément pas, Kaori ! Je vais finir par perdre espoir ! Bon, je vais aller me reposer dans le salon. Fais pas trop de bruit en rangeant !  

Et il partit sans plus attendre, laissant une Kaori irritée et un Billy un peu confus derrière lui. Effaçant vite ce sentiment, l’adolescent décida de profiter de la situation pour questionner son amie.  

- Dis, Kaori ? Pourquoi restes-tu avec Ryô ? Il peut être tellement agaçant, des fois ! Rien ne t’oblige, tu sais ! la provoqua-t-il.  

Kaori se tourna brusquement vers lui, ouvrant des yeux ronds de surprise. Il l’avait prise au dépourvu. Rougissante, elle répéta automatiquement la même phrase qu’elle récitait à chaque fois qu’on lui posait la question.  

- Mais on te l’a déjà dit ! C’est pour le trav…  

- Oui, pour le travail, coupa-t-il. Mais je ne vois pas ce que ça vous apporte de vivre ensemble ! Pas la peine de partager un appart’ pour travailler pendant la journée !..  

- Mais si ! Par exemple, on peut garder les novices comme toi ensemble !  

- Mais il y a plein d’étages dans cet immeuble, et ils sont tous inoccupés !.. Dis-moi, est-ce que beaucoup d’anges et de démons vivent ensemble, ou est-ce que vous faites exception, Ryô et toi ?  

Kaori se mit à bafouiller, cherchant une explication plausible. Que répondre à cette question ? Elle ne s’attendait vraiment pas à ce que Billy se montre aussi curieux. On aurait dit qu’il lui faisait passer un interrogatoire de police !  

Préférant esquiver le sujet le plus vite possible, elle lança la première chose qui lui vint à l’esprit.  

- Hein ? Mais je ne sais pas, et puis quelle importance ?.. Oh, tu sais à quoi je pense ? Et si on louait un film pour la soirée ? Ce serait sympa, non ?  

En la voyant piquée au vif et espérant vraiment mettre un terme à cette conversation, Billy se rendit compte à quel point il appréciait cette jeune femme. Les rougeurs sur ses joues étaient toujours présentes et elle s’évertuait à éviter de le regarder dans les yeux. Tellement candide !  

Il l’avait vraiment mise mal à l’aise. S’en voulant un peu de lui avoir causé autant d’embarras, il sourit affectueusement à cette femme adorable. Il décida de la laisser tranquille pour la soirée.  

- Bien sûr ! C’est une excellente idée, répliqua-t-il gentiment.  

- Bon ! Et bien je finis de préparer le café et j’y vais !  

- Non, laisse ! C’est moi qui vais y aller, prends ton temps.  

Billy quitta alors la pièce, non sans lancer un dernier sourire emprunt de tendresse et d’amitié à la jeune femme. Celle-ci tentait encore de se remettre de cet épisode, les joues toujours en feu.  

Plusieurs minutes plus tard, l’adolescent regagna l’appartement, une cassette en main. Il se dirigea directement vers le salon ; ses compagnons y étaient sûrement. Mais, atteignant l’encadrement de la porte, Billy arrêta net sa course, subjugué par ce qu’il voyait. Malgré la simplicité de la scène, il voulait observer ce couple discuter. Ils ne faisaient rien de spécial, mais il se dégageait d’eux une telle entente. L’homme était assis sur les marches de l’escalier, un grand sourire empli d’insouciance sur les lèvres, et la femme était accoudée sur la rampe, d’humeur bien moins gaie.  

- Pffff ça vient d’être définitivement confirmé. Demain, on va en enfer !… Ah, j’ai tellement pas envie ! se plaignit-elle dans un soupir, les yeux dans le vague.  

- Rooo mais non ! C’est génial au contraire ! Ah l’enfer, les belles démones, les bars !… Arrête de toujours être aussi sérieuse, Kao-chan, profite de la vie !  

Ryô s’arrêta subitement et se tourna vers la porte d’entrée.  

- Tiens, Billy ! fit-il en se levant, gommant furtivement le sourire taquin qu’il affichait. On ne t’avait pas remarqué !…  

Kaori avait suivi son partenaire des yeux et s’était elle aussi redressée.  

- Oh tu es de retour ! Alors ? Tu as trouvé quelque chose de bien ?  

