Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Kaori_2

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 21 chapters

Published: 04-03-03

Last update: 04-03-03

 

Comments: 5 reviews

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General

 

Summary: Cette histoire se passe un an, à quelques mois près, après le mariage de Falcon et de Miki.

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter et La Rose

 

Chapter 7 :: Où on en apprend plus sur Sabrina.

Published: 04-03-03 - Last update: 04-03-03

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

Dimanche 2 avril 19XX. 8h30  

 

Sabrina qui sortait de sa chambre vit passer devant elle Kaori en trombe. Etonnée elle la suivit du regard. Celle-ci se pencha au-dessus d’un lavabo et cracha. Elle se sentait un peu barbouillée sans vraiment savoir pourquoi. Ce qui, néanmoins, ne l’empêchait pas de manger.  

 

_Vous allez bien Kaori ?  

_Oui. Oui ne vous inquiétez pas. C’est passager. Préparons le petit déjeuner.  

_Bien !  

 

Après avoir préparé le petit déjeuner et avoir réveiller Ryô en fanfare, Kaori et Sabrina se préparèrent à sortir. Sitôt prêtes, elles allèrent à la gare de Shinjuku, suivit de Ryô. Aujourd’hui non plus il n’y avait pas de messages. Au lieu de rentrer directement à l’appartement, Kaori fit faire quelques achats à Sabrina. C’est ainsi que Sabrina se retrouva avec une petite garde robe de femme enceinte. Il y avait là, une salopette, un tee-shirt, un chemiser et un pantalon. Gênée par ces achats, Sabrina essaya à plusieurs reprises de payer ceux-ci. Mais en vain. Lorsqu’ils rentrèrent à l’appartement et à peine les quelques paquets posés, le téléphone sonna.  

 

_Moshi. Ryô Saeba.  

_Salut Ryô ! Rejoint moi où tu sais. J’ai tes informations.  

_Merci à tout de suite. Ayant raccroché le téléphone, il s’adressa à Kaori. Kaori ! Il faut que je sorte voir Saeko.  

_QUOI !!! ELLE VEUT ENCORE TE FAIRE TRAVAILLER GRATUITEMENT ?  

_Tu n’y es pas du tout, fit Ryô en bougeant ses mains vivement, je lui ai simplement demandé quelques informations sur un ami. Et elle doit me les fournir aujourd’hui c’est tout.  

_SI TU CROIS T’EN TIRER COMME CA. Levant la massue prête à frapper, elle s’aperçut mais trop tard que Ryô avait déjà filé.  

 

Etouffant un léger rire, Sabrina lui demanda :  

 

_Puis-je me permettre de vous poser quelques questions Kaori ?  

_Que voulez-vous savoir Rose ? Dit-elle en montant les quelques marches qui menaient au toit.  

_En fait j’ai deux questions à vous poser. La première est pourquoi allez-vous voir ce tableau à la gare de Shinjuku et la seconde qui est Saeko ?  

 

Stupéfaite par ces questions, Kaori répondit en souriant :  

 

_Il est vrai que je ne vous ai jamais parlée du métier de Ryô. Je ne sais pas si j’ai raison de vous le dire ou non, mais j’estime vous connaître suffisamment pour vous le dire. En fait Ryô est nettoyeur, et Saeko est une inspectrice de police. Si nous allons voir ce fameux tableau, si pour y voir un quelconque message qui nous indiquerait si nous avons un travail ou non.  

 

Sabrina resta sans voix et laissa Kaori continuer.  

 

_Nos clients nous indiquent généralement un lieu de rendez-vous ou un numéro de téléphone suivit de XYZ.  

_Vous faites donc partis du milieu ! S’exclama Sabrina.  

_On peut dire ça comme ça, mais je dois admettre que nous ne travaillons pas pour n’importe qui.  

_Je comprends. Il faut que je vous avoue une chose sur mon passé. Bien que mon histoire puisse vous paraître invraisemblable, ( et un peu longue), c’est un devoir de vous avouer cette vérité. Je vous ai dit que je m’appelais Sabrina et que c’est mon ami qui ma nommait Rose. Tout ça est exact, cependant, les circonstances dans lesquelles ce nom m’a été donné vous est inconnu, et je me dois de vous révéler ceci.  

