Chapter 4 :: Petites révélations.

Published: 16-04-03 - Last update: 16-04-03

Comments: là je m'écarte légèrement du résumé que j'avais fait de mon histoire! Mais ça ne m'étonne pas beaucoup car je suis du genre à en rajouter et à modifier mon script assez souvent.

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Sitôt dans l’appartement, Ryô s’installa devant le téléviseur sans même prendre le temps d’enlever son manteau.  

_Arrête un peu ton cirque avec cette caméra ! _Fit un homme en costume noir et lunettes assorties. _Ca te servira à quoi d’abord ?  

_A faire passer ta mission pour le une scène de film ! _Fit une voix grave.  

L’homme en noir sembla réflechir un instant puis il répondit alors :  

_Avec toutes les personnes et les flics qu’on risque de renconter ça me paraït plutôt intéressant comme idée. En attendant ça va bientôt être l’heure.  

_Ouais ! Ouais ! _Fit la voix grave !  

_Kazuky ! Démarre la voiture et parque la un peu plus en retrait ! _Fit l’homme en noir à l’intention du chauffeur de la mercedez !  

_Bien !Répondit-il simplement.  

La voiture recula tandis que le cameramant fit un tour d’horizon de la place où il se trouvait. Retourhant vers son point de départ, il s’arrêta sur une jeune femme et zomma. Claquant des doigts, il avertit ses comparses de la présence de leur victime. C’était Kaori. Tandis qu’elle se rapprochait l’air morose, elle regarda l’heure et soupira. Elle s’arrêta au niveau du passage clouté.  

_Bon sang va t’en Kaori ne reste pas là ! _Laissa échapper Ryô devant la cassette !  

A ce moment là la voiture arriva en trombe dans le champ de la caméra. Kaori vira sa tête vers la source du bruit étonnée. En un éclair la voiture s’arrêta, la porte arrière s’ouvrit et deux bras puissants s’emparèrent de Kaori. Elle tenta en vain de se défendre et ne parvint qu’à faire tomber un objet provenant d’une des poches de son ravisseur. Celui-ci ne s’aperçut de rien. Ce détail n’échappa pas à Ryô ! La voiture repartit en trombe. Tout s’était passé très très vite. Le cameraman filma la réacion des gens et s’exclama alors !  

_Merci pour vos réactions spontanées pour cette prise de vue. C’était parfait. C’est dans la boîte…  

Tournant vers la gauche, il aperçut un policier paralnt dans un talkie-walkie. S’approchant de l’agent en continuant de filmer, il sortit un papier de sa poche et le lui tendit. Après lecture de ce dernier, l’agent repris sa discussion.  

_Non c’est bon, c’est vraiment pour un film. Le cameraman a une autoris ation spécial. Tout est en ordre.  

Le caméraman refit alors un tour de la place, filmant les témoins de la scène qui s’amusaient à faire coucou à la caméra. Dans un recoin, un vieil homme sembali dormir. Ryô le reconnut. C’était Ken. Il ouvrit alors un œil et fit signe au caméraman. Celui-ci s’approcha alors. L’image descendit vers les chaussures noires du caméraman avant de s’éteindre.  

Ryô en savait un peu plus. Il savait où, il savait à peu près vers quelle heure. Il savait qu’un certain Kazuky y était mêlé. Il avait noté la chute de l’objte et il avait remarqué une cicatrice en forme « d’éclair » sur la main gauche de celui qui avait empoigné Kaori. De maigres indices, certes. Mais des indices quand même. Ryô se leva alors et éteignit le poste avant de sortir.  

Il voulait profiter du peu de temps qui restait avant la tombée de la nuit pour se rendre sur les lieux de l’enlèvement. Cependant, il se ravisa et chercha à joindre Ken en premier. Il avait oublié de lui demander une information. Au bout d’une vingtaine de minutes de recherches infructueuses, il s’arrêta et alla télphoner à Saeko.  

_Moshi ! Inspectrice Nogami.  

_Salut Saeko !  

_Salut Ryô. Des nouvelles de Kaori ?  

_Elle s’est fait enlever.  

_…  

_J’ai deux trois trucs à te demander.  

_Oui ?  

_J’ai en ma possession une cassette vidéo de sa disparition. On y voir plusieurs personnes dont un de ses ravisseurs.  

_Un début de piste ?  

_Justement ! Pourrais-tu regarder dans tes fichiers si un homme d’un quarantaine d’années possède ce signe distinctif. Une cicatrice en forme « d’éclair » sur sa main gauche. C’est un peu vague mais…  

_Autre chose ?  

