Chapter 17 :: Le piège est tendu.

Published: 04-03-03 - Last update: 04-03-03

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Il était aux alentours de 11h quand ils quittèrent le Cat’s eye. Après une demi-heure de trajet, ils arrivèrent près du lac en question. La circulation en ville été assez fluide. Ils se garèrent à une centaine de mètres de la propriété. Cependant quelqu’un les avait déjà précédés. C’était l’inspectrice Nogami.  

_Bonjour ! _ Dit-elle les apercevant de loin.  

_Bonjour Saeko ! _Lança Ryô dont le flaire naturel avait déjà localisé la belle et qui lui valut un coup de massue de la part de Kaori. (légère la massue mais…)  

_Que nous vaut ta présence ici ? _Demanda Ryô se dégageant de sous la masse.  

_Vous venez ici pour Yamajin Ayato n’est-ce pas ?  

_Du moins pour l’empêcher de nuire plus. _Répondit Akira d’une voix sévère.  

_Je vois. Toutefois sachez qu’il nous a demandé une surveillance journalière, la nuit a t-il dit, ce n’est pas nécessaire. Si vous y allez maintenant, mes hommes risquent de se faire tuer. Gardez donc votre sang froid jusqu’à ce soir. Les derniers policiers ne partent qu’à 22h. Ensuite libre à vous d’en faire votre dîner. De toute façon il est sur la liste noire de la police alors…Cela nous arrangerait d’un certain côté pour pouvoir démanteler son réseau de drogue et de vente d’armes illégales.  

Parallèlement dans une des pièces du manoir :  

_Monsieur Ayato, je vous laisse jusqu’à ce soir pour vous débarrasser de City Hunter. Sans quoi nos affaires cesseront. _Fit l’homme aux cheveux grisonnant d’un air dédaigneux.  

_Je comprends ! _Fit ce dernier la mine pleine de détresse.  

Sur ces derniers mots, l’homme aux cheveux grisonnant se retourna et sortit du manoir par la porte de derrière. Ce n’était pas le moment qu’il se fasse remarquer. Sa seule présence ici était déjà risqué pour lui. De toute façon il ne s’en faisait pas. Seul ses hommes et son frère savaient qu’il existait… Il y avait aussi une autre personne mais…  

Ayato fit alors appel à ses hommes et leur expliqua leur mission. Récupérer les amies de City Hunter et d’Akira, en vie. Ayato choisit quatre de ses meilleurs hommes et les envoya à la recherche de celles-ci, leur disant que la partenaire de City Hunter était souvent visible à la station de métro de Shinjuku.  

Au dehors, et suite à la réflexion de Saeko, Akira serra de nouveau les poings de rage et s’en retourna aux voitures suivit du reste de la bande. Ce n’était pas le moment d’agir. Ils retournèrent alors au Cat’s eye pour la pause déjeuner. Vers 14h, Kaori décida d’aller voir les messages ( sait-on jamais.) A force de l’avoir accompagnée, Sabrina se hasarda :  

_Cela ne vous dérange pas si je viens ?  

_Non pas du tout. Nous pourrons reprendre notre conversation là où nous en étions. _ Rajouta Kaori un peu gênée. Puis elle sortit avant d’avoir à répondre aux regards interrogateurs de ses amis.  

A peine avaient-ils fait une dizaine de mètres que Ryô arriva et nous dit :  

_Soyez prudentes.  

Puis avant de repartir au café, il embrassa rapidement Kaori qui fit vite demi-tour sitôt le baisé fini et commença à avancer d’un pas très mécanique. Visiblement gênée. Sabrina sourit davantage et narquoisement elle déclara :  

_Je vois, je vois, je vois… Il s’en est passé des choses depuis que je vous ai rencontré.  

Kaori se colora un peu plus et tout sourire elle répondit :  

_En effet. _ Rougissant un peu, elle rajouta : _Le papier que m’a remit l’infirmière le jour de votre réveil concerne un examen… Un test pour être plus précise.  

Elle s’arrêta un instant, reprenant son souffle. Ayant récupéré, et un peu moins gênée, elle reprit :  

_Je sais qu’un test est bien vaste Et il peut s’agir d’un test quelconque. Mais ce test… Ce test… Enfin…euh ce test…c’est un…c’est un test de grossesse.  

_Alors positif ou négatif ? _Demanda Sabrina souriante.  

_Positif. _Répondit Kaori un sourire enchanteur aux lèvres.  

_Félicitations. Je suppose que Ryô est le père.  

Kaori ne pouvait pas répondre, toutefois ses jours toutes rouges et son merveilleux sourire répondaient à sa place. Sans s’en rendre compte les deux jeunes femmes étaient arrivées à l’entrée de la station de métro.  

