Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: joyce

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 23 chapters

Published: 18-08-04

Last update: 25-10-07

 

Comments: 127 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Un ange diaboliquement adorable, un démon divinement incorrigible, …et un jeune Billy qui se retrouve projeté dans la Ville sans Nom !…

 

Disclaimer: Les personnages de "D'anges et de démons" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: D'anges et de démons

 

Chapter 12 :: Les démons du démon

Published: 14-07-07 - Last update: 29-07-07

Comments: Ben oui la suite ("Ooh alors elle n'était pas morte !...") ! Salut à tous, depuis le temps il y a eu bien des changements par ici !! Mais soyons brève (aheum). J'ai eu une année des plus chargées, et ce qui m'attend va être encore pire. J'ai pratiquement terminé cette fic il y a un bout de temps déjà (un an ou 2 en fait ) et, bien que ça fasse franchement un bail, je tenais à finir ce que j'avais commencé. Mais vu le boulot qui m'attend bientôt, le mieux est que j'essaie de la terminer avant que ça n'empire, hein ? Voici donc le chap 12 et le 13 ne saurait tarder (ptet juste après si je n’ai pas trop sommeil =) ). Pour ceux qui ont le courage de reprendre, il s’agit pour rappel de Kaori et Ryô en ange et demon qui apprennent à Billy tout ce qu’il doit savoir pour devenir l’un d’eux. Mais les choses se compliquent pour Ryô lorsqu’il apprend que celui qui l’a tué, Cailla, l’a rejoint parmi les démons et, toujours aussi obnubilé par la haine, veut à nouveau l’affronter : c’est que Kaori ne connaît rien du véritable passé de son partenaire !... Voilà en quelques mots où nous en sommes. Sinon, je comprends qu’on n’ait pas forcément envie de reprendre une histoire à son 12è chapitre alors que ça fait un an qu’on n’y a plus touché. Bref, j'essaierai de trouver le courage de la terminer quand même :)

 


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- Laisse, Kaori, je vais le faire.  

Ryô lui prit les plats des mains et lui adressa un gentil sourire. La jeune femme le lui rendit, trop heureuse d’oublier un peu les tâches ménagères. Et aussi trop fatiguée pour s’apercevoir de cette lueur de mélancolie qu’elle avait petit à petit appris à déceler dans ses yeux les rares fois où l’homme ne la contenait pas.  

Billy était déjà allé se coucher. Malgré son insistance pour aider Kaori à débarrasser la table, celle-ci n’avait rien voulu entendre et, voyant bien qu’il dormait déjà à moitié, l’avait envoyé dans sa chambre. Il faut dire que Mick et Kazue étaient restés assez tard, la soirée avait été si plaisante que personne n’avait vu le temps passer…  

 

Laissant alors son partenaire s’occuper de la table, Kaori se dirigea lentement vers la porte-fenêtre. Elle avait sommeil, mais c'était le genre de torpeur agréable que l’on éprouve après avoir passé une bonne journée. Alors elle ne voulait pas aller se coucher, pas encore. Debout sur le balcon, elle s’appuya contre la rambarde et laissa ses esprits rejoindre les étoiles de cette belle nuit.  

 

Ryô, de son côté, profita de ce moment de répit, seul dans le salon, pour réfléchir plus calmement. Mais rien à faire, ses hésitations et ses doutes lui collaient vicieusement à l’âme et il ne savait comment s’en libérer. Malgré lui, ses yeux finirent par se poser sur une ombre qu’il était devenu vain d'éviter et, une pile d’assiettes dans une main, des verres dans l’autre, il resta là, immobile, à contempler sa partenaire. Elle lui tournait le dos, il pouvait donc prendre son temps et examiner chaque parcelle de sa silhouette. Sa silhouette svelte et élancée. Son regard glissa lentement sur le corps tant désiré. Ravissante, gracieuse… Des cheveux courts qu’il ne souhaitait pour rien au monde différents, une nuque délicate, un dos sensuel terriblement mis en valeur par cette tenue qui lui allait si bien, une taille fine qui ne cherchait qu’à être enserrée, des jambes qu’il avait si souvent imaginées qu’il en devinait parfaitement la galbe… Il se dégageait d’elle un charme étourdissant… Tout chez elle respirait la fraîcheur et la droiture. Comment cette femme si pure réagirait-elle en apprenant ces choses ignobles sur lui ? Ce qu’avait été sa vie ? Ce qu’il était, lui ? Kaori pouvait bien être impitoyablement jalouse, avoir un tempérament effrayant, se vexer pour un rien, sauter trop vite à des conclusions souvent étonnamment ridicules, s’entêter ensuite à les croire ! …elle était ce qu’il avait de plus précieux. C'était uniquement grâce à elle qu’il appréciait ainsi le fait d’exister. Ryô disait souvent tout et n’importe quoi mais, à ce moment-là, il n’y avait aucun doute : Kaori était le plus merveilleux des anges.  

