Chapter 5 :: Du côté de chez Kaori.

Published: 19-04-03 - Last update: 19-04-03

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Lorsque Ryô arriva chez lui, il s’empressa d’ouvrir la lettre et de la lire :  

Monsieur Saeba,  

Votre partenaire sous trouve sous ma protection pour cette raison principale : Demain, Mr Juan Montero arrive au Japon. Hors il se trouve que sa fille est le sosie parfait de votre partenaire.  

Mr Montero est un diplomate Colombien qui dit signer d’importants contrats avec le gouvernement japonais. Hors il a reçu des menaces de Mort. Craignant pour sa fille, il a fait appel à mes services. Il m’était arrivé de croiser votre partenaire plusieurs fois en ville. Et j’ai donc pensé à elle pour remplacer la fille de Montero durant son séjour au Japon. Je ne sais pas encore si elle acceptera ou non mon offre d’emploi. Je vous tiendrais au courant.  

Je puis vous assurer que rien ne lui arrivera. Je lui donnerai ma vie s’il le fallait.  

Veuillez croire en mes sentiments les plus nobles.  

Sire Arthur Blake !  

Ryô soupira. Il savait déjà ce que dirait Kaori. Il pensa alors que ce serait une bonne chose et que cela lui permettrait de s’occuper de Kenji.  

Dans un grand hôtel de Tokyo, vers 21h !  

_Patron ! Joindre Saeba n’était pas une bonne chose à faire ! _ Fit l’homme en gris  

L’homme en rouge se tourna alors :  

_Francis. Tu sais très bien que l’avoir à dos n’est pas bon pour la santé. Alors autant lui expliquer pourquoi nous avons besoin de sa partenaire… Au fait comment s’est passé sa rencontre avec nous ?  

_Bien d’après ce qu’il m’a été rapporté.  

_Elle n’a pas fait d’objections à notre demande ?  

_C’est à dire que !!! Je crois que Paulo a plutôt agi directement avant de lui expliquer les faits. _Répondit Francis confus.  

_Il ne l’a pas brutalisé au moins !!! _Fit l’homme en rouge sévèrement.  

_Pas à ma connaissance.  

L’homme en rouge soupira longuement puis :  

_Je vais aller la voir moi-même. Si tu vois Paulo, dis lui d’aller m’attendre dans mon « bureau. »  

_Bien.  

L’homme en rouge sortit alors de sa chambre et joignit la chambre 2803. Deux gardes étaient postés à la porte et se raidir à son approche. Tandis que ce dernier toqua avant d’entrer, il leur dit alors :  

_Je ne veux être dérangé sous aucun prétexte !  

_Bien ! _Firent-ils  

Puis il entra dans la chambre. Celle-ci se trouvait au vingt-cinquième et dernier étage de l’hôtel. Elle était assez spacieuse. Il y avait un grand meuble, un grand lit, une coiffeuse, un mini-bar, un mini-réfigérateur et une porte donnait sur une salle de bain non moins grande. L’homme chercha Kaori du regard et la trouva allongé sur le lit, bâillonnée, pieds et poings liés. Se frottant la tête d’une manière désolé il s’en approcha.  

_Bonsoir Mademoiselle Makimura. Je suis vraiment navré de ces désagréments.  

Et joignant le geste à la parole.  

_Je vais d’ailleurs commencer par vous détacher avant toute autre chose. J’ai vu votre partenaire ce soir. Il s’inquiète beaucoup pour vous. Alors rangez cette massue grotesque et écoutez-moi s’il vous plaît. _ Dit-il tout en finissant de lui délier les pieds avant de se tourner vers elle.  

Tout en lui enlevant son bâillon, il continua aussi calmement :  

_Je vois que vous paraissiez troublé. Je suis désolé que Paulo vous ait traité de la sorte. Je lui avais simplement demandé de vous faire venir, sans user de la force. J’ai un travail à vous proposer. C’est un contrat qui s’étale sur deux, voir trois jours. Saeba le sait, et je lui ai promis que rien ne vous arrivera. Il en est resté là mais j’ai bien vu son inquiétude à votre égard. Cependant il semblait aussi préoccupé par une autre affaire et je voudrais bien savoir ce dont il s’agit. Je suis assez curieux par nature….. Etes-vous prêtes à écouter la mission que je souhaite vous confier ?  

Kaori, encore abasourdie, pris place sur le bord du lit, pensive.  

_J’aurais préféré vous rencontrer autrement. Je pense que maintenant vous devez être sur la défensive. _Fit l’homme en rouge en souriant.  

Kaori le regarda, encore plus étonnée ! Son regard était tant sincère et sa voix si calme que Kaori eut confiance en lui. Calmement, malgré son cœur battant, elle lui dit :  

_Je vous écoute.  