 

Il y a près de deux ans, alors que je faisais un voyage d’étude en Amérique centrale, l’avion, dans lequel je me trouvais avec l’homme qui allait devenir mon ami ainsi que d’autres voyageurs, eut un problème. D’après ce que je me souviens, nous (Les autres passagers et moi) vîmes sortir du poste de pilotage un des deux pilotes. Il se dirigea vers la porte du fond et sauta de l’avion. Ce n’était qu’un petit avion de tourisme qui ne volait pas bien haut, ce qui facilitait le saut en parachute. N’écoutant que ma curiosité, je quittai mon siège et me dirigeai vers le cockpit.  

 

A l’intérieur gisait le second pilote, inerte. Je ne pouvais crier, cela aurait affolait les autres passagers davantage. A première vue, le pilote qui nous avait quittés, avait au préalable enclenché le pilotage automatique, mais pourquoi ? Soudain je sentis derrière moi une présence. Me retournant, je vis un homme de type asiatique… que j’appris à connaître par la suite. D’un mouvement de sa part, je compris que je devais m’asseoir sur l’un des sièges des pilotes. Il faut bien l’avouer, je n’avais jamais piloté auparavant, j’étais emplie d’une peur immense. Non pas parce que je volais, mais parce que une lourde responsabilité reposait sur mes épaules, ainsi que sur celles de cet homme asiatique. Il semblait s’y connaître mieux que moi car il enleva le pilote automatique du premier coup d’œil. L’avion piqua du nez.  

 

Malgré la peur qui m’envahissait peu à peu, je tirais violemment sur le manche et l’avion se rétablit. Mais nos problèmes n’étaient pas finis. Un des moteurs explosa soudainement, et je ne sais par quel miracle nous réussissions à faire atterrir l’appareil. Nous entendîmes les voyageurs crier de joie. J’étais tétanisée et n’en revenais toujours pas. L’homme assit à mes côtés me regarda souriant. Il se leva et s’inclina devant moi. Machinalement je lui rendis la pareille. Sortant du cockpit, nous constatâmes que les autres passagers se trouvaient déjà au-dehors. Ramassant mon sac à dos vivement, nous sortîmes nous aussi de l’appareil. Rejoignant les autres passagers, l’homme expliqua ce qu’il c’était passé tandis que j’écrivais de brèves lignes sur mon cahier qui me servait de journal intime.  

 

Tout à coup, la carlingue de l’avion explosa. Le souffle de l’explosion propulsa tout le monde, moi y compris, un peu partout aux alentours. Je sentis un violent choc sur la tête et perdit connaissances…Ce fut le noir total.  

 

Parallèlement, au lieu de rendez-vous entre Saeko et Ryô, une conversation commença.  

 

_Je ne sais pas si tu te rappelles de certaines informations télévisées datant de 2 ans.  

_Lesquelles ?  

_Celles concernant un accident d’avion touristique au-dessus d’une zone sensible d’Amérique centrale.  

_Plus ou moins. Continue.  

_Celle qui se nomme actuellement La Rose dans le milieu se trouvait dans l’avion sous le nom de Sabrina Durand.  

_Sabrina ?  

_Oui ! Dans cet avion se trouvait aussi quelques touristes japonais dont le fameux Akira Fujiyama. D’après quelques survivants, un des deux pilotes aurait trouvé la mort et le second aurait sauté en parachute. Akira et une jeune fille prirent les commandes de l’appareil et réussirent à le poser en catastrophe. Peu après l’avion a explosé.  

_Laisse moi deviner ! La jeune fille se nomme Sabrina.  

