Chapter 5 :: L’enlèvement.

Published: 24-03-03 - Last update: 24-03-03

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Au loin, perdu au milieu de la campagne, une voiture circulait allégrement. Après un petit moment, la voiture se gara près d’une petite maison. Un des occupants de celle-ci en sorti dès que la voiture fut arrêtée.  

_Alors comme ça on a des problèmes de dernières minutes ! _ Fit une voix bourrue qui ne pouvait être que celle d’Umibozu.  

_Oui ! Quelques problèmes d’habillage_ Répondit Ryô ironiquement tout en sortant de la voiture.  

_Bien alors ! Si le problème est résolu, il n’y a pas à s’en faire. N’est-ce pas !  

_Je pense aussi…  

_Venez, un bon buffet froid nous attend. Miki est impatiente de vous voir, surtout depuis l’arrivée de Reika.  

Mick et Ryô se regardèrent avec un large sourire. Umibozu les observa un instant. (Note de l’auteur : Je sais il est aveugle, mais il a d’autres moyens de perception !!!) Kazue, et Kaori, les dernières à sortir de la voiture, fixaient « leur » partenaire respectif avec colère. Nul doute qu’elles savaient de quoi ils étaient capables. Apercevant, leur « femme » respectif, ils eurent le même réflexe tous les deux et arrêtèrent net leur sourire débile. Rigolant nerveusement, chacune attrapa le bras de chacun et elles les tirèrent à l’intérieur de la maison, sous le regard amusé d’Umibozu.  

Une fois au chaud, et tandis que les jeunes femmes retiraient leur manteau, elles entendirent deux gros bruits pareils que dans l’appartement précédent. Il était facile à deviner ce qu’il s’était passé. Mick et Ryô avaient sans doute voulu « sauter » sur Miki et Umibozu les auraient, sans nul doute, attrapés par les chevilles avant de les envoyer paître le mur d’en face.  

Le calme retrouvé, Miki indiqua la place de chacun. Bien évidemment les deux premiers à se jeter sur le buffet furent sans conteste, Ryô et Mick… Voyant que leur partenaire respectif n’avait guère envie de plaisanter, ils se calmèrent une nouvelle fois. La table se composait comme suit : 3 côtes à côtes de chaque côté, et un au bout. Au bout donc, on pouvait voir Umibozu, sur son côté gauche, se trouvait Miki, Ryô et Kaori ; et donc à sa droite il y avait Reika, Mick et Kazue. Pendant un moment, ils discutèrent de tout et de rien. Puis le sujet tomba sur l’incident du garage :  

_Dis Ryô ! Tu n’as toujours pas d’idées à ce sujet ? _ Demanda Reika.  

_Non ! Mais je me demande si…  

_Si quoi ? _ Voulut savoir Kaori.  

_Si…Si l’incident du café hier n’est pas lié avec !  

_Quoi ?!? Tu crois que…  

_Je ne crois pas ! J’en suis sûr….. L’éléphant, tes informateurs ne t’auraient rien dit par hasard ?  

_Non. _ Répondit-il gravement.  

_Dites ! Si on passait à un autre sujet de conversation ? Je ne vous ai pas fait venir pour que vous parliez « boulot ».  

_On t’écoute Miki ! _ Fit Kaori et Kazue.  

_Tu peux parler. _ Déclara Reika.  

_Nous sommes à tes pieds ! _ Firent Mick et Ryô se prosternant devant elle.  

Deux mains géantes s’abattirent sur eux et les firent reprendre place sur le banc brutalement.  

Gênée par cette soudaine obéissance, Miki en perdit ses mots. Puis, levant son verre remplit de champagne et rougissante, elle déclara :  

_Si je vous ai réunis aujourd’hui, c’est pour… Pour vous annoncer une bonne nouvelle…  

_Continue !  

_Et bien, Falcon et moi-même sommes heureux de vous annoncer que nous allons être parents.  

L’assistance était bouche bée. Vu qu’Umibuzo fulminait de gêne, ce qui venait d’être dit était la vérité. Miki attendait donc un heureux événement. Quelle bonne surprise !!! Se reprenant de leurs surprises, chacun leva son verre à son tour en disant :  

_A la future maman et au futur papa.  

A ces mots, Miki sourit et Falcon devint encore plus rouge qu’auparavant. Au moment où ils portèrent leur verre aux lèvres, une forte explosion retentit au dehors. Ryô, Umibozu et Mick se mirent en alerte et sortirent leurs armes. Avec prudence, ils sortirent de la cabane, laissant les jeunes femmes seules à l’intérieur. Au dehors, ils ne sentirent aucune présence. Mais il y avait devant eux la présence fraîche de l’explosion. Curieusement ce n’était pas une des voitures qui était en feu, malgré la forte explosion. Par contre, il y avait le feu. Soudain, ils virent tomber devant eux, trois grenades qu’ils renvoyèrent aussitôt devant eux. Les grenades explosèrent alors. Avec grande célérité, les trois hommes se retrouvèrent près de l’endroit de la détonation, sur place … personne. Ils se séparèrent alors et décidèrent d’aller voir chacun de leur côté. Mais leur chemin se recroisèrent assez vite. Chacun était tombé sur un homme vêtu d’un treillis. Au bout de cinq minutes de course, ils se retrouvèrent ensemble. Les trois autres hommes ricanèrent et firent face à leurs poursuivants, prêts à tirer.  

Dans la forêt qui entourait la cabane, on entendit six coups de feu qui semblaient mêlés. Les trois hommes en treillis se retrouvèrent sur le sol, inertes. Mick, Ryô et Umibozu étaient toujours debout, indemne.  

_Apparemment tu as retrouvé l’utilisation de tes mains _ Fit Ryô à l’attention de Mick  

_Comme tu vois !  

_Dis Ryô !  

_Qu’y a t il l’éléphant ?  

_Cela ne te rappelle rien ?  

_De quoi qui ne me rappelle rien ?  

_Ce que nous venons de faire ! L’an dernier nous l’avons déjà fait.  

_Tu veux dire que ce n’est qu’une diversion pour nous éloigner de la cabane ? Fit Ryô dont le visage cachait mal son inquiétude.  

_Exact !!!  

_Dans ce cas…. Vite !!! Retournons à la cabane.  

Sitôt dit, sitôt sur le chemin du retour mais…  

Tandis que les trois hommes furent éloignés de la maison, une des fenêtres avait volé en éclats. Avant que Miki et Reika eurent le temps de faire un mouvement, une grenade fumigène explosa dans la pièce… Les jeunes femmes se mirent à tousser, tentant de s’éloigner de la source de la fumée… Totalement absorbée par ceci, elles ne remarquèrent pas la présence de deux hommes en treillis. Sans plus de cérémonies, ils assommèrent les deux premières femmes devant eux, Reika et Kazue. Kaori et Miki étaient parvenues à s’éloigner de la source, toutefois, les deux hommes se rapprochaient toujours. Miki s’en aperçut et poussa Kaori dans le couloir, de ce fait, celle-ci retrouva un peu sa respiration tandis que Miki se faisait assommer à son tour. Kaori se releva avec peine. Elle sentait une présence hostile non loin d’elle. Sortant sa massue d’un geste vif, elle frappa au hasard. Par chance, la massue s’écrasa sur un des deux hommes. Le second, plus rapide, évita un second coup de massue et se retrouva vite derrière elle. Avant qu’elle ne réagisse, il la frappa durement sur le crâne, faisant saigner sa fraîche blessure, et elle s’effondra sur le sol. La prenant sur l’épaule, l’homme sortit de la cabane et laissa son camarade sous la masse…. 

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