Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: joyce

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 23 chapters

Published: 18-08-04

Last update: 25-10-07

 

Comments: 127 reviews

» Write a review

 

HumourRomance

 

Summary: Un ange diaboliquement adorable, un démon divinement incorrigible, …et un jeune Billy qui se retrouve projeté dans la Ville sans Nom !…

 

Disclaimer: Les personnages de "D'anges et de démons" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I've signed in, but I cannot get access to the management section.

 

Please check that your browser accepts cookies. Please contact me with the email address you signed up and give me your login, password, ISP and localisation. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: D'anges et de démons

 

Chapter 7 :: Bêtement diabolique et diaboliquement bête

Published: 28-11-04 - Last update: 14-08-07

Comments: Hello tout le monde ! Je suis désolée, j’ai beaucoup tardé pour cette maj. J’ai fini d’écrire le chap (d’ailleurs merci à Sophie, tes corrections me sont vraiment très utiles !! ^^) il y a plus de deux semaines, mais j’ai mis un peu plus de temps à poster, cette fois^^ sinon, ben il ne se passe pas grand-chose dans ce chap… pour la première partie, j’ai de nouveau un peu hésité sur le ton, mais comme ce n’est qu’une suite à la dernière scène, je l’ai laissée telle qu’elle… bonne lecture !...

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

Un réveil haut en couleurs !  

 

 

Les rayons de soleil le plus acharnés perçaient au travers des volets et des rideaux, annonciateurs d’une nouvelle journée à cette cité agitée.  

 

Dans l’appartement silencieux, tout le monde dormait encore. Des trois personnes, les bruits lointains de la ville, qui s’accentuaient de minute en minute, ne parvinrent à atteindre que la jeune femme.  

Kaori émergeait de ses songes peu à peu. Soulevant une paupière, puis l’autre, elle essaya d’assimiler le plus d’informations possible pour comprendre où elle se trouvait...  

 

Dans son lit.  

Encore habillée de son jean et de son chemisier d’hier.  

 

Elle se tourna sur le côté pour apercevoir son réveil. Il affichait huit heures et quart. Lui qui d’habitude sonnait toujours à sept heures trente ne l’avait pas encore réveillée. Il n’avait même pas été allumé.  

Retrouvant peu à peu ses esprits, elle tenta de se remémorer les souvenirs de la veille.  

 

Ils avaient regardé un film.  

Mais elle ne se souvenait plus trop du reste. Ni même de la fin de l'histoire. Elle avait sommeillé devant la télé et s’était ensuite vraisemblablement endormie sur le canapé du salon. Mais alors que faisait-elle là ?  

 

Une seule possibilité.  

Ryô l’avait portée jusqu’à sa chambre…  

 

A cette pensée, la jeune femme se figea. Il l’avait enlevée dans ses bras puissants et transportée jusqu’à son lit, sur lequel il l’avait déposée puis bordée. Elle rougit. Un sourire angélique vint se dessiner sur son doux visage maintenant resplendissant de vie. Elle était bien réveillée et prête à affronter cette journée, quoiqu’elle lui réservât.  

Sur cette allègre pensée, elle se leva, glissa ses pieds dans ses pantoufles et se dirigea vers la salle de bain. Après une bonne douche et vêtue pour cette nouvelle visite, elle se dirigea d’un pas léger vers la chambre de son partenaire. Tournant la poignée avec précaution, elle ouvrit la porte et leva ses yeux vers l’homme endormi. Lui qui chaque matin ronflait en faisant des bruitages de bisous et en marmonnant de drôles de trucs était, cette fois-ci, silencieusement étendu sur son lit. Il lui tournait le dos et semblait profondément endormi.  

 

Poussée plus par le désir de le revoir que pour vérifier s’il dormait vraiment, elle fit le tour du lit et s’approcha de lui. Il dormait bien… si bien… Elle aimait l’apercevoir reposé ainsi mais, hélas, elle en avait rarement l'occasion. Le jour il faisait l’imbécile et la nuit il étreignait son coussin comme s’il s’agissait d’une belle hôtesse. Mais ce matin-là il s’était laissé aller, et tout ce qui faisait qu’elle l’aimait tant ressortait : un magnétisme envoûtant, une force sans égale, une chaleur douce et rassurante. Un véritable homme… rare… peut-être exceptionnel… en tout cas unique. Attirée, elle s’assit avec précaution sur le bord du matelas, prenant bien soin à ne pas l’affaisser et risquer de le réveiller. Dans un élan de tendresse qu’elle ne maîtrisa pas, elle avança sa main vers son visage et effleura ses cheveux d’ébène, replaçant les mèches qui voilaient ses yeux clos derrière son oreille. Elle se sentait bien…  

Elle le contempla plusieurs secondes, lorsqu’un léger bruit la rappela à la réalité.  