 

« Si loin de mon monde. Si loin de moi… »  

 

Ses yeux sombres quittèrent alors sa merveille et, quittant à son tour la pièce, l’homme alla s’enfermer dans la cuisine le temps de chasser toutes ces pensées contradictoires qui se bousculaient dans son cerveau. Ou tout du moins d’en être assailli loin d’elle…  

 

 

Sa nuit ne fut pas moins agitée que son état d’esprit durant la soirée. Ryô en passa une bonne partie à ruminer sur cette arrivée importune. Ce qu’il appréhendait le plus se produisait. Son ancienne vie le rattrapait, et il avait la détestable impression qu’il n’allait pas avoir beaucoup de répit. Les fantômes de son passé venaient lui pourrir l’existence jusque dans l’autre monde.  

Oh, d'une certaine façon, ce n’était pas une surprise. La première chose qu’il avait apprise dans sa jeunesse était que ses ennemis seraient toujours là. Il n’avait jamais oublié cette leçon ; elle lui avait été inculquée à ses dépends. On ne le laisserait jamais se reposer. Au détour d’une ruelle, au coin d’un immeuble derrière lui, ils l’attendraient. Mais c'était une vie où il se fichait éperdument de mener un combat incessant. Plus que ce qui constituait son existence, c'était tout ce qu’il connaissait. Aujourd'hui, la donne avaient changé. Aujourd'hui, il y avait Kaori.  

 

Comme toujours lorsqu’il s’enfonçait dans des méditations sans surveiller son cœur, le visage de sa partenaire s’esquissa dans l’esprit du nettoyeur. Il n’avait jamais rien révélé à la jeune femme, terrifié de la réaction qu’elle aurait en apprenant la vérité. Parce qu’il l’avait admis depuis déjà un long moment, qu'il ne pouvait pas être séparé d’elle. Son cœur le lui répétait tous les jours. Il avait envie de passer ses secondes et ses jours à ses côtés, il avait envie de l’écouter plaisanter et de vivre ses colères. Etre réveillé par son pas léger et son joli fredonnement, se lever avec ses cris de folle furieuse, la provoquer, s’amuser de ses joues rouges, faire semblant de le regretter quand il se retrouvait encastré six pieds sous le plancher, se coucher avec les souvenirs de son doux parfum et des sourires de la journée. Il avait beau être éternel, il ne pouvait pas vivre sans.  

 

Or, non seulement la fortune ne semblait pas vouloir l’épargner, même mort, mais Ryô se retrouvait en plus avec le pire de tous les hommes dans le rôle principal. Un léger énervement resserra son poing : cela étant, s’il devait se retrouver confronté à un ancien ennemi, qu’il s’agît de celui qui l’avait trahi ne le chagrinait pas vraiment. Le problème était que Cailla était dangereux et, considérant les moyens qu’il avait autrefois employés afin de l’évincer, il ne devenait plus surprenant qu’il s’attaque à son entourage.  

 

Ryô ne savait pas s’il trouverait la force de tout confesser à Kaori le moment venu mais, en attendant, il était hors de question qu’il laisse cet enfoiré s’approcher de sa partenaire. S’il ne pouvait encore rien lui dire, il pouvait au moins la protéger en silence. Il suffisait qu’il ne la lâche pas d’une semelle.  

« Ça ne va pas être facile… »  

 

Il souffla, excédé, lassé, perturbé, triste, en colère contre le monde entier…  

 

 

Le lendemain, ce fut encore lui qui se leva le premier. Il ne devait pas rater le départ de la jeune femme. Ce jour-là non plus rien de spécial n'était prévu. C'était la fin de semaine, ils pouvaient bien se le permettre…  

Kaori et Billy ne cachèrent pas leur surprise lorsqu’ils virent le démon, prêt pour cette nouvelle journée si tôt dans la matinée. C'était la deuxième fois de la semaine !  

- Et bien Ryô, je vais finir par m’inquiéter pour ta santé ! Tu es réveillé à huit heures ?  

- Pas pu dormir, lança-t-il négligemment. Faut dire que ton poisson a été difficile à digérer !  

- Répète un peu !  

- Oh non, vous n’allez pas commencer de si bon matin, quand même ?  

C'était Billy qui regardait cette habituelle saynète avec désespoir. Kaori le dévisagea. Elle non plus n’avait aucune envie de commencer sa journée sur une note si déplorable. Alors, faisant également plaisir à son jeune ami, elle n’insista pas et ignora son partenaire.  

