Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: joyce

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 23 chapters

Published: 18-08-04

Last update: 25-10-07

 

Comments: 127 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Un ange diaboliquement adorable, un démon divinement incorrigible, …et un jeune Billy qui se retrouve projeté dans la Ville sans Nom !…

 

Disclaimer: Les personnages de "D'anges et de démons" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't s ...

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   Fanfiction :: D'anges et de démons

 

Chapter 14 :: Je sais que...

Published: 17-07-07 - Last update: 14-11-07

Comments: Rebonjour !! Je tiens tout d’abord à vous remercier pour vos commentaires, et surtout Mopsime, Grifter et Nanou, qui n’ont, depuis le début, jamais cessé de m’encourager, merci, vraiment !!! (Mais je suis aussi ravie d’avoir une toute nouvelle lectrice !^^) Sinon, il y aurait une ptite chose , ou plutôt une ptite hésitation qui me travaille depuis longtemps : voilà, j’avais à l’époque aussi relevé un autre défi (de Sek aussi), concernant une fic alternative (ça a l’air d’être une tendance, chez moi…). Par contre, si je n’ai encore rien posté, ce n’est pas faute d’avoir écrit, parce que je dois en être à une bonne centaine de pages, dans la fic ! Alors voilà, la poster en même temps que « d’anges et de démons », ou attendre d’avoir terminé celle-ci ? Parce que vu la longueur de l’autre histoire, au bout d’un moment, je ne sais pas si je pourrai continuer à majer à un rythme correct (mais j’essaierai) ! Est-ce que vous seriez tout de même intéressés ?... Je vous préviens, elle est beaucoup plus sombre, et mon style change un peu, il ne faut donc pas s’attendre à une ptite comédie toujours bien fleurie (enfin, c’est pas non plus sinistre !!) et dont la trame peut se résumer en quelques lignes toutes simples (je ne tiens pas à vous décourager, je voudrais simplement être honnête et, perso, « D’anges… » n’est pas celle que je préfère). Dites-moi ce que vous en pensez (si vous en pensez quelque chose –– HAHAA ça obligera aussi ceux à qui ça dirait bien à me laisser un mot XD …devilish), et je suivrai votre avis une fois pour toutes !!

 


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Il faisait depuis longtemps nuit. Kaori avait passé la journée à guetter le retour de son partenaire, mais Ryô n’était pas rentré. Elle jeta un coup d’œil à la pendule, il était tard… L’étonnement qu’avait suscité sa courte conversation avec son démon de partenaire avait laissé place à l’inquiétude. Mais où pouvait-il bien être ? Il lui arrivait souvent de rentrer à l’aube, après ses tournées de bars avec Mick. Mais elle avait toujours une idée de l’endroit où il était et, surtout, il la prévenait. Ou plutôt il le lui lançait en détalant comme un lapin avant qu’elle ne l’en empêche. Mais là, elle avait du mal à croire qu’il était dans un cabaret à s’amuser avec ses copines en bikini. Et pour cause ! Kaori n’arrivait toujours pas à comprendre la réaction de son partenaire. D’une telle dureté… Elle se souvint de ce jour où un démon s'était énervé contre elle car elle avait repoussé ses avances. Ryô était arrivé peu après et, lorsqu’il avait vu ce dernier l’attraper par le poignet en vociférant, sa réaction avait été immédiate et il avait brutalement envoyé l’inopportun valdinguer contre la façade d’un immeuble. …Mais même cette fois-là, il n’avait pas été si sombre. La jeune femme était maintenant certaine que Ryô et ce Cailla se connaissaient, et vu la lueur féroce qui avait dansé dans les prunelles de son partenaire, ils étaient loin d’être les amis que le second prétendait si fortement. Elle finit par s’assoupir sur le fauteuil du salon, mille questions sans réponses tourbillonnant dans son esprit.  

 

L’homme vers lequel elles étaient toutes tournées rentra une heure plus tard. Laissant sa colère le consumer, Ryô avait passé l’après-midi à arpenter les rues de la ville, interrogeant tous ceux qui risquaient de savoir quelque chose. Mais sans résultat. Cailla s'était volatilisé. Ryô rentrait bredouille et il n’aimait pas ça. Verrouillant la porte d’entrée, il découvrit Kaori allongée sur le sofa du salon, endormie. A peine eut-il posé les yeux sur son visage que sa hargne vola en éclat. Il s’approcha d’elle, honteux et captivé. Elle avait dû l’attendre toute la soirée.  

