Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: joyce

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 23 chapters

Published: 18-08-04

Last update: 25-10-07

 

Comments: 127 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Un ange diaboliquement adorable, un démon divinement incorrigible, …et un jeune Billy qui se retrouve projeté dans la Ville sans Nom !…

 

Disclaimer: Les personnages de "D'anges et de démons" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: D'anges et de démons

 

Chapter 20 :: Amour, drague et crêpages de chignon

Published: 13-09-07 - Last update: 27-10-07

Comments: Bonjour bonjour ! Tout d’abord, merci pour vos reviews qui font chaud au cœur !! Mopsime, tes efforts me touchent (vraiment vraiment beaucoup...), mais ne t’en fais pas : je m’inquiète surtout de ce que les lecteurs actuels ne se lassent pas. Après, s’il n’y en a pas beaucoup, ben…tant pis. (Et puis c’est ptet aussi ma faute, à force de ne pas respecter le rythme… – Enfin, j’imagine, puisque les reviewers d’aujourd’hui sont les mêmes qu’avant. Mais bon, après, c'est ptet un hasard et que les autres n’apprécient pas trop, tout simplement, loll) En tout cas – hu hu hu – nous avons une nouvelle lectrice, coucou Sassenach^^ Et Lauraw, j’ai remarqué aussi, pour ce qui est du nombre de chaps affiché. Mais jn’y suis pour rien, il doit s’agir d’un bug du site et du coup je ne peux rien faire. Bon allez, je vous laisse à votre lecture (je me suis fait un délire sur cette andouille de Mick, j’avoue). Mais avant, c’est pas trop grave si je fais un ptit coup d’auto publicité ? Allez, je le fais : j’ai commencé à poster le Parfum de la pluie, lisez, lisez lol ! Bises !^^

 


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La journée suivante se passa dans le calme pour les trois compagnons. La bonne humeur semblait être revenue à l’appartement et l’après-midi toucha rapidement à sa fin. Kaori lisait paisiblement un magazine lorsque la sonnette retentit.  

- Tiens ? Qui ça peut bien être ?  

La réponse se présenta quand elle ouvrit la porte sous la forme d’un mollusque pervers qui se jeta sans crier gare sur la jeune femme…  

 

…Mick se dégagea de sous le marteau et se tourna vers les deux autres habitants de l’appartement qui, eux, n'avaient pas pris la peine de s'inquiéter de l'identité de leur visiteur :  

- Salut les amis ! Comment ça va, aujourd'hui ?  

S’avançant gaiement dans le salon, il se laissa tomber sur l’un des fauteuils, étudiant les lieux, tout sourire. Billy jouait tranquillement à la Gameboy et Ryô, toujours aussi débraillé, était avachi sur le canapé et se grattait le ventre.  

- Salut !  

Bien que ce dernier eût la tête renversée en arrière, Mick nota de suite son air reposé et en conclut avec joie que tout s'était arrangé. Ses amis se portaient très bien.  

- Et bien, ça a l’air d’aller à merveille, ici !  

 

Le sourire banane du nouvel-arrivant fut bientôt rehaussé par deux yeux emprunts de douceur. Mick était heureux de voir ses amis réconciliés. Il l’avait bien dit ! Ryô et Kaori étaient plus forts qu’un passé…  

- Hu hu hu ! Dans ce cas, à l’attaaaaaaaaaque !!! chuchota-t-il, piaffant de plaisir anticipé.  

Se levant lentement, il s’éloigna sur la pointe des pieds. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait fait de gringue à Kaori ! (au moins trois jours)  

Son plan infaillible fut perturbé par l’arrivée de la jeune femme dans le salon. Kaori revenait déjà de la cuisine, un plateau dans les mains. Elle avait préparé du café.  

Et bien, dans ce cas, Mick allait passer à l’étape supérieure !  

« Un tombeur qui se respecte doit savoir s’adapter. »  

 

Prenant son air de Don Juan, le blondinet s’approcha de l’ange d’un pas exagérément posé. Il plongea ses yeux bleus dans ceux de son hôtesse, avant de s’adresser à elle d’un ton trop sérieux pour être crédible.  

- Laisse-moi t’aider, belle Kaori. Une femme aussi divine que toi ne devrait pas avoir à s’occuper d’un idiot comme Ryô, fit-il sans un regard pour l’insulté.  