Désirant finalement lui laisser cette quiétude si inhabituelle chez lui, elle décida de repartir comme elle était venue, sans le réveiller. Elle referma la porte derrière elle et se dirigea vers la cuisine.  

 

Alors qu’elle se rendait enfin à l’étage inférieur, le bruit venant de la pièce lui indiqua que Billy préparait déjà le petit-déjeuner. Elle le retrouva en train de faire griller des pains et de mettre les couverts.  

- Bonjour Kaori ! fit-il en se retournant. Bien dormi ?  

- Bonjour ! Et oui, merci, j’ai dormi d’une seule traite jusqu’à ce matin ! Ça fait longtemps que tu es debout ?  

- Oh, et bien en fait, ça doit faire un petit moment, oui…  

La mine qui avait accompagné sa réponse avait intrigué Kaori. N’en tenant pas compte pour autant – décidément, Ryô avait raison : elle se prenait trop la tête – elle se mit à la tâche et aida le jeune homme avec les quelques banales corvées restantes.  

Ils discutèrent de tout et de rien comme à leur habitude, jusqu’à ce que Kaori se rende compte qu’il était temps de penser à cette visite.  

- Bon, le petit-déjeuner est prêt, il ne reste plus qu’à réveiller le paresseux et bientôt on sera parti, déclara-t-elle, souriante.  

- C’est bizarre qu’il ne soit toujours pas levé, d’ailleurs ! D’habitude, tu le réveilles à huit heures à tout casser, et là il ronfle encore !…  

Il avait de nouveau cette étonnante lueur au fond des yeux.  

L’ignorant malgré sa gêne, la jeune femme répondit évasivement qu’elle avait oublié d’allumer son réveil-matin et qu’avec tout ce retard, elle avait préféré se rendre dans la cuisine pour tout préparer au lieu de se disputer avec le démon pour qu’il se lève enfin. Elle se sauva sans lui laisser le temps de répondre.  

 

Tout en montant les marches, Kaori se demanda ce qui prenait leur jeune ami, ces derniers temps. Il n’arrêtait pas de la regarder bizarrement et posait des questions vraiment curieuses ! Mais où voulait-il en venir ?  

Elle ne poursuivit pas ses interrogations. Arrivée devant la chambre, elle glissa la tête par la porte entre-ouverte. Le spectacle de son partenaire la redescendit immédiatement de ses nuages. Apparemment, ses vieilles habitudes lui avaient manqué. En position "coucou", l’obsédé frétillait dans son lit et semblait rêver d’une certaine Leeloo. Du moins à l'interprétation des étranges sons qu’il émettait. Cette scène affligeante sortit la jeune femme de ses gonds et, changeant brusquement d’humeur, elle poussa sauvagement la porte et lui hurla de se réveiller.  

- Et tout de suite !!  

Mais la menace, bien que très sérieuse (si on peut appeler l’aplatissage via massue sérieux...^^), ne sembla pas avoir le moindre effet. Le démon continuait de mâchonner des suppliques douteuses…  

Kaori, rouge de colère, s’approcha alors de lui et le secoua violemment.  

- J’ai dit debout !!!  

- Nan !! Fiche-moi la paix ! A cette heure-ci, y a rien en enfer ! Tout le monde dort !! Eux au moins, ils sont assez intelligents pour pas se lever aux aurores comme des idiots !!  

Sur ce, il se tourna de l’autre côté et enfouit sa tête sous l’oreiller. Mais la jeune femme, tentant de le retenir par la couverture, tira un peu trop fort et fit tomber le peu de drap qui le couvrait. Ce fut la goutte d’eau…  

- Encore ?!!! Je t’ai dit mille fois de pas dormir à poil, crétin !!! La prochaine fois, je te tue, sale pervers !!  

 

BAMM…………….  

 

La jeune femme sortit de la chambre en claquant la porte ; ses pieds faisaient trembler le plancher à chaque pas sous la puissance des chocs.  

Non mais quel idiot ! A chaque fois qu’il semblait se comporter à peu près comme une personne normale, à chaque fois qu’elle se disait presque qu’il était encore récupérable, il refaisait une connerie !! Ne pouvait-il pas se tenir tranquille ne serait-ce que dix minutes ??!  

