Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: joyce

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 23 chapters

Published: 18-08-04

Last update: 25-10-07

 

Comments: 127 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Un ange diaboliquement adorable, un démon divinement incorrigible, …et un jeune Billy qui se retrouve projeté dans la Ville sans Nom !…

 

Disclaimer: Les personnages de "D'anges et de démons" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: D'anges et de démons

 

Chapter 15 :: Mon premier est obstiné, mon second est mauvais

Published: 28-07-07 - Last update: 27-10-07

Comments: Coucou tout le monde !! Voici la suite, que j’aurai voulu poster plus tôt, mais j’ai des problèmes d’internet T_T (là en fait je suis connectée sur le réseau wifi des voisins mdrrr mais chuut faut surtout pas leur dire hein !!) Bref, je suis ravie de la réponse à ma ptite question, je publierai donc l’autre fic dès que j’aurai la correction des premiers chapitres, et j’essaierai tout de même de mettre un peu plus de régularité dans les maj que pour celle-ci (c’est pas très difficile me direz-vous). Et sinon, en réponse à la review de Sophie, non non, je n’ai jamais dit que je n’aimais pas D’anges et de démons, après tout c’est moi son auteur lolll, simplement l’autre (nooo vous dirai pas son nouveau titre sinon c'est pas drôle) me ressemble plus, voilà tout^^ Stella, l’idée vient d’un défi de Sekhmet (bien détaillé mais interprété à ma sauce) qui se trouve sur ce site même, dans la section fun : si tu les classes par titre, c'est le 12è. En résumé, Kaori et Ryô se rencontrent pour la première fois lors d’un meurtre commandité par l’Union Teope auquel Kaori est témoin. Ryô ne connaît donc pas non plus Makimura, et vit en quelque sorte toujours dans le passé, s’acharnant à retrouver Kaibara pour le tuer (en fait il ressemble un peu à l’idée que je me fais de lui s’il n’avait jamais rencontré les Makimura et qu’il était resté rongé par la trahison de son père). Bref, Kaori réussit à ce moment l’exploit d'ébranler le coeur notre beau nettoyeur qui décide donc de la protéger lui-même, l’organisation cherchant maintenant à la faire taire. …Et c’est ainsi qu’ils passent trois mois ensemble, pourchassés par la police et l’Union, et que, de fil en aiguille, ils apprennent à mieux se connaître...... Mais si tu es intéressée, lis tout de même le défi, parce que des surprises du style « Ryô ne s'intéresse pas aux femmes » t’y attendent \o/ !! Voilà en quelques mots les faits déclencheurs, après il reste les sentiments, mais pour ça faudra lire^^ Un gros bisou et à bientôt !

 


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Le lendemain, les recherches du nettoyeur payèrent enfin. Il avait découvert l’endroit où se terrait Cailla. Il n’était pas si loin, à une demi-heure environ de son propre quartier. Ryô avait dû tirer les vers du nez à l’une de ses connaissances dont il savait qu’elle côtoyait les démons dangereux. Pourtant, malgré sa violente envie d’aller immédiatement régler son compte à son ancien partenaire, le nettoyeur passa d'abord au Cat’s Eye afin d’en parler avec Falcon. Il voulait vérifier la véracité de l’information. Cela avait été trop facile. Il avait passé la moitié de la semaine à fouiller la ville et d’un coup son adresse lui était servie sur un plateau. Non, il fallait assurément se méfier. Préférant donc attendre, il se décida à enfin rentrer chez lui. Ce matin, il était sorti comme un voleur, cherchant encore à éviter Kaori. C'était stupide, il le savait bien, il allait bien falloir qu’il s’explique, mais il ne se trouvait simplement pas la force d'engager lui-même la conversation.  

 

Lorsque la concernée le vit entrer, elle se précipita vers lui :  

- Mais enfin ! Où est-ce que tu étais passé ??  

Une main derrière la tête, Ryô ricana bêtement :  

- Désolé !  

- Comment ça, "désolé" ? Tu n’as rien trouvé de mieux ?  

- Ben… On s’amusait, avec Mick, et j'ai pas vu le temps passer…  

- Quoi ??!  

Une massue apparut dans les mains de Kaori et, sans sommation, elle l’abattit sur son crâne, l’aplatissant contre le parquet du sol. Ryô continua à ricaner, soulagé. Mais son rire ne fut que de courte durée. Kaori voulait déjà retourner dans sa chambre, mais la remarque qu'elle lui fit en partant, aussi brève fut-elle, attira toute l'attention du fauteur de trouble.  

- Reviens me voir quand tu te sentiras prêt à me dire la vérité.  

Et zut, elle était de plus en plus difficile à baratiner, la partenaire !  

 

Kaori en voulait à Ryô. Elle ne comprenait pas son silence. Avait-il si peu confiance en elle ? Pourquoi refusait-il de lui dire ce qu’il en était ? Elle voyait bien que quelque chose le tracassait. Bien plus que cela. Si ce Cailla causait des problèmes, en quoi était-ce donc un secret ? Elle soupira, triste et morose. Voilà déjà deux jours qu’elle était enfermée chez elle. Ça ne pouvait plus durer. Il fallait qu’elle ait une sérieuse conversation avec son partenaire.  

 

Ce ne fut pourtant pas chose aisée d’attaquer le sujet, même une fois de retour dans le salon. La jeune femme passa une bonne partie de la journée à fixer Ryô avec des yeux lourds de sous-entendus, attendant qu’il veuille bien en venir aux faits, mais c'était sans compter son goût pour l’obstination. Feignant d’être aveugle, il n’arrêta pas de faire des blagues idiotes et, toutes les fois où c'était finalement elle qui se dirigeait vers lui, le démon avait trouvé un prétexte pour s’enfuir. « J’ai faim », « J’ai sommeil », « Je monte fumer », tout y était passé. A un moment, il prétendit même qu’il voulait appeler Billy parce que le salon semblait vide sans sa présence ! Bref, tous les moyens étaient bons pour se faire la malle.  

 

Excédée, Kaori se décida finalement à ne pas lâcher le bougre avant de lui avoir soutiré l’information. Elle s’approcha du démon d’un pas déterminé et se posta bien en face de lui, l’empêchant de regarder son émission télévisée.  

- Je vais aux toilettes !  

Bondissant du fauteuil comme un diable à ressort, l’apôtre de ce dernier fit un pas de côté, essayant de contourner son obstacle. Mais Kaori fut plus rapide et lui bloqua le passage.  

- Alors ?  

- Alors quoi ?  

- J’attends.  

- Hein ?  

Ryô fit mine de réfléchir intensément puis, triomphant, leva un doigt intelligent vers le ciel :  

- Tu veux venir avec moi ?  

 

Kaori en tomba à la renverse. Le démon voulut bien entendu en profiter pour déguerpir, mais son inquisitrice s'était déjà remise de sa surprise :  

- Hey la. On ne bouge pas.  

- Mais Kaori !  

- Quoi ?  

- Pipi !  

- Ryô ! Sois sérieux deux minutes ! Il faut qu’on parle.  

- Pipi pipi pipi pipi pipi !  

- Ryô !!  

- PIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPIPI………  

Les deux mains sur la partie concernée de son anatomie, Ryô ne voulait plus se taire et sautillait d’un pied sur l’autre comme un gamin de quatre ans. Exaspérée, Kaori finit par perdre son sang-froid et, pour la énième fois de la journée, lui flanqua une raclée avant de se retourner et de partir.  

 

Lorsqu’elle revint dans le salon, un peu plus tard, Ryô ne s’y trouvait plus. Elle croisa à sa place Billy, qui lisait une bande dessinée. Sans lever les yeux de son livre, celui-ci précéda la question qu'elle s'apprêtait à lui poser :  

- Il est en haut !  

Surprise, elle le fixa un moment, les yeux ronds. Mais elle se remémora bien vite sa journée de chasse à l’homme et l’explication lui vint automatiquement. Elle soupira. Il n’y avait rien de surprenant à sa remarque, elle avait passé la journée aux trousses de Ryô ! En colère après son partenaire, elle lança alors :  

- Oh, mais je laisse tomber ! Je jette l’éponge ! Je démissionne ! Basta, j’en ai marre de ce crétin !!  

Elle s’approcha de l’adolescent et celui-ci remarqua qu’elle était au bord de la crise de nerfs ; son ton ne présageait rien de bon. Défiante, Kaori continua sur le même fil de pensées :  

- Et d’ailleurs, tu sais quoi ? J’en ai assez de cette prison. Je sors ! Je vais aller prendre l’air, tiens…  

Et, mettant sa décision à exécution, elle agrippa rageusement sa veste et partit d’un pas hautain.  

- Non, attends ! Kaori ! C’est toi-même qui a dit que Ryô… Kaori !  

Voyant bien qu’elle ne l’écoutait pas, le plus jeune empoigna à son tour son anorak et partit à la suite de son amie. Ryô n’apprécierait sûrement pas de la savoir partie seule.  

 

Elle avançait dans la foule en marmonnant. Si Ryô se doutait qu’il n’aurait pas dû faire le pitre, il en avait maintenant la preuve. Kaori fulminait ! Elle marchait si vite que Billy avait du mal à la suivre :  

- Mais enfin, Kaori ! Veux-tu te calmer ? Allez, sois raisonnable… Rentrons !…  

- Non !  

- Ryô va se faire du souci…  

- Non !  

- Mais tu sais bien que c’est dangereux…  

- Non !  

Billy en était dépité, on aurait dit un disque rayé ! Et dire qu’on le traitait souvent de têtu… Il avait certainement trouvé pire !  

 

Il en fut pris d’un fou rire. Certes un peu nerveux, mais surtout incontrôlable. Kaori arrêta enfin sa course folle et le dévisagea. Le ridicule de la situation lui sauta alors aux yeux et elle le rejoignit dans son hilarité. Les passants regardèrent ce drôle de couple pris d'un éclat de gaieté soudain. Parvenant enfin à retenir son souffle assez longtemps, elle se repentit :  

- Tu as raison… Rentrons.  

- Tut tut tut !…  

Reconnaissant la voix, la jeune femme sursauta et Billy se tourna vers l’homme derrière lui. Il ne savait pas du tout de qui il s’agissait, mais vu l’expression de Kaori, s’il y avait des soucis, ils étaient à n’en pas douter liés à ce type. La suite confirma malheureusement cette impression.  

- Comme nous nous retrouvons, très chère ! Comment va votre Ryô, aujourd'hui ?  

- Fichez-nous la paix ! Je n’ai aucune envie de vous parler !  

- Désolé, mais cela ne dépend pas uniquement de votre volonté.  

 

Joignant le geste à la parole, il attrapa le bras de Kaori et l’entraîna vers une ruelle adjacente, beaucoup moins animée. En colère, Billy se précipita vers l’homme mais celui-ci l’arrêta d’une simple poigne. L’adolescent remua, trépigna, lui donna des coups de pieds, mais la clé-de-bras avec laquelle cette brute le maintenait l’empêchait de le toucher. Tenant toujours une Kaori totalement immobilisée dans un bras, il attira Billy plus près de lui :  

- Ça sert à rien de gigoter comme ça. Si tu veux aider ta copine, tu ferais bien mieux de m’écouter attentivement.  

- Laissez Billy tranquille ! protesta péniblement la jeune femme.  

La main de leur assaillant lui interdisait tout mouvement. Son bras bloqué derrière son dos faisait souffrir Kaori au point de rendre utopique l’idée du moindre geste de recul. Elle ne pouvait qu’attendre qu’il lui octroie un instant de relâche pour tenter de se rebeller. Remarquant le souffle court de son amie en bien mauvaise posture, Billy n’eut d’autre choix que d’obtempérer à contrecœur.  

- Bien, convint Cailla sur un ton satisfait. Maintenant que tu as retrouvé ton calme, tu vas gentiment coopérer. La charmante demoiselle va venir avec moi…  

- Certainement pas !  

- Veux-tu bien éviter de m’interrompre ? fit-il en resserrant sa poigne. …Alors, je disais que la petite Kaori venait avec moi, et que toi tu allais rentrer gentiment chez toi. Tu vois ? Ce n’est pas difficile, je ne suis pas méchant. Je te laisse partir !  

- Billy… Fais ce qu’il te dit.  

 

Le garçon se tourna du mieux qu’il put vers Kaori. Celle-ci, malgré son acharnement, n’était toujours pas parvenue à se libérer. La poigne d’acier la tenait toujours captive. Remarquant la petite grimace qui trahissait sa douleur, Billy objecta vivement :  

- Pas question !! Je ne bouge pas d’ici !  

- C’est sûr ! railla le plus imposant. Tu ne risques pas de bouger sans me l’avoir promis. Allez, sois sage, écoute la dame !  

- Non ! Lâchez-là, sale type !  

- Billy, nous ne pouvons rien contre lui. S’il te plait, retourne à la maison. Préviens Ryô !…  

- Oh et puis j’en ai marre de ce gamin…  

Repoussant violemment Billy, l’agresseur l’envoya valser du côté du trottoir. Tombant à la renverse, le jeune homme entraîna plusieurs passants avec lui, et Cailla en profita pour disparaître avec Kaori. 

 


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