Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Author: Miyukichan

Beta-reader(s): Joyce

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 10 chapters

Published: 05-09-04

Last update: 20-02-05

 

Comments: 41 reviews

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General

 

Summary: Un couple teste leur amour dans un lieu paradisiaque - une auberge avec source d’eau chaude -, face à une célibataire. La tentation est au rendez-vous… et personne ne peut y échapper…« Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder »... Euh, une pointe d’action, quand même… ! Mdr, mes références ! Défi de Flore…

 

Disclaimer: Les personnages de "L'Auberge de la Tentation" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. ...

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   Fanfiction :: L'Auberge de la Tentation

 

Chapter 10 :: Un repos bien mérité !

Published: 20-02-05 - Last update: 20-02-05

Comments: Toujours merci à Joyce, ma beta !!!!! Et n'hésitez pas à me laisser votre avis...bons comme mauvais...Bonne lecture !!!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Auberge des « Fleurs de Cerisiers »  

Quelques heures plus tard  

 

 

 

Suki et son mari, Atano, venaient de rentrer de leur promenade dans les quartiers de Tokyo. Ils y allaient une fois par semaine. Cela leur permettait de s’acclimater à cette nouvelle atmosphère. Le stress de la ville les avait vidés de leurs forces.  

 

 

- Miya, nous sommes rentrés ! dit Suki gaiement.  

 

 

Cette dernière sortit de la cuisine et embrassa ses grands-parents.  

 

 

- Vous voilà enfin, j’étais impatiente ! Ryo et moi avons préparé le repas en vous attendant. dit-elle en tirant le nettoyeur par le bras, tandis que ce dernier tentait, désespérément, de se cacher.  

 

- Oh, Ryo je ne vous savais pas cuisinier ?! complimenta la grand-mère sous le regard gêné de ce dernier.  

 

- Elle m’a forcé, marmonna le nettoyeur de façon incompréhensible.  

 

- Pardon ? demanda la vieille dame.  

 

- Je suis sûr qu’on l’a forcé… Comme toutes les femmes, d’ailleurs ! reprit son mari, moqueur, voyant l’état de gêne dans lequel se trouvait le nettoyeur.  

 

- Tais-toi donc ! Pour une fois qu’un homme prend le plaisir d’aider une jeune femme, tu ne vas pas commencer à rechigner ! gronda Suki, levant son parapluie en direction de son mari. (tape-le ! tape-le ! mdr moi c comme ça que je vois la vie =) les mecs prennent des coups et nous on rigole :op)  

 

 

Ils se mirent tous à rire de bon cœur. Suki alla aider sa petite-fille à finir le repas, tandis que Ryo s’installa dans le salon avec Atano. Bien qu’il n’ait plus conservé son physique de jeune homme musclé, il gardait un sourire complètement joyeux et un dynamisme sans pareil… Quand Ryo le regardait, il s’imaginait comme lui, plus tard… un petit vieux toujours à ronchonner !  

 

 

- Alors petit, où est ta belle partenaire ? Je n’ai pas eu le temps de la voir, la nuit dernière, elle est partie précipitamment !  

 

- Elle est tombée malade car j’ai…  

 

- Attends laisse-moi deviner ? coupa le grand-père. Tu as sauté dans la cascade et tu l’as attirée à toi ! lui dit-il en lui lançant un clin d’œil.  

 

- Euh… Oui… répondit City Hunter, médusé.  

 

- Je le savais, s’amusa-t-il en se frottant le crâne. Je faisais le même coup à Suki ! Hihihi ! J’ai encore plein de choses à t’apprendre, petit ! La drague ce n’est pas si facile que ça ! se moqua-t-il.  

 

- Oh, mais je me débrouille très bien et j’ai l’occasion de sortir avec les plus belles filles du Japon !  

 

- Héhéhé, le jeunot ! Ne cherche pas à rivaliser avec moi ! Je ne suis plus très jeune, c’est vrai, mais j’ai toujours une pêche d’enfer… dit-il en se levant et en montrant son bras tel un sportif de bodybuilding.  

 

- Et voilà qu’il recommence ! s’écria Suki. Tu vas arrêter de faire ton malin… N’essaie pas de faire de la concurrence à notre beau Ryo !  

 

- Suki chérie, tu ne disais pas ça il y a quelques années ! fit-il en se frottant contre sa femme alors que cette dernière lui donna un coup de pied magistral.  

 

- Bas les pattes !  

 

- Grand-mère ! rigola Miyato.  

 

 

Les rires incessants résonnèrent dans tout le bâtiment et vinrent aux oreilles de Kaori. Elle ferma les yeux et se sentit terriblement seule. Elle avait l’impression d’être de trop. Elle se leva alors et contempla le paysage que lui offrait sa fenêtre. Elle voyait avec facilité les sources d’eau chaude, attirantes et bouillantes. Elle aurait voulu s’y jeter entièrement dans l’espoir de faire taire ces bourdonnements, ces joies, ces rires. Les résolutions qu’elles s’étaient fixées n’étaient pas vraiment à l’ordre du jour, elle n’était plus aussi déterminée. Elle se sentait réellement inférieure à Miyato. Elle l’enviait… Oui, Kaori était jalouse. Miyato, si grande, si fine, si belle, tout à fait le genre de femmes que son partenaire idolâtrait, tout à fait le genre de personne qu’il aimait. De plus, elle était une ancienne petite amie, ce qui accentuait encore plus son problème. Et si des sentiments enfouis au fond de lui refaisaient surface ? Il lui était dur d’admettre tout cela, mais elle devait se faire une raison.  

