Chapter 10 :: Découverte quasi macabre !

Published: 02-06-03 - Last update: 02-06-03

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Vers 10h30, peu avant et dans un autre coin de la ville, un vieil homme qui passait devant un vieil hôtel tomba soudainement à terre en heurtant quelque chose. Se retournant en pestant, il fut très surpris de sa découverte. La première chose qu’il vu fut des jambes. Son regard remonta le long de celles-ci. Quand il découvrit le visage du possesseur de ses magnifiques jambes, baignant dans une petite mare de sang, il demeura sans voix un instant puis :  

_…….. Inspectrice Nogami ?????  

L’effet de surprise passa rapidement. Il lui attrapa le poignet, à la recherche d’un pouls. Il y en avait un, faible mais présent et constant. Rapidement il se releva et courut appeler la police et une ambulance, puis il retourna à ses côtés  

Les secours arrivèrent assez vite sur place. Tandis que les ambulanciers firent des mesures d’urgences et que la police bouclait le secteur, un des policiers s’approcha des ambulanciers et remarqua avec stupeur que la « victime » était son supérieur. Avant d’aller poser des questions au vieil homme qui l’avait trouvé, il s’empressa de saisir un poste radio et demanda à parler au préfet de toute urgence.  

_Mes respects Monsieur le Préfet.  

_De quoi est-il question ?  

_Votre F Heu l’inspectrice Nogami a été victime d’une agression à l’arme à feu. J’envois l’ambulance à l’hôpital de police. Terminé.  

_…  

_Monsieur le Préfet ?  

Ce-dernier demeura sans voix, atterré par cette nouvelle. Le policier compris alors qu’il devait être sous le choc. Retournant vers l’ambulance qui allait démarrer, il leur ordonna de se rendre à l’hôpital de Police vu que la victime de l’agression était inspecteur de police. Puis il ordonna à 5 de ses hommes de rester sur place et de commencer à relever les moindres petits indices. Tandis qu’il montait dans sa voiture, il fit signe au vieil homme de venir le rejoindre. Tout en suivant l’ambulance il questionna le vieil homme :  

_Avez-vous vu quelque chose, quelqu’un ?  

_Non !  

_Comment l’avez vous trouvé ?  

_J’ai buté contre ses jambes et je suis tombé. C’est en me retournant pour voir ce que j’avais cogné qu je l’ai découverte. Il faut dire que j’étais un peu ivre mais cette découverte m’a vite dégrisé.  

_Vous la connaissez ?  

_Oui et non ! Je sais que c’est une inspectrice de police car je la vois souvent avec des policiers mais cela s’arrête là.  

Le policier resta silencieux sur le restant du parcours .Laissant le vieil homme à l’hôpital, il retourna près de ses hommes pour finir d’enquêter.  

Cinq minutes après l’arrivée de Saeko aux urgences, le Préfet Nogami entra en trombe et réclama à voir sa fille. Pour toute réponse, on lu demanda de se calmer. Le vieil homme s’approcha alors de lui et commença à lui parler lui expliquant le peu qu’il savait. Soupirant, il se leva et alla appeler Reika.  

_R.N. Détective j’écoute !  

_Bonjour Reika. _Fit-il d’une voix qui cachait ma son inquiétude.  

_Papa ? _Fit-elle interloquée, _Qu’est-ce que tu as ?  

_On a tiré sur Saeko !  

Surprise, Reika lâcha le téléphone sans demander plus d’explications, puis elle sortit de son bureau laissant le combiné décroché et se dirigea en hâte vers sa voiture une expression de peur sur le visage.  

A la fenêtre de l’appartement voisin, Ryô la regarda filer avec étonnement. Toutefois suite à sa discussion avec Blake, il ne voulait plus rien faire et son moral était au plus bas. Le téléphone sonna mais il ne répondit pas. Il allait être 11h. Prenant place sur le sofa, il sortit une photographie de Kaori de sa poche et ses pensées se perdirent vers elle.  

Vers 12h, un chirurgien arriva près du préfet dont le visage était encore tendu.  

_Monsieur Nogami ?  

_Oui !  

_Votre fille a beaucoup de chance. La balle n’a pas atteint de point vital et le cerveau n’a pas était endommagé.  

_Elle est tirée d’affaire ?  

_Oui… Mais elle se trouve encore en réanimation. Nous ne savons pas encore quand elle reviendra à elle. Elle a tout de même subit un choc violent.  

_Merci ! Merci pour tout.  

Deux heures plus tard, une longue brume se dissipa devant les yeux de Saeko. Elle voulut bouger pour voir où elle se trouvait mais son corps refusa d’obéir. Lorsqu’elle vit une forme blanche se pencher au-dessus d’elle qui lui disait : « Vous êtes réveillée ! J’appelle un médecin. » , elle compris alors. Tandis que le médecin entra, elle eut l’impression qu’un marteau piqueur résonnait dans sa tête. Après un examen de routine, le médecin laissa entrer son père.  

_Que s’est-il passé ? _Demanda le préfet.  

_J’ai suivi Kenji…jusqu’à …un vieil immeuble et…  

_Kenji !!! Si je le tenais celui-là je…  

_Père ! _Fit Saeko avec du mal. _Laissez moi continuer…  

_Pardon ! _fit-il embarrassé.  

_Sur place, … j’ai appris … qui était Kenji…  

_Qui est ce vil type ?  

