Chapter 3 :: L’ennemi silencieux.

Published: 24-03-03 - Last update: 24-03-03

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Dans la soirée le téléphone sonna. Etrangement, il n’y eut aucun son à l’autre bout. Juste le silence, puis la personne raccrocha sans rien dire. La personne à l’autre bout était maintenant certaine que City Hunter était encore vivant. Elle se tourna vers ses hommes de mains ainsi que deux autres truands. S’adressant à ses hommes, cet homme dit sans plus de cérémonies :  

_Tuez-les !  

Avant même que les deux truands ne puissent riposter, les hommes de mains de ce personnage leur avaient déjà logé une balle en pleine tête. S’adressant à ses hommes après ceci, il leur dit :  

_Comme quoi il est vrai que l’on n'est jamais mieux servi que par soi-même ! Je jure devant dieu que je laverai l’affront que City Hunter a fait subir à notre organisation. Le prix à payer est terrible et City Hunter va bientôt le savoir.  

L’homme s’arrêta alors et parti d’un rire sardonique, suivit de ses hommes de main….. Au bout d’un instant, il s’arrêta net et leur dit :  

_Assez rit ! Demain une dure journée nous attend. Ce n’est pas la peine que je récapitule l’opération j’espère !… Alors allez vous préparer pour ce glorieux jour.  

_Ouais !!!!! _ Hurlèrent les hommes de main de ce type.  

Certains d’entre eux connaissaient les exploits de City Hunter et le respectaient tout comme ils le haïssaient. D’autres ne pensaient qu’à se faire un nom en l’éliminant, enfin, une troisième catégorie de personnes ( composée de deux ou trois hommes dont le chef en question) possédait le même niveau que City Hunter……..  

Le lendemain matin, aux alentours de 10h, Kaori s’éveilla. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas dormi si longtemps. Se levant, elle rejoignit la salle à manger où une odeur de cuisine l’avait attiré. Kaori était abasourdie. C’était Ryô qui cuisinait… Elle sourit tout en le fixant….. Puis, prenant place à table, et tenant sa tête avec ses mains, toujours souriante elle lui dit :  

_Le tablier te va bien Ryô !  

_… _  

Ryô se retourna alors et répondit :  

_ Bébé va bien ?  

Kaori se mit à rougir tout en souriant et répondit ironiquement :  

_Oui il va bien… Il a juste un peu faim.  

Ryô ricana et répondit de la même manière :  

_Il est bien comme sa mère. Il ne pense qu’à manger.  

A la place de se fâcher, Kaori rétorqua de la même manière :  

_J’en connais un autre qui ne pense qu’à s’empiffrer.  

Ils éclatèrent alors de rire, puis Ryô servi le petit déjeuner….. Le reste de la matinée s’écoula paisiblement. Aux alentours de 11h30, Kaori se mit à cuisiner pour midi. Il y en avait bien pour un régiment , mais tout fut englouti. Puis, l’heure du rendez-vous avec Miki approchait. Ryô s’habilla normalement, jean et tee-shirt. Quant à Kaori elle se mit une robe ample et légère. ( C’est à dire normal pour la saison) Sa grossesse ne ressortait pas trop, du moins pour le moment. ( Enfin c’est ce qu’elle pensait, mais les remarques de Ryô prouvait le contraire.) …  

Pendant la descente jusqu’au garage, Ryô tint Kaori par les épaules et la serrait contre lui. Il lui ouvrit même la porte de la voiture et lui donna un baiser sur le front avant même qu’elle ne prenne place… Puis il referma la porte et alla s’installer à sa place… A peine avait-il démarré la voiture qu’une curieuse impression s’empara de son être…  

_Kaori ! Sort de la voiture immédiatement et éloignes-t’en le plus possible !  

_Mais…  

_Ne discute pas ! _ Lança Ryô sèchement.  

