Chapter 18 :: Une décision importante.

Published: 04-03-03 - Last update: 04-03-03

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Au Cat’s eye, vers 15h30, le téléphone sonna.  

_Café Cat’s eye ! J’écoute. _Fit Umibozu de sa grosse voix.  

_Attention l’éléphant tu ferais fuir les clients ! Fit l’interlocuteur de ce dernier.  

_Bonjour Saeko que veux-tu. _Fit-il non moins rudement.  

_Heu ! Est-ce que Ryô est là ?  

_Je te le passe.  

_Arigato.  

_Tiens c’est pour toi Ryô.  

_Mmm. Moshi Ryô Saeba à l’appareil !  

_Bonjour Ryô je…  

_Ah ! Salut Saeko que me vaut ton coup de téléphone angélique ? Fit-il gaiement.  

_Ryô ce n’est pas le moment. Désolée de ne pas avoir pu appeler avant mais…  

_Qu’y a-t-il ? _Demanda-t-il alors d’une voix sérieuse.  

_Et bien voilà. Tu sais que je m’occupe de la surveillance de la maison de Yamajin Ayato.  

_Oui et ?  

_Il y a une demi-heure j’ai vu passer une voiture noire et…  

_Rien de bien passionnant.  

_Mais attend un peu tu veux ! Il y avait Kaori et La rose à l’intérieur du véhicule.  

_Pardon !!!  

_Oui. La Rose s’est pris un coup pour s’être retournée mais sinon elles n’étaient pas blessées.  

_Je vois… Merci pour l’info.  

Ryô raccrocha alors et se retourna pour faire un rapide résumé de la situation à Akira. Juste après celui-ci une des fenêtres vola soudainement en éclat. Umibozu et Ryô qui s’étaient jetés à terre regardèrent le point d’impact. En découvrant une pierre sur le sol, Ryô se leva et aperçut alors un message accroché à celle-ci. Ce message s’adressait à lui et à Akira : J’ai en ma possession deux belles roses qui risquent de fâner. Si vous tenter quoique ce soit en attendant mes nouvelles instructions elles mourront…  

Le visage d’Akira vira de l’étonnement à la colère. Il ne comprenait pas ni comment, ni pourquoi Sabrina n’avait rien tenté de faire… Que c’était-il passé ? Saeko ne s’était pas trompée.  

Ryô posa sa main sur son épaule pour l’interpellé.  

_Akira, il faut garder votre sang froid. Je sais ce que vous ressentez ! Je suis comme vous dans ce domaine. Asseyons nous et établissons un plan. Cela m’étonnerait beaucoup que cet homme tienne de telles promesses. N’est-ce pas ?  

_En effet.  

Miki et Umibozu vinrent alors prendre place à leurs côtés.  

_Qu’est-ce que vous faites là ? _ S’insurgea Ryô. _Vous n’êtes pas concernés vous le savez très bien.  

L’éléphant Grommela tandis que Miki soupira. Akira dit alors :  

_Vous savez Ryô, ces deux là seront les bienvenus. Le seul problème est que nous ne pouvons pas aller chez ce Yamajin avant ce soir tard. Et d’ici là… _Finit-il d’une voix faible.  

_D’ici-là je suis certain que nos amies peuvent s’occuper. Surtout Kaori. Je sais très bien qu’elle ne peut pas accepter de rester planter où qu’elle soit sans rien faire. (Dans la cave du manoir Kaori éternua, étonnée.)  

Miki approuva d’un mouvement de tête, tandis qu’un étrange corbeau croassa dans la rue.  

_Quant à Sabrina, en tant que La Rose je doute qu’elle se laisse manipuler facilement.  

_En effet ! _Fit Akira en soupirant avant de rajouter : _Nos femmes ne peuvent être que comme nous, sinon elles ne survivraient pas dans un monde pareil.  

Ryô regarda Akira interloqué, le regard hagard.  

_Qu’est-ce que j’ai dit ? _demanda Akira en voyant rire Miki et Umibozu tandis que Ryô le regardait d’un regard désespéré.  

_C’est que Ryô et Kaori ne sont pas mari et femme ! _Fit Miki tout en se séchant une larme de joie.  

_Ah j’aurais cru le contraire ! _Fit Akira enfonçant le bouchon plus loin.  