Joignant le geste à la parole, le séducteur s’empara du plateau et se dirigea vers la table basse, ignorant les répliques batailleuses de celui qu’il ne considérait ce soir que comme un insignifiant rival. Kaori le regarda faire, amusée. Mick ne changerait jamais. Celui-ci, toujours aussi calme, retourna ensuite sur ses pas. S’approchant de son angélique cible, un sourire ravageur vint éclairer son expression charmeuse et il posa ses deux mains sur ses épaules :  

- Kaori darling, laissons ces personnages boire leur café et éclipsons-nous. Je veux t’emmener dans un endroit où je pourrai te prouver l’intensité de mon amour.  

 

Le sourire aux lèvres, une pointe de faux agacement luisit cependant dans les yeux de l’ange et elle croisa les bras sur la poitrine. Ce zigoto était incorrigible.  

Malheureusement, sa pensée se révéla encore plus juste qu’elle ne le pensait et, la libido piquée par ces deux belles rondeurs pressées entre les bras de la belle, Mick ne put déguiser ses arrières-pensées une seconde de plus.  

Ses yeux sortirent de leurs orbites, bigleux, et sa langue se mit à pendouiller, l’écume qui finit d’en glisser rappelant désagréablement celle du bull-dog. Lorsque le démon reposa les yeux sur le délicat visage, son expression séductrice avait totalement disparu au profit d’une face lubrique à faire fuir toutes les femmes de la Terre et des Cieux. En alerte, Kaori fit un pas en arrière, prête à sortir la massue. Mick frétillait déjà.  

- Embrasse-moi, mon amour !!  

Malheureusement pour l’amoureux éperdu, il n’atteignit jamais son si joli but. Le panneau de bois ne le rata pas, et Mick se retrouva en moins de deux le derrière sur le sol. Se massant le nez, il rouspéta cinq secondes lorsqu’un détail lui vint à l’esprit :  

- Tiens ? Je suis pas aplati ?  

Levant la tête vers Kaori, il s’aperçut avec surprise que l’ange – à cet instant bien plus diabolique que céleste – tenait toujours sa massue qui, d’ailleurs, était intacte. Des points d’interrogation se dessinaient déjà devant les yeux du pauvre homme lorsqu’il aperçut le tabouret qui gisait à côté de lui. La voix insoucieuse qui s’éleva derrière lui finit de confirmer ses soupçons.  

- Oops ! Désolé, je croyais écraser un moustique ! lança Ryô d’un air dégagé.  

- Achète-toi des lunettes ! grommela l’Américain.  

« En tout cas, ne crois pas que j’aie dit mon dernier mot. »  

 

Enfin, pour l’instant, il avait une question à poser à son camarade de beuveries et ce fut sans être retenue que Kaori partit ranger le plateau dans la cuisine. Billy se trouvait un peu plus loin, absorbé par son jeu électronique, c'était l’occasion. Mick s’approcha de son alter ego qui n’avait toujours pas bougé de son fauteuil, et se planta devant lui, l’air narquois du parfait petit enquiquineur :  

- Bon, allez ! Raconte-moi ? Il se serait pas passé des choses avec Kaori, hum ?  

Ryô le dévisagea, peu convaincu. Mick avait haussé des sourcils railleurs et ses yeux étaient chargés d’insinuations douteuses.  

- Dis, à quoi tu penses encore, espèce d’obsédé ?!  

- Alleeeeez ! Tu vas pas me dire que rien n’a avancé ! Hu hu hu, alors ? Raconte à ton frère ; comment sont ses baisers ?? Tendres et doux comme elle ? ….Ou passionnés et fougueux ? Oh, ma belle Kaori !  

Il s’enlaçait déjà, ridiculement happé par la pensée de la douce peau, les yeux amoureux et le sourire égrillard. Mais le blond désenchanta bien vite devant le manque de réaction de Ryô. Celui-ci le considérait avec une moue tout sauf enthousiaste. Le sourire du rêveur s’effaça ; ses bras retombèrent avec déception.  

- Alors, quoi ? Il s’est vraiment rien passé ? demanda-t-il, dépité. Vous vous êtes expliqués sur tout ce qui pouvait te bloquer et tu n’as pas profité de l’occasion ??  

- …  

 

Les épaules de Mick s’affaissèrent devant le silence éloquent de Ryô. Ce dernier pouvait bien prendre ses airs d’insouciant, ça ne marchait pas avec lui !  

- Tu n’es qu’un… Oh ! mais que vois-je, ma copine est de retouuuuuuuuur !  

Sautillant vers elle, il lui adressa son plus beau sourire et la débarrassa de la boîte de biscuits. Cela l’attristait que Ryô n’ait pas fait un pas vers elle. Kaori aussi avait le droit à l’amour. Elle méritait plus quiconque le bonheur de partager pleinement ses jours avec la personne qu’elle chérissait. Ah, Ryô n’était qu’un idiot de se montrer aussi timide !  