Voyant que Ryô ne rigolait pas, Kaori obéit aussitôt, inquiète de la tournure des événements. Elle s’éloigna de la voiture d’une vingtaine de mètres. Laissant un peu d’avance à Kaori, Ryô laissa le moteur tourner tandis qu’il ouvrit la porte de la voiture. Il bondit à l’extérieur et pendant qu’il commençait à s’en éloigner à son tour, le moteur s’arrêta net. Ryô se mit alors à courir vers Kaori le plus vite possible. Arrivant près d’elle en un éclair, il la plaqua au sol tandis que la voiture explosa violemment, détruisant une bonne partie du garage, et faisant voler des éclats de verres.…Le bruit de l’explosion couvrit le cri de surprise de Kaori…  

Sur le point de partir eux-aussi, Reika, Mick et Kazue se précipitèrent aux côtés de Ryô et de Kaori suite à l’explosion.  

_Vous n’êtes pas blessés ? _ Demanda Kazue.  

_Je ne pense pas ! _ Fit Ryô  

_Ca… Ca va ! _Dit Kaori tout en se tenant la tête.  

_Tu es sûre ? _ Lui demanda Ryô tout en lui retirant délicatement sa main du front et en la serrant dans la sienne.  

_Oui ! Oui ! _ Fit-elle.  

Mais cela ne servi à rien. En prenant la main de Kaori, Ryô avait senti que celle-ci était un peu humide. La regardant, il remarqua qu’elle était couverte de sang… Regardant le visage de sa partenaire, il nota alors que ce même liquide s’écoulait doucement de sous la mèche de cheveux de Kaori. Soulevant celle-ci pour voir la blessure, il remarqua un morceau de verre incrusté dans le front de Kaori et dit :  

_Kazue ! Nous allons peut-être avoir besoin de tes talents de couturières.  

_Je vois ! _ Fit-elle un peu inquiète.  

Ils rejoignirent l’appartement de Mick et Kazue, tandis qu’au loin résonnait en symbiose la sirène des pompiers et celle de la police…  

A l’intérieur de l’appartement, tandis que Ryô et Mick se mirent à discuter de l’incident, Kazue soigna la blessure de Kaori. Après enlèvement du morceau de verre, qui provoqua un saignement plus fort et une grimace de Kaori, on nota tout de même que la blessure était moins grave qu’il n’y paraissait ; mais Kaori avait quand même besoin de deux ou trois petits points de suture. Pendant que Kazue délimitait la zone de la blessure, Reika demanda à Kaori :  

_Dis Kaori ! Tu n’aurais pas pris un peu de poids ces derniers temps ?  

Kaori se mit à rougir, gênée, elle répondit :  

_Non ! Je ne pense pas.  

Reika regarda Kazue qui tourna alors la tête vers elle avec un grand sourire. Pour changer le sujet de conversation, Reika demanda :  

_Au fait ! Où alliez-vous tous les deux ?  

_Nous allions rejoindre Miki et Falcon.  

_Vous aussi !!! _ S’écrièrent Kazue et Reika en même temps.  

Kazue s’adressa à Reika tout en commençant à panser la blessure de Kaori :  

_Reika ! Tu n’as cas partir maintenant. Comme ceci tu arriveras en avance et tu expliqueras que nous serons un peu en retard.  

_OK !  

Sitôt dit, sitôt fait. Reika sorti de la pièce et se dirigea en hâte vers la porte d’entrée. Au passage du couloir, Mick et Ryô voulurent lui sauter dessus, mais leurs visages rencontrèrent une massue chacun.  

Encore dans la « salle de soins », Kaori et Kazue entendirent tout d’abord des cris masculins, puis un bruit sourd et sec, et enfin le silence. Se regardant, elles se mirent à rire de bon cœur. Dans le couloir, gisaient les deux hommes sous une masse chacun et dont les pieds se mouvaient nerveusement.  

Au moment où Reika ouvrait la porte pour sortir, elle se retrouva face à sa Sœur, Saeko.  

_Salut Reika !  

_Ah ! … Salut Saeko. Bon je te laisse je dois y aller. Si tu cherches Ryô il est sous une des masses dans le couloir.  

_ ?!?… Merci.  

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