_Exact. Lors de l’explosion, tout le monde s’est retrouvé séparés. Toujours d’après les dires d’un survivant, la jeune fille en question s’est retrouvée avec Akira. Après l’avoir soigné, il lui a apprit à se défendre et à manier quelques armes. Akira faisait parti d’une troupe de soldats qui luttaient en Amérique centrale. En fait il avait reçut une mission. Celle de tuer le commandant adverse…  

 

Pendant ce temps sur le toit…  

 

_Lorsque je revins à moi, je me trouvais allongée sur un lit, dans une petite maison faite d’argile. Ma tête était pansée. A mes côtés se trouvait un homme qui me semblait connaître. Il me souriait comme heureux de me voir en bonne santé. J’étais totalement désorientée. Je ne savais plus où j’étais, … ni qui j’étais. Ma mémoire était sans dessus dessous. Elle l’est encore un peu actuellement. Jusqu’à ce que ma blessure à la tête guérisse, l’homme s’occupa de moi, soit comme un père soit comme un ange gardien.  

 

Bien que nous ne nous comprenions pas encore au point de vue langage, je compris qu’il se nommait Akira. Il me défendait de sortir de cette cabane. Je ne savais pas pourquoi, mais la prudence me disait de l’écouter. Lorsque je fut rétabli, il m’apprit des techniques d’autodéfense (style art martiaux.) Regardant par la fenêtre, je constatai que nous nous trouvions dans un petit camp militaire. En face, dans une sorte de prison se trouvait une petite dizaine de personnes. Nous étions sans doute dans une petite région en guerre, mais je n’en savais pas assez pour vite juger.  

 

Un jour qu’il m’avait laissé seule et que je me reposais, quatre hommes surgirent dans la petite cabane. Je ne pouvais pas expliquer pourquoi, mais je n’avais pas peur. Pourtant ils n’étaient pas beaux à voir. Il y en avait deux de fortes carrures, et deux autres plus gringalet. Ces deux là étaient armés de poignard, quant aux deux autres, ils ne se servaient que de leurs poings. A leurs visages, je voyais que ces personnes ne me voulaient pas du bien. Tandis que je les examinais, j’entendis des explosions au dehors, ainsi que des sifflements de balles. C’était effectivement la guerre. Les soldats, qui avaient surgis dans la cabane, me regardaient avec des sourires diaboliques. Ce fut les deux plus petit qui attaquèrent les premiers.  

 

Grâce à ce que m’avait enseigné Akira, je m’en sortis assez bien, même si actuellement je garde une petite cicatrice souvenir de cette lutte. Les deux hommes se retrouvèrent à terre, inconscient. Les deux types restants se mirent à rire de façon machiavélique tandis qu’ils s’approchaient de moi. Avant même que je n’eus le temps de réagir, un des deux hommes se retrouva derrière moi et m’attrapa par les bras. J’avais beau essayer de me libérer, rien n’y faisait. Le second tendit son poing en arrière, prêt à frapper. D’une façon assez habile, je parvins enfin à me baisser esquivant le coup que reçu le second type à ma place, me libérant ainsi de son étreinte.  

 

Me mettant en garde, le second type était très en colère. J’attendis qu’il se trouva à côté de moi, pour profiter de sa violence et de sa vitesse en le propulsant au dehors de la cabane.  

 

A bout de souffle, je regardai les autres types encore hors service. Puis Akira rentra brusquement. Voyant les hommes à terre, et une des fenêtres brisées, il me sourit et me pris dans ses bras. J’étais à la fois gênée, mais heureuse de le revoir. Me disant de sortir à tout pris de cet endroit, je ramassai mon sac à dos, que je reconnus, et le suivit.  

 

Depuis l’accident d’avion, il s’était passé six mois il me semblait. En me présentant à ses amis, il dit ainsi :  

 

_Elle aussi belle qu’une rose, et cache aussi bien ses épines. Je vous présente Rose.  

 

_Il venait de me nommer ainsi suite à la lutte que j’avais eut avec ces quatre hommes. Puis, un de ses amis, me regardant attentivement, remarqua ma blessure au niveau du haut de mon bras. Le signalant à Akira, celui-ci s’approcha de moi et m’accompagna dans la pharmacie du campement.  

 

_Je te préviens, nous n’avons pas de produit anesthésiant. Et ta blessure mérite au moins deux points, si ce n’est trois. _ Dit-il tout en sortant du désinfectant, du fil et une aiguille.  