- Euh oui, je viens d’arriver. Oui, euh… Ah, ils n’avaient plus grand chose, vu l’heure, j’ai fini par prendre "Meet Joe Black", tenta-t-il de répondre, essayant de prendre un air détaché.  

Il se sentait un peu mal à l’aise d’avoir été surpris ainsi…  

- Quoi ? Du mélodrame à l’eau de rose ?! C’est bien ça, non ? Pffff !…  

Face à cette annonce qui présageait un ennui mortel, le démon n'avait pu se retenir d’exprimer à haute voix sa déception.  

La jeune femme se tourna alors vers lui, un peu fâchée par son intervention.  

- Arrête de toujours critiquer, Ryô ! Tous les films ne présentent pas forcément des femmes à poil ! Il y en a qui racontent réellement une histoire ! le réprimanda-t-elle. Si tu ne veux pas le voir, tu n’as qu’à monter dans ta chambre.  

Néanmoins, elle était un peu déçue par ce qui semblait être le refus de son partenaire de passer la soirée avec eux. S’apprêtant à tourner les talons et à rejoindre Billy, elle s’arrêta toutefois quand Ryô reprit la parole.  

- Mais je n’ai jamais dit que je ne voulais pas le voir ! Qu’est-ce que tu racontes ? L’actrice est canon, si tu crois que je vais zapper ça, tu te goures !  

Et Ryô se dirigea tranquillement vers le sofa, sur lequel il se laissa tomber comme si de rien n’était ; et Billy se demanda inévitablement s’il ne le faisait pas pour une raison différente et un peu plus secrète… (nda : Et puis entre nous, Ryô fait preuve de meilleur goût d’habitude…. Lol, je suis peu gentille… Mais cette actrice me tape sur les nerfs !!)  

Kaori, quant à elle, avait pris la cassette des mains du jeune et s’avança vers le téléviseur. Allumant le magnétoscope, elle s’occupa de mettre le film tandis que ce dernier s’installait aussi. Puis, alors que le film débutait, elle s’assit près de son partenaire, heureuse de passer une soirée calme, pour une fois.  

Les acolytes passèrent ainsi un moment apaisant, silencieusement concentrés sur le film. Mais celui-ci s’avéra plus long qu’ils ne l’auraient cru (trois heures^^), et la fatigue étendit lentement son emprise dans l’obscurité de la pièce. Billy commençait à somnoler et, se tournant vers le couple, il vit qu’il en était de même pour Kaori qui commençait à s’assoupir. Ryô par contre, habitué à veiller, ne semblait pas spécialement fatigué. Il continuait à fixer l’écran, bien qu’il ne lui portât pas le plus grand intérêt.  

L’adolescent n’en pouvait plus. Il n’espérait qu’une chose : regagner son lit. Il interpella donc Ryô en chuchotant :  

- Ryô, je crois que je vais aller me coucher… Je commence à avoir sommeil et on se lève tôt demain.  

- D’accord. Tu pourras toujours rattraper le film une autre fois. Bonne nuit alors !  

Billy disparut dans l’embrasure de la porte, laissant le couple seul devant la télévision. Les secondes s’égrenèrent lentement et, une fois sûr que l’adolescent ne réapparaîtrait pas, Ryô se tourna doucement vers sa tendre partenaire. Elle ne regardait plus vraiment le film et sa tête penchait légèrement sur le côté sous le poids de la fatigue. Qu’elle était belle ! Il n’avait pas souvent l’occasion de l’admirer. Ils passaient tellement de temps à se disputer que les opportunités de se retrouver seuls étaient rares. Trop rares. Il avait bien conscience du fait que c’était surtout de sa faute s’ils se trouvaient dans une situation aussi compliquée, mais il n’y pouvait rien. C’était plus fort que lui, il ne pouvait s’empêcher de lui lancer une répartie bien piquante à la moindre occasion. Elle s’énervait alors et l’écrasait avec une massue...  

Réalisant la tournure que prenaient ses pensées, l’homme se ressaisit immédiatement. Ça ne servait à rien de rabâcher sans cesse les mêmes propos maussades ! S’apitoyer sur son sort, ce n'était pas pour lui. Valait mieux laisser ça aux gens qui n’avaient rien de mieux à faire !...  