Ce crétin pouvait bien se vanter de ses capacités. C’était bien le seul homme à pouvoir la faire passer par toutes les émotions !! Joie, surprise, tendresse, agacement, bonheur, frustration, allégresse, énervement !... Et là, c’était visiblement l’énervement !!!  

 

Ryô, quant à lui, essayait encore de s’extirper du 300 tonnes anti-crétin qui l'avait promptement écrasé.… Bien que l’énorme bosse lui fît un mal de chien, elle ne le découragea pas pour autant de continuer de couiner, tout seul, en reniflant la morve qui menaçait de couler sous le poids de ses sanglotements.  

- Je hais les matins !! J’aime la nuit des adultes, moi ! Pourquoi elle est toujours aussi méchante avec moi ? Sniff.. Et dire qu’en me réveillant, ce matin, elle s’est montrée presque douce ; qu’est-ce qui lui a pris, à cette hystérique, de me taper dessus ? J’ai rien fait, mouaa, j’y suis pour rien !.. Elle est folle !... Sniff.. Je suis un incompris…  

 

Dans la cuisine, Billy fut un peu étonné d’entendre le bruit du coup. Kaori avait été de si bonne humeur ! Même s’il s’attendait à entendre le retentissement de la massue tous les matins, il avait vraiment cru que celui-ci ferait exception. Kaori n’avait pas arrêté de sourire et, après ce qu’il avait surpris plus tôt, il pensait sincèrement que les deux partenaires s’accorderaient une trêve pour la journée. Ses pensées dévièrent alors et il se demanda comment il pourrait se servir de sa p’tite découverte matinale : Kaori et Ryô dans l’intimité de cette chambre…  

Il ne voulait pas gêner la jeune femme, mais en cas de nécessité absolue, il pourrait toujours s’en servir pour la faire avouer. Comme le disait son prof d’anglais, la meilleure arme, c’est le savoir !!  

 

- Il m’énerve !! Quel imbécile ! C’est toujours la même chose !! J’en ai marre !  

Kaori, toujours en train de vociférer, venait de pénétrer dans la cuisine, interrompant le jeune dans ses petits complots.  

Billy se montra compréhensif et tenta de calmer son amie.  

- Mais Kaori, ce n’est pas si grave si on arrive un peu plus tard, voyons… On aura quand même le temps de tout voir, non ? Ça ne sert à rien de s’énerver...  

- Non, tu ne comprends pas ! Ce n’est pas une question de temps, gémit-elle. Ce crétin me fait le coup à chaque fois ! Il fait tout pour qu’on y arrive le plus tard possible ! Qui dit arrivée tardive dit retour tout aussi tardif ! Je le connais ! Tout ce qu’il veut, c’est nous retenir là-bas plus longtemps, le soir, pour profiter des bars…et de leurs serveuses !!  

 

Une libellule passa par-là…  

 

C’est ce moment que choisit la marmotte de l'enfer pour pointer le bout de son nez dans la cuisine. Ryô s’était enfin levé. Mais au lieu d’en être ravi, l’ange vit rouge : il était peut-être descendu, mais n’avait enfilé qu’un caleçon, qu’il portait de travers qui plus est ! Il ne s’était même pas rafraîchi, l'âne !!  

Et son air candide la fit bouillir de plus belle. Pourtant, tout ce que l’homme trouva à faire fut de se diriger tranquillement vers le percolateur, se servir une tasse de café, attraper au passage le journal du jour, et s’installer posément sur un coin du banc.  

Kaori le regardait faire sans broncher. Elle tentait de se contrôler, moins par indulgence que pour savoir jusqu’où cet imbécile serait capable d'aller.  

Au bout d’un moment qui lui parut une éternité, Ryô leva enfin la tête de son article et, d’un air des plus innocents, demanda à une Kaori enragée si elle ne voulait pas lui préparer une omelette ; il avait envie d’œufs, ce matin…  

 

Il avait un don pour faire exploser les limites de Kaori. Le choc fut inévitable. Toute la fureur de l’ange se déversa sur le démon en une brutale démonstration de violence. Ce genre d'état décuplait sa puissance physique et ce fut d'une force herculéenne que Kaori leva vers les cieux une massue dix fois plus redoutable que d’habitude et qu'elle l’abattit farouchement sur l'homme qui s’écrasa dans son assiette, fracassant la table.  