_Oui ! Essaies de trouver le plus d’informations sur Kenji.  

_J’en cherche.  

_Ok ! Merci… Tiens moi au courant si tu as du nouveau sur ces deux cas.  

_Bien sur. Euh ! Ryô !!!  

_Oui ?  

_Pourrais-je visionner la cassette.  

_… Oui ! Allez salut ?  

_Salut.  

Au moment où Ryô raccrocha, un parfum familier lui fit tourner la tête à vive allure. La nuit commençait à tomber de plus en plus. Ryô remarqua une silhouette familière et se mit à la suivre. A peine avait-il fait une centaine de mètres qu’il se retrouva bloqué par deux colosses en costumes de couleurs différentes Les deux portaient une paire de lunettes de soleil.  

_C’est bien vous Saeba Ryô ! _Fit l’homme en costume rouge.  

Ryô lança un regard noir à son interlocuteur.  

Si tu n’es pas Saeba tu n’as rien à faire ici ! _Fit le second type en gris tout en approchant sa main de son arme.  

_Je ne ferais pas ç si j’étais à votre place ! _Lança Ryô qui avait deviné ses intentions.  

_De quoi ? _Maugréa-t-il.  

Fou de rage, il voulut dégainermais se retrouva à terre sans avoir eu le temps de comprendre ce qu’il s’était passé. Son collègue, sourire aux lèvres dit alors :  

_Vous êtes bien Saeba Ryô. Il n’y a pas de doute à ce sujet. Je suis porteur d’un message à votre attention.  

L’homme écarta lentement le pan gauche de sa veste… Il ne semblait pas armé. Puis toujours aussi lentement, il sortit une enveloppe de sa poche interne et la tendit à Ryô. Ce dernier, après un bref moment d’hésitation, lui pris l’enveloppe de ses mains.  

_Saeba.  

_…  

_Ce n’est pas celle que vous cherchez que vous avez suivi et… Malgré votre air menaçant je finirai ce que j’ai à dire… Et je peux vous assurer, donc, qu’aucun mal ne lui a été fait. Nous avons besoin d’elle pour mener à terme une affaire. Tout est dans cette lettre… Et je peux encore vous assurer qu’elle ne risque rien. Laissez-nous seulement deux trois jours. Je vous recontacterai.  

_Salop !!! Qu’est-ce que… _ Fit Ryô en sortant son arme et sentant au même moment le canon froid d’une autre arme sur son front.  

_Du calme mon garçon ! Je ne manque jamais à ma parole. Alors faites comme moi ! rangez votre jouet. _Fit l’homme en rouge en rangeant son arme.  

Ryô bouillonnait intérieurement mais fit de même.  

_Une dernière chose ! _Fit l’homme en ôtant sa paire de lunettes. _Saeba ! je serais ravi de faire une partie de paint-ball avec vous. Vous êtes un adversaire redoutable amis là… vous n’êtes pas vous même.  

Ryô dévisagea son interlocuteur aussi grand qu’Umibozu. C’était un Européen. Soit un Anglais, soit un Français. Il devait avoir trente/ trente-cinq ans… Ryô lui sourit et lui serra sa main tandis que ce dernier la lui tendait.  

_Je vous fais confiance mais s’il arrive quelque chose à ma partenaire, ce ne seront pas des balles de peinture que j’utiliserai. Suis-je assez clair !  

_Evidemment ! Mais il ne le lui arrivera rien. Je m’en porte garant. « Aurevoir » Saeba.  

_« Aurevoir » ! _ Lui répondit-il de la même façon ( en français donc) avant de tourner les talons et de retourner chez lui.  

Chemin faisant, il s’arrêta au bar du patron, y apercevant Ken.  

_Salut Ken ! _Fit Ryô en prenant place face à lui.  

_Salut Ryô ! Tu sais j’en sais pas plus depuis tout à l’heure !  

_C’est pour une autre affaire. Tu as dû entendre parler de la prise d’otages au centre commercial.  

_Oui… Tu veux des informations sur le meneur des opérations c’est ça !  

_Voilà ! Tout ce que je peux te dire c’est son nom. Kenji. Je voudrais en savoir plus.  

_Je vois. Ca sera payant cette fois !  

_Je sais. Allez bonne soirée Ken.  

_Salut Ryô ! Tu ne restes pas ?  

_Non pas ce soir.  

_Je vois.  

Ryô se releva et le salua tandis qu’il reprenait son chemin.  

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