 

_Déglutissant avec du mal, je commençai par m’ôter mon haut, prenant mon courage à deux mains. Puis, je le regardai d’un air assuré et lui dis : « J’ai confiance en toi ! » Il me désinfecta la plaie, puis me recousu. J’avais bien du mal à cacher ma douleur, mais j’arrivai à contenir mes cris. Ayant fini de bander ma plaie, il me regarda tout sourire, je le remerciai et lui souris en retour, tandis que je remettais mon haut. Pendant l’année qui suivit, je découvris qu’Akira faisait parti du milieu, lui aussi. Les ennemis d’Akira, connaissant mon potentiel de combat me surnommèrent La Rose.  

 

Jusqu’à il y a six mois, Akira n’avais jamais voulut m’engager plus dans ce milieu, cependant, je découvris que quelque chose se tramait derrière son dos, et je lui en fit part. Bien sûr, comme il s’agissait de ses amis, il ne me crut pas. Je fus obligée d’agir, je tiens beaucoup à lui, tout comme je pense vous tenez beaucoup à Ryô. Dit Sabrina en souriant. Et faisant rougir Kaori.  

 

Ryô et Saeko continuèrent de parler pendant qu’ils se dirigeaient vers l’appartement.  

 

_Cependant, cet homme avait ses informations. Il essaya plusieurs fois de faire attaquer le campement dans lequel ils se trouvés. Ce ne fut qu’à la quatrième tentative où quelques hommes y rentrèrent. Mais cette offensive fut vite repoussée. Il paraît que c’est ce jour là que Sabrina devint La Rose. La cible d’Akira était encore en vie. Lui aussi avait du mal à l’atteindre. Akira pensait qu’il devait y avoir des hommes au service de ce commandant dans son entourage mais…En fait, une seule personne découvrit la vérité. La Rose…. Elle en informa son ami mais celui-ci ne la crut pas. Et ce qui devait arriver arriva. La Rose fit preuve de ses capacités et montra à Akira qu’il avait eut tort de ne pas l’écouter.  

 

Sur le toit.  

 

_Quoiqu’il en soit, je suivis ces hommes ( il y en avait trois), épiant tous leurs moindres faits et gestes. J’avais raison, et Akira ne me croyait pas. Je les vis s’embusquer dans les taillis et attendre. M’approchant en silence du plus près, je réussis à l’assommer sans faire de bruit. Mais il y avait encore deux autres guetteurs. Soudain, j’entendis des pas. On s’approchait. Me retournant, je vis Akira qui arrivait accompagnait par son traître d’ami. Je n’avais plus beaucoup de temps devant moi. Mais je réussis à assommer un second homme. Il ne restait plus que son ami ainsi que le troisième gars. Il se trouvait à trois mètres de moi et Akira et son ami approchaient de plus en plus.  

 

Le temps m’était compté. Debout, j’aurais était aperçu par Akira et son « ami », il ne me restait plus qu’à me débrouiller autrement. Au moment où j’arrivai derrière le troisième type, Akira et l’autre homme passèrent devant nous. D’un geste rapide, je lui piquai son poignard et lui plaçai sous son menton. J’observais ce qui se passait. « L ‘ami » d’Akira se retourna deux ou trois fois, on aurait dit qu’il était vraiment fâché. Puis laissant Akira un instant dix mètres un peu plus loin, je le vis revenir et observer à son tour.  

 

Mon attention, envers celui que je tenais en respect, diminua. Il s’en aperçut et me donna un violent coup de coude que je reçus dans les cottes. Je m’effondrai sur le sol. L’homme en profita pour se lever soudainement. L’ami d’Akira le voyant lui fit signe de tête. Le guetteur m’indiqua du doigt. (OUPS !) La tête du copain d’Akira devint verte de rage, mais moi je souriais (avec du mal il faut bien l’avouer ), me tenant les cottes. Puis, Akira arriva. Me voyant à terre, il fit une mine interrogatrice. Son ami ne dit pas un mot et essaya de cacher sa déception, quant au troisième homme, il s’était glissé dans les fourrés à l’approche d’Akira. Se baissant vers moi, il chercha des explications.  

