Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: belo

Beta-reader(s): Cdm98, Nanou

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 02-10-04

Last update: 22-03-08

 

Comments: 224 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Je vais tenter de relever le défi de Kelly, qui propose une situation dramatique et douloureuse pour CH.

 

Disclaimer: Les personnages de "Traumatisme" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Traumatisme

 

Chapter 9 :: ....

Published: 21-05-07 - Last update: 24-10-07

Comments: Le cauchemar continu. Je le dédie à Lady Gaby et ma Kairi. Et une spéciale à ceux qui ne voulaient pas que je sois trop sadique. Désolée , c'était trop tentant. Bonne lecture à tous.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Un mois plus tard, en pleine mer…  

 

 

A quatre pattes, Kaori vomissait toutes ses tripes. Son cœur était lourd, imprégné par un mélange de rancœur et de peur. Chaque jour, elle vivait les mêmes choses, comme si elle était vaccinée par les horreurs qu’elle subissait quotidiennement, aucune larme n’arrivait à monter. Rien qui puisse lui permettre d’extérioriser cette souffrance devenue presque habituelle.  

 

Kaori était toujours dans cette cage, qui était devenu son lit, son salon, ses commodités. Lentement, elle se recroquevilla sur elle-même, les yeux vitreux et humides, elle se tourna pour fixer l’homme qui se trouvait à sa droite.  

 

D’une voix inaudible, elle murmura :  

 

« Tuez-moi, s’il vous plait, s’il vous plait. »  

 

 

Un mois et demi plus tard, dans une propriété loin du Japon.  

 

 

Une fourgonnette pénétra dans un domaine.  

 

Une femme ouvrit la porte, tandis que Milo l’enlaça et l’embrassa fougueusement.  

 

« Alors mon amour, est-ce que ta semaine fut aussi bonne que les précédentes ? »  

 

« Plutôt amusante ma chérie et toi ? »  

 

« Tout se passe comme prévu, City Hunter remue ciel et terre pour la retrouver. »  

 

Deux hommes arrivèrent à leur tour, tirant la cage dans laquelle gisait Kaori qui semblait dormir.  

 

« Elle n’a plus rien de la fameuse partenaire de City Hunter, tu l’a droguée ? » ricana t-elle.  

 

« Fameuse, c’est bien le mot. Je ne voulais pas lui administrer ces somnifères, mais c’était la chose la plus simple à faire pour la sortir du paquebot. » Répondit Milo en passant ses doigts sur les lèvres.  

 

« Je vois que tu t’es bien amusé mon amour. Je pense que je vais devenir jalouse, si tu ne t’occupes pas plus de moi. » Une flamme envoûtante animait les yeux de la jeune femme.  

 

« Avec plaisir mon bébé, mais dis-moi Akane ? »  

 

« Je lui ai remis la somme convenue mais elle n’aura pas le loisir d’en profiter.»  

 

Visiblement, la jeune femme semblait déçue, elle arbora donc une moue boudeuse.  

 

« En plus, tout a été si rapide que je n’ai même pas pu jouer un peu moi aussi. »  

 

« Oh, ma chérie que vais-je faire de toi ? Tu pourras t’amuser comme bon te semble avec celle-là. J’en ai fini avec elle. Mais dis-moi, qu’as-tu fais à cette pauvre idiote ? »  

 

« Je l’ai envoyée servir de repas aux poissons ! »  

 

Milo se mit à rire et d’un geste rapide, il souleva la jeune femme. Son regard était intense, sa bouche alla à la rencontre de celle de la jeune femme.  

 

Il monta rapidement à l’étage où il s’enferma avec la jeune femme.  

 

 

Deux mois passèrent encore.  

 

 

« Saeba n’est toujours pas hors circuit. »  

 

« Ne vous inquiétez pas pour cela. »  

 

« Comment ça que je ne m’inquiète pas ! Vous savez que c’est dur de trouver des hommes qui n’ont pas froid aux yeux et ce maudit Saeba est tellement enragé que plus aucun homme n’ose travailler pour moi… »  

 

« Je vous ai assuré que je le mettrai hors course, alors faites-moi confiance. »  

 

« Au prix que je vous paie, faudra penser à me prouver que je n’ai pas fait l’erreur de vous engager. »  

 

« Vous me menacez ? »  

 

« Pas du tout mais…. »  

 

« Saeba sera hors course, foi de Milo. »  

 

Sur ces mots, Milo raccrocha et admira sa femme qui s’amusait. Des gémissements déchiraient les lieux et se mêlèrent à un rire sadique et pervers.  

 

 

Durant quatre mois, les recherches continuèrent sans relâche.  

 

 

Apres avoir mis Tokyo à sac, Ryô étendit ses recherches dans les villes voisines. Saeko, Falcon, Mick et Miki, quant à eux, étaient toujours à la recherche de renseignements.  

 

Mais rien, personne ne semblait avoir vu Kaori. C’était comme si elle avait disparu de la circulation.  