 

Mine de rien, Billy n’avait rien raté du petit échange entre les deux hommes. Mettant un instant son jeu de côté, il s’approcha lentement du brun, prenant son courage à deux mains. Une fois de plus, il se mêlait de ce qui ne le regardait pas…  

- Dis, Ryô, commença-t-il d’une petite voix.  

Kaori ne risquait pas de l’entendre, les deux amis avaient disparu de nouveau, mais l’adolescent ne voulait pas trop ennuyer l’homme après ce que ce dernier lui avait avoué sous le coup de l’énervement, il n’y avait pas si longtemps.  

- Hum ?  

Le garçon fixa ses chaussures :  

- C’est vrai que… Enfin, il ne s’est rien passé ? Je veux dire… Tu ne veux toujours pas faire avancer les choses, avec Kaori ? C’est que…plus rien ne te retient, maintenant…  

 

Ryô accorda enfin son attention à son jeune ami et ce qu’il vit le fit sourire. L’adolescent avait rougi jusqu’à la pointe de ses cheveux et se triturait nerveusement les doigts.  

Billy n’arrivait pas à ôter de sa tête cette image du couple, paisiblement assis dans la cuisine. Au bout de quelques secondes, le plus jeune osa enfin relever les yeux. L’ancien nettoyeur s’était fait très calme. Les yeux rivés sur la fenêtre, son regard trahissait pourtant des pensées qui allaient bien au-delà de la vue que celle-ci offrait. Et puis, venu de nulle part, un sourire mystérieux se peignit vaguement sur ses lèvres. Encore absorbé par sa rêverie, le regard de Ryô n’avait toujours pas bougé lorsqu’il répondit enfin :  

- Pourquoi pas…  

Et, sur ces paroles, l’homme se leva et disparut calmement dans l’escalier. Billy le regarda partir sans rien ajouter. Ses yeux pétillèrent d’excitation. Ces deux mots avaient beaucoup plus de portée qu’ils ne laissaient paraître. Ses tuteurs, ensemble ? Cela lui ferait si plaisir !  

 

 

Ryô ne réapparut que de longues minutes plus tard, imprégné d’une légère odeur de cigarette. Il avait peut-être accepté de répondre à la question du petit récalcitrant, mais le démon était encore loin de se sentir à l’aise face au débordement de joie que sa confidence n’aurait pas manqué d’entraîner.  

 

Le soir tombait lentement et Kaori mettait déjà la table.  

 

Mick était toujours là et, s’il s'était tenu tranquille pendant la dernière petite heure, il revenait à présent à la charge. « Chassez le naturel, il revient au galop » disait Destouches. Kaori ramassait une serviette tombée lorsqu’une sensation bien connue l’alerta. Un vicieux rôdait dans les parages. Tournant vivement la tête, elle retrouva derrière elle un Mick bavant à souhait, les yeux encore rivés sur l’endroit où se trouvait sa chute de reins quelques secondes auparavant. Son sang ne fit qu’un tour et, alors que les mains du blond s’avançaient à présent vers ses deux autres rondeurs, elle fit réapparaître l’arme qui n’avait pas servi lors de la dernière tentative. Jouant au golf, elle envoya l'Américain sans vergogne s’écraser contre le mur d’en face :  

- Et que je ne t’y reprenne plus !!  

- …Pas…ma faute. Dis ça…à mes mains…  

 

L’Américain se décolla lentement du mur et s’aplatissait à peine sur le sol qu’une seconde douleur lui fit recracher son oxygène.  

- Oops, désolé ! Je t’ai pris pour un rat ! Décidément…  

Ryô enfonça encore son pied dans le ventre de Mick et, lui marchant dessus, retourna d’un pas dépourvu de tout remord vers la place qu’il avait occupée plus tôt.  

 

Mais cette fois-ci Mick Angel n’allait pas se laisser faire ! Se levant d’un bond, le révolté invité retrouva toute sa fougue et s’adressa à son ennemi, les narines fumantes :  

- Finalement, c’est un peu de franchise que tu devrais t’acheter, sale jaloux !!!  

La remarque fit mouche et, sortant instantanément de ses gonds, Ryô lui cria si fort dans les oreilles que son souffle menaça d’emporter le blondinet en même temps que ses mots :  

- Fouine !!! Arrête avec ça à la fin, tu m’énerves !!  

Mais Mick ne lui prêtait déjà plus la moindre attention. Satisfait de la réaction provoquée, il avait retrouvé son calme instantanément. Sourd à ses insultes, aveugle à sa trépidation et insensible à sa rage, il s’épousseta tranquillement et le dépassa sans un regard. Cela n’empêcha pourtant pas Ryô de continuer à marmonner dans sa barbe.  