_Hum oui bon bref en effet nous ne sommes pas… pour l’instant… mais… _La voix de Ryô se perdit lorsqu’il réalisa ce qu’il venait de dire. Le Pour l’instant résonna dans son cerveau un bon moment tandis que Miki, Umibozu et Akira le regardèrent en souriant. Pris à son propre piège.  

_Il n’empêche que nous attendrons ce soir pour agir. _Fit Ryô d’un air fâché.  

_Je doute que nous recevions un message d’ici là mais bon. On ne sait jamais de quoi ce Yamajin Ayato peut être capable. Au fait, un autre homme était avec lui. Un homme d’un certain âge. Je ne peux pas vous en dire plus je ne le connais pas. _Dit Akira.  

_Bien. Que faisons nous en attendant ? _questionna Miki.  

_Et si nous allions draguer ! _Fit Ryô ironiquement.  

_RYÔ !!! _Lui répondirent-ils agacés.  

_Heu ! Je plaisantais. _Se moqua-t-il.  

Pendant ce temps dans la cave du manoir Kaori et Sabrina firent le décompte des armes qu’elles possédaient pour faire passer le temps. Sabrina avait son petit revolver dont le chargeur était plein. Elle avait aussi trente autres balles en vrac. Quant à Kaori, elle avait pas moins de dix grenades, 5 massues de poids divers, 1 fumigène et deux grenades aveuglantes. (Comment peut-elle faire rentrer tout ça dans son sac ???)  

Afin de passer le temps, elles décidèrent de se reposer. A l’extérieur de la cellule, le gardien ouvrit alors le judas et les regarda. A son grand étonnement elles dormaient. Elles dormirent assez longtemps il faut bien l’avouer mais elles avaient du sommeil à rattraper.  

Pendant ce temps, Ryô, Akira, Miki et Umibozu étaient allés faire le plein chez le professeur. De ce fait, ils ne surent pas qu’au Cat’s eye un second message était arrivé. Car après avoir fait le plein, ils avaient décidé de rester discuter avec le professeur.  

Bien après, vers 21h40, Kaori et Sabrina s’éveillèrent. C’est alors qu’une voix s’éleva de nul part et demanda :  

_Avez-vous bien dormis belles au bois dormant ? Il me tarde de voir arriver vos amis, bien que leur arrivée ne devrait plus tarder. En attendant mon repas principale, je vais avoir la joie de prendre des amuses gueules.  

L’homme qui les regardaient sur un écran appuya alors sur un bouton qui fit ouvrir une porte au fond de la pièce où se trouvaient les jeunes filles. Celles-ci virent alors entrer un gros tigre mâle.  

Machinalement, Sabrina se plaça devant Kaori. Puis elle fixa le tigre droit dans les yeux. Celui-ci feula pour intimider sa proie et la contraindre à l’erreur. Kaori était tétanisée malgré elle tout comme elle trouvait ce tigre magnifique. Sabrina sentait des gouttes de sueurs coulaient le long de son visage et évita les coups de pattes du tigre avec souplesse. Le tigre accentua son feulement, se voulant plus coriace. Ses yeux jaunes dorées fixaient sa proie d’un regard souverain. Sabrina ne baissa pas son regard malgré ça et accentua sur ses yeux pour les faire plus « menaçant ». C’était un combat plus moral que physique. Ce tigre ci n’attaquerait pas de front.  

Après une demi-heure qui sembla une éternité dans les pensées de Sabrina, le tigre émit un dernier feulement et « s’agenouilla » devant elle avant de faire demi-tour et de retourner d’où il venait en émettant un feulement bien différent des autres. La porte se referma alors tandis que Sabrina se laissa choire sur le sol. Elle venait de vivre un combat épuisant. Puis la voix réapparut.  

_Magnifique ! Magnifique ! Je n’en …  

Une soudaine forte déflagration fit taire notre interlocuteur.  

_Qu’est ce que…_ Rugit-il. _JE VEUX UN RAPPORT ILLICO PRESTO !!! _Fit-il en oubliant de retirer le haut-parleur.  

_Quatre personnes viennent de pénétrer la propriété au sud-ouest. Monsieur que devons-nous faire ? _questionna un de ses soldats.  

_City-Hunter…. _Murmura-t-il.  

Avant de continuer, il s’aperçut que le haut-parleur était resté branché. Il appuya une nouvelle fois sur le bouton pour l’éteindre et dit alors à ses hommes :  

_Que tout le monde se prépare au combat. D’ailleurs ils devraient l’être à l’heure qu’il est. Postez les hommes comme convenu.  

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