 

Il me releva, et ce faisant, je lui chuchotai ce que je savais. Intuitivement, il se résolut à m’écouter. Soudain, je vis les deux autres guetteurs se relever, tenant leur tête. Voyant la scène, Akira compris enfin. Son ami, sourire diabolique aux lèvres le regardait. Il n’y eut pas plus d’explication que ce sourire. Me poussant violemment à terre, où je me cognai la tête sur une énorme pierre, j’eus le temps de le voir sortir son arme et tirer avant de sombrer dans l’inconscience.  

 

Lorsque je revins à moi, il était toujours là, à mes côtés. Je ne vous dirais pas ce qu’il fit pour me remercier. Fit Sabrina toute rougissante. Cependant depuis ce fameux jour, j’ai compris qu’il tenait à moi tout comme je tenais à lui. Il y aura bientôt deux semaines que nous nous sommes séparées. En ce sens j’entends qu’il n’a pas voulut me mêler plus à sa mission. Tout ce que je sais, c’est un nom. Je ne sais pas si vous connaissez C…  

 

Saeko et Ryô étaient arrivés au salon et les explications de Saeko touchèrent à la fin.  

 

_Sauvée par Sabrina, Akira ne la quitta plus. Sauf pour achever sa mission. Il y a deux semaines de cela, il a laissé sa partenaire à la gare de Shinjuku. Sa prochaine mission étant trouble, il a préférait faire ses propres recherches avant de se décider. Ce n’est plus un tueur impitoyable. Depuis qu’il a trouvé sa Rose, il est devenu plus préoccupé par les raisons de tuer ou non. S’il s’agit de femmes ou d’enfants, il ne tuera pas mais cherchera à savoir pourquoi et même à protéger ceux-ci. Tu veux savoir pourquoi il est au Japon ?  

_Laisse moi deviner ! Il doit m’éliminer.  

_En plein dans le mille.  

_Et pour le pistolet. Qui sont les hommes qui ont tenté d’enlever Kaori ? Et pourquoi ?  

_J’allais y venir. Ces hommes qui ont tenté de l’enlever travaillent pour la même personne qui emploie Fujiyama. Cet homme s’appelle Yamajin Ayato. Il n’a pas de raisons de t’en vouloir. Cependant, il veut se faire un nom dans le milieu et utilisent souvent des mercenaires comme Fujiyama pour venir à bout des difficultés. IL sait que Kaori est ton point faible. Même si tu ne veux pas l’admettre. C’est pourquoi il a demandé à ses hommes de l’enlever. Comme tu l’as constaté, ceux-ci sont bien formés. Et profitent des failles de l’adversaire pour agir. Au fait où sont Kaori et celle qui s’appelle La Rose.  

_Je ne sais pas, peut-être sur le toit en train de discuter…  

 

En effet sur le toit  

 

_Que se passe-t-il ?  

_Quelqu’un nous observe. Répondit Sabrina calmement tout en scrutant les alentours. Soudain elle aperçut un éclair lumineux provenant d’un immeuble lointain.  

_Courez ! Cria-t-elle laissant étonnée Kaori qui ne comprenait pas ce qu’il se passait  

_Courez ! Répéta-t-elle en la tirant par le bras  

 

Soudain, Kaori se retrouva à terre plaquée par Sabrina, tandis qu’une détonation arriva peu après qu’une dalle aie volé en éclat. Se relevant, elles coururent à l’intérieur de l’immeuble et fermant la porte, une balle ricocha sur celle-ci. Reprenant leur souffle, Kaori dit à Sabrina :  

 

_Merci ! Pour la deuxième fois. Je dois vous avouer que j’avais du mal à croire que vous faisiez parti du milieu, mais votre réaction, votre intuition est telle qu’il n’y a plus de doute. Vous avez le même instinct que Ryô.  