Elle prit une bouffée d’air lorsque quelqu’un frappa à sa porte.  

 

 

- Kaori, c’est Suki, je vous apporte votre repas ?  

 

- Entrez !  

 

 

Elle entra et vit une pointe de tristesse dans les yeux de la malade, ce qui l’émut.  

 

 

- On m’a raconté que vous étiez malade, mais si vous ne restez pas au lit, cela risque d’empirer ! dit-elle, rassurante, en la forçant à se coucher.  

 

- Ce n’est rien, je vous assure, je vais me remettre très vite !  

 

- Tatata, votre front est brûlant ! Ahalala quelle idée ont ces hommes, à toujours jouer aux enfants ? reprocha-t-elle.  

 

 

Elle déposa le plateau repas à côté du lit de Kaori, lui prit la température et partit chercher un linge humide pour son front. Elle était si attentionnée et Kaori n’en avait pas l’habitude. Si sa mère avait été en vie, aurait-elle été ainsi ? Une larme coula sur sa joue, elle avait tout perdu très jeune et sa seule famille restait Ryo. Et si elle le perdait ? Oh, elle ne pouvait même pas l’imaginer… Plus rien n’aurait de réel sens dans sa vie… Sans lui, elle ne pouvait rien faire. Suki arriva et fut bouleversée de voir l’état de tristesse de sa patiente. Elle déposa le linge humide sur son front et caressa la joue de Kaori :  

 

 

- Qu’est-ce que c’est que cette larme ? constata Suki, essuyant d’un revers de main, la goutte.  

 

- Oh, une poussière dans l’œil, fit-elle tentant de masquer son malaise.  

 

- Vous l’aimez, n’est-ce pas ? Sa voix était douce et apaisante, ce qui étonna quelque peu Kaori.  

Vos yeux sont tristes, et la seule chose qui peut vous mettre dans cet état… C’est un homme ! J’ai bien connu ça… rajouta Suki nostalgiquement.  

 

- Oui, fit-elle gênée, c’est vrai mais il ne m’aime pas… comme moi je l’aime…  

 

- Comment pouvez-vous le savoir, ma petite ?  

 

- Je ne voudrais pas vous vexer mais il y a Miyato ! dit-elle, quelque peu embarrassée de parler de sa petite-fille ainsi.  

 

- Miya… C’est une gentille petite-fille, vous savez. Je sais qu’elle a déjà connu votre coéquipier mais elle ne doit pas l’aimer autant que vous l’aimez !  

 

- Pourquoi dites-vous ça ? Je ne pense pas…  

 

- Kaori, fit-elle en prenant ses mains. Miyato a besoin de beaucoup d’attention, elle n’a jamais connu ses parents. A sa naissance, ils ont eu un accident de voiture. Elle n’a jamais eu l’affection qu’elle désirait et n’a plus que nous comme famille. Depuis un certain temps, notre santé décline et elle a peur de ne pas pouvoir assumer l’auberge toute seule. Ce n’est pas de Ryo qu’elle a besoin mais d’un homme… Elle n’aime pas votre partenaire, elle tient seulement à lui… Elle ne cesse d’affirmer qu’elle l’aime mais je le vois bien dans ses yeux, que tout est faux. Elle désire nous faire plaisir en nous faisant croire qu’elle a enfin trouvé quelqu’un pour la rendre heureuse car ainsi, quand nous partirons, elle aura l’impression que nous sommes partis la conscience tranquille…  

 

- A vrai dire, je suis un peu déboussolée par cette révélation… Et si vous aviez tort ?  

 

- Je parlerai clairement à ma petite-fille, quant à vous, faites vos preuves ! Quand j’avais à peu près votre âge, j’ai été dans la même situation… hihi fit-elle d’un rire taquin en repensant au bon vieux temps. Mais je ne vais pas vous ennuyer avec ça et vous laisser vous reposer !  

 

- Oh non non, rattrapa Kaori. Racontez-moi ! J’aime beaucoup ce genre d’histoires.  

 

- Bien, c’est comme vous voulez !  

 

 

Et Suki lui conta son histoire… Elle y mettait tellement d’émotion. Par moment, elle riait, par moment un voile de tristesse apparaissait sur son visage. Elle était heureuse, cela se ressentait. Suki aimait la vie comme personne ne pouvait l’aimer, elle aimait son mari malgré les nombreuses années de mariage. Kaori fut touchée par cette histoire, elle se voyait déjà dans la même situation que la vieille dame, racontant sa vie rocambolesque à ses futurs petits enfants… Mais comment allait être son histoire ? Y aurait-il Ryo ? Elle sourit à Suki, pourtant, derrière cette façade, se cachaient un désarroi et une déception immenses.  

 

 

« Gardez espoir » fut la dernière phrase de Suki avant qu’elle ne laisse Kaori s’endormir. Makimura se répéta cette phrase et serra les poings. Elle devait connaître le fin mot de l’histoire. Que voulait exactement Miyato ? Suki avait-elle raison ? Etais-ce un choix ? Une résignation ? Et Ryo que ressentait-il ? Indifférence ? Passion ? Amour fou ? Tant de questions, tant de découvertes…  

 

 

 


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