_Père !!!  

_…  

_Ce n’est pas un… véritable criminel. Il s’agit d’une personne hypnotisée et droguée de surcroît. C’est un civil… enfin une _ Fit Saeko dont le ton avait diminué avec tristesse.  

_Tu la connais ? _Demanda son père qui avait noté sa mine chagrinée.  

_Oui… C’est une amie. Je pense que leur mode de domination, d’hypnose n’est pas totalement opérationnel… Sinon je serais morte à l’heure qu’il est !  

_Qui est-ce ?  

_…La sœur de Makimura !  

_Je vois. _Fit le préfet avec étonnement.  

A ce moment là, Reika entra non sans avoir frappé à la porte avant. Le préfet se leva alors, il devait tenir le vieil homme au courant.  

_Reika ! _Fit Saeko une fois son père dehors.  

_Oui ?  

_Je dois à tout prix aller voir Ryô !  

_Tu ne peux pas sortir dans ton état tu sais… Veux-tu que je lui porte le message ?  

_Non ! Il faut à tout prix que je le vois. Kenji a reçu l’ordre de le provoque en duel ce soir. Ce qu’il ne sait pas, et toi non plus, c’est que Kenji n’est autre que Kaori.  

Reika devint livide et compris bien vite le drame qui pourrait se produire… Saeko lui parla alors de son plan.  

Au cat’s eye vers 16h15 un client entra :  

_Bonjour Ryô ! _Fit Umibozu de sa voix bourru sans lever la tête de son évier.  

_Bonjour ! _Répondit-il de façon monotone la voix légèrement nouée.  

_Salut Ryô ! Lança Miki en rentrant à son tour.  

_’Lut.  

_Holà toi il y a quelque chose qui ne va pas ! _Fit-elle avec étonnement.  

Ryô leva alors la tête vers elle, elle y trouva un regard emplit de tristesse.  

_Tu veux un café ? _Demanda Umibozu.  

_Non merci !  

_Des nouvelles de Kaori ? _Demanda Miki.  

Le regard de Ryô se fit plus vague puis il répondit la voix nouée :  

_D’après celui pour qui elle travaillait elle… Enfin… On lui a dit que Kaori n’était plus de ce monde.  

Miki lâcha son sac sous le choc tandis qu’Umibozu leva la tête. Inquisiteur il lui demanda :  

_Qui lui a dit cela ?  

_Kenji… Je lui réglerai son compte ce soir.  

_Que veux-tu dire ? _Demanda Miki dont le cœur battait fortement mais lentement dans sa poitrine.  

_Il me défi en duel au vieil hôtel à 17h… J’irai.  

_Ryô…  

_Quelle heure est-il ? _Demanda-t-il.  

_Il est 16h30 ! _Répondit Umibozu.  

_J’y vais alors à un de ces jours ! _Fit-il en se levant et en saluant ses amis d’une main.  

_Falcon… tu crois que…  

_J’espère que non il n’y a que moi qui en ai le droit.  

Miki soupira alors.  

Une demi-heure après la porte du café s’ouvrit brusquement. Miki et Falcon virent Saeko entrer haletante, un bandage autour de la tête et vêtue d’une façon qui ressemblait plus à sa sœur qu’à elle-même.  

_Où… Où est Ryô ? _Demanda-t-elle tandis que Miki se précipitait à ses côtés pour la soutenir.  

_Il n’est pas là… Que se passe-t-il ? _Demanda Umibozu gravement.  

_Il… Il ne doit pas… Affronter Kenji… _Fit-elle avec difficulté ?  

_Pourquoi ? _deManda Miki avec étonnement.  

_Kenji… est …Kaori !  

Miki et Falcon ouvrirent alors grand leurs yeux. (Note de l’auteur : surtout façon de parler pour Umibozu lol)  

_Et Ryô ne le sait pas. _Souffla Umibozu.  

_Et il le croit responsable de la disparition de Kaori. _Finit Miki.  

_Que veux-tu dire ? _ Demanda Saeko avec précipitation.  

_On lui a dit que Kenji a dit que Kaori n’était plus de ce monde.  

Le cœur de Saeko rata un battement.  

_Dans ce cas il… L’éléphant emmène moi sur le lieu du duel il n’est peut-être pas encore trop tard.  

_On y va… Mais dis moi tout de même d’où te viens ce bandage ? _Fit Umibozu tout en se dirigeant vers on 4X4.  

_… C’est Kenji… Je savais alors que c’était Kaori… Je ne pouvais pas lui tirer dessus… J’ai essayé de le désarmer avec mes couteaux mais elle les a évités avec souplesse. Enfin presque tous.  

_Je vois _Fit Umibozu tandis que la voiture filait vers le lieu du duel.  

Cinq à dix minutes après leur départ, Miki vit entrer avec curiosité Reika et son père. Le subterfuge de Saeko avait finalement était découvert.  

_Où est ma fille ? _Demanda le préfet en rage.  

_Papa ! S’exclama Reika avant de continuer : _miki… Tu n’aurais pas vu Saeko par hasard ?  

_Je peux vous y conduire amis avant je dois fermer le café. Si vous permettez. Reika et son père retournèrent attendre dans la voiture de police. Le préfet rouspéta à voix basse. Cinq minutes après à tout casser, un petit panneau était suspendu à la porte du café :  

Fermeture momentanée … Réouverture d’ici trente minutes minimum…  

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