Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: joyce

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 23 chapters

Published: 18-08-04

Last update: 25-10-07

 

Comments: 127 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Un ange diaboliquement adorable, un démon divinement incorrigible, …et un jeune Billy qui se retrouve projeté dans la Ville sans Nom !…

 

Disclaimer: Les personnages de "D'anges et de démons" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: D'anges et de démons

 

Chapter 17 :: Les retrouvailles des ennemis

Published: 07-08-07 - Last update: 27-10-07

Comments: Arrrgghh ce chapitre m’en a fait voir de toutes les couleurs !!! En tout cas, coup de chance, ils ont le wi-fi à l’hôtel alors je peux au moins le poster (histoire que je ne me sois pas cassé la tête pour rien) :o) Et Mopsime, ma nooo, tu n’es pas petite, t’es juste une de mes lectrices préférées (et pas juste parce que t’aimes bien ma fic) ^^ Allez, bonne lecture tout le monde ! PS : si quelqu'un sait pourquoi ya marqué 18 chapitres dans la page des fics alors qu'il y en a 17 en vrai, n'hésitez pas à me le dire, mais alors vraiment vraiment pas : ça commence à m'agacer :D

 


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- Héhé, salut Kaori !  

Ryô lui adressa un grand sourire qu’elle lui rendit aussitôt :  

- Ryô ! Tu nous as trouvés !  

Elle était si soulagée de le revoir !…  

- Bien sûr ! Je n’allais pas laisser ma partenaire entre des mains aussi viles !  

Puis Kaori vit le sourire de Ryô disparaître en même temps que l’étincelle de tendresse dans son regard. Il se tourna vers Cailla avec des yeux de glace. Toute trace d’humanité avait disparu et ce fut d’une voix chargée de menaces qu’il s’adressa à son ennemi :  

- Tu nous montres enfin ton vrai visage, Cailla ! Mais je ne t’aurais pas cru d'une telle stupidité.  

- Oh, Saeba ! Enfin des nôtres ! Je commençais à me faire du souci !…  

- Tu n’aurais pas dû te remontrer…  

- Mais tu me manquais tellement ! railla le Colombien.  

Etouffant un ricanement sinistre, il fixa Ryô d’un air provoquant :  

- Allez, partenaire ! Tu ne vas pas me faire une histoire pour un tout petit rendez-vous, quand même ?! J’ai juste voulu prolonger un peu le jeu ; je viens à peine de débarquer et je m’ennuie déjà, tu te rends compte ?  

 

Devant l’attitude effrontée de son ancien camarade, Ryô perdit patience et esquissa un pas dans sa direction. Il avait considéré cet homme comme son ami, son complice, et il avait été trahi.  

Des souvenirs intermittents refirent surface.  

Un espace dégagé.  

Ils étaient censés affronter ensemble leurs adversaires.  

Ce n’était pas lui que Cailla aurait dû viser.  

Et encore moins avec ce sourire de satisfaction qu’il avait réussi à apercevoir, en se retournant avant de tomber.  

Fabio l’avait tué. Sur le terrain.  

Pour à présent s’en prendre à sa partenaire.  

 

Kaori vit Ryô s’avancer, l’allure souple et dangereuse. Ses yeux semblaient d’acier. Jamais elle ne l’avait vu ainsi, aussi sombre. L’aura qu’il dégageait était paralysante. Elle ne savait pas qu’un tel charisme pouvait exister… Bien sûr, elle avait déjà eu l’occasion de le voir sérieux. Parfois, lorsqu’il était plongé dans ses réflexions, il prenait cette expression grave qu’elle aimait tant, et elle pensait alors à la chance qu’elle avait de partager ses jours avec un homme comme Ryô. Mais, à cet instant, la force qu’il dégageait était sans comparaison avec tout ce qu’elle avait pu lui apercevoir jusque-là.  

 

L’avertissement de Cailla tira la jeune femme de ses réflexions :  

- Hey là ! On ne s’approche pas ! C’est uniquement pour le plaisir de te revoir que je t’ai fait venir, mon cher Ryô.  

Contournant Kaori, le Colombien approcha une main du cou de la captive, et Ryô vit briller la lame d’un couteau.  

- Tu ne vas quand même pas gâcher nos retrouvailles !  