- Et puis combien de temps tu comptes encore nous casser les pieds, sale pot de colle ? Rentre chez toi !  

 

A ces paroles, Mick s’arrêta net. Réagissant enfin, ce furent des yeux désemparés qu’il offrit à son agresseur. Ce dernier le regarda de travers. Qu’est-ce qu’il avait encore derrière la tête, celui-là ?? La réponse ne tarda pas, la voix de l’Américain se fit murmure :  

- Mais… Mais Kazue n’est pas là et… et…  

Les yeux bleus s’embuèrent très vite et, à la recherche d’une épaule sur laquelle pleurer, il fixa Kaori en gémissant le reste de son explication, désespéré :  

- J’ai faim, Kaori ! Elle ne m’a rien préparé, je me sens si triste !!  

 

N’attendant plus, il accourut vers son seul espoir afin de se faire consoler, ne se formalisant pas de la réaction que ses déchirantes paroles avaient provoquée autour de lui. Kaori fixait le plafond et, après avoir libéré un rire nerveux, ses épaules s’affaissèrent en même temps qu’une libellule tombait sur sa tête. Elle ferma les yeux et souffla en se massant les tempes. Mon Dieu, mais elle était vraiment entourée d’attardés mentaux ! Ryô et Mick lui donnaient franchement deux fois plus de travail !! Rien que pendant les cinq dernières minutes, la jeune femme été passée de la gaieté à la nervosité, de la nervosité à la colère et de la colère au dépit ; les deux démons se relayaient. S'étaient-ils donc mis d’accord pour lui en faire voir de toutes les couleurs ?  

 

Entre-temps, Mick, déjà près d’elle, avait pris ses mains dans les siennes et la fixait d’un air de chien battu, ses prunelles claires anormalement dilatées par le chagrin.  

Ryô considéra le comédien, de plus en plus agacé. Ça commençait à bien faire ! Voilà des heures que cet abruti faisait des siennes et tournait autour de sa partenaire ! Si encore Mick avait bon goût !… Cette attitude de morveux commençait à lui taper sur les nerfs. Mais pas autant que de voir les mains de Kaori serrées dans celles de Mick alors que celui-ci s'était mis à pleurer à chaudes larmes, les yeux clos de résignation et reniflant la morve qui menaçait de couler. Mais pourquoi Kaori était-elle aussi gentille avec lui ?? A toujours lui sourire et se montrer aussi attentionnée !! Il en avait marre ; qu’attendait-elle pour l’écraser ??!  

 

Lorsqu’il vit une main se détacher discrètement de celles de Kaori pour s’approcher de sa poitrine, Ryô perdit le peu de calme qui lui était resté. Intervenant avec la délicatesse du gros bœuf, il reprit sa série d’insultes, lynchant Mick à coup de vilaines paroles :  

- Dis plutôt que tu t’ennuyais sans ta Kazue, espèce de demi-portion !! Nettoyeur à deux balles ! Mauviette ! Minus !  

 

Offusqué par ces accusations, l’interpellé se tourna vers Ryô, l’observant avec des yeux contrariés. Mais ce dernier n’en avait pas fini de cracher son venin.  

- C’est pitoyable, il suffit qu’elle s’absente une journée pour que tu…  

- Dis ?! l’attaqua Mick à son tour. Tu oses te moquer alors qu’hier encore tu mourrais de peur que Kaori te laisse tomber pour s’enfuir avec moi ??!  

Piqué au vif par la répartie du blond (qui le dénonçait devant Kaori, en plus), le brun s’étrangla :  

- Quoi ??!!… Enfoiré !!!  

Le rejoignant en un clin d’œil, il voulut lui envoyer son poing dans la figure mais Mick recula, l’esquivant, et lui tira méchamment la langue :  

- Bleblebleblebleeuuuhhh !!  

Mais, occupé à faire toutes sortes de grimaces, l’Américain finit par trébucher et le Japonais profita de la seconde de déséquilibre pour se jeter sur lui. Ils tombèrent tous deux sur le sol, ne formant bientôt plus qu’une grosse boule indéfinie de coups et de cris.  

 

Le tournoi de boxe opposant Mick Angel et Ryô Saeba dura de longues minutes pendant lesquelles Kaori put finir de préparer plus tranquillement le repas. La jeune femme ne pensa même pas séparer les infernaux pitres. Au moins, s’ils s’occupaient l’un l’autre, elle pouvait cuisiner en paix.  

 

Pourtant, le New-Yorkais n’était pas venu dans le seul but de se faire inviter à dîner. Et il était grand temps d’aborder le sujet qui l’avait décidé à leur rendre visite de sitôt. 

 


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