 

Il s’assit sur la table basse qui lui faisait face, le regard éteint. Elle était douce… Il culpabilisait d’avoir réagi de façon aussi brutale, ce matin. La question de Kaori lui avait fait réellement peur. Le simple fait d’imaginer son ancien partenaire poser ses yeux sur elle le mettait déjà dans une rage froide, alors entendre qu’il lui avait parlé… Il se pencha vers elle et effleura délicatement ses cheveux. Il n’aurait pas dû s’adresser à elle comme il l’avait fait, il n’en avait aucun droit. Kaori n’y était pour rien et il avait laissé sa crainte et sa fureur se déverser sur elle. Il se sentit indigne, il était loin de mériter un cœur si noble. « Quel gâchis, Kaori. » Elle avait sûrement dû s’inquiéter pour lui. C'était bien elle, ça, de se faire du souci pour lui alors qu’il s'était montré aussi détestable durant les quelques moments qu’ils avaient passés ensemble. Ryô approcha son visage du sien et, lui plantant un baiser peiné sur le front, chuchota doucement :  

- Je suis désolé, Kaori. Excuse-moi…  

Puis il la souleva et la porta à sa chambre, faisant bien attention à ne pas la réveiller. Il la déposa délicatement sur son lit et s’en alla tant qu’il en avait la force. Il ne fallait pas qu’il s’attarde, ou sa vue lui ferait changer d’avis. Il venait de prendre une décision et il s’y tiendrait.  

 

 

Le lendemain, Kaori eut la surprise de se réveiller dans sa chambre.  

« Ryô… »  

Sautant hors de son lit, elle se précipita directement vers celle de son partenaire mais la trouva vide. Il devait bien être rentré, qui d’autre l’aurait portée ? Rosissant légèrement, comme toujours lorsqu’elle s’imaginait son partenaire la tenir dans ses bras ou prendre soin d’elle, elle n’était pourtant toujours pas assez rassurée pour se laisser le temps d’apaiser la chaleur de ses joues. Ce fut d’un pas légèrement anxieux qu'elle sillonna le reste de l’appartement. Lorsqu’elle le trouva dans la cuisine, elle soupira, tranquillisée. Il allait bien. Se sentant alors un peu bête de s’être fait tant de souci, elle resta légèrement en retrait le temps de faire retrouver à son cœur son rythme normal. Ryô se moquerait d’elle à tous les coups.  

 

Pourtant, lorsque son partenaire se tourna dans sa direction, ce furent uniquement des yeux tendres et bienveillants qu’elle rencontra. Légèrement contrit, Ryô lui adressa un sourire sincère et elle le lui rendit très bientôt, oubliant la veille et ses peines. Ryô était là et, même s’il était difficile de lui pardonner, c’était à cet instant l’unique chose importante à ses yeux. Et Kaori vit la lueur grave rejaillir dans ses prunelles. Il se leva et vida le reste de son café dans l’évier. Le temps qu’il la rejoigne sur le seuil de la porte, l’homme avait retrouvé son expression déterminée. Il lui parla toutefois sur un ton modéré :  

- Kaori, je sors. Billy et toi, vous restez ici.  

Puis son ton se fit infiniment plus doux et Kaori comprit qu’elle n’aurait aucune explication mais qu’il le faisait pour elle.  

- Sois gentille. Ne quitte pas l’appart’, attendez mon retour, d’accord ?  

 

Elle hocha la tête et il esquissa un pas pour sortir. Mais elle le retint par le poignet. Elle devait au moins essayer de le faire parler. Son comportement lui faisait peur, il s'était passé quelque qu’il ne voulait pas lui révéler. Il la protégeait, elle en était sûre, mais elle ne voulait pas le laisser agir seul.  

- C’est à cause de ce Cailla, c’est ça ?  

Ryô ferma les yeux. Et merde. Ça n’avait pas marché, elle ne le lâcherait pas aussi facilement. Il prit une profonde inspiration. Il avait décidé de tout lui expliquer si elle lui posait la question – peu importaient les conséquences – mais il n’était plus aussi certain d’y parvenir. Son assurance n’était pas là depuis une seconde qu’il se retrouvait à nouveau seul avec son trouble et son appréhension.  