 

Certaines organisations furent détruites par les nettoyeurs, mais d’autres s’étaient reformées à leur place, durant l’absence de City Hunter. Ryô avait, en effet, quitté la ville pour ses recherches.  

 

Mais toujours pas de nouvelle piste.  

 

Il rentra néanmoins sur Shinjuku pour refaire le point avec ses amis.  

 

Depuis 3 jours, la pluie tombait sur la ville et ne semblait pas vouloir s’arrêter, malgré l’arrivée de l’été.  

 

C’est un Ryô amaigri et sombre qui poussa la porte de son appartement.  

 

Il monta rapidement dans sa chambre et s’allongea quelques heures.  

 

L’orage grondait sur la ville. Les éclairs éclairent partiellement la chambre sombre de Ryô. Mais le ciel était si sombre qu’on aurait pu croire que l’enfer avait ouvert ses portes sur Shinjuku.  

 

Les yeux à présent ouverts, Ryô se tourna et regarda l’heure.  

 

19 h 14.  

 

Son portable sonna, le sortant totalement de sa méditation.  

 

« Ca va ? »  

 

« Ouais, des nouvelles ? »  

 

« Rien ici et toi tes recherches ? »  

 

« Rien non plus, je suis de retour. »  

 

« Ok, j’arrive. »  

 

Sans laisser le temps au Japonais de répondre, Mick coupa rapidement la communication.  

 

Ces dernières semaines, aucun d’eux n’avait vu Ryô. Ils devaient donc passer le voir et lui montrer que les recherches ne s’arrêteraient pas.  

 

Sans perdre de temps, Mick composa à nouveau un numéro.  

 

Sans laisser le temps à son interlocuteur de dire quoi que ce soit, il se contenta de dire  

 

« Il est de retour, on se retrouve là bas. »  

 

« Laisse-le respirer, on passera ce soir. »  

 

Le géant coupa la communication.  

 

Le visage fermé et sombre, il entra dans la cuisine. Miki comprit immédiatement.  

 

« Tu crois qu’il… »  

 

« Je ne sais pas, il faut attendre de le voir pour savoir. »  

 

 

De son côté, Ryô savait pertinemment qu’il allait recevoir la visite de ses amis.  

 

Il se leva et prit une douche, cela faisait des jours qu’il n’avait pas copinés avec l’eau.  

 

L’eau coulait sur son corps tendu mais parfaitement en alerte à ce qui l'entourait. Il se rasa et sortit de la salle de bains, enroulé dans une serviette.  

 

Ryô entra dans la chambre de Kaori et ferma les yeux.  

 

Il se remémora les nuits, où il passait en douce l’observer lorsqu’elle dormait paisiblement. Plongé dans l’obscurité, il revoyait Kaori traverser la pièce pour lui envoyer une massue. Un sourire se dessina sur ses lèvres et soudain la pièce s’illumina. Elle était là devant sa fenêtre à respirer à pleins poumons.  

 

« Il va faire beau demain. » lui dit-elle, en se tournant vers lui.  

 

Ryô tendit la main mais l’obscurité réapparut.  

 

Cela lui arrivait de plus en plus souvent, de la revoir.  

 

« Kaori ! » murmura t-il.  

 

Ryô se crispa de nouveau et sortit de la chambre pour se diriger vers la sienne.  

 

Il enfila des vêtements propres, ses sens en alertes, il se redressa rapidement.  

 

Ryô attrapa son arme, se déplaçant dans l’obscurité, il longea le couloir et arriva en haut des escaliers.  

 

Ryô sentait une présence indescriptible. Son instinct ne pouvait pas le tromper, quelqu'un venait de pénétrer dans l'immeuble.  

 

C'était une aura sauvage, presque animale, c’était bizarre comme sensation mais Ryô se méfiait.  

 

Plus le nettoyeur avança, plus il ressentait un malaise. Il ne ressentait pas de tension meurtrière, c'était plutôt un mélange qu’il n’arrivait pas à décrire. L’intrus avançait rapidement tel un félin dans l’immeuble, il le sentait.  

 

« Un amateur ou un piège ? » pensa Ryô.  

 

Son arme prête à faire feu, Ryô descendit les escaliers avec prudence. Il ressentait de plus en plus cette présence.  

Avançant prudemment, Ryô arriva maintenant dans le couloir extérieur.  

 

Ryô s’arrêta et tendit l’oreille pour localiser cet intrus.  

 

Il entendit la porte du toit s’ouvrir.  

 

Ryô tourna lentement et se dirigea vers le haut du bâtiment.  

 

A l'extérieur, il pleuvait à verse. Ryô entendit distinctement le bruit des gouttes s’écraser sur le sol.  

 

Ses doutes confirmés, il n’hésita plus et monta les dernières marches qui le séparaient de son adversaire.  

 

Ryô ralentit, ne se sentant pas visé, il roula rapidement sur le coté et se réceptionna sur un genou. Il tenait à présent son adversaire dans son champ de vision.  