 

Redescendant les quelques marches, Sabrina s’arrêta soudainement, son esprit était aux aguets et avait senti une autre présence. Sortant un petit revolver, elle fit signe à Kaori de rester derrière elle. Lentement elles arrivèrent devant la chambre de Kaori. A l’intérieur aucun signe de vie. Continuant leur chemin, elles arrivèrent à l’entrée du salon. Soudain Ryô leur fit face, arme à la main, le visage sévère. Se retrouvant dans une situation embarrassante, chacun se mit à rire. Chacun rangea alors son jouet. Entrant dans le salon, Kaori aperçut Saeko. Tandis qu’elle sortait une énorme massue pour frapper Ryô avec, celui-ci la stoppa net.  

 

_Bonjour mademoiselle. Je m’appelle Saeko Nogami. Ryô m’a demandait de faire des recherches à votre sujet comme vous devez vous en douter. Et avant que vous ne disiez quoique ce soit, une autre recherche sur les agresseurs possibles de Kaori. Ryô m’a raconté ce qu’il s’est passé. De ce fait j’ai été rassuré. Car voyez-vous, je sais que La Rose n’a pas l’habitude de faire amie avec des proies.  

 

A ces mots, Sabrina devint pâle. S’asseyant sur une chaise et d’une voix tremblotante, elle demanda :  

 

_Est-ce que par hasard, Ryô et Kaori sont les personnes que l’on nomme City Hunter ?  

_Oui ! Votre ami ne vous a rien dit !  

 

Sabrina resta sans voix. Pétrifiée… Voyant que Sabrina était totalement désemparée, Saeko ajouta :  

 

_J’ai aussi fait une recherche sur la manière dont vous avez fait connaissance avec eux. Votre ami savait comment joindre City Hunter, c’est pourquoi il vous a installé à la station de Shinjuku. IL voulait que vous les rejoignez, car il vous savait en sécurité avec eux. Toutefois, je ne pense pas qu’il est jamais voulut votre blessure.  

_A ce propos ! Le soir où vous êtes arrivés chez nous pour la première fois, j’ai reçu un coup de fil d’un homme qui m’a demandait de veiller sur vous. Il ne m‘a pas donner plus d’explications. Avant de raccrocher, je l’ai entendu dire à dans deux semaines City Hunter.  

 

Sabrina ne savait plus si elle devait rire ou pleurer. Saluant tout le monde, Saeko s’en alla laissant Ryô, Kaori et Sabrina encore sous le choc de la nouvelle.  

 

_Dites Sabrina. Comment se fait-il que vous ayez votre revolver à la main tout à l’heure ?  

_Kaori a de nouveau était prise pour cible tandis que nous discutions sur le toit. Mon instinct s’est réveillé et j’ai senti une présence. Sans savoir que c’était vous. Par prudence j’ai sorti mon revolver c’est tout.  

_Vous devriez rester prudente. N’oubliez pas que vous êtes enceinte. Ce n’est pas un reproche loin de là. Je vous remercie encore mais soyez prudente.  

_Merci Rose. _Rajouta Ryô.  

 

La journée pris fin calmement. Lorsque le soir arriva, le téléphone sonna.  

 

_Moshi, Ryô Saeba.  

_Bonsoir Saeba. Je voudrais parler à Rose.  

_Je vous la passe. Sabrina c’est pour vous.  

_Pour moi ??? …. Allô.  

_Bonsoir douce Rose.  

_Akira !  

_Oui c’est moi. Ecoute nous n’avons pas beaucoup de temps. Je vais bien ne t’inquiète pas. Tu demanderas à tes hôtes où se trouve le parc d’attraction. Je t’y attendrai demain vers 10h30 près de la grande roue. Je ne peux rien te dire pour le moment. Alors soit patiente et dors bien. Au revoir.  

_Akira attends…  

 

A l’autre bout du fil, il n’y avait déjà plus personne. Sabrina se sentait à la fois triste et heureuse. Ryô n’était guère ravi du prochain duel. Pour se changer d’humeur, il profita de la nuit pour tenter, une fois n’est pas coutume, de rendre une visite nocturne à Sabrina. Cependant, celle-ci avait posé les pièges que lui avait appris Kaori, et de ce fait au petit matin, Sabrina retrouva Ryô pris dans un des pièges.  

 

 


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