_Je n’en attendais pas moins de vous… Voilà, demain matin un diplomate Colombien arrive au Japon. Il parle japonais comme vous, … et moi. Il sera accompagné par sa fille qui vous ressemble trait pour trait. Il est au Japon pour signer des contrats important avec le gouvernement japonais. Durant ces trois dernières semaines il a reçu plusieurs menaces de mort. Et la semaine dernière sa fille a été agressé. Il se trouve que nous l’avons « effacé » et ainsi fait croire qu’elle se trouvait dans le coma depuis lors. Votre mission, si vous l’acceptez, serait de prendre jouer son rôle au Japon. Mr Juan Montero le sait. J’ai assuré à Saeba que vous ne risquerez rien. Vous serez surveillée tous les jours lors de vos sorties avec cet homme. Et si vous acceptez ce travail, je vous impose le gilet pare-balles. Votre salaire pour votre mission s’élève à un million de dollar.  

Kaori le dévisagea très étonnée. Un million de dollar c’est une belle somme ! Pensa-t-elle.  

_Combien de temps me laissez-vous pour prendre ma décision ? _Demanda-t-elle alors.  

_Jusqu’à demain matin 7h. Mr Montero arrive à 9 h.  

_Bien.  

_Je vous laisse donc mademoiselle Makimura ! Si vous avez besoin de moi pour d’autres informations, je suis dans la chambre 2800… Deux hommes surveillent votre porte. Si vous voulez dîner, ou manger un petit encas, dérangez l’un d’eux. Je les tiens au courant sur ce point. Bonne soirée Mademoiselle.  

_Merci. Vous de même Monsieur ???  

L’homme en rouge, sur le point de sortir, se retourna et tout en souriant et en ouvrant la porte il dit :  

_Monsieur Blake, Arthur Blake.  

Puis il sortit de la chambre et referma la porte derrière lui, laissant une Kaori perdue dans ses réflexions.  

Vingt minutes après dans le « bureau » d’Arthur Blake.  

_Vous m’avez fait demander Boss ?  

_Oui Paulo ! J’ai appris la façon dont tu t’es occupé de Mademoiselle Makimura.  

_Mais Boss ! Elle n’a pas accepté la…  

_SILENCE ! _L’interrompit-il. _Tu ne le lui as rien dit du tout ! Elle n’était pas au courant de rien. De plus j’ai entendu dire qu’un de tes collègues avait filmé la scène. Où est la vidéo ?  

_Heu !!! Il se l’ait fait volé.  

_C’est le comble… J’ai encore une chose à te demander.  

_Oui !  

_J’ai rencontré Saeba ce soir. Il semblait préoccuper par une autre affaire que la disparition de sa partenaire. Je veux savoir par quoi. Recherche donc des informations sur les événements en ville aujourd’hui.  

_Bien.  

Paulo n’avait pas réussi à cacher son étonnement lorsqu’il entendit le nom de Saeba. Il salua toutefois son patron comme si de rien n’était et sortit. Puis, Blake appuya sur un bouton. Trente secondes après, un garde arriva.  

_Faites moi venir Kazuky le plus rapidement possible.  

Dix minutes après ce dernier entra dans le « bureau. »  

_Monsieur ?  

_Bonsoir Kazuky ! J’ai un doute qui me ronge quant à la sincérité de Paulo. Je voudrais que tu le surveille ces prochains jours.  

_Bien.  

_Kazuky ! Fais bien attention à toi. Paulo n’est pas un tendre.  

_Je sais Arthur… Euh ! Je veux dire, je sais monsieur.  

_C’est bon Kazuky… C’est tout tu peux aller te reposer.  

_Bien monsieur. Bonsoir.  

Vers 1heure dans le parking de l’hôtel.  

_Alors Paulo !!! Vous avez bien fait comme je vous l’ai dit ? _Fit un homme dans l’ombre.  

_Oui Monsieur. Saeba n’y a vu que du feu mais…  

_Mais ?  

_Mr Blake est une gêne. J’ai l’impression qu’il a des doutes.  

_Ne vous en faites pas pour lui. En temps voulut notre « agent » s’occupera de lui.  

_Kenji ? Vous pensez qu’il en sera capable ?  

_N’y pensez pas pour le moment ! J’ai des projets pour Blake…On m’a dit que Kenji s’était trouvé face à face avec Saeba aujourd’hui…Ce n’était pas convenu.  

De légères perles de sueurs apparurent sur le front de Paulo. C’était lui qui avait poussé Kenji à se retrouver face à City-Hunter. Faisant comme si de rien n’était, il répondit alors :  

_Et bien c’est exact, cependant…  

_Cependant je ne tolère pas un tel écart de votre part. L’affrontement contre Saeba est prévu pour Kenji, mais c’est encore trop tôt.  

_Je comprends. _Fit Paulo en déglutissant. _Mais je…  

_Je ne veux rien savoir de plus. Vous n’avez aucune excuse.  

_B…Bien.  

Paulo remonta alors dans sa chambre tandis que l’homme sortit de l’ombre. Sa nationalité ressortait avec son teint basané. C’était soit un Espagnol, soit un habitant d’Amérique du Sud. L’homme s’alluma un petit cigare avant de monter à son tour.  

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