 

Un éclair déchira à nouveau le ciel. Ryô vit une personne recroquevillée sur le sol, se berçant lentement malgré les rafales de pluie qui tombaient.  

 

Ryô resta ainsi quelques secondes et se redressa, son arme toujours le long de son bras, il n’avait pas baissé sa garde.  

 

« Lève-toi ! » ordonna-t-il d’une voix tranchante.  

 

L’intrus sursauta en entendant cette voix tranchante. Enfouissant sa tête un peu plus profondément dans sa posture, la personne ne bougea plus.  

 

Ryô trempé, perdit patience et tira une balle qui ricocha près du corps de l’individu.  

 

Sentant à présent la terreur émaner de ce corps, Ryô s’avança tendit que l’individu sur le sol se crispait et que la tension qui en émanait devenait envahissante, étouffante à vrai dire. Ryô ne comprenait pas ce qui effrayait cet individu.  

 

Ryô arrêta sa progression. Il ressentait la peur, ce n’était pas une aura animale agressive qu’il avait ressentie plus tôt mais bien celle d’un animal apeuré.  

 

« Comment n’ai-je pas senti la différence ? »  

 

Ryô ne comprenait pas. Se concentrant un peu plus, il comprit que rien d’agressif n’émanait de cette personne.  

 

Il s’avança de nouveau.  

 

« Tu vas attraper froid, allez lève-toi. »  

 

Pas de réponse, la personne entendant les bruits de pas, plaça ses mains sur ses oreilles et se balança de plus en plus violemment.  

 

Ryô qui ne voulait pas traîner sous la pluie plus longtemps, avança de nouveau.  

 

« C’est une propriété privée, tu n’as rien à faire ici ! »  

 

Il s’agenouilla à présent près de ce corps trempé par la pluie.  

 

Ryô n’avait rien remarqué, mais une fois près de lui, il examina les vêtements qu’il portait : Un imperméable beige déchiré au niveaux des jambes, troué de partout, de la boue partout.  

 

Il détailla un peu plus cette silhouette et s’arrêta sur les pieds : pas de chaussures. Malgré cela, ses pieds n’avaient aucune marque. Ryô fut troublé. Il s'attarda sur ses genoux, ils n’étaient que sang, écorchés sur toute la longueur ; Ryo distingua aisément des bris de verres et diverses choses qui étaient venues s'incruster sous la peau. Il tourna instinctivement la tête et remarqua la traîne de sang qui malgré la pluie était toujours sur le sol.  

 

« Tu es arrivé ici à quatre pattes ? »  

 

Ryô fut surpris, tout devenait de plus en plus irréaliste.  

 

Ryô ne comprenait pas tout mais cette personne n’était pas en forme et malgré son côté obscure qui avait refait surface, il se devait de lui venir en aide. Sa présence en ces lieux, n'était pas un hasard, Ryo en était convaincu. Il entreprit donc de soulever l’individu qui n’avait toujours pas cessé de se balancer.  

 

Il tenta de glisser sa main sur le corps en mouvement de l’individu mais brutalement, ce dernier se débattit comme un diable, gémissant dans la nuit.  

 

Les gémissements longs et troublants venaient se mêler à la mélancolie de la pluie.  

 

L’individu se débattant avec violence, Ryô eut un mouvement de recul. Les cheveux plaqués contre le visage, il leva les yeux au ciel.  

 

« Tu crois que c’est un temps à rester dehors, j’ai pas envie d’attraper la mort, quand tu te décideras à entrer, tu me feras signe ! »  

 

Profitant du relâchement de Ryô, l’individu s’aida de ses bras pour faire quelques pas en arrière et s’éloigner le plus vite possible de Ryô. Ce dernier rangea son arme.  

 

L’individu se heurta contre le muret de la balustrade et se retrouva pris au piège.  

 

Ryô se redressa et observa la scène ; décidément, il n'arrivait pas à comprendre.  

 

Un nouvel éclair déchira le ciel, illuminant l’espace d’une seconde le toit de l’immeuble.  

 

Les yeux de Ryo s’écarquillèrent soudainement.  

 

« Kaori ! » murmura t-il.  

 

La jeune femme était adossée au muret, ses yeux s’agitaient dans tous les sens, cherchant un moyen d’aller à la porte.  

 

Ryô resta quelques instants à observer Kaori.  

 

« Mes yeux me joueraient-ils de tour ? »  

 

Se ressaisissant, il tendit le bras mais la peur de la jeune femme augmenta soudainement.  

 

Il se leva et d’un pas lent parcourut les quelques mètres qui les séparaient.  

 

Ryô s’agenouilla de nouveau près de Kaori et avec douceur, il posa sa main sur sa joue.  

 

« Kaori, c’est moi ! »  

 

Mais la réaction de la jeune femme fut aussi violente que la première fois, elle émit de longs gémissements et s’agita de nouveau pour échapper à l’emprise de Ryô.  

 

 

 


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