- Dis-moi ce qui se passe. Tu vas à sa recherche, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qu’il t’a fait ?…  

Il entendait sa voix douce et son envie de lui parler de son ancienne vie s’effrita jusqu’à disparaître totalement. Ses mots jaillirent de sa bouche sans qu’il puisse les contrôler, brusques et fatalistes :  

- Tu le sauras bien assez tôt.  

Et, sans un mot de plus, il se dégagea lentement de sa poigne et sortit de l’appartement.  

 

***  

 

- Et bien, il t’a bien eu, dis-moi !  

Ryô lui lança un regard agacé. Mais qu’est-ce qui lui avait pris de retrouver Mick ? Il aurait dû se douter que ce n’était pas cet abruti qui saurait garder son sérieux ! Après avoir fait un deuxième tour en ville, le Japonais avait finalement décidé d’aller voir son complice américain. C'était bien lui qui l’avait prévenu, deux jours plus tôt ; il avait peut-être découvert quelque chose, depuis. Le brun se heurta hélas au faciès débile de son alter ego qui avait dû manger un clown à midi. Sauf qu’il était encore moins drôle.  

- M’emmerde pas, Mick. C’est vraiment pas le moment, souffla-t-il, excédé.  

 

Voyant la lassitude de son ami, le blondinet décida enfin d’arrêter pour un moment son cirque.  

- Tu ne lui as toujours rien dit, n’est-ce pas ?  

Ryô le considéra quelques secondes, hésitant à répondre. Il n’avait pas du tout envie d’entendre ses reproches pour la millième fois. Mais Mick attendait une réponse et il savait qu’il ne le lâcherait pas avant de l’avoir obtenue.  

- Non…  

- Pffff, souffla son ami, à quoi je m’attendais ?? Merde, Ryô, arrête de faire le con et explique lui. Elle doit se douter de quelque chose, je me trompe ? Et en attendant, elle se fait du mauvais sang sans savoir pourquoi !  

- …  

- Je prends ton silence pour un aveu.  

 

Soudain, le visage du blond se déforma dans une expression qui lui était plus que coutumière. Dégoulinant de bave, les doigts pris d’une agitation lubrique, il s’approcha de Ryô et le consulta, un sourire béat à ce qui ne ressemblait plus à des lèvres :  

- Elle est à l’appart’, hein ? Ne t’en fais pas, je vais aller lui faire oublier son inquiétude de mes ardentes caresses ! Tu seras de l’histoire ancienne avant la fin de la journée ! Kaori attenmouajarriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive !!!!!  

 

>o(--- ……………  

 

Ryô se contenta de lui balancer un tabouret à la figure. Non mais qu’est-ce qu’il avait fait à la vie pour qu’on le fiche avec un type pareil !?!  

- J’en ai assez, je me casse.  

Prenant grand soin de piétiner son ami toujours à terre, Ryô ne se retourna pas lorsque Mick le salua :  

- Je t’appelle si j’ai du nouveau ! Un bisou à ma Kaori !  

 

***  

 

Ryô ferma à clé. Cela avait été une autre journée de perdue. Même Falcon n’avait rien trouvé, ça en devenait franchement énervant.  

Il était rentré tard exprès afin éviter les yeux de Kaori. Il lui était trop difficile de faire face à son regard inquiet et empli d’incompréhension. S’asseyant sur le bord du lit, dans cette chambre qui n’était pas la sienne, il resta un instant, avant d’enlever le livre qui reposait sur la délicate silhouette et de la recouvrir du fin tissu d’été.  

 

« Quel lâche !… Il est bien beau, le nettoyeur le plus craint, même pas capable d’affronter les questions de sa propre partenaire ! Si mes ennemis me voyaient… Heureusement que je suis mort… »  

 

Montant les marches qui le menaient à sa chambre, il eut la surprise de retrouver Billy dans le petit salon de l’étage. Il ne lui arrivait jamais de monter au deuxième, et encore moins à minuit. Il ne daigna pourtant pas s'arrêter, ne lui adressa rien d'autre qu’un « bonne nuit » et continua vers sa chambre, se doutant bien de la raison de sa présence en ces lieux. Mais la question de Billy le retint avant qu’il n’eût atteint le couloir :  

- Pourquoi tu ne lui dis rien ? …Ce que tu ressens pour elle, pourquoi tu ne lui dis pas ?  