 

Le nettoyeur s’arrêta net. Il était coincé ; cette ordure n’hésiterait pas à exécuter la menace latente. Ce véritable démon détenait Kaori et Ryô ne pouvait rien faire à part attendre l’arrivée de Mick. Mais il se révéla encore plus difficile de patienter lorsque la confrontation prit une tournure qui finit de le mettre dans une rage violente. Une colère comme il ne se souvenait pas en avoir déjà éprouvé.  

- Alors, comme ça c’est ta partenaire, hein ? On m’a dit que vous viviez ensemble. Je ne te raconte pas ma surprise ! Alors, on vit avec les gentils petits anges, maintenant ?  

- Je te déconseille de parler d’elle, Fabio. Ne te risque pas sur ce terrain.  

 

Ryô hachait ses mots. Redoutable guerrier, il était réputé pour son sang-froid infaillible mais, depuis sa vie avec Kaori, il avait découvert qu’il ne supportait pas d’entendre la moindre parole désobligeante à l’encontre de sa partenaire. Son ton tranchant impressionna grandement cette dernière. Ryô était comme entouré d’une énergie sombre, presque étouffante. Cela faisait à peine quelques jours qu’elle avait été saisie par sa dureté, pourtant jamais elle n’aurait cru que son ange gardien contenait en lui une puissance aussi terrible. Ryô ressemblait à un mercenaire ténébreux et sans pitié.  

 

Pourtant, Cailla ignora totalement la mise en garde et continua de plus belle :  

- Allons, allons ! Je ne t’en veux pas, tu sais !  

Il baissa les yeux et examina Kaori, le sourire vicieux.  

- Je dois dire qu’elle est délicieuse.  

La jeune femme le fusilla du regard mais ses liens l’empêchaient toujours de bouger. Très amusé par la petite scène qu’il jouait, Cailla reporta son attention sur Ryô :  

- Elle a du tempérament ! Mais je t’avoue qu’en la voyant j’ai été très surpris. C'était pas ton genre, à l’époque ! Tu as bien changé de goût, depuis !  

Se tournant vers Kaori, il poursuivit, encore plus hypocrite :  

- Oh, ne le prenez pas mal, chère Kaori. Ce n’est pas contre vous, permettez-moi de vous dire que je vous trouve un corps extrêmement engageant ! C’est juste qu’avant, Ryô les préférait plus… « sociables ».  

 

Cailla s’approcha encore plus de sa prisonnière, effleurant de sa main libre le bras de la jeune femme. Mais, avant que celle-ci n’ait pu répondre, la voix effroyablement calme de Ryô claqua de nouveau, faisant tressaillir Kaori, encore trop peu habituée de voir son partenaire réagir de la sorte. Pourtant, l’intonation implacable ne l’angoissa pas, loin de là. Elle sentait la chaleur de Ryô l’envelopper, protectrice.  

- Ne t’approche pas d’elle. Tu ne veux pas redécouvrir cette facette de ma personnalité. Crois-moi, tu ne m’auras jamais vu comme ça.  

 

Ryô en pensait chaque mot et le deuxième homme le comprit sans mal. Celui-ci ne put contrôler un petit geste nerveux, mais son sourire lui revint très vite. Saeba avait beaucoup changé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu et, s’il ne doutait pas de son avertissement, il savait aussi que c'était sa partenaire qui l’empêcherait de s’avancer encore. Lui qui avait toujours été sans attache tenait aujourd'hui à une femme et Fabio n’allait pas se faire prier pour se servir de cette faiblesse :  

- Je n’emploierais pas ce ton si j’étais toi. Tu ne voudrais quand même pas que j’aie un geste malencontreux envers cette demoiselle ?!  

La voix de son assaillant était emplie de haine, mais Kaori n’en fut pas impressionnée. D’ailleurs, Cailla avait vite fait de retirer sa main…  

 

N’obtenant aucune réponse, l’homme réitéra sa question. Il eut pour toute réaction le sourire triomphant de Saeba. S’énervant de ne pas comprendre sa conduite, il n’eut cependant pas à attendre l’explication bien longtemps : une voix guillerette résonna du fond de la salle, dans son dos. Seul un homme habitué au danger aurait été capable de déceler les autres notes qui en ressortaient.  

- Hell-o la compagnie !  