 

Les bêtises continuèrent à s’enchaîner, jusqu’à ce que Ryô, au bout de la quatrième massue, décide d’obtempérer un tant soit peu face aux imprécations de sa partenaire. Se levant, penaud, il grimpa les marches en bougonnant (mais tout de même avec la lenteur d’un escargot !!) et regagna sa chambre.  

Kaori avait raison. Elle le connaissait bien, le bougre ! Il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour reculer leur descente en enfer ! Et donc je crois qu’il est inutile de préciser qu’il lui fallut plus d'une heure pour se préparer…  

 

Quand les trois compagnons se mirent enfin en route, il était onze heures passées.  

Trois quarts d'heure après, ils n'étaient toujours pas à destination… On aurait dit le parcours du combattant ! Ryô s’était accroché à tout ce qu’il trouvait pour retarder leur arrivée : porte d’entrée, poteaux, feux rouges, même les vendeurs, dans les kiosques, y étaient passés ! Et dire que la journée ne faisait que commencer. Kaori était déjà épuisée...  

 

Comme la veille, les trois visiteurs pénétrèrent dans l’énorme bâtisse et, après avoir récupéré leurs badges, se dirigèrent immédiatement vers l’ascenseur. Le plus jeune en fut étonné.  

- Hein ? Mais on ne passe pas par les vestiaires, d’abord ? Ryô ne doit-il pas se changer ?  

- Tu parles ! Avec ses fringues il a naturellement le look démoniaque ! Toujours à porter des T-shirts de plouc et cet éternel vieux pantalon ! s’était écriée la femme, toujours aussi irritée.  

- N'insulte pas mes vêtements, je te prie. Ils incarnent la classe et l’élégance. Pas ma faute si on ne peut pas en dire autant pour tout le monde, hein Kaori ! avait alors répliqué l’intéressé d’un air hautain.  

Le nez en l'air, comme un noble superbement outragé, il continua son chemin. (Ou du moins il fit un pas, avant de se prendre un coup de poing par la charmante coéquipière..)  

 

Toujours est-il que les visiteurs prirent l’ascenseur. Direction l'enfer !  

Billy déglutit. Bien que très impatient, il craignait un peu la suite.. L’enfer serait-il comme on se l’imagine sur Terre, glauque et morbide, ou plutôt à l’image de Ryô, un peu chaotique mais attachant ?  

 

Soudain, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, lui apportant les réponses à ses questions.  

Ils avaient atterri dans une rue, sur le trottoir. La foule était tellement dense que les passants se bousculaient pour atteindre les nombreuses boutiques. Survolant les alentours des yeux, Billy se rendit compte qu’il se trouvait dans une rue commerçante, aux nombreux panneaux lumineux, allumés malgré le soleil resplendissant dans un ciel azur sans nuages. Les magasins se succédaient dans une enfilade endiablée, certains moins recommandables que d’autres (lol) mais tous apparemment bondés. Des bars accueillaient les premiers promeneurs en quête de déjeuner. Quant aux passants eux-mêmes, ils ressemblaient étrangement au genre de personnes que l’on rencontrait à Kabukicho, et plus généralement dans tous les quartiers chauds de Tokyo…  

 

Les femmes, tantôt d’un goût douteux, tantôt distinguées – mais alors ce n’était qu’une façade et on pouvait aisément percevoir l’étincelle de malice qui luisait au fond de leurs prunelles – flânaient en discutant. Les plus pressées se frayaient un chemin dans la masse bruyante, poussant les promeneurs trop lents. Elles étaient à l'image des hommes. Si la plupart d'entre eux étaient débraillés, Billy en avait remarqué certains de très élégants. Ils étaient soit assis dans les bars, soit en train de faire du gringue aux jolies demoiselles. Eh bien ! Si Ryô excellait dans son domaine, il n’était certainement pas le seul à vivre dans l’insouciance ! Un mode de vie que Billy ne connaissait pas. S’il devait choisir la voie du démon, devrait-il aussi se comporter de manière aussi frivole que la plupart des hommes qui s’amusaient devant lui, dans ce monde de pagaille ? Et cela lui déplairait-il vraiment ?...  

 

C’est alors que le démon, aux anges, fit éclater toute sa joie, le ramenant sur "Terre". Ses yeux à présent exorbités et tous ronds lui donnaient un air de détraqué psychotique, et un énorme sourire vint déformer ses lèvres en une grimace perverse.  

- Ose me dire que c’est pas paradisiaque !!  

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de