_Kaori ! _S’exclama alors Sabrina soudainement.  

_Quoi ? _Demanda t-elle interloqué par le ton de Sabrina, et dont le visage avait perdu son sourire.  

_Nous sommes suivies. _Répondit-elle. _Et ce n’est pas par quelqu’un que nous connaissons. Il ne faut pas montrer que nous le savons sans quoi nous n’aurons pas l’avantage de notre côté. Par contre je ne pense pas qu’ils agiront s’il y a trop de monde alors restons au milieu de la foule.  

Kaori approuva en silence. Les jeunes femmes arrivèrent alors devant le tableau à message sur lequel était « épinglé » un message codé XYZ. Tandis que Kaori s’en approcha, Sabrina lança un rapide coup d’œil vers leurs poursuivants. L’un deux sortit une télécommande de sa poche en souriant. A ce moment là, l’enveloppe du message laissa échapper un petit gaz vers Kaori qui n’eut pas le temps de réagir. Sabrina se rapprocha de Kaori et lui dit alors :  

_Ne nous attardons pas Kaori !… Kaori ?  

Celle-ci était en train de tombant à la renverse. C’était un gaz soporifique et celui-ci agissait rapidement. Sabrina l’attrapa comme elle le pu avec son bras le plus valide et tira Kaori à l’air libre. Les poursuivants les filèrent de nouveau. Mais ils savaient qu’elles ne pourraient aller bien loin. De plus la foule se faisait plus rare là où ils se trouvaient. Kaori pesait sur le bras de Sabrina et celle-ci concéda à l’installer sur un banc. Les hommes n’étaient plus qu’à quelques mètres et Kaori n’était toujours pas revenue à elle. Puis elle retrouva finalement ses esprits, cependant les hommes de main d’Ayato les cernaient. L’un des hommes posa alors le canon d’une arme sur le dos de Sabrina qu’un frisson glacial parcouru. Lentement elle se releva et fit un signe négatif en guise de ne faites rien de dangereux à Kaori. Elle compris et porta seulement une main à son front, encore un peu étourdie. Aucun des hommes présents ne pensa à les fouiller. Un peu brusquement, ils les menèrent dans une Mercedes noire et les firent taire en leur appuyant un revolver sur l’estomac.  

Ils roulèrent un moment avant de rejoindre la route menant à la demeure de Yamajin Ayato. A une centaine de mètres de celle-ci, la voiture fut stoppée par l’inspectrice Nogami. Elle demanda les papiers du véhicule et jeta un discret coup d’œil dans la voiture. Elle remarqua la présence de Kaori et Sabrina mais maintint son silence. Elle laissa la voiture continuer sa route après vérification. A l’intérieur de la voiture, Sabrina se retourna se retourna pour regarder Saeko. Celle-ci vit alors un des hommes frapper Sabrina et lui indiqua d’un signe de main qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète.  

_Brute ! _Laissa échapper Sabrina après avoir reçut le coup de crosse sur le front lequel laissa échapper quelques gouttes de sang de sous le bandage.  

Les hommes ne répondirent rien. La voiture s’arrêta devant la maison qui était du même style que celle qui avait explosé. Deux des hommes firent alors descendre les jeunes femmes d la voiture et les menèrent aux sous-sols du manoir. Là, ils les poussèrent brutalement à l’intérieur d’une pièce vaste et humide. Sabrina se relevant avant que le porte ne soir fermé, reçut derechef un coup de crosse sur le front. Exactement au même endroit que précédemment. Sous le choc elle tomba à la renverse. Tandis qu’elle portait sa main à son front, la porte se ferma à double tour. Kaori s’approcha alors d’elle et ôta le bandage de celle-ci afin d’examiner la plaie de Sabrina.  

_Vous auriez dû rester prudente Sabrina. _Fit-elle d’une voix fatiguée.  

Sabrina soupira à cette remarque, et grimaça lorsque Kaori trouva la nouvelle plaie. Celle-ci se trouvait dans le prolongement de sa récente blessure. Ouvrant son sac, Kaori en sortit du coton, du désinfectant, du fil, une aiguille emballait sous vide et un nouveau bandage.  

_C’est une vraie trousse de premiers soins que vous avez là ! _Fit Sabrina ironiquement.  

Kaori sourit alors tandis qu’elle versa un peu de désinfectant sur du coton et qu’elle l’appliqua sur le front de Sabrina dont le premier réflexe fut un mouvement de recule, mais elle se remit directement à sa place. Après avoir nettoyée la plaie, Kaori lui dit alors :  

_La plaie ne nécessite pas de points.  

De ce fait, elle rangea le fil et l’aiguille et sortit une petite boîte de sparadraps fins. Elle en appliqua cinq au total, puis mit la nouvelle bande.  

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