Chapter 12 :: La disparition d’Akira.

Published: 04-03-03 - Last update: 04-03-03

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Sortant de l’immeuble, Akira pris un taxi. Une petite demi-heure après le taxi se gara. Akira en descendit et paya celui-ci. Puis il regarda la grande bâtisse surplombant le lac. Il se dirigea alors vers l’entrée de celle-ci et longea le mur d’enceinte. Il connaissait l’accueil qu’il risquait d’avoir s’il passait par la porte principale. Grimpant avec souplesse sur le mur, il jeta un coup d’œil aux alentours. Personnes en vue. Il se faufila alors à l’intérieur de la propriété et se dirigea vers la grande maison assommant quelques soldats au passage. Mais il y en avait peu. Trop peu et la propriété était calme. Bien trop calme. Akira s’arrêta un instant, se terrant dans un buisson à l’approche de quelque chose, quelqu’un.  

Deux soldats s’arrêtèrent alors et discutèrent un instant. Puis un autre homme arriva. A son arrivée, les deux soldats se mirent au garde à vous. Akira ne vit pas l’homme en question d’où il se trouvait, mais un frisson glacial lui parcouru la colonne vertébrale. Cet homme n’était pas un amateur, et Akira le savait alors. Lorsqu’il partit, Akira put juste voir qu’il avait des cheveux grisonnant… Celui-ci se retourna soudainement et fixa le buisson où se trouvait Akira. Le sang de ce dernier se glaça dans ses veines. Ce ne pouvait pas être possible. Comment savait-il où il se trouvait. Le visage de cet homme sembla familier à Akira mais il ne put pas voir ses yeux recouverts d’une paire de lunettes de soleil, ce n’était pourtant pas son ancien patron, il n’avait pas la même aura. Souriant narquoisement, l’homme fit demi-tour et disparu au coin de la maison. Le cœur d’Akira battait à vive allure et de légères gouttes de sueurs coulaient le long de son visage.  

Comme si une éternité s’était passé, Akira récupéra son souffle. L’air n’était plus aussi tendu et les deux soldats n’étaient alors plus là. Combien de temps s’était-il passé depuis que cet homme était passé ? Combien de temps ? Akira ne le savait pas. Se reprenant de sa torpeur et sortant à pas de loups de sa cachette, il rejoignit la porte de derrière. Pénétrant dans la maison par la cuisine, son regard tomba sur une horloge. Il était déjà 14h45. Pas un bruit ne se faisait entendre dans la maison. Tout en gardant un œil sur les alentours, il sortit alors de la cuisine et grimpa à l’étage. Personne. Pas un seul garde. Dans le couloir principale de l’étage, il sentit soudain que l’on l’observait et entendit un bruit de moteur. Se retournant avec vivacité et prêt à faire feu, il découvrit une caméra. Pestant contre lui-même et contre son erreur, il entendit un bruit sourd et soudain il se retrouva dans l’obscurité.  

Il sentit soudain une forte odeur envahir ses narines… C’était un gaz. Il tenta de ne pas respirer mais c’était trop tard. Les ténèbres l’envahirent alors. Peu après, une dizaine de soldats masqués sortirent de leur cachettes et emportèrent Akira dans une salle caché du rez-de-chaussée.  

Pendant ce temps à l’appartement de Ryô et Kaori.  

_Ryô ! Je vais sortir, ne profite pas de mon absence pour …  

_Pour quoi ? _Demanda Ryô en prenant Kaori par la taille.  

Celle-ci rosit légèrement, plongeant ses yeux dans ceux de son partenaire et souriant elle ajouta alors :  

_Tu le sais très bien….. Je vais voir s’il y a du boulot alors soit bien sage d’accord.  

_D’accord ! _Répondit-il avant de lui donner un tendre et doux baiser.  

Kaori sortit ensuite et laissa Ryô soupirer. Puis une idée germa dans ses pensées prenant le téléphone il composa un numéro :  

_Allô Mick à l’appareil.  

_Bonjour Mick tu tombes bien c’est à toi que je voulais parler.  

_Bonjour Ryô que veux-tu ?  

_Désolé de te demander ça mais pourrais-tu suivre Kaori pendant qu’elle va et qu’elle revient de la gare. Je dois aller faire ma recherche d’informations de mon côté et je ne peux pas m’en occuper.  

_Dis il y a quelque chose de grave ?  

_Non rien de bien inhabituelle… Juste une récente descente de brigands à l’appartement.  

_Ah je vois ! Bon je m’en occupe mais à charge de revanche.  

Ryo avait déjà raccroché. Ce qu’il n’avait pas dit alors à Mick c’est qu’il devait aussi s’occuper de Sabrina. Mais avant toute chose il avait vraiment des recherches à faire.  

Une dizaine de minutes après au manoir où se trouve Akira.  

Akira ouvrit les yeux lentement. D’abord flou, sa visions s’améliora… Puis il sentit soudain qu’il ne pouvait pas bouger. Il se trouvait allonger sur une table, une pleine lumière au-dessus de lui. Ses chevilles et ses poignets étaient menottés à la table.  