Ryô grimaça un sourire et se tourna vers lui, s’adossant contre la bibliothèque dans un mouvement souple, le regard félin :  

- Ah ! On a enfin décidé de jouer cartes sur table.  

Billy esquissa un sourire à son tour. Il était peut-être coupable, mais il ne regrettait rien :  

- Bah, vu que le reste n’a pas marché, je me suis dit autant aller directement à la source et au moins en trouver la raison.  

 

Un sourire amer aux lèvres, Ryô étouffa un rire désabusé :  

- Tout n’est pas aussi simple que tu sembles le penser.  

- Pfff, n’importe quel idiot devinerait que ce n’est pas simple entre vous deux ! Mais ça devrait l’être. Et, en réalité, ça l’est toujours ! se fâcha Billy.  

Ryô se contenta de se laisser glisser sur l’un des fauteuils, fatigué.  

 

- Tu te donnes tant de mal à lui laisser croire ces choses erronées ! Je ne vois pas ce que ça t’apporte, et toi-même tu n’aimes pas ça, je me trompe ?  

Ryô restait désespérément muet. La voix du plus jeune redevint calme :  

- Tout tourne autour d’elle. Que ce soit pour plaisanter ou se disputer, c’est toujours à elle que tu t’adresses, elle que tu cherches du regard. Alors ce n’est pas très difficile à deviner. Tu… tu l’… Enfin, je sais que…  

- Que quoi ?? éclata Ryô, le ton agressif.  

 

Il en avait marre ! Marre de tout ! D’écouter toujours les mêmes remarques, de devoir sans cesse se justifier, de se battre avec son cœur, de ne ressentir qu’en silence… Quoi ?! Qu’est-ce qu’il savait, ce gamin ?! Qu’il tenait à sa partenaire plus qu’il ne devrait ? Qu’elle était son univers ? Que c'était elle qui lui avait donné envie de vivre ? Il refréna un rictus acide : quelle ironie, cela n’arrivait qu’après sa mort !  

Haussant le ton, Ryô libéra alors son cœur, laissant son ressentiment et sa ferveur s’affranchir à travers quelques mots secrets qu’il avait compris depuis longtemps :  

- Qu’elle est ma raison ?? Et alors !  

 

Billy le regarda, étonné. Sa raison ? De quoi parlait-il ? Il fallut quelques secondes au regard du plus jeune pour s’adoucir. Il avait percé une partie de la pudique confession. Sandrine aussi l’avait rendu meilleur. Il ne pouvait que s’imaginer à quel point Kaori avait pu être son appui, une sorte de socle, pour quelqu’un comme Ryô. Si cet homme était pour lui toujours aussi énigmatique, il y avait une chose pour laquelle il ne subsistait plus aucun doute : sa partenaire était la raison de tout ce qu’il faisait… Quelques mots à demi découverts qui exprimaient tout son amour pour elle. Un amour à l’état brut, sans artifices, tout comme lui.  

Cependant, Billy ne pouvait se douter à quel point son interprétation était juste. Ce que son tuteur était aujourd’hui, avec toutes ses qualités et tous ses défauts, il l’était grâce à celle qui était devenue sa meilleure amie. Le chemin avait été bien plus long que l’on pouvait penser. Mais il aurait fallu rencontrer l’ancien Ryô pour comprendre la portée de tout cela.  

 

- Alors pourquoi ? reprit finalement l’adolescent, ému. Rien ne t’en empêche ! Tu as la même place dans son cœur qu’elle dans le tien. Pourquoi refuses-tu de saisir ta chance ?  

La voix lasse de Ryô raisonna très faiblement dans la pièce, et Billy fut saisi par ce qui en transparut. Il ne le connaissait que depuis quelques semaines mais jamais il n’aurait cru trouver tristesse si profonde chez cet homme ; lui qui se montrait toujours si insouciant ! La vérité fut dévoilée, révélant pourtant une réalité bien plus capricieuse que le jeune ne pouvait saisir.  

- C’est un ange… et je suis un démon.  

Billy ne sut quoi répondre. Alors Ryô se leva et partit. 

 


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