Il tendit son bras vers elle et, d’un geste léger, lui secoua l’épaule, avant de poser sa main sur sa joue et de lui susurrer de se réveiller.  

- Kaori, il est tard et tu tombes de sommeil. Pourquoi tu ne montes pas dans ta chambre, tu serais bien mieux là-bas, non ?  

La jeune femme ouvrit alors un œil et, s’éveillant lentement, elle répondit d’une toute petite voix :  

- Non, encore un peu. Je veux rester jusqu’à la fin…  

Trop heureux de l’avoir encore un moment auprès de lui, la quiétude remplaçant pour une fois leurs éternelles chicanes, il se contenta de lui sourire tendrement et de reporter son attention sur l’écran, la laissant peu à peu s’enfoncer dans une douce torpeur. Même si le film ne l’intéressait pas réellement, pour rien au monde il n’aurait échangé sa place en cet instant. Il ne quitterait pas cette pièce si chaleureuse. Chaleureuse parce qu’Elle y était, tout simplement. Il se rendit compte à quel point cette femme réussissait à apaiser son cœur. Ils n’étaient plus que deux dans la pièce et, observant sa respiration devenue lente et régulière, il comprit qu’elle était maintenant profondément endormie. Silencieusement, il la remercia pour ces instants…  

Une partie du film s’écoula de cette manière, lorsque Ryô sentit Kaori glisser peu à peu vers lui. Sa tête effleurait maintenant son épaule, et il sentait son souffle lui soulever la poitrine. Il eut envie de l'envelopper dans ses bras et de la blottir contre lui mais Kaori le devança. Inconsciemment, elle se pencha un peu plus vers lui, pour finir sa course sur son épaule, un bras délicatement posé sur sa jambe. Il contempla alors cet ange endormi, cette femme si innocente et si merveilleuse. Il était fasciné mais à la fois troublé par ce visage débordant de grâce, ces cils longs, ce nez fin…ces lèvres roses et charnues… Sans même le réaliser et le plus naturellement du monde, il leva un bras et l’entoura, la serrant encore plus contre lui, comme s’il craignait qu’elle ne s’échappe.  

Kaori, quant à elle, n’avait conscience de rien. De rien sauf peut-être de ce bien-être qui s’insinuait peu à peu dans ses veines. Là où elle était, elle se sentait en sécurité, comme protégée par une aura chaleureuse qui veillait sur elle. Instinctivement, comme pour appuyer cette impression, elle se lova contre le deuxième corps. Sa main vint se poser sur le torse de son partenaire et sa tête s’enfouit dans le creux de son cou. Ryô crut défaillir. Lui qui d’habitude savait si bien maîtriser ses pulsions et éviter ce genre de situation n’avait à présent qu’une seule envie : la garder ainsi à jamais. Alors, la tenant toujours serrée contre lui, il l’étendit doucement, sa tête reposant à présent sur ses genoux.  

Il la fixa un instant, tentant de retenir les différentes émotions qui menaçaient de déborder, et approcha seulement sa main de ce visage calme mais si désarmant. Quel paradoxe, si fragile et à la fois capable de désarçonner un homme aussi redoutable !…  

La main caressant cette jolie chevelure brune, il regarda la fin du film sans bouger ; retenant presque sa respiration de peur de la réveiller. …Jusqu’à ce que Kaori fasse un mouvement. Anxieux et comme pris en faute, le jeune homme relâcha immédiatement son étreinte et retira sa main, crispé. Un soupir s’échappa de sa bouche quand il s’aperçut que son ange dormait toujours. Un soupir de soulagement, de lassitude, de tristesse. Qu’est-ce qu’il en avait marre de cette situation !  

Tout à coup exaspéré, il se pencha doucement en avant, prenant mille précautions pour ne pas réveiller sa partenaire, et saisit la télécommande. Le poste éteint, il respira profondément avant de prendre la femme dans ses bras pour la porter jusqu’à sa chambre. Il la déposa délicatement sur son lit et la recouvrit. Puis, se retenant de laisser un baiser sur cette peau suave, il se retourna et se dirigea vers sa chambre. S’allongeant encore habillé sur son lit, il croisa les bras derrière la tête et fixa le plafond, dans la pénombre de la pièce. Il ne trouvera pas facilement le sommeil, cette nuit, et encore moins avec toutes ces pensées qui se bousculaient dans sa tête ! 

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