Une porte s’ouvrit sur sa droite, laissant entrer son « client » aux côtés duquel se trouvait l’homme aux cheveux grisonnant.  

_Vous n’avez pas respecté votre contrat Akira ! Il était pourtant clair. Avez-vous oublié ce qu’il se passera ? Votre chère et tendre amie mourra. _Fit le vieil homme.  

_Laissez Rose en dehors de cette histoire. _Cria Akira fou de rage.  

_Nous, nous la laisserons mais toi ???  

Akira s’étonna. Que voulait-il dire ! Avec un léger claquement de doigt, l’homme aux cheveux grisonnant fit signe à un de ses hommes de s’approcher. Akira reconnut son regard. C’était celui-là même qui se trouvait dans la chambre d’amis ce matin. Il s’approcha d’Akira dont la tête fut maintenu par deux autres soldats…….  

Alentours de 16h00, appartement de Ryô et Kaori.  

Ryô rentra dans l’appartement, il était alors 15h55. Ne sentant pas la présence de Kaori, il effaça un rapide et stupide visage pervers et se dirigea vers la chambre d’amis. Ouvrant la porte en silence il regarda Sabrina. Celle-ci dormait encore. Il hésita un moment avant de se lancer.  

Un sourire lubrique aux lèvres, il posa une main sur la poitrine de Sabrina qui s’éveilla alors en hurlant. Ryô retira prestement sa main, regardant alentours et s’attendant à voir une massue venir s’écraser sur son crâne. Mais là aucune massue à l’horizon. Sabrina s’apprêta à le gifler quand un éclair lointain l’interpella en même temps que Ryô.  

Ryô se précipita alors sur Sabrina et la plaqua au sol tandis que la fenêtre vola en éclat et que l’écho d’une détonation arriva peu après. Sur le toit d’un immeuble, à un kilomètre de là, le tireur se leva et disparu sous le soleil couchant. Ce n’était qu’un tir de mise en garde.  

La face lubrique de Ryô avait disparu laissant place à son visage sérieux. Encore au sol, Sabrina demanda alors avec inquiétude :  

_Où est Kaori ?  

_ Elle est sortie voir les messages mais je ne m’inquiète pas pour elle, j’ai demandé à un ami de la suivre. _ Répondit-il en se levant et en tendant sa main pour aider Sabrina à se relever.  

_Je vois. Répondit-elle en souriant, cachant une douleur qui lui martelait son épaule en écharpe.  

_Et où est Akira ? _ Demanda Ryô d’un air grave.  

_Il est sortit. Quelle heure est-il au fait s’il vous plaît ? _ S’empressa de demander Sabrina avec inquiétude.  

_Il est 16h05. _Répondit Ryô en regardant le réveil de Kaori.  

Sabrina ne put s’empêcher de pâlir.  

_Qu’y a-t-il ? _ Voulut savoir Ryô qui avait aperçut la détresse de Sabrina.  

_Au moment de partir Akira m’a dit que s’il n’était pas rentré à 16h nous devions aller à cette adresse. _ Répondit-elle tout en sortant la carte de visite que lui avait passé Akira et en la tendant à Ryô.  

Tandis qu’il lisait l’adresse, Kaori arriva.  

_Ryô je suis rentrée ! _Lança-t-elle alors.  

Sans dire un mot, Ryô sortit de la chambre l’air grave, précédant de peu Sabrina. Puis ils rejoignirent Kaori au salon qui venait de s’asseoir. Le sourire qu’elle arborait alors disparu dès qu’elle vit les visages graves et inquiet de Ryô et de Sabrina.  

_Il y a un problème ? _Demanda t-elle.  

_Nous allons sortir. _Dit Ryô sans plus de cérémonie puis après un court silence il rajouta :  

_Prépare-toi bien. Il se peut qu’il y ait de l’action.  

_Bien.  

_Au fait il n’y a pas eut de problème sur ton chemin ?  

_Avec Mick qui me suivait comment veux-tu qu’il y ait des problèmes ? _ Répondit Kaori le sourire aux lèvres.  

_Je ne vois pas de quoi tu parles. _ Fit Ryô rêveur.  

Kaori sourit à cette remarque, puis en silence chacun alla se préparer de son côté. Cinq minutes après, à tout casser, tout le monde fut fin prêt. Sitôt prêt, sitôt dans la mini.  

Deux à trois minutes après notre départ, Kaori demanda :  

_Où allons nous ?  

_Sans doute chez Yamajin Ayato. _Répondis Sabrina.  

_Exact ! _Répondit Ryô _J’espère que tout va bien pour Akira.  

Puis il rajouta après un court moment  

_Par contre j’ai donné rendez-vous à Umibozu là-bas. IL ne sera pas de trop.  

_Umibozu ????? _Demanda Sabrina perplexe.  

_Oui !… C’est le mari de la patronne du Cat’s eye où nous avons fêté l’anniversaire de Kaori.  

_Oh ! Je vois.  

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