 

Ils prirent tous trois le petit-déjeuner et bientôt Ryô estima que Kaori lui parlerait de nouveau :  

- Alors ? Qu’est-ce que tu as prévu pour aujourd'hui ? Vous allez quelque part ?  

L’ange grogna un peu mais, voyant que Ryô faisait l’effort de se montrer gentil, ne tarda pas à lui répondre.  

- Rien de spécial. J’ai envie de faire une petite promenade, ce matin. Et je dois passer à la supérette. Tu veux venir avec moi, Billy ?  

- Oh, c’est gentil, Kaori, mais je crois que je préfère rester ici pour l’instant…, répondit le concerné avec son éternel sourire.  

- Comme tu veux !  

- Moi, je viens avec toi.  

Kaori se tourna vivement vers Ryô. Elle l’examina : il buvait toujours nonchalamment son café mais ne semblait pas plaisanter. Les yeux de la jeune femme étaient ronds comme des soucoupes :  

- Hein ? Toi, tu veux aller faire les courses avec moi ?  

 

Face à tant de surprise, Ryô perdit aussitôt de son assurance. Gérer ce genre de situations, ce n'était pas son fort. La fixant avec sérieux, ses paroles contrastèrent bientôt très fortement avec ses yeux graves :  

- Tout à fait. Tu cuisines tellement mal que j’ai envie de vérifier les trucs que tu achètes. Même si je ne pense pas que ça vienne de là…  

 

Mais qu’est-ce qui lui prenait ?! Ce n’était pas comme ça qu’il parviendrait à l’accompagner ! Il était censé aller avec Kaori, pas à la pousser à fuir à cause de lui ; l’imbécile ! Mais il semblait avoir perdu le contrôle de sa langue qui continua à fourcher avec force :  

- Et puis tes goûts vestimentaires ne s’arrangent décidément pas ! A te voir affublée de ce pull, les pauvres belles femmes vont prendre peur, je les rassurerai de mes brûlants baisers ! termina-t-il avec le ricanement du vilain garnement.  

Kaori souffla, indignée et vexée :  

- Comment ! Espèce de… de… Mufle !!  

Elle laissa les gestes parler pour elle et l’écrasa de toutes ses forces, brisant même le marteau sous la puissance du coup.  

Droite comme un i, elle empoigna son sac et se dirigea vers la porte, la claquant derrière elle.  

 

Billy observa le démon qui se sortait de sous la massue en marmonnant des choses incompréhensibles. Soudain, il sentit la colère monter en lui. De quel droit cet homme se permettait-il de parler ainsi à Kaori ? Non mais, pour qui se prenait-il ?!  

Alors, tandis que Ryô amorçait un pas pour suivre sa partenaire, les paroles d’un Billy extrêmement contrarié le retinrent dans le salon :  

- Comment peux-tu dire ce genre de choses ?!  

Il vit Ryô le regarder avec des yeux si perçants que son cœur en battit plus vite. Mais il ne se tairait pas pour autant ! Il n’avait pas peur de lui !  

- Tu la blesses, à toujours te comporter comme une brute insensible !  

 

Ryô ne dit rien, mais l’éclair de tristesse que Billy perçut dans ses yeux calma aussitôt le jeune garçon. Ses paroles l’avaient touché. Il ne savait pas ce qui motivait Ryô à agir de la sorte, mais il comprit à cet instant que ce dernier était aussi affecté par ses paroles que la femme à qui elles étaient adressées. Mais ce n’était pas une excuse ! Retrouvant malgré tout une humeur plus douce, Billy n’en lâcha pas pour autant le démon et, prenant tranquillement place sur le fauteuil, lança sur un ton cette fois plus désinvolte :  

- De toute façon, ce n’est certainement pas pour la cuisine que tu voulais l’accompagner ! Tout d’abord tu engloutis tout ce qu’elle prépare, et ensuite, si tu la trouvais vraiment aussi horrible que tu le dis, tu ne passerais pas ton temps à sourire dès qu’elle a le dos tourné ! Eh oui, moi je te vois. Et puis, c’est difficile de croire que qui que ce soit puisse penser une telle chose de Kaori. Pfff, j’aimerais bien savoir pourquoi tu nous fais tout ce cinéma…  

Les flammes sombres qui s’éveillèrent au fond des yeux de Ryô dissuadèrent le jeune homme de continuer. Levant les bras, Billy mit alors fin à son discours, toujours aussi dégagé :  

- Ok, ok, j’ai rien dit !  

Ryô tourna les talons, de mauvaise humeur, lorsqu’il entendit une petite phrase qui ne l’amusa pas du tout autant que l’ado :  

- Mais je n’en pense pas moins !  

Serrant les poings, il souffla, exaspéré, et quitta la pièce sans répondre. Il était inquiet pour Kaori… 

 


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