Le Colombien se retourna vivement. A une dizaine de mètres, un grand homme blond les saluait de la main et Cailla eut la surprise de reconnaître Mick Angel, assis à l’une des fenêtres, devant lui.  

- Alors là, si je m’y attendais ! L’infernal Angel ! railla-t-il.  

Mais ses adversaires notèrent tous les deux le petit éclat de confusion. Fabio Cailla perdait de son assurance. Et, malheureusement pour lui, il n’était pas à la fin de ses surprises.  

 

Concentré sur l’Américain, il avait pendant un instant baissé sa garde vis-à-vis de son otage. Il ne vit pas le coup arriver. Kaori avait réussi à libérer l’un de ses bras et lui avait décoché un coup de coude dans l’estomac qui parvint à le déstabiliser, éloignant un instant l’arme blanche. Ryô en profita pour parcourir les quelques mètres qui les séparaient et lui décocha un coup dont la violence surprit Cailla, même s’il connaissait ses capacités. Le Colombien fut projeté contre l’un des murs. Rassemblant ses esprits, il se releva tant bien que mal et essuya le liquide chaud qui s’écoulait de sa lèvre fendue.  

Voilà un retournement qu’il n’avait pas prévu !  

Mais il ricana bientôt de nouveau. En passant devant l’une des fenêtres, son regard avait été attiré par quelque chose, dans la rue. Finalement il n’était pas en si mauvaise posture ! Cailla avait reconnu la silhouette qui se tenait debout, près de l’immeuble. Jaugeant Ryô, il ne cacha pas son amusement lorsqu’il reprit la parole :  

- Je vous conseille de vous dépêcher, mes chers amis !  

 

Le Japonais et son compagnon d’armes virent leur adversaire sortir un petit boîtier de sa poche et, avant qu’ils n’aient réussi à l’en empêcher, Cailla appuya sur le bouton.  

- Vous avez trois minutes. Et n’essayez pas de la trouver, vous ne feriez que perdre du temps !  

Ryô et Mick se lancèrent un regard et, pendant que le premier s’empressait de retourner vers sa partenaire qui ne parvenait toujours pas à se défaire des autres liens, le deuxième s’élança à la poursuite du Colombien qui fuyait déjà. Le blond dut pourtant très vite faire demi-tour, Cailla avait un avantage sur eux :  

- Quelqu'un devrait peut-être prévenir le petit jeune ! Avec l’explosion que je vous ai réservée, il risque de se faire mal !  

Mick cracha un bon nombre de jurons tout en faisant demi-tour pour courir vers la porte principale :  

- Ryô ! Billy, quelqu'un doit le mettre à l’abri ! Dépêchez-vous de me rejoindre !  

 

- A très bientôt, Ryô ! lança Fabio avant de franchir le seuil de la porte du fond.  

L’interpellé pesta intérieurement. Saisissant son canif, il se hâta de couper les cordes qui retenaient sa partenaire et l’entraîna vivement derrière lui. Ryô et Kaori prirent le même chemin que leur ami, dévalant à leur tour les nombreuses marches.  

 

Billy, qui faisait les cent pas sur le trottoir, était très loin de se douter de la scène qui se déroulait quatre étages plus haut. S’appuyant pour la vingtième fois contre le réverbère dans l’espoir de réussir cette fois-ci à calmer son anxiété, il regarda sa montre dans un geste automatique. Que faisaient-ils ? Il trouvait le temps de plus en plus long. La voix qui lui hurla de dégager de là ne fut pas pour le rassurer. Alerté, Billy se tourna vers la provenance du cri et aperçut Mick qui courait vers lui, faisant de grands gestes de la main :  

- Ça va sauter !!! Cours vers la voiture, Billy !!  

L’adolescent comprit enfin ce qu’il en était et, oubliant un instant sa peur pour leurs deux autres amis, se concentra pour suivre l’ordre du mieux qu’il le put. Il courut de toutes ses forces vers la Mini rouge, bientôt rejoint par Mick dont la rapidité le surprit. Celui-ci tira le plus jeune derrière la voiture et le plaqua sur le sol, se laissant tomber avec lui sans pour autant détacher ses yeux de l’entrée de l’immeuble. Pourvu que ses compagnons aient le temps de rejoindre la sortie avant la déflagration.  

 

Ce fut Dieu que le blond remercia lorsqu’il vit les deux silhouettes apparaître dans la rue. Ryô tirait Kaori par la main et ils se dirigeaient vers eux. Ils avaient réussi à dépasser le trottoir lorsque le tonnerre retentit dans tout le lieu. L’étage qu’ils venaient de quitter déflagra sous la puissance de l’explosif, suivi, une demi-seconde plus tard, par les niveaux inférieurs.  

Le couple fut projeté en avant. Tombant lourdement sur le sol, Ryô eut cependant le temps d’atténuer la chute de son amie et, la couvrant de son corps, un bras sur sa tête, il la protégea des débris de verre et de briques qui s’abattaient sur eux.  

 

Lorsque le calme revint sur les lieux à présent envahis par la fumée, Mick se leva prestement et, après avoir jeté un rapide coup d’œil à l’adolescent, s’empressa de rejoindre ses acolytes toujours étendus sur l’asphalte. La déflagration avait été importante…  

- Ryô, Kaori ! Vous allez bien ?!!  

Il les considéra nerveusement mais fut rassuré en voyant ses amis reprendre peu à peu leurs esprits.  

- Aie, se plaignit la brune.  

Ryô se releva lentement et s’assit près d’elle. Voulant s’assurer qu’elle n’avait rien, il posa une main sur son bras et la regarda, les yeux préoccupés :  

- Ça va, Kaori ? Tu n’as rien ?  

- Non… Ça va. Arff…  

- Qu’est-ce qu’il y a ? Tu es blessée ?  

L’inquiétude qu’il affichait si clairement toucha la jeune femme et elle lui adressa un sourire rassurant :  

- Ne t’en fais pas, je vais bien !  

 

Son regard fut alors attiré par une tache rouge sur la veste bleue et, paniquée, elle chercha à nouveau ses yeux :  

- Ryô, ton bras !  

Celui-ci baissa la tête et, considérant sa blessure comme s’il venait à peine de la découvrir, reporta son attention sur sa belle coéquipière.  

- Ne t’inquiète pas, ce n’est qu’une égratignure, sourit-il.  

Puis son sourire disparut et le nettoyeur regarda Kaori d’un air presque honteux. Il se sentait fautif et la jeune femme savait pourquoi. Mais ce n’était ni l’endroit ni le moment pour en parler, et l’ange fut soulagé d’entendre la voix de Billy les tirer de cette situation délicate :  

- Ouf, vous allez bien ! Mais qu’est-ce qui s’est passé ??  

 

Ryô et Kaori se remirent debout en silence. Mick lança un regard significatif à son complice qui soupira, s’attendant bien à ce que Cailla ait disparu, et les compagnons se dirigèrent lentement vers la voiture, l’insouciant blondinet répondant à la question de l’adolescent de la façon la plus niaise qui soit :  

- Ben ça a fait boum, quoi !  

 

Un corbeau vint se poser sur l’épaule du plus jeune. Ryô et Kaori se contentèrent de secouer la tête, bien conscients que leur compagnon souhaitait dédramatiser la situation face à un Billy au bord de la panique. L’exclamation du plus jeune rendit tout son sérieux à l’Américain :  

- Mais enfin ! Nous sommes dans l’autre monde, vous n’allez pas me dire qu’on peut y trouver de la dynamite ?!! Pourquoi pas des mitraillettes et des chars d’assaut tant qu’on y est ?!  

Mick haussa les épaules, prenant un ton badin qui contrasta avec ses yeux perçants :  

- Du nitrate, du sucre, une amorce et le tour est joué ! Le minuteur est en option, bien sûr.  

- Hein ?? Vous voulez dire qu’il a fabriqué sa propre bombe ??  

Amusé par la réaction naïve du garçon, Mick lui jeta un regard goguenard et enfonça le clou :  

- Et ça passe aussi inaperçu qu’un bol de sel !  

 

Billy le regarda avec de grands yeux ronds, incapable de prononcer le moindre mot. Mais qu’est-ce que c'était que cette histoire ?! L’un faisait exploser des bâtiments, et l’autre lui donnait des leçons sur les bombes artisanales ! Retenant un petit rire, Mick s’empara de la clé de la voiture et ouvrit la portière. Il prit la place du conducteur et, lorsque tout le monde fut installé, démarra l’engin, repartant sans un regard pour ce qui restait